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Interrogée mardi sur France 2 lors du journal de 20 heures, Ségolène Royal a vu une "drôle de coïncidence" entre la mise à sac de son appartement et le fait qu’elle ait critiqué le clan Sarkozy, qu’elle accuse de "mainmise sur la France".
"J’observe que le lendemain du jour où j’ai dit qu’il fallait mettre fin à la mainmise du clan Sarkozy sur la France mon domicile a été mis à sac, et mes deux fils ont pu constater ce qui avait été fait (...) je considère qu’il y a une mainmise du pouvoir sur les médias (...) J’observe que je suis la seule responsable politique à dénoncer très clairement ce qui se passe dans le service public audiovisuel. Il y a un rapt, un vol sur la publicité de France et France 3 pour enrichir les amis de M Sarkozy, M Bouygues, Lagardère et Bolloré qui s’apprêtent en plus à se positionner pour la privatisation d’EDF et d’Areva (...) Est-il raisonnable de privatiser EDF et Areva pour les amis de M Sarkozy à un moment où il y a une crise énergétique, Ma réponse est non et je le dirai, et je le répèterai, et je ne subirai aucune intimidation pour empêcher ce mauvais coup contre la France ". |
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"Est-ce une accusation contre le pouvoir en place ?" demande alors David Pujadas, présentateur du 20h de France2. Réponse : "c’est une drôle de coïncidence et c’est la seconde fois. La première a eu lieu pendant la campagne présidentielle."
Preuve que les déclarations de Ségolène Royal ne sont pas pris à la légère, mardi soir et ce mercredi (9 juillet), plusieurs responsables politiques, voulant contrecarrer la résonance médiatique des propos de la dirigeante socialiste sont montés au créneau y compris le premier ministre François Fillon. Ce dernier a affirmé sur la radio RTL que Ségolène Royal "perd le contrôle d’elle-même". Pour Henri Guaino, il est "absurde" de penser président de la République ou l'Elysée (...) puisse aller cambrioler l'appartement de Madame Royal parce qu'elle a critiqué Sarkozy. Chanta Brunel porte-parole de l’UMP, a fait savoir que "l’UMP était révoltée par les propos honteux" de Ségolène Royal sur le président Sarkozy. Pour l’autre porte-parole de l’UMP, Frédéric Lefebvre, Ségolène Royal a "dépassé les bornes".
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L'ex-ministre socialiste s’était déjà illustrée en disant que Nicolas Sarkozy n’était pour rien dans la libération d’Ingrid Bétancourt. Elle a affirmé n’avoir rien à regretter : "je n’ai fait que répondre à une question d’un de vos confrères, à savoir si Nicolas Sarkozy avait joué un rôle dans la libération d’Ingrid Bétancourt. J’ai répondu non, c’était une opération militaire colombienne. (...) S’en est suivi un lynchage médiatique"... Ségolène Royal a en outre ajouté qu'à la place du président Sarkozy, elle ne se rendrait pas à la cérémonie d'ouverture des jeux Olympiques de Pékin. (Ce dernier a confirmé via un communiqué qu'il serait bien présent).
Par ses attaques et sa dénonciation des "puissants", Ségolène Royal entend plus que jamais se positionner comme la principale opposante à Nicolas Sarkozy, une stratégie qui avait pas mal réussi à François Bayrou l’année dernière... |
Vidéo : Ségolène Royal au 20 heures de France mardi 8 juillet |
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