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Patrice Evra a repris le championnat anglais avec Manchester United
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Puni par la commission de discipline de la fédération française de football, Patrice Evra avait écopé de cinq matchs de suspension en équipe de France. Il n'avait pas été le seul sanctionné puisque Nicolas Anelka avait écopé de 18 matchs, Ribery de 3 matchs, Toulalan d'1 match. Seul Abidal n'avait pas été suspendu.
L'ex-capitaine des bleus en Afrique du Sud a décidé de faire appel de sa sanction au moment où la décision de la commission de discipline est critiquée quasi-ouvertement par Laurent Blanc et d'autres personnalités du football français.
Aimé Jacquet et Michel Hidalgo ont ainsi demandé dans une lettre ouverte adressée lundi (23 août) à la Fédération française de football que les sanctions soient levées ou transformées en travaux d'intérêt collectif afin de permettre à la nouvelle équipe de France de repartir de l'avant, sans traîner indéfiniment le boulet que constitue le mondial sud-africain.
Dimanche c'est Laurent Blanc, intervenant dans le "Canal Football Club" sur Canal+ qui s'interrogeait sur la pertinence des sanctions : "A ma connaissance, la grève a été une action collective même si bien sûr certains joueurs avaient plus de pouvoir. [Mais] je suis dubitatif sur la nature des peines. Il faut que la commission de discipline m'explique ce qu'on leur reproche exactement." On est à des années lumières de ce que demandait il y a quelques semaines encore Lilian Thuram quand il souhaitait que Patrice Evra soit exclu à vie de l'équipe de France.
Par ailleurs, dans le cadre du conflit opposant le quotidien sportif "L'Equipe" à Nicolas Anelka (ce dernier a porté plainte pour diffamation NDLR), les vrais mots d'Anelka à l'égard de Raymond Domench auraient été rapportés devant la commission de discipline. Les joueurs interrogés ont affirmé que Nicolas Anelka avait tenu les propos suivants à l'égard de Raymond Domenech : "Va te faire enculer avec ton équipe. Fais l'équipe que tu veux". Selon le quotidien sportif, c'est ce qu'auraient "répondu tous les interlocuteurs (à la commission de discipline, ndlr), pour qui les insultes se sont arrêtées là".
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