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Standing Ovation pour Gert Schramm, l’unique survivant Noir du camp de concentration de Buchenwald
15/04/2012
 

Gert Schramm fait partie des 3 survivants Allemands du camp de concentration de Buchenwald. En tout il n’en reste plus que 9 dans le monde. Le 11 avril 2012 a eu lieu la cérémonie de commémoration de la libération du camp. Les rescapés venus du monde entier étaient présents.
 
Par Pierrette Herzberger-Fofana
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Dans le cadre de la “Semaine Internationale contre le Racisme”, Gert Schramm était l’invité d’honneur au lycée Ohm (Ohm-Gymnasium) à Erlangen. Allemagne, le 20 mars 2012.

Introduction du Dr. Pierrette Herzberger-Fofana : Le destin occulté des prisonniers Africains et descendants d’Africains:métis-Allemands, Antillais et Africains-Américains dans les camps de concentration durant la seconde guerre mondiale“.

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Biographie
Gert Schramm  
Gert Schramm
© PHF
 

Gert Schramm est né le 25 novembre 1928 à Erfurt (Allemagne) d’un père Africain-Américain et d’une mère Allemande. Après la seconde guerre mondiale, il a travaillé d’abord pour les Américains et ensuite comme interprète pour les forces alliées soviétiques et, plus particulièrement, pour l’administration militaire russe établie en Allemagne de l’est, puis comme mineur “porion” en France, dans le Pas-de Calais, à Liévin.

De retour en Allemagne de l'est, il renonce à une carrière de fonctionnaire politique et travaille dans les mines, puis dans le système des transports. Il crée sa propre entreprise de taxis dans l’ex-République Démocratique Allemande. Il a été le président de l’Association des Entrepreneurs de Taxi à Eberswalde. Schramm se retire de la vie active après la Réunification de l’Allemagne, en 1990. Depuis lors, Il est engagé dans la lutte contre le racisme, les extrémistes de Droite et les Nazis qui troublent l’ordre public par leurs propos racistes, leur violence et leurs actes criminels.

Gert Schramm a été durant de longues années, juge d’honneur c’est-à-dire membre des jurés auprès du tribunal de sa ville. Il est membre du conseil des prisonniers auprès du comité international des détenus de Buchenwald-Dora. Gert Schramm vit à Eberswalde, une ville qui fit longtemps la une de l’actualité en Allemagne en raison des violences racistes qui ont secoué cette partie de l’Allemagne après la Réunification. Juste après son intégration à la République Fédérale, l’Allemagne de l’Est a connu une vague de xénophobie ahurissante qui a abouti à de nombreux actes de violence et des crimes à caractère raciste.

En tant que témoin occulaire du National-Socialisme Gert Schramm raconte, dans sa biographie, son odyssée dans plusieurs prisons de la Gestapo et en camp de concentration


Gert Schramm et son livre „Wer hat Angst vorm schwarzen Mann“ (Qui a peur de l’Homme noir. Ma vie en Allemagne)

En tant que témoin occulaire du National-Socialisme, Gert Schramm raconte, dans sa biographie, son odyssée dans plusieurs prisons de la Gestapo. Il a été maintenu dans l'isolation la plus totale durant un an à Langensalsa, à Erfurt et Weimar et a finalement été interné dans un camp de concentration. A l’âge de 14 ans, il est incarcéré au camp de concentration de Buchenwald en raison des „lois sur l’infâmie raciale”. Durant des mois, il vit isolé du monde sans connaître le motif de son arrestation, car il est trop jeune pour comprendre que les lois sur “L’infâmie raciale“ (Rassengesetzte) s’appliquent à tous ceux que le pouvoir nazi ne considère pas comme des aryens. En effet, comme il est né d’un père Noir Américain et d’une mère Allemande, Gert tombe sous le coup de cette loi discriminatoire et ignoble.


“Irgendeine Macht war in mein Leben eingebrochen und hatte mich, einen Vierzehnjährigen, schlagartig und willkürlich aus allem herausgerissen. Dass mir durch die Rassengesetze seit langem Gefahr drohte, hatte ich nicht geahnt” (S.54) (Un pouvoir quelconque avait envahi ma vie et m'avait, moi un jeune de 14 ans, arraché d'un coup et de façon arbitraire à mon entourage. Je n'avais jamais pensé que les lois sur l'infâmie raciale me menaçaient.) p.54 (Traduction de Pierrette Herzberger-Fofana).


 
© PHF  

Gert Schramm parle également de sa vie en tant que métis Allemand dans un environnement entièrement blanc et de son père, Jack Bransken, qu’il n’a pas connu. En effet, ce dernier était venu en Allemagne en tant qu’ingénieur pour travailler à la réfection des ponts et chaussées, dans les années 1920. Sa relation amoureuse avec une jeune fille nommée Marianne Schramm donnera naissance à un enfant de l’amour, Gert.

Lorsque son père revient, en 1943, pour épouser la femme de ses rêves, il est emprisonné et déporté au camp de concentration d’Auschwitz. Ses traces se perdent dès cet instant. Jack Bransken est–il décédé durant sa déportation, donc en route? Est-il mort au camp de concentration d’Auschwitz? Nul ne le sait. Gert grandit nourri de l’affection de ses grands parents maternels qui l’aiment comme leur propre enfant. Sa mère est condamnée au travail forcé dans une usine et à se présenter chaque semaine à la police secrète nazie, ou Gestapo, à cause de son soi-disant faux pas. Le 6 mai 1943, Gert est arrêté à son lieu de travail où il accomplit un apprentissage.

„Der Morgen des 6.Mai 1943 versprach einen sonnigen warmen Frühlingstag (...) Ohne irgendeine Erklärung wurde ich mitgenommen , als wäre ich ein Verbrecher“ (Le matin du 6 mai 1943 promettait d'être une belle journée de printemps....Sans aucune explication, on m'emmena comme si j'étais un criminel.“ (p. 53.) (Traduction de Pierrette Herzberger-Fofana). Dès lors commence son calvaire dans l'enfer du camp de concentration de Buchenwald. Grâce à la solidarité de ses co-détenus, en majorité des communistes Allemands, Gert survivra. Les coups, le harcèlement raciste et le manque de nourriture deviennent son lot quotidien durant toute cette période. Le 11 avril 1945 les prisonniers libèrent le camp lorsque retentit au haut-parleur : “Camarades. Nous sommes libres. Restez calmes et disciplinés !(p.116)

Gert Schramm parle également de sa vie en tant que métis Allemand dans un environnement entièrement blanc et de son père, qu’il n’a pas connu



Deux jours plus tard, soit le 13 avril 1945 le 317ème Régiment d'infanterie des Américains arrive à Buchenwald. Le comité du camp lui remet les SS faits prisonniers. Gert quittera le camp, en juin 1945, à la fin de la guerre, lorsque les Américains arriveront à Buchenwald. Ces derniers sont tout étonnés de trouver un jeune métis dans le camp.

“You are the boss here. Du chef here...Du von Buchenwald. Du keine Nazi, nichts wissen anderes, besseres Person“(Tu es le chef ici. Toi tu être à Buchenwald. Toi pas être nazi. Nous pas connaitre autre meilleure personne“.(Ma traduction). Dans un allemand tiré par les cheveux, l'administration américaine le nomme à 17 ans chef du dépôt d'approvisionnement. Un poste honorable, à une époque où la famine sévissait en Allemagne à la fin de la seconde guerre mondiale.

Nous nous inclinons devant la mémoire des nombreux Africains, Antillais et métis Allemands décédés au camp de concentration de Buchenwald. Ils ont pour nom Antoine Bœuf, Antillais né le 1er août 1905 à Fort-de France, numéro de matricule 69 696 à Buchenwald y a séjourné du 6 août 1944 au 12 avril 1945, décédé lors d’une marche forcée à Elsdorf. Baba Diallo, geb. 1908 in Baroueli en Guinée, chauffeur du gouverneur et ex ministre des colonies Georges Mandel, Raphaël Elize né le 4 février 1891 au Lamentin (Martinique) déporté à Buchenwald le 19 janvier 1944 transféré au camp de Gutsloff-Weimar où il est décédé le 9 février 1945. Cet ancient vétérinaire fut le premier maire “de couleur” en France métropolitaine à Sablé-sur-Sarthe en 1929. La liste est longue des Africains et leurs descendants qui sont décédés dans les camps de concentration. Les Noirs, Africains ou descendants d’Africains sont les grands oubliés de toutes les cérémonies commémoratives qui ont eu lieu jusqu’à ce jour.

Gert Schramm+P.Herzberger-Fofana+Claudia Bittner, conseillère municipale “die Linke-Erlangen” + les élèves de 3eme (8a klasse)  
Gert Schramm+P.Herzberger-Fofana+Claudia Bittner, conseillère municipale “die Linke-Erlangen” + les élèves de 3eme (8a klasse)
© PHF
 

Le livre de Gert Schramm “Wer hat Angst vorm schwarzen Mann” est un témoignage poignant d’un pan de l’histoire du 20 ème siècle. C’ est le récit impressionnant d’un jeune métis Allemand dont le destin a basculé du jour au lendemain. Schramm a vécu la période du “Troisième Reich”.

Il a réussi á s’affirmer dans l’ancienne Allemagne de l’Est et a trouvé sa voie après la Réunification allemande. Citoyen de l’ancienne République Démocratique Allemand (RDA), Gert Schramm a vécu les arcanes du socialisme dans cette partie de l’Allemagne. Il termine son ouvrage sur une note d’espoir et écrit: “Que j’aie finalement réussi à écrire mon histoire, ne marque pas un fin en soi, mais un début.” Dans son livre, Gert Schramm montre également comment le racisme et la discrimination ont survécu au temps et ont pris une nouvelle forme après le “deutsche Wende” (Le tournant allemand), expression idiomatique plus neutre pour désigner la Réunification allemande ou l’intégration de la république démocratique allemande (RDA) dans la république fédérale allemande (RFA).

En effet, après la Réunification, on a assisté, en Allemagne, à des scènes de racisme exacerbé. Les Nazis, véritables forces du mal, se sont déchaînés sur les étrangers et, en particulier, sur les “minorités visibles”. Ainsi, des foyers d’immigrés ont été les cibles de la furie des nationaux-socialistes qui les ont incendiés. La première victime fut Amadeu Antonio Kiowa, Un Angolais de 28 ans qui a été asssassiné le 6 décembre 1990, à Eberswalde, par des Skinheads. Ces jeunes Nazis ont terrorisé d'honorables citoyens et immigrés durant plus d'une décennie. Eberswalde est la ville où vit Gert Schramm.

Standing ovation pour Gert Schramm

Gert Schramm est un témoin de son temps, un excellent conférencier qui raconte sans pathétisme, les instants douloureux de sa vie. Orateur hors pair, Schramm frappe par son charisme, son humour caustique et sa générosité de cœur. Il demeure un modèle vivant pour la jeune génération. A travers son histoire, les jeunes peuvent mieux appréhender les méfaits que la discrimination et les préjugés raciaux engendrent.

Au cours de la discussion, les élèves ont été frappés par les réponses de Gert Schramm. Par exemple, il a mentionné qu’il ne ressentait aucune haine ou sentiment de vengeance à l’égard de ses bourreaux qui, avec cynisme, ont utilisé toutes sortes de tortures et de maltraitance pour le pousser jusqu’á la limite de ses forces physiques.

Lorsqu’il a raconté l’épisode de son maître d’école, un “Nazi 150%” qui passait tout son temps à le tabasser, qu’il fasse ses devoirs ou non, il a démontré que la machinerie nazie avait atteint toutes les couches sociales du pays. Gert avait droit à ses coups de fouet quotidiens, si bien qu’il avait décidé de ne plus faire du tout ses devoirs et de s’adonner à l’école buissonière pour échapper aux sévices corporels du maître. Ce même instituteur n’hésitera pas à envoyer des lettres à l’inspection académique afin de le faire interner dans un foyer pour jeunes délinquants car, selon lui “C'est un Nègre bâtard et doit être écarté de la communauté allemande (ma traductionp.24.)(Es ist ein Negerbastard, und muß ja einmal doch aus der deutschen Gemeinschaft ausgeschieden werden ).

Katharina Baur, PAtrice-Kwamé Herzberger, Gert Schramm, Maître Eldridge-Bélia Herzberger (Debout). Erlangen 20.3.2012  
Katharina Baur, PAtrice-Kwamé Herzberger, Gert Schramm, Maître Eldridge-Bélia Herzberger (Debout). Erlangen 20.3.2012
© PHF
 

A son avis de par sa race, Gert Schramm représente un élément nocif pour la jeunesse. Le service de santé envisage même sa stérilisation car Gert se trouve à l'âge de la perbuté et pourrait nouer une amitié avec une camarade de classe. Heureusement pour lui que le foyer pour enfants sinti avait refusé de le prendre, ce qui lui a épargné la stérilisation et la déportation. Les 40 pupilles de ce foyer ont été par la suite déportés au camp de concentration d'Auschwitz où ils ont tous été gazés. Ce ne sera qu’en 2001 que Gert Schramm aura connaissance de tous ces documents écrits par un enseignant qui apparemment a failli à sa mission, celle d’élever un enfant dans le respect de la personne humaine et lui inculquer des principes universels de justice, d’égalité et de vérité.

Gert Schramm a littéralement enthousiasmé et fasciné les lycéens Allemands et le public venu le soir qui ont découvert un pan de leur histoire. Ils ont ponctué la présentation de son livre et ses réponses de nombreux applaudissements. Et c’est tout spontanément qu’ils lui ont offert des applaudissements debout, une standing ovation. Pour tous ces jeunes, en majorité des Allemands des classes de 3ème, seconde et 1ère, ce fut une expérience fort enrichissante. Près de 200 élèves ont ainsi pris part à ce cours magistral interactif.

Pour la première fois, le cours d’histoire inscrit à leur programme prenait une forme concrète. Ils avaient devant eux une victime de la folie meurtrière du Troisième Reich, mais aussi un modèle de vertu. Bien qu’il ait subi des sévices inouïs, Gert Schramm a conservé des qualités qui en font une personnalité de valeur, digne dans son comportement et attachant pour tous ceux qui l'ont approché. L’amertume ne ternit pas son visage. L’esprit vindicatif ne l’habite pas non plus bien qu’il porte encore les stigmates de son passage au camp de concentration sur son bras.

Le numéro d’immatriculation 49489 que les Nazis de Buchenwald lui ont tatoué sur le bras gauche est aujourd'hui encore visible



Le numéro d’immatriculation 49489 que les Nazis de Buchenwald lui ont tatoué sur son bras gauche ainsi que le triangle rouge qui permettait de l’identifier comme prisonnier politique Allemand “Neger-Mischlings 1. Grade” (Nègre-métis de 1 er grade) sont aujourd'hui encore visibles. Les SS ne l'ont appelé que par son numéro comme tous les autres prisonniers. C'est d'ailleurs le titre qu'il avait choisi pour son livre “49489 l'Homme qui n'est pas resté un numéro”. La maison d'édition l'a convaincu de changer ce titre par celui qui se trouve actuellement sur la couverture du livre.

En fait, c'est une allusion à un jeu qui était courant en Allemagne dans les jardins d'enfants et écoles primaires , il y a une dizaine d’années encore. (Qui a peur de l'Homme Noir ? Et quand il arrive, on court tous et tous les enfants s'enfuient).
Le discours de Gert Schramm n’est pas entaché de paroles de vengeance. Il ne prône ni la haine ni la violence, mais, comme il l’a dit aux jeunes, souhaite qu’ils “ne tombent jamais dans les griffes de ces bandits de Nazis racistes et qu’ils ne soient pas sensibles à leurs paroles marquées par la haine et la discrimination raciale.“

Ce message de réconciliation avec sa propre personne et avec ses bourreaux aura un impact certain sur ces adolescents qui ont partagé durant quelques instants l'aventure d'un rescapé du camp de concentration, victime du racisme d’Etat et de l’arbitraire nazi.


 
© Ohm-Gymnasium.Erlangen  

Cette leçon magistrale demeurera à jamais gravée dans leurs mémoires.
Nous joignons nos remerciements à ceux de la directrice du lycée “Ohm-Gymnasium Erlangen”, du corps professoral et des élèves pour ce magnifique exposé. Nous remercions du fond du cœur Gert Schramm qui a accepté notre invitation et fait plus de 600 kilomètres pour venir témoigner le matin devant des jeunes, afin que le “plus jamais ça” demeure une réalité. La présentation de son livre le soir a été également un plein succès.

Nous recommandons vivement la lecture de cette biographie aux élèves en Allemagne et la traduction de cet ouvrage dans toutes les langues de grande diffusion internationale. C’est l’un des rares documents d’un Allemand qui est né, a grandi en Allemagne et a vécu l’enfer des camps de concentration à une époque où la couleur de la peau était déterminante au point de provoquer l’incarcération d’un adolescent au sortir de l’enfance : Gert Schramm n’avait que 14 ans lorsqu’on l’a emmené à Buchenwald.

Remarques

Mes sincères remerciements à mon collègue François Cartigny pour les données sur Antoine Bœuf, déporté Antillais.

La GESTAPO ou “Geheime Staatspolizei” était la police secrète de l’état nazi . C’était l’organe criminel de la police politique à l’époque du national socialisme en Allemagne, soit de 1933 à 1945.
Pierrette Herzberger-Fofana. „Dominique Amigou Mendy, rescapé du camp de concentration de Neuengamme (1909-2003) www.grioo.com/info5094.html

Pierrette Herzberger-Fofana “El Hadj Alioune Gadio, Doyen des anciens combattants, déporté en Allemagne” (1920-2008); www.afrology.com

Pierrette Herzberger-Fofana. Schwarzer Stern de Michèle Maillet Etoile Noire. (original)Roman in: Afro-Look. Berlin 1996, p. 12
Pierrette Herzberger-Fofana, « Neger, Neger Schornsteinfeger. Meine Kindheit in Deutschland " de Jürgen Massaquoi , Biographie. (Destined to Witness. Growing Up Black in Nazi Germany. Original anglais) Jürgen Massaquoi , un autre métis Allemand qui a également vécu la période nazie à Hambourg mais n’a pas été incarcéré dans un camp de concentration. In: Regards Africains et Africa Positive.





       
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