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Les chefs des services de renseignement de la Tanzanie, du Kenya, de l'Ouganda, du Soudan, du Djibouti et du Rwanda ont entamé jeudi à Kigali une réunion destinée à renforcer la coopération entre leurs pays dans le domaine de la sécurité, notamment la lutte contre le terrorisme et le banditisme transfrontalier.
Cette rencontre fait partie d'une série de réunions régulièrement des services de renseignement des pays membres de la Commission africaine des services de renseignements et de sécurité (CISSA, sigle en anglais), une organisation créée en 2004 dont le Rwanda assure actuellement la présidence en exercice.
Les participants vont étudier, entre autres, les moyens de prévenir des affrontements intercommunautaires, les actes de piraterie dans l'Océan Indien, le trafic d'armes et d'enfants, le blanchiment d'argent et le vol du bétail.
La CISSA a pour mission d'aider ses pays membres à faire face aux problèmes de sécurité en cordonnant leurs efforts dans ce domaine. |
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Paracétamol contrefait au Nigeria: La NAFDAC nie l'existence |
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http://www.informatik.uni-frankfurt.de/~sfb268/ |
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L'Agence nationale de contrôle du médicament du Nigeria (NAFDAC) a nie mardi à Lagos l'existence dans le pays d'une fausse marque de paracétamol sous forme de sirop qui pourrait causer une insuffisance rénale et la mort chez les enfants.
«Bien que personne ne se soit présenté à nous avec un échantillon ou une marque toxique de paracétamol et que nous ayons juste reçu un message anonyme, nous avons décidé de ne rien laisser au hasard. Nous avons immédiatement dépêché une équipe de haut niveau à partir d'Abuja pour rejoindre leurs collègues de Lagos", a affirmé le directeur général de la NAFDAC, Paul Orhii.
«Nous sommes allés sur le marché et avons acheté au hasard des échantillons de paracétamol que nous avons soumis à des tests. Jusqu'ici, les résultats n'ont rien montré d'anormal», a-t-il ajouté, soulignant que la NAFDAC poursuivait ses enquêtes.
Des informations faisant état de la présence d'une marque de paracétamol contrefaite ont largement circulé dans le pays par le biais de messages textes et autres moyens. Ces rumeurs ont été renforcées par l'avertissement des autorités sanitaires de l'Etat de Lagos demandant aux parents d'éviter d'utiliser le paracétamol sous forme de sirop jusqu'à ce que les enquêtes menées conjointement par l'Etat et la NAFDAC se terminent.
Des dizaines d'enfants sont morts l'année dernière à cause d'une marque contrefaite de paracétamol baptisée "My Pikin", obligeant les autorités à l'interdire. |
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