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Livre : ''femmes remarquables aux XIX è siècle" : le cas de Joséphine de Beauharnais
24/11/2008
 

Dans son livre ''femmes remarquables au XIXè siècle, Liesel Schiffer évoque le portrait de plusieurs femmes qui ont marqué ce siècle. Elle a répondu à nos questions concernant la cas particulier de Joséphine de Beauharnais, béké originaire de la Martinique et qui fut l'épouse de l'empereur des français, Napoléon Bonaparte
 
Par Paul Yange
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Bonjour Liesel Schiffer. Vous êtes l’auteur de "femmes remarquables aux XIXème siècle", un livre dans lequel vous dressez des portraits de femmes qui ont marqué cette époque, de Joséphine de Beauharnais à Germaine de Staël. Comment les avez-vous choisi ?

Le XIXème me paraît une période fascinante parce vraiment le moment du passage entre l’ancien monde et la modernité. Joséphine de Beauharnais et Germaine de Staël sont des femmes de l’Ancien Régime jetées dans la Révolution puis le monde neuf qui en est né. Charlotte Brontë est représentative du milieu du siècle, héritier du romantisme. Ce romantisme est alors vécu intellectuellement par les femmes, à travers la littérature et la représentation qu’elles ont d’elles-mêmes; la créature vierge et précieuse que l’homme doit conquérir tel un preux chevalier.

Dans leur vie réelle, au contraire, après la trop brève parenthèse de liberté que furent les Lumières et le début de la Révolution, les femmes voient la chape de plomb du puritanisme religieux et social leur retomber sur les épaules dès le milieu du siècle, sous la Restauration puis le Second empire. La reine Victoria et Caroline Otero, nées en plein XIXème siècle, disparaissent, la première en 1901 et la seconde en 1965 mais sa carrière s’est éteinte dès la Première guerre mondiale, dans une période déjà beaucoup plus proche du monde d’aujourd’hui.


L'influence politique de Joséphine sur Napoléon était nulle
Liesel Schiffer




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Joséphine de Beauharnais, Impératrice des Français, en costume impérial. (détail du grand portrait officiel)  
Joséphine de Beauharnais, Impératrice des Français, en costume impérial. (détail du grand portrait officiel)
 

Pour en revenir au cas particulier de Marie-Joseph Rose Tascher de la Pagerie plus connue sous le nom Joséphine de Beauharnais, pouvez-vous nous la présenter ?

Joséphine est en effet née Tascher de la Pagerie, descendante de Pierre Belain d’Esnambuc, l’aristocrate normand qui a accosté sur l’île de la Martinique au nom du roi de France au XVIIème siècle. En 1623, Belain d’Esnambuc “peuple” l’île avec une partie de son équipage et une quarantaine d’esclaves. Son second, monsieur de l’Olive, procède de même avec la Guadeloupe. Aujourd’hui, à Paris, dans le XVIIIème arrondissement, au métro Marx Dormoy, le marché couvert porte encore le nom de ce dernier, le marché de l’Olive. Ce grand bâtiment, actuellement en rénovation, est jouxté par les rues de la Martinique et de la Guadeloupe.

En 1779, Joséphine épouse en premières noces Alexandre de Beauharnais, fils de François de Beauharnais, gouverneur et lieutenant général des îles de la Martinique et de la Guadeloupe. La future impératrice des Français est donc une vraie béké et toute la première partie de sa vie s’est déroulée dans ce milieu des aristocrates planteurs des Antilles. Joséphine garde de son île natale le goût de la nature qu’elle tentera de reconstituer à la Malmaison et c’est aux Trois Ilets, la propriété de ses parents, qu’elle vient se réfugier, en 1788, après sa séparation d’avec Alexandre. La personnalité de Joséphine ne m’attirait pas spécialement avant de travailler à sa biographie. J’avais l’impression, erronée, d’une femme de la haute société devenue impératrice par son mariage au fil d’une vie assez tranquille.

La Révolution a donné à cette femme une vie à la fois plus dure et certainement plus intéressante que si elle avait vécu sa banale destinée d’aristocrate
Liesel Schiffer


En fait, la destinée de Joséphine est chaotique, étonnante, faite de rebondissements constants et paradoxalement moderne. Mariée à un inconnu comme c’était le cas dans la plupart des unions arrangées de l’époque, confrontée à la cyclothymie de son époux qui la jette à la rue, puis engagée contre sa volonté dans les tourments de la Révolution qui la laissent veuve et quasiment sans ressources, Joséphine doit assumer seule sa destinée, ce qui est rare pour une femme de sa condition. Elle y prend goût d’ailleurs, en vrai “célibattante” et hésite fortement à accepter la proposition de Bonaparte lorsque celui-ci lui offre le mariage. Et même après les fastes de la période impériale, Joséphine, contrainte de divorcer par Napoléon, se retrouve à nouveau seule, bien que financièrement à l’abri du besoin.

 
 

La Révolution a donné à cette femme une vie à la fois plus dure et certainement plus intéressante que si elle avait vécu sa banale destinée d’aristocrate des Antilles dans sa plantation ou même à la cour de Versailles. Très tôt, dès l’apparition des conflits surgissant avec son premier mari, elle réagit comme une femme divorcée d’aujourd’hui : quand il lui fait subir cette forme de “répudiation” sous le faux prétexte qu’elle le trompe, courageusement, Joséphine dépose plainte contre Alexandre auprès d’un commissaire du Châtelet et obtient de son conjoint une pension, lui accordant, en échange, un droit de visite pour leurs deux enfants. Puis après, pendant la Révolution, du jour au lendemain après la décapitation de son époux qui la laisse officiellement veuve, elle se retrouve sans autres ressources qu’elle-même... même si bien sûr, une dame de sa condition ne pouvant songer à travailler sans déchoir, elle fait bien vite appel à sa mère à qui elle demande des subsides de la plantation des Trois Ilets.

Joséphine est une créole, une béké originaire de la Martinique, mais n’a pas de "sang noir"...

Oui, j’insiste sur ce point car il y a une sorte de fantasme au sujet des Créoles qui sont parfois confondus avec des métisses antillais. Cette appellation, “Créole”, je le rappelle, désigne les “personnes d’ascendance européenne née dans les anciennes colonies européennes de plantation”. Et si, bien sûr, les békés, ces aristocrates des Antilles, ont eu bien des aventures sexuelles avec leurs esclaves et domestiques, c’était toujours dans le même sens : les hommes blancs avec des femmes noires et jamais l’inverse, l’ostracisme social et le racisme de la société coloniale rendant impossible une liaison entre une femme blanche, encore moins de la haute société, et un homme noir. Et si d’aventure un événement de ce genre se produisait et que la femme ait pu être enceinte, j’imagine que plutôt qu’afficher un tel “scandale”, on aurait fait autoritairement avorter la mère, en dépit de l’interdiction religieuse, ou éloigné le bébé métisse, trop visible symbole de la “faute” de ladite “pécheresse”.

rappeler les origines créoles de Joséphine sera pour ses adversaires un moyen de l’assimiler à une "femme de mauvaise vie"
Liesel Schiffer


Et la punition du géniteur devait être à la hauteur du “scandale”, elle aussi. N’étant pas une spécialiste de l’histoire des Antilles, j’en ignore le détail. S’il était certainement bien vu, comme un signe de bonne santé, de paillardise et de domination sociale, de la part d’un homme blanc, d’avoir des relations sexuelles avec une Noire, le contraire était interdit aux femmes blanches et bien évidemment aux hommes noirs, considérés comme “indignes” de telles partenaires tellement “supérieures” à leur propre condition. En cela, les colonies étaient vraiment une sorte de caricature de la société d’Ancien Régime, ajoutant à l’ostracisme social, un ostracisme racial, accompagné, forcément, de misogynie.

D’ailleurs, l’argument sera souvent utilisé par les ennemis de Joséphine : rappeler ses origines créoles, c’est l’assimiler à la notion de « femme de mauvaise vie », de femme légère et futile parce qu’elle vient des îles et qu’elle a été élevée “au milieu” des Noirs. Noirs qui sont eux-mêmes stigmatisés de la même manière : futiles et très sexués. Un peu comme Joséphine Baker, son homonyme d’une autre époque, qui n’est pourtant pas antillaise mais qui était aussi exposée au stéréotype du “bel oiseau des îles”. Joséphine de Beauharnais était certes une femme légère, non parce qu’elle venait de Martinique, mais parce que c’était dans son caractère et que la rudesse des conditions de sa vie de jeune adulte l’avait sans doute poussée à une forme de philosophie hédoniste.

Napoléon sur le trône impérial  
Napoléon sur le trône impérial
 

Selon Joséphine elle-même, une diseuse de bonne aventure lui a prédit qu’elle "se marierait, ne serait point heureuse en mariage, serait reine de France, et même plus que reine." Cette prédiction est-elle un mythe ou la réalité ?

Joséphine, comme Napoléon d’ailleurs et une partie des Bonaparte, était fort superstitieuse. Il est probable que lors de sa jeunesse insulaire, elle se soit amusée à consulter une voyante. Les voyantes sont souvent de bonnes psychologues et il n’est évidemment pas dans leur intérêt ni dans celle de leurs clients d’annoncer des catastrophes. Celle qui a peut-être rencontré Joséphine, face à cette jeune fille de la bonne société, ne risquait pas grand-chose à annoncer un mariage sans amour, à cette époque des unions arrangées entre jeunes gens qui se connaissaient si peu.

“Plus que reine” peut s’interpréter de mille façons : reine dans le cœur de son amant, reine de son logis, etc. L’histoire a merveilleusement servi la légende de l’impératrice créole prédestinée et peut-être aussi a-t-elle permis à cette femme bousculée par la vie d’y puiser une force morale. Joséphine avait une personnalité à la fois légère intellectuellement et forte psychologiquement. Nullement croyante, elle est resté attachée aux valeurs sociales de son milieu. C’est pourquoi, par exemple, elle a été ravie du Concordat, ce retour de la société française post-révolutionnaire dans l’Eglise, et regrettait le caractère uniquement civil de son union avec Bonaparte.

Comment échappe-t-elle à la mort pendant la révolution alors qu’elle est parallèlement devenue veuve ?

Décapité le 23 juillet 1793, Alexandre de Beauharnais laisse en effet Joséphine seule dans cette épouvantable et sanguinaire parenthèse de la Révolution : la Terreur de Robespierre. Les versions au sujet de l’élargissement de Joséphine diffèrent : un médecin polonais, le docteur Markoski, prétendait lui avoir rédigé un certificat médical de complaisance, un fonctionnaire affirma avoir trempé les pages du dossier de Joséphine pour les rendre illisibles. Quand elle sort de la prison des Carmes, une semaine après l’exécution de Robespierre, l’atmosphère politique est à la libération des ennemis de “l’Incorruptible”, dont la jeune femme a sans doute bénéficié.

L'impératrice Joséphine  
L'impératrice Joséphine
 

Comment rencontre t-elle Bonaparte, le futur Napoléon qui sera son second mari ?

D’une manière assez amusante puisque c’est le fils de Joséphine, Eugène, qui, choqué par l’interdiction d’avoir une arme chez soi instaurée par Barras après l’insurrection manquée des Royalistes du 5 octobre 1795, a le culot de se rendre chez le général Bonaparte. L’adolescent veut demander au chef de l’armée de l’Intérieur l’autorisation de pouvoir garder le sabre d’officier de son père, feu Alexandre de Beauharnais. Bonaparte, issu d’une famille nombreuse dont il assume en partie la charge auprès de sa mère veuve, est touché par la piété filiale du garçon de 14 ans.

Son propre frère cadet, Louis, a 17 ans et le même enthousiasme. Non seulement, l’officier laisse l’arme de son père à son jeune visiteur, mais il écoute ses projets de carrière militaire, car Alexandre rêve d’aventures et de galons... La sympathie quasi fraternelle entre le fils de Joséphine et son second mari comptera beaucoup dans l’attachement de la jeune femme pour Napoléon. Quand Alexandre rentre radieux de son expédition chez le général, sa mère envoie un billet de remerciement à Bonaparte, qui dès sa première visite chez la veuve créole, tombe sous le charme.

Quels sont ses rapports avec le futur empereur ? Est-ce qu’elle influence ses décisions politiques par exemple ? Elle est en particulier réputée avoir conseillé à Napoléon de rétablir l’esclavage en 1802. Qu’en est-il exactement ?

Voilà une légende tenace due aux seules origines de Joséphine. Certes, contrairement à l’intellectuelle Germaine de Staël, autre personnage de mon livre qui elle défendit, par exemple, la cause de Toussaint Louverture contre Bonaparte, Joséphine n’a aucune idée particulière, pas de réel point de vue, au sujet de l’esclavage. Je le répète, ce n’est pas une intellectuelle et lorsque l’on voit dans le contexte de l’époque à quel point la notion de racisme était accréditée par tout le système social et combien, par exemple, Condorcet et son club des Amis des Noirs paraissaient originaux et isolés, il est facile de comprendre que Joséphine, loin d’être une révolutionnaire, n’a jamais songé à remettre en cause le système de l’esclavage qui a fait la fortune de ses ancêtres.

Née dans le monde des békés d’Ancien Régime et peu portée à la réflexion, elle a certainement, comme grand nombre de ses congénères, considéré l’inégalité sociale et raciale comme normale, “naturelle et juste”. En revanche, son “bon fond”, son caractère généreux, l’ont fait intervenir en de multiples circonstances pour aider les gens de tous horizons (y compris ceux qui l’avaient fait emprisonner). Dès qu’elle a eu du pouvoir, Joséphine l’a utilisé pour aider les autres. Mais cette attitude altruiste, spontanée chez la jeune femme, restait, dans la réalité concrète, confinée dans le strict cadre du paternalisme et de la charité. Dans le même esprit, une fois à Paris, Joséphine ne manquait pas d’indiquer dans les lettres à sa mère de “dire bonjour aux Nègres de la plantation”. Observée avec un regard contemporain, la remarque semble humiliante et dominatrice pour les intéressés, mais envisagée avec le recul historique, dans le contexte, elle est au contraire sympathique et pleine d’empathie.


contrairement à l’intellectuelle Germaine de Staël qui défendit la cause de Toussaint Louverture, Joséphine n'a pas de réel point de vue sur l'esclavage
Liesel Schiffer





Quant à l’influence politique de Joséphine sur l’empereur Napoléon, elle était nulle. Bonaparte fut très amoureux de la belle Créole (qu’il appelait “Tête de Créole” quand elle l’exaspérait par ses innombrables dépenses) mais en vrai misogyne, et tous ses écrits en témoignent, jamais il n’aurait accordé à une femme le moindre crédit intellectuel ou politique. Il n’y a qu’à voir les sarcasmes dont il afflige Germaine de Staël, qu’il renvoie à la maternité dès qu’elle tente d’aborder avec lui un sujet “sérieux” et donc non féminin. La seule fois où Joséphine, par charité et fascination pour la monarchie (dans son enfance son père l’enthousiasmait par les récits de ses aventures de page à la cour de Versailles), tente d’empêcher le Premier Consul de faire exécuter le duc d’Enghien.

Joséphine pleure et argumente en vain, récoltant un “Tu n’es qu’une enfant !” de son mari. Le duc d’Enghien est fusillé dans les fossés du château de Vincennes Napoléon n’écoute même pas les dernières protestations de Joséphine qui lui dit qu’il a fait là une mauvaise action. Le rétablissement de l’esclavage est certainement une mesure prise par Napoléon seul, comme la plupart de ses décisions, parce qu’il considérait que cela servait économiquement sa politique et celle de la France et certainement pas le fait d’un hypothétique souhait familial de Joséphine, très éloignée de toute préoccupation de cet ordre.

Joséphine ne peut absolument pas être tenue pour responsable du rétablissement de l’esclavage aux Antilles
Liesel Schiffer


En Martinique en tout cas, vous soulignez que sa statue a été décapitée...

Oui, cela m’a étonnée quand je suis allée à Fort-de-France de voir la statue ainsi, avec de la peinture rouge pour figurer le sang de la décapitation. Je comprends fort bien que l’impératrice, par ses origines sociales, soit considérée comme un symbole du colonialisme et de l’esclavagisme. En revanche, elle ne peut absolument pas, comme je le détaille ci-dessus, être tenue pour responsable du rétablissement de l’esclavage aux Antilles. Donc soit dans le premier cas, on trouve malvenu que sa statue soit érigée sur la grand place de la grande ville de l’île et on retire le monument. Soit on répare un monument témoin d’une native qui a tenu plus que joué, et bien malgré elle, un rôle figuratif dans l’histoire de France. Mais je songe, en écrivant ces lignes, que le maintien de la statue en l’état peut signifier aussi la souffrance et les ambiguïtés des populations noires de ces anciennes colonies devenues territoires français d’outre-mer. C’est, bien sûr, aux Antillais d’aujourd’hui, de toutes origines, de donner la réponse...


Quelle image faut-il selon vous garder de Joséphine ?

Je reprends paresseusement la conclusion du chapitre que je lui consacre dans mon livre :

“Quel étonnant parcours fut celui de Joséphine, cette béké dont la vie aurait pu se dérouler tranquillement à regarder pousser ses enfants sous les palmiers, entre les bals du gouverneur et les grandes fêtes de la Royale. Mais un mari névrosé et les horreurs de la Terreur ont transformé la classique petite aristocrate en femme autonome, décidée à mener la barque de sa vie comme elle l’entendait, tout en manifestant à autrui un intérêt constant et une réelle générosité. L’amour passionné d’un Corse à vocation impériale parachevant l’œuvre, Joséphine est devenue ce personnage couronné à la si reconnaissable silhouette de mousseline blanche vêtue à l’antique, indissociable de mots tels que Bonaparte, Malmaison ou Austerlitz !”



Femmes remarquables aux XIXème siècle, Liesel Schiffer, éditions Vuibert

       
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