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Me Akere Muna, vice-président de Transparency International
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Le Cameroun doit mettre en place une "autorité indépendante...du point de vue politique et matériel pour lutter efficacement contre la corruption" c’est la solution qu’à préconisée le vice-président de Transparency International, Me Akere Muna, qui a présenté au cours d'une conférence se tenant ce mardi à Berlin, le rapport 2010 de l’ONG, sur l'indice de perception de la corruption dans le monde.
Une fois de trop, le Cameroun fait figure de mauvais élève en récoltant la note de 2,2 sur 10 classé 146ième sur 178 pays. Pourtant diverses actions dissuasives et punitives ont été menées ces dernières années par le gouvernement, afin de faire reculer la corruption à défaut de l’éradiquer complètement. On en encore en mémoire, l’opération épervier qui a abouti à l’arrestation de plusieurs hauts fonctionnaires camerounais.
Le dernier effort en date, est la création en 2006, par le président camerounais Paul Biya, de la CONAC, (Commission nationale anti-corruption). Un organe chargé d’élaborer une politique préventive et offensive contre la corruption. Mais une structure dont la proximité avec le pouvoir de Yaoundé a été souvent décriée par l’opposition et des observateurs. |
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Remettant également, en cause l’impartialité de la CONAC, Me Akere Muna, ancien bâtonnier de l’Ordre national des avocats du Cameroun a défini les critères qui selon lui, devraient présider à la mise sur pied d’une structure chargée d’une mission aussi difficile que celle de la lutte contre la corruption. "L'indépendance repose notamment sur le mode de désignation des membres de l'organe de lutte contre la corruption, la qualité des personnes choisies et l'autonomie financière de l'organe", a-t-il explicité.
L’autre grief énoncé contre le Cameroun par Me Akere Muna et jouant sans doute en sa défaveur dans l’évaluation du degré de corruption dans le pays, est l’absence de déclaration des biens des dirigeants.
Pour l’ancien bâtonnier de l’ordre des avocats du Cameroun, il s’agit là d’un non respect d'une disposition obligatoire de la Constitution camerounaise, pourtant intégrée dans le texte générale depuis 1996, mais non appliquée car, en attente depuis 14 ans d’un texte présidentiel définissant sa mise en œuvre.
Manifestement malgré l’apparente bonne volonté affichée par le Cameroun pour éradiquer la corruption, des efforts restent à faire et pas des moindres!
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