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Pelé et Ali Bongo lors de l'inauguration d'une statue de Pelé au Stade de l'amitié à Libreville le 9 février 2012
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Avec l’absence de plusieurs cadors du football africain (Cameroun, Egypte, Nigeria), beaucoup n’attendaient pas grand-chose de cette 28ème coupe d’Afrique des Nations. Mais le cru 2012 de la compétition, qualifiée "d’édition sûrement la mieux organisée de l’histoire" par le quotidien sportif français L’Equipe du lundi 13 février 2012 aura enchanté les spectateurs.
Sur le terrain, plusieurs matchs à suspense et à forte charge émotionnelle ont marqué la compétition : Zambie Sénégal (2-1), Guinée Equatoriale Sénégal (2-1), Gabon Maroc (3-2), ou Gabon Mali (1-1, 5-4 aux tirs aux buts), sans compter la finale qui s’est jouée aux tirs au but (8-7) entre la Zambie et les éléphants de Côte d’Ivoire.
Les Chipolopolo, révélation de la compétition, auront enfin donné à la Zambie un trophée continental mérité. Outre la qualité des infrastructures, les liaisons intérieures parfaites ont permis la circulation sans accroc des journalistes, des officiels et des joueurs d’un site à l’autre. On a aussi vu un grand nombre de personnalités du monde du football, mais pas seulement, faire un détour par Libreville ou Bata :
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Le « roi » Pelé, Michel Platini, Samuel Eto’o, Sepp Blatter ont été ainsi aperçus lors de cette CAN, mais aussi plusieurs personnalités politiques : le président du Bénin Yayi Boni, le président de la commission de l’Union Africaine Jean Ping, le président ivoirien Alassane Ouattara, le président zambien Michael Sata, ainsi que les présidents Ali Bongo et Teodoro Obiang Nguema, qui évoluaient si l’on peut dire à domicile.
Enfin, mention spéciale aux cérémonies d’ouverture (Bata) et de clôture (Libreville), qui étaient du niveau des standards internationaux. Seul point négatif : l'absence de spectateurs dans les tribunes en dehors des matchs disputés par les pays organisateurs.
Pour finir, espérons que l'exemple donné par la Guinée Equatoriale et le Gabon inspire le Cameroun, pays le plus important de la zone Cemac, (40% du Pib), mais qui n’a pas organisé de coupe d’Afrique des Nations depuis 1972, et dont les stades sont loin de valoir les équivalents équato-guinéens et gabonais.
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Le capitaine zambien Christopher Katongo reçoit le trophée en présence de Sepp Blatter (président de la Fifa), de Teodoro Obiang Nguema, président de la Guinée Equatoriale, d'Ali Bongo, président du Gabon, de Yayi Boni, président du Bénin et d'Alassane Ouattara, président de la Côte d'Ivoire
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