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Nkosazana Dlamini Zuma est devenue ce dimanche la 1ère femme présidente de la commission de l'Union Africaine
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La ministre de l’intérieur sud-africaine, Nkosazana Dlamini Zuma, a été élue présidente de la commission de l’Union Africaine ce dimanche à Addis Abeba. Elle a battu Jean Ping, président sortant, qui était candidat à sa réélection. Ce dernier dirigeait la commission représentant les 54 états membres depuis 2008.
A 63 ans, Mme Dlamini Zuma qui est médecin de formation devient la première femme à présider la commission de l’Union Africaine. Elle est aussi une ex-épouse de Jacob Zuma dont elle a divorcé en 1998.
Mme Dlamini-Zuma a reçu 37 votes lors du dernier tour, ce qui lui a assuré les 2/3 des votes dont elle avait besoin pour l'emporter. Trois tours de scrutin ont été nécessaires avant que Jean Ping ne soit finalement battu. L'affrontement entre Jean Ping et Mme Dlamini Zuma s’était soldé par un match nul lors du précédent sommet de l’Union Africaine en janvier. Aucun des deux candidats n’avait alors réussi à obtenir les 2/3 des voix nécessaires pour être élu et Jean Ping avait provisoirement conservé son poste.
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Jean Ping n'est plus président de la commission de l'Union Africaine
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Le bloc composé des pays d’Afrique australe (SADC) trouvait Jean Ping trop proche de Paris, pas assez efficace, et voulait un président de la commission qui fasse entendre plus fortement la voix de l’Afrique. Depuis 49 ans, jamais un président de la commission n’était venu d’un pays d’Afrique australe.
Jusqu'ici, une règle tacite voulait que les pays africains contribuant le plus possible au budget de l'Union Africaine (Libye, Algérie, Egypte, Afrique du Sud et Nigeria) ne soient pas candidat au poste de président de la commission de l'Union Africaine. Mais la défiance de l'Afrique du Sud et du bloc austral vis à vis de Jean Ping avait atteint, semble t-il, un point de non-retour.
Après le match nul du sommet de janvier, la SADC a de nouveau recommencé son lobbying. Cinq équipes de ministres provenant de plusieurs pays de la SADC ont sillonné le continent, recherchant du soutien pour Mme Dlamini Zuma. Avant le sommet, le bloc d'Afrique australe se montrait confiant. A juste titre puisque les faits lui ont donné raison.
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