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Barack Obama peut-il encore perdre ? Entretien avec François Durpaire
26/02/2008
 

Si Obama avait perdu onze élections de suite, plus personne n’accorderait du crédit à sa candidature. C’est précisément ce qui vient d’arriver à Hillary Clinton, et la presse semble ne pas se résoudre à ce que sa défaite soit inéluctable. La question ne serait-elle pas alors : Barack Obama peut-il encore perdre ? L’historien François Durpaire, biographe du candidat démocrate, apporte des éléments de réponse pour grioo.
 
Par Paul Yange
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Vous êtes l’auteur de L’Amérique de Barack Obama, aux éditions Démopolis. Qu’est ce qui vous a poussé à vous intéresser à Barack Obama avant qu’il ne devienne le chouchou des médias français ?

L’intérêt de Barack Obama au delà de ses chances dans la campagne c’est qu’il interroge l’évolution des identités aux Etats-Unis. Il est métis africain, et pas afro-américain, même si au sens strict du terme il est bien africain et américain. Il est le représentant de cette migration africaine aux Etats-Unis qui très massive depuis une trentaine d’années. Il faut rappeler que sur sept Noirs américains aujourd’hui, un est soit caribéen, soit africain.

Il est représentatif de cela et surtout a un message qui tranche avec le discours des leaders afro-américains de la génération précédente, comme Al Sharpton ou Jesse Jackson car il se veut fédérateur de l’ensemble de l’Amérique, qu’elle soit noire, blanche, hispanique etc. La référence, c’est son grand discours de la convention démocrate de 2004 où il dit il n’y a pas "une Amérique noire, une Amérique blanche, il n’y a que les Etats-Unis d’Amérique".

Au départ, Barack Obama a peiné à convaincre à l’intérieur de la communauté noire. Beaucoup de leaders afro-américains se sont dits qu’on ne pouvait pas lui faire confiance pour défendre la communauté. Au sujet de l’Affirmative action, il a dit par exemple que ses enfants ne mériteraient pas forcément de bénéficier de ces dispositifs. Sur beaucoup de sujets, il a une position qui tranche avec les positions officielles des leaders de la communauté.

L'ascension fulgurante d'Obama ne relève pas du miracle
François Durpaire


Est-ce les leaders afro-américains ne se retrouvent pas dans une situation un peu inconfortable ? Ceux qui ont apporté leur soutien à Hillary Clinton ne sont-ils pas un peu en difficulté ?

Les Afro-américains eux-mêmes ont fait leur choix sans écouter leurs leaders. Ils ont voté Obama en Georgie (90%), dans le district de Columbia (90%), en Caroline du Sud (80%). C’est un vote très massif. Des gens comme Jesse Jackson qui était candidat en 1988 et qui avait fortement critiqué Obama en demandant s’il était vraiment représentatif des afro-américains sont revenus sur leurs positions et soutiennent désormais Obama.

Dans un Etat comme la Georgie, le maire d’Atlanta qui est afro-américain, a soutenu Clinton. Le leader des droits civiques et initiateur de la marche de Selma John Lewis a soutenu Hillary Clinton, mais 80% des Afro-américains en Georgie ont voté Obama parce qu’il a une stratégie très fine. Le tournant a été la Caroline du Sud. Il avait gagné un Etat Blanc - l’Iowa - avec la voix des Blancs et la question était de savoir comment il allait réussir à avoir le vote noir sans s’aliéner la voix des Blancs. Il a réussi à aditionner la voix des Noirs et des Blancs en adaptant son discours à chaque communauté.

Comment a-t-il procédé ? Il y a tout d’abord le rôle de Michelle Obama qui est afro-américaine. C’est une femme extrêmement brillante qui a fait de nombreux discours dans le Sud. On parle beaucoup du rôle de Bill Clinton dans la campagne. Tandis qu’à cette période, Bill Clinton a eu un rôle négatif dans la campagne de Hillary Clinton, en tentant de "racialiser" le candidat Obama, Michelle Obama a eu un rôle qu’il convient de ne pas minorer.

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Barack Obama, John Lewis, Hillary et Bill Clinton à Selma en mars 2007  
Barack Obama, John Lewis, Hillary et Bill Clinton à Selma en mars 2007
© viewimages
 

Obama a aussi eu l’intelligence de ne pas trop en faire. A la question de savoir si il était "assez noir" il a tourné cela à la dérision en disant "compared to who" (comparé à qui), à Flavor Flav ?, (un rappeur afro-américain). Cela a fait rire, et c’est une réponse qui a été appréciée dans la communauté afro-américaine.

Un autre moment important a été le 7 mars 2007. Alors qu’il venait de se déclarer candidat aux élections présidentielles, il a participé à l’anniversaire de la marche de Selma, qui a abouti à la loi du "Voting Rights Act" qui a aboli les lois des Etats du Sud qui limitaient le droit de vote pour les Afro-américains. Hillary Clinton est venue et a fait un discours classique. Barack Obama a enchaîné et on l’attendait un peu au tournant, pour savoir comment il allait s’adresser aux afro-américains.

Il a commencé en disant "Ne me dites pas que je ne suis pas chez moi à Selma, Alabama", et a donc répondu en quelque sorte frontalement aux accusations du type "c’est un métis, il est né et a grandi à Hawaii, a fait ses études à Harvard, qu’est ce qu’il connaît des afro-américains...Son père est kenyan. Il ne porte pas l’histoire de l’esclavage etc."

Il convient de ne pas minorer le rôle de Michelle Obama
François Durpaire


A ce moment là, il n'a pas dit :"Je fais partie de l’histoire des droits civiques", mais a inversé la proposition : c’est l’histoire des droits civiques qui faisait partie de son histoire, dans le sens où sans John Lewis, sans Malcolm X, sans Martin Luther King, il ne serait pas là , aux portes de la Maison-blanche. Cette manière très subtile de rendre hommage aux leaders de la communauté a été très appréciée. Il aurait pu utiliser les arguments d’autorité en rappelant qu’il avait été avocat contre les discriminations, que sa femme était une "vraie" afro-américaine etc. Mais à ceux qui lui reprochaient de ne pas être porteur de l’histoire de l’esclavage, il a préféré expliquer ce qu’avait été la colonisation en montrant en quoi elle était aussi une histoire de domination, dont sa famille paternelle avait souffert.

Hillary Clinton et Barack Obama à Capitol Hill en septembre 2006  
Hillary Clinton et Barack Obama à Capitol Hill en septembre 2006
© B Lacombe
 

Il y a à peine trois ou quatre ans, Barack Obama n’était pas connu du grand public, même aux Etats-Unis. Qu’est ce qui explique qu’en un laps de temps aussi court il ait pu se présenter aux présidentielles avec des chances de succès ?

Il y a une anecdote qui résume ce que vous venez de dire...Il y a quatre ans, il fait une visite à la Maison-Blanche avec une délégation de l’Etat de l’Illinois, et le président George Bush tombe sur le badge qu’Obama devait porter quelques heures plus tard sur son costume. Il a alors un mouvement de recul. La femme qui organisait la visite dut lui préciser que ce n’était pas "Oussama", mais bien "Obama". George Bush ne connaissait pas du tout le nom d’Obama et a pensé qu’Oussama venait visiter la Maison-blanche (rires)...

Le facteur chance a joué, même si la chance se provoque. Par exemple, s’il a eu la chance que John Kerry l’invite à faire ce fameux discours à la convention démocrate de 2004, c’est bien parce qu’il avait réussi à se faire remarquer par lui du fait de son charisme. Et en 17 minutes de discours, celui qui n’était qu’un sénateur local a réussi à se faire connaître de l’Amérique.

Si Obama a été invité à faire ce fameux discours de la convention démocrate 2004, c'est parcequ'il avait réussi à se faire remarquer par son charisme
François Durpaire


Obama connaît très bien la société américaine, comme si le fait de n’avoir pas vécu aux Etats-Unis jusqu’à l’âge de 10 ans lui avait donné une acuité supplémentaire dans la connaissance des leviers qu’il fallait actionner pour réussir dans ce pays. Quand il entre en politique en 1995, il publie son autobiographie. Il a déjà tout compris de ce qu’on appelle aujourd'hui le "story telling". Celui qui raconte la meilleure histoire saura mieux convaincre l’électeur. Et l’histoire qu’il raconte est de celle que les Américains plébiscitent. Celle de la rédemption d’un adolescent tourmenté entre son identité noire et blanche, sombrant dans le doute et la drogue, et parvenant par les efforts et par l’introspection à s’en sortir.

Il a réussi à faire de tous ces handicaps, ce qui aurait pu servir à un futur adversaire dans une campagne électorale, des arguments de vente pour des Américains eux-mêmes travaillés par cette quête de l’unité. Il utilise des slogans qui marqueront des Américains lassés par la bipolarité politique : "Il n’y a pas d’Etats rouges (conservateurs) ou d’Etats Bleus (progressistes), il n’y a qu’une seule nation, qu’un seul peuple". L’unité est bien le contenu qu’il donne à son idée de changement.

François Durpaire  
François Durpaire
 

Et puis il y a aussi des raisons politiques rationnelles, qui font que l’ascension fulgurante d’Obama ne tient pas du miracle : une bonne histoire (on vient de le voir), un gros talent oratoire, une idée-force (l’unité), mais également une capacité à lever des fonds, via le net (ce qui pourrait faire la différence avec Clinton). Enfin, Obama a su se constituer un réseau. En 2004, quand il est élu au sénat, il est élu si facilement et rapidement qu’il a eu le temps d’aller sur le terrain pour prêter main forte aux candidats démocrates.

Il s'est ainsi créé un réseau d’obligés qui lui doivent leur victoire et qui le soutiennent aujourd’hui. Obama n’est donc pas sorti de nulle part. En outre, les accusations sur son charisme, qui s’apparenterait à un culte de la personnalité, n’ont jamais été faites à Bill Clinton, qui était également très éloquent. Entre deux programmes démocrates assez proches, la différence n’est elle pas entre celui ou celle qui saura le plus inspirer les Américains, et donc aura le plus de chance de convaincre face au candidat républicain.

Au début de la campagne, il transcendait les couleurs, puis à un moment il a été de nouveau présenté comme le candidat des Noirs. C’était une stratégie délibérée de ses adversaires ?

Habituellement les leaders afro-américains démocrates comme Jesse Jackson et Al Sharpton sont des gens qui défendent les droits civiques et ont de la peine à parler à l’extérieur de leur communauté. Dans le camp adverse, chez les républicains, des gens comme Condie Rice ou Colin Powell sont des gens qui parlent aux Américains, mais ne parlent plus à leur communauté. Et lui a cette capacité de parler à la fois à sa communauté et à l’ensemble de l’Amérique.

Il est juste de dire qu'Obama débarrasse certains Blancs de leur culpabilité
François Durpaire


Le camp Clinton a voulu casser cette dynamique et a tenté juste avant les primaires en Caroline du Sud de le "racialiser", de le communautariser. Ils l’ont fait passer pour "le candidat noir". Ils ont joué sur le rapport avec Martin Luther King en disant que sans Lyndon Johnson Martin Luther King n’aurait abouti à rien, puis Bill Clinton a comparé Barack Obama à Jesse Jackson en disant qu’en gagnant en Caroline du Sud, il faisait aussi bien que Jesse Jackson en 1988, ce qui était quand même très dur car ça le ramenait à une identité noire, en disant qu’il était uniquement le candidat noir à qui on lâchait les Etats du Sud, mais qui ne gagnerait ni dans le Midwest, ni dans le Nord. La suite a donné tort aux Clinton.

Obama a su sortir de ce piège en continuant à s’adresser à l’ensemble des Américains. La Georgie, la Louisiane, la Caroline du Sud ont été importants, le Mississipi le sera. Alors est-il le symbole d’une Amérique en voie de post-racialisation ?

On peut voir des éléments qui vont dans ce sens. Il est pour une Amérique où, selon son expression, "un Blanc peut être élu par des Noirs, et un Noir par des Blancs". Dans son discours en Caroline du Sud, on a entendu le public scander "Race does not matter" (la race ne compte plus). Cependant, d’autres éléments indiquent que si le vote a cessé d’être raciste, il n’en demeure pas moins "racial".

Barack Obama et Jesse Jackson  
Barack Obama et Jesse Jackson
© time.com
 

S’il avait été noir plutôt que métis est ce que ça aurait fait une différence ?

Justement, toute la question est là : est-il vu comme un métis ou comme Noir ? Si les Noirs votent pour lui dans le Sud c’est bien parce qu’ils entrevoient la possibilité d’avoir pour la première fois de l’histoire un Noir président. Et si les Blancs votent pour lui, c’est parce qu’ils le voient comme un candidat "noir" qui tranche avec les discours traditionnels des leaders afro-américains des générations précédentes. Il est juste de dire qu’Obama débarrasse certains Blancs de leur culpabilité. Il ne faut pas oublier qu’on est dans un pays protestant où on vit avec cette histoire très pesante de la ségrégation raciale, de l’esclavage, et c’est important aux Etats-Unis. L’élection de Obama serait pour de nombreux Blancs une manière de tourner la page.

Si Obama gagne un des trois Etats promis à Hillary Clinton, il pourra l'emporter avant l'été
François Durpaire


Un éditorialiste répondait à la phrase "Obama is the Great Black Hope" (Obama porte l’espoir des Noirs) en disant "He is a Great White Hope" (il porte l’espoir des Blancs.) Barack Obama président, c’est une façon pour les Blancs américains de dire aux Noirs américains : "Vous voyez on l’a fait, en dépit de ce que vous imaginiez". Car quand on demande depuis des années aux américains si l’Amérique est prête pour un président noir, 70 % des Blancs disent oui, mais seulement 47% des Noirs y croient. Les Noirs ne pensaient pas que c’était possible. Et en quelque sorte, il a fallu attendre la victoire dans l’Iowa, pour que les Noirs se mettent à y croire.

Comment voyez-vous la suite de la campagne. Le rapport de force semble s’être inversé en faveur de Barack Obama. Peut-il vraiment remporter les primaires ?

"Semble s’être inversé" n’est pas le terme. Le rapport de force s’est véritablement inversé au soir des trois victoires dans le Potomac (Virginie, District de Columbia et Maryland). La presse américaine l’a reconnu : Nous avons le "Front Runner", celui qui fait la course en tête.

Barack Obama  
Barack Obama
© l.cnn.net
 

Si Obama avait perdu onze élections de suite, plus personne n’accorderait du crédit à sa candidature. C’est précisément ce qui vient d’arriver à Hillary Clinton, et la presse semble ne pas se résoudre à ce que sa défaite soit inéluctable.

Barack Obama a rempli la part de son contrat. Le "super Tuesday" a été un match nul, le mois de février a été en sa faveur. Il est en tête en nombre de délégués. Par ailleurs les super délégués ne vont pas continuer à soutenir Hillary Clinton si le vote populaire est en faveur de Barack Obama. L’avance en délégués pourrait donc être supérieure à ce qu’elle apparaît aujourd’hui.

Est-ce que Hillary Clinton va être capable de remplir la part de son contrat, c'est-à-dire gagner l’Ohio, le Texas, la Pennsylvanie. Si elle arrive à l’emporter avec un écart suffisant, la lutte risque de durer jusqu’à cet été, et cela risque d’être très dangereux pour le parti démocrate. Si les super délégués jouent un rôle, ce sera une menace pour le système démocratique : pourquoi avoir dépensé des millions de dollars et fait se déplacer les Américains pour que cela se décide sur tapis vert entre les cadres du parti.

Ce serait une défaite pour la démocratie, et cela pourrait sonner le glas des espoirs démocrates face à McCain qui est un candidat très sérieux. Cela menacerait le parti démocrate dans ses fondements, voire le pays car les Super délégués pourraient-ils prendre cette responsabilité d’écarter un candidat qui a fait campagne sur l’unité entre Noirs et Blancs ?


L’autre possibilité c’est que Obama crée la surprise dans l’un des trois Etats promis à Hillary Clinton. S’il gagne soit l’Ohio, le Texas ou plus tard la Pennsylvanie, il peut plier l’affaire avant l’été. Il y a aussi un enjeu financier, car Hillary Clinton ne pourra pas continuer longtemps à demander de l’argent en étant derrière Obama. Si elle perdait un de ces Etats et se maintenait dans la course, ce serait très mal perçu dans le parti démocrate. Obama arrive à générer un million de dollars par jour, car il a son réseau de petits contributeurs. Ces derniers pourraient atteindre le score historique de un million avant la prochaine confrontation, le 4 mars. Les attaques d’Hillary Clinton, portant sur des détails (la question des tracts), soulignent l’absence de stratégie électorale. Il lui faut d’urgence trouver un moyen d’inverser la tendance.


Chercheur associé au Centre de Recherche d'histoire Nord-Américaine (Paris 1), président de l'Institut des Diasporas Noires Francophones (www.diasporasnoires.com), François durpaire est l'auteur de L'Amérique de Barack Obama, avec Olivier Richomme, aux éditions démopolis.





       
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