|
|
 |
 |
|
 |
|
|
|
 |
|
|
|
|
|
Trevor Manuel, ministre des finances, a rassuré le monde économique en disant qu'il continuerait à tenir son poste
©
reuters |
|
|
|
 |
|
 |
|
|
|
|
|
Dix ministres sur 30 et trois ministres adjoints ont remis leurs lettres de démission au chef de l'Etat Thabo Mbeki, "qui les a acceptées avec regret", selon un communiqué. On aurait donc pu penser que le tiers des ministres allait quitter le gouvernement en même temps que lui, jeudi prochain, ce qui ne sera pas le cas puisque certains ont confirmé qu'ils resteraient dans leur fonction si le nouveau président le leur demandait. La plus notable des démissions était celle du Ministre des finances, Trevor Manuel, architecte avec Thabo Mbeki de la politique économique de l'Afrique du Sud depuis plus d'une décennie. L'annonce de sa démission a provoqué la panique et contrariée la bourse de Johannesburg (-4%), tandis que le Rand, devise nationale du pays, chutait de 2,5%.
Trevor Manuel, en fonction depuis 1996, a précisé avoir démissionné "par respect" pour le président Mbeki. Très apprécié du monde économique et des marchés financiers lesquels sont repartis à la hausse lorsque ses services ont fait savoir qu'il était "tout à fait disposé" à reprendre son portefeuille dans le gouvernement transitoire et que Jacob Zuma y était favorable. Gwede Mantashe, secrétaire général de l'ANC, a déclaré que Manuel ne serait pas "nommé ministre des finances" : "Trevor est le ministre des finances" a t-il martelé. "Nous avons parlé à tous les membres d'exécutif figurant sur la liste des démissionnaires". Six ont confirmé qu'ils ne reviendraient pas" a t-il encore dit. Il s'agit de :
-Phumzile Mlambo-Ngcuka (vice-présidente)
-Mosiuoa Lekota, ministre de la Défense,
-Ronnie Kasrils, ministre des Renseignements,
-Essop Pahad ministre chargé de mission à la présidence,
-Alec Erwin ministre aux Entreprises publiques.
-Sydney Mufamadi, ministre des gouvernements locaux et provinciaux
|
|
|
|
|
|
|
|
|
 |
|
|
|
|
|
Kgalema Motlanthe, président par intérim et Jacob Zuma, président de l'ANC
©
reuters |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Le Congrès national africain (ANC) qui a choisi son vice-président, Kgalema Motlanthe, pour le poste de président par intérim, (sa nomination sera enterinnée jeudi de l'Assemblée nationale), a multiplié les messages rassurants :
"Ces démissions ne constituent pas une crise et il n'y a aucune raison de céder à la panique"(...) "les événements politiques en cours seront résolus bientôt et ne doivent pas perturber les services publics"(...) "le nouveau président va pouvoir former bientôt un gouvernement parfaitement à même de servir la nation". Le Parti communiste, allié du clan Zuma, a pour sa part estimé que: "l'annonce (des démissions) par la présidence était une tentative inconsciente de provoquer un sentiment de crise (...) et d'en faire porter le blâme à la direction de l'ANC". Le parti communiste a également accusé le président Mbeki de duplicité affirmant qu'il voulait provoquer "une crise nationale et internationale" par cette annonce.
En plus de Trevor Manuel, les principaux ministres qui avaient démissionné, mais qui resteront en poste sont:
- Ngconde Balfour, ministre des Services pénitentiaires,
- Geraldine Fraser-Moleketi des Services publics et de l’Administration
- Thoko Didiza, ministre des travaux publics
- Jabu Moleketi, ministre adjoint aux finances
- Aziz Pahad, ministre adjoint aux affaires étrangères
- Loretta Jacobus, ministre adjoint aux services pénitentiaires
- Mosibudi Mangena, ministre des Sciences et des Technologies
|
|
|
|
|
|
 |
|
|
| |
 Donnez
votre opinion ou lisez les 1 réaction(s) déjà écrites
 Version
imprimable de l'article
 Envoyer
l'article par mail à une connaissance
Partager sur:
 Facebook
 Google
 Yahoo
 Digg
 Delicious
|
| |
| |
Les dernières photos publiées sur Grioo Village |
|
|
|
| |
|
| |
|
| |
| |
| |
| |
Top |
| |
| |
|
| |
| |
|
|
|
|
|