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De la carotte ils sont passés au bâton. Après avoir essayer de négocier le départ des sans papiers de la bourse du travail, la CGT a mobilisé son service de sécurité pour les déloger.
Selon un communiqué de la coordination nationale des sans-papiers, "une centaine de nervis du service de sécurité de la CGT portant des cagoules, armés de barres de fer, de bâtons, de gaz lacrymogènes ont pénétré vers 11h30 au sein de la Bourse (...) se sont jetés sur les présents, notamment des femmes et des enfants pour les jeter dehors".
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Les locaux occupés depuis mai 2008 |
Téméraires, les sans papiers ont résisté à leur évacuation. "Une centaine de policiers" venus en car, selon de nombreux témoins, stationnaient pendant ce temps à proximité. A la fin de l'occupation, la police a fait usage de gaz lacrymogènes pour tenter de disperser une soixantaine de sans-papiers qui s'étaient regroupés. Une version contestée par la préfecture de police. Selon l'administration française, il a été fait usage d'un seul aérosol lacrymogène, lorsqu'un manifestant s'est violemment opposé aux forces de police.
Deux cent sans-papiers selon la CGT, occupaient depuis le 2 mai 2008 plusieurs étages de ces locaux. A l'initiative de la "coordination 75 des sans-papiers", ils entendaient au départ "demander une aide à la régularisation de leur dossier".
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