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  Jacob Zuma : ''les intentions de la Chine sont différentes de celle de l'Europe''
Le président sud-africain s'exprimait à l'occasion de la 5ème conférence ministérielle sur la coopération Chine Afrique
 
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Jacob Zuma : ''les intentions de la Chine sont différentes de celle de l'Europe''

Nombre de messages
:  54
Pages:  1  2 3 > >> 

 
piment_tropical ( 19/07/2012 16:50 )
À Karlsruhe / Germany

Jacob ZUMA ferme ta sale gueule. Tu étais ou lorsque les francais s'immiscaient dans la crise ivoirienne pour en faire une affaire personelle?
Va chercher ta 4e ou 5e epouse en Chine et fous nous la paix, farceur!!
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Naïveté quand tu nous tient... ( 19/07/2012 18:31 )
À Sherbrooke / Canada

Le président Zuma et ses pairs sont d'une naïveté rare comme la majorité des élites universitaires africaines.

Franchement ils n'ont aucun sens de l'histoire et à les entendre on se demande comment des dirigeants du XXI e siècle peuvent être si naïfs dans un monde multipolaire et complexe.

Entendre les litanies de nos élites africaines sur les bien faits des relations Chine-Afrique prouve une fois de plus que l'expérience avec l'Europe et les multiples accord ACP-CEE n'ont servi à rien à cette élite.

Déjà à Bandung, en 1955 sous la direction de SOEKARNO, ils ont cru au père noël et au final tous les autres pays non-alignés ont réussi à s'en sortir sauf les naïfs africains qui continuent malgré toute évidence à croire à la coopération et à l'aide internationale et j'en passe.

Certains étudiants issus de Moscou sont rentrés endoctrinés par l'URSS et ont naïvement appliqué les recettes du marxisme-léninisme, communément appelé par ces naïfs, marxisme-scientifique, comme si les sciences humaines pouvaient être identique aux sciences exactes.

Tout le monde connait les résultats de ces politiques marxistes en Afrique, mais aussi celle des autres états soumis aux diktats de leurs anciennes colonies, par des accords de coopération absurdes.

Avec 50 ans d'erreurs géostratégiques, et de discours inutiles sur le développements, n'est-il pas temps pour les élites universitaires et politiques africaines de changer de cap et de cesser de croire que la Chine, l'Europe ou l'Amérique, voire la Russie viendront créer un quelconque développement?

Ce refus culturel de se prendre en charge prouve jusqu'où l'élite Africaine est atteinte au plan psychologique, car comment comprendre que des individus bradés de diplômes et issus des universités les plus performantes au monde sont incapables de réfléchir par eux-mêmes afin de sortir leur continent de la misère, ceci en plus du fait que le continent en question est doté de matière première en tout genre!

Ni la Chine aujourd'hui, ni l'URSS hier ou l'Europe avant hier ou l'Inde après demain ne pourront jamais développer l'Afrique. C'est une leurre et ce serait un non sens que dans un monde en compétition où tous les pays cherchent à sauvegarder péniblement la compétitivité de leur entreprise afin de sauver les emplois, qu'ils aillent développer une autre contrée dotée de matière première stratégiques.

Espérons que la minorité consciente en Afrique continuera son travail de reconstruction afin d'assurer la transition entre cette génération et la suivante car l'état psychologique des élites actuelles ne permettra jamais de résoudre les problèmes réels de l'Afrique.
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  t vous alors
dickcookie ( 19/07/2012 21:07 )
À Guadalajara / Spain

Et toi tu es l'elite different?ou tu es comme les autres que tu critiques.S.T.P donnes ou proposes des solutions.Là au moins apres les avoir lues ,les gens peuvent considerer tes critiques à tort ou à raison.
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( 20/07/2012 00:07 )
À Villejuif / France

@dickcookie

Laisse notre élite, basée à Canada (terre de ses ancêtres? plus sûrement terre de sa progéniture) cracher sur les africains d'afrique mouillant le maillot (qu'il considère lui la vraie élite comme nuls)
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  LA CROISSANCE CONTINUE
EMA ( 20/07/2012 00:23 )
À Paris / France

On peut dire ce qu'on veut, la croissance africaine continue... alors tous ceux qui sont africains, continuez vos efforts!!!

Laissez ceux qui veulent pleurnicher, pleurnicher.
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  Karlushe
Malcolm X ( 20/07/2012 01:07 )
À Sin-le-noble / France

Bien parlé mon frére, ce Zuma à la con est un traître de la pire espéce.
En Côte d'ivoire, nous eu l'opportuner de nettoyer l'Afrique noire de la peste francophile, mais ce lâche à décidef de retirer ses commandos sous la pressions US.
Il faudra créer des milices kémites pour nettoyer nos terres de la tyrannie étrangére.
Que Dieu nous aide
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( 20/07/2012 10:58 )
À Sherbrooke / Canada

Emma: de grâce croissance n'est pas synonyme de développement ou de progrès. Oui c'est une condition nécessaire mais pas suffisante pour une amélioration de l'économie.

Je ne veux pas polémiquer avec certains car eux ne veulent pas réfléchir à part critiquer pour le plaisir de s'opposer.

Le président Brésilien à transformer son pays en réussissant à le hissée à la sixième économie mondiale en moins de 15 ans.

Ce président n'avait même pas de diplôme universitaire, il était un simple syndicaliste mais à la différence de notre élite aux titre ronflants, bardés de diplôme, lui il aimait son pays.

En 2011, il était en Guinée Équatoriale à Malabo, lors du sommet de l' .U.A. et il a clairement indiqué aux dirigeants Africains les voies suivis par le Brésil sans jamais recourir à l'aide extérieur pour affronter ses défis de misères matérielles. Les résultats sont là au Brésil et si on n'était un tant soit peu franc avec nous-mêmes, l'exemple de ce dirigeant devrait nous faire réfléchir un peu plus profondément sur la qualité et l' efficacité de notre élite au lieu d'invectiver autrui parce qu'il a signalé un fait évident pour tous: notre élite ne réussit pas par elle-même à réfléchir elle a toujours besoin d'aller ailleurs chercher des solutions alors que plusieurs savants noirs ont déjà montré les limites de cette approche: Joseph Ki-Zerbo, Samir Amin, Cheick Anta Diop, Moyo Dombisa et j'en passe.

Au Mr du premier post je cite les solutions biens connues de tous et souhaitable, selon ma modeste compréhension de la réalité africaine, ceci en accord avec des groupes de recherche autonomes ici présent au CANADA:

- Sortir de l'économie de rente pour bâtir une économie dont l'objectif clef sera d'abord d'atteindre l'auto-suffisance alimentaire puis gérer rigoureusement les recettes de l'état en réduisant les dépenses inutiles puis en consacrant ces recettes aux priorités:

- Maitrise de l'hydrologie pour l'agriculture et Eau courante pour tous, donc chute de la mortalité infantile...

- Réseau électrique fiable donc production énergétique suffisante pour les entreprises.

- Construction d'infrastructure clefs - en particulier sanitaires afin de soigner d'alors la population mais aussi d'éviter la dépendance par rapport au pays étranger où à chaque fois les hommes politiques Africains vont mourir- et amélioration du réseau routier domestique pour désenclaver les zones de production et faciliter les échanges internes.

- Adaptation du système scolaire aux réalités endogènes, donc rupture par rapport à l' héritage historique qui répondait à une logique spécifique de l'époque.

- Renforcement des échanges entre pays du Sud comme cela se fait de plus en plus dans toutes les régions du monde, d'ailleurs l'actuel directeur de l' EAC (Est African Community) en a fait sa priorité.

Voilà les grandes lignes des priorités pour affronter les défis de l'Afrique actuelle.

Mais n'importe quel être humain de bonne foi peut deviner qu'il faut partir de ces fondations là, nul besoin d'étude de haut niveau pour le savoir.

Seul les Africains pensent qu'il faut avoir des diplômes de doctorat pour résoudre leurs problèmes. Hélas, avec même plus de 1000 docteur le FMI et la BM n'ont pas encore trouvé la solution miracle, mais le Brésil et d'autres pays, sans recourir aux FMI et à la BM, où à la Chine ont réussi à améliorer leur sort.

Même Kadhafi dont nous ne sommes pas des partisans n'avait aucune dette envers le FMI et la BM et sont pays n'avait jamais de retard de salaire.

La volonté politique et la conscience l'emportent sur toutes les autres considérations en matière de "développement".
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  L'Afrique et le partenariat international : Quel développement et pour quel financement ?
Yao Gnamien ( 20/07/2012 11:12 )
À Sherbrooke / Canada

Depuis la fin du sommet UE-Afrique de Lisbonne de décembre 2007, les éternelles questions relatives à la place du continent africain dans les “nouvelles relations internationales” ont refait surface. Il faut craindre qu’elles ne nous éloignent de l’essentiel dans nos rapports avec le reste de la planète. L’essentiel pourrait se résumer en une seule interrogation. Qui doit financer le développement du continent africain ?

Nous Africains, qui avons cherché, parfois dans la douleur, à nous libérer de la domination étrangère, sommes encore à nous demander si la main qui donne doit être ou non en dessous de celle qui reçoit.

Une lecture attentive de ce qui est écrit ces derniers jours dans les médias africains, une écoute sérieuse de ce qui se discute dans l’opinion publique africaine, montrent encore une fois que dans ce nouveau partenariat mondial, les Africains ont du mal à comprendre que tant que le financement de leur développement viendra d’ailleurs, les solutions globales et collectives ne resteront qu’au stade de déclaration d’intention ou de conversion à une vision du monde.

Dans ce débat post-Lisbonne, qu’il me soit permis de réfléchir sur la problématique du financement du développement en Afrique et ses conséquences sur nos rapports avec le reste du monde en général et l’Union européenne, notre traditionnel partenaire commercial singulièrement.

Sans entrer dans les profondeurs de nos rapports avec l’Europe depuis au moins cinq siècles, je dirais que depuis le début des années 1990, la crise de la dette des années 1980, les profondes mutations dans la gestion des affaires du monde, l’équation que doivent résoudre nos chefs d’Etat africains et leurs homologues d’Europe est de s’assurer que les Africains ont à cœur de se développer, avant de dire à mots couverts ou de façon directe comment financer les choix stratégiques des pays africains dans leur quête de développement et de plus d’émancipation.

Comme il est possible de le constater, depuis bientôt deux décennies, la thématique du développement et de son financement est devenue centrale “dans le débat sur la gouvernance de la mondialisation” (Pierre Jacquet, RAMSES 2003, 123). Au cours des principales réunions internationales consacrées au sujet, les questions essentielles ont été de maîtriser les nouveaux paradigmes du développement (les nouvelles frontières du développement), dans un monde où s’affrontent “les défenseurs de l’idéologie du libre marché et ceux qui estiment que l’Etat et le secteur privé ont tous deux un rôle important” (Joseph E. Stiglitz, 2006).

(…) Dans un environnement mondial où il apparaît de plus en plus que “ce qui sépare les pays développés des pays en développement n’est pas un simple écart de moyens financiers mais aussi un écart de connaissances” (Joseph E. Stiglitz, 2006), l’accroissement des besoins de financement des pays en voie de développement, largement au-delà des capitalisations disponibles, a conduit progressivement à de “nouvelles conceptions du financement des nouveaux indicateurs du développement” sans que l’origine de ces innovations ait été africaine.

Dès lors, toute tentative de partenariat avec une autre partie du monde doit apparaître comme une volonté des Africains de sortir de la politique cinquantenaire de la main tendue, de l’assistanat, pour engager véritablement les réformes rendues nécessaires par les nouvelles frontières du développement et de la gouvernance mondiale.

Or que constatons-nous?

Le constat est que depuis le plan d’action de Lagos (1980-2000) pour le développement économique de l’Afrique et singulièrement pour l’industrialisation de l’Afrique, les initiatives africaines en faveur du développement des Africains par eux-mêmes et pour eux-mêmes sont, en réalité, toujours subordonnées à la générosité hypothétique de leurs partenaires extérieurs en dépit des discours flatteurs, tout en sachant très bien que “c’est la logique des intérêts qui fonde le partenariat : les Etats ne s’engagent dans les relations de partenariat que dans la mesure où leurs intérêts à s’y engager le commandent”.

Encore une fois, le sommet de Lisbonne de décembre 2007 et ses suites placent le continent noir face à ses responsabilités.

C’est donc l’occasion pour les opinions publiques africaines de se convaincre de la nécessité pour elles d’imaginer des modes de financement assez originaux de leur propre développement pour éviter de «subir», quand bien même ce n’est pas le cas dans les relations internationales, les états d’âme, les ingérences répétées, agaçantes et les prétendues arrogances de donateurs dont l’ambition première est de voir leurs aides servir à la collectivité plutôt que de permettre à une minorité de détenir à elle seule l’essentiel des biens publics. La guerre froide étant morte !

Les rapports entre le continent africain et l’Europe ont besoin de clarté et de lisibilité de la part des Africains eux-mêmes parce que ce n’est pas la première fois que le continent noir, à travers, ses dirigeants va s’engager dans une négociation multilatérale et donner l’impression de subir le diktat des Européens. Dire aujourd’hui que nous les Africains, nous ne savons pas ce qu’attendent nos partenaires de nous, avant toute rencontre à caractère multilatéral engageant l’avenir de notre bien-être collectif, est un discours qui ne fait plus recette.

Cela est d’autant plus vrai que le président Jacques Chirac n’a pas manqué de dire et d’affirmer : “Etre donneur d’aide aujourd’hui, c’est en général appartenir à la grande famille des nations industrialisées et démocratiques. Une famille qui a sa culture, ses solidarités et ses réflexes, notamment la bonne gouvernance, la transparence, le dialogue, la rigueur, l’efficacité. C’est pourquoi, ils [les donneurs d’aide] tendent à se détourner des pays aidés qui ne respectent pas ces critères que, par ailleurs, ils s’imposent à eux-mêmes”.

En d’autres termes, il y a nécessité pour nous les Africains de comprendre que tout partenariat peut s’interpréter comme “une politique de maîtrise et de civilisation des mœurs politico-économiques des entités étatiques” les plus faibles. Dès lors, “l’alignement international derrière la politique de partenariat avec l’Afrique est un fait très remarquable des grandes mutations qui affectent la coopération internationale” en ce début de XXIe siècle. Comme un homme averti en vaut deux, pendant combien de temps encore faut-il apprendre aux Africains que, sans changer eux-mêmes, ils n’ont aucune chance de survivre à ce partenariat mondial en général et euro-africain en particulier qui n’est rien d’autre qu’un nivellement par le haut ?

Outre les partenaires régionaux de l’Afrique, il faut souligner que l’ONU, la plus grande organisation mondiale par excellence, n’hésite pas non plus à fonder toutes ses initiatives en vue d’une accélération du développement de l’Afrique sur le partenariat. D’ailleurs, “le nouvel ordre du jour des Nations unies pour le développement de l’Afrique des années 90” (Yves Alexandre Chouala, 2003), adopté dès décembre 1991 par l’Assemblée générale des Nations Unies ne repose-t-il pas sur le partenariat?

Depuis cette date, les grandes rencontres internationales placées sous l’égide des Nations unies et consacrées au développement de l’Afrique, n’ont de cesse de rappeler aux Africains, que le partenariat international est bel et bien “un concept politique ferme qui met en branle tout un principe de vision du monde.”

(En définitive, il s’agit) de demander aux Africains de relativiser les divergences apparues en leur sein au cours du sommet de Lisbonne, dans la mesure où l’Union européenne reste leur partenaire privilégié dans la volonté du continent noir de s’insérer dans l’économie internationale.

Bien que, par endroits, l’approche générale de l’accord de partenariat économique UE-Afrique permette aux Etats africains de “déterminer en toute souveraineté, les principes et stratégies de développement, les modèles de leurs économies et de leurs sociétés”, force est de reconnaître que les pays qui se hasardent à trop s’écarter des préalables ou des nouvelles frontières du développement, sont tout simplement inéligibles à l’aide publique au développement dont tout prouve qu’elle reste l’essentiel des sources de financement du développement en Afrique, depuis que les Africains eux-mêmes ont décidé de transformer leur continent en zone de conflits récurrents, faisant fuir du coup le financement d’origine privée, oubliant que là où prospère la guerre, s’éloignent toute aptitude et toute capacité à construire pour soi-même et par soi-même, les sillons de son propre avenir.
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  Les jaloux maigrissent!!!
EMA ( 20/07/2012 12:21 )
À Paris / France

Croissance est synonime de développement...

Pas la peine de pleurnicher pendant des pages les françafricains!!!

Celà veut dire que les africains ont accès à plus de produit, de travail et de technologie. Et tout le reste... Ce n'est plus la technique françafricaine d'endettement dans le sous-développement.

Après c'est aux africains d'en profiter pour avancer et là les chinois n'ont plus rien à voir avec ça, ils peuvent pas le faire à la place de l'africain.

D'ou les vrais africains, pas les français là, qui doivent eux s'occuper de la France... ben profitez pour progresser très vite dans le travail. Et les français, insiprez vous de la Chine et tout ira bien pour nous tous.
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( 20/07/2012 15:34 )
À Cergy / France

C'est qui le blanc à gauche?
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  @ GNAMIEN YAO
Kunta Kinte ( 20/07/2012 15:39 )
À Eggersdorf / Germany

Cher GNAMIEN YAO - " Yao Gnamien ( 20/07/2012 11:12 )
À Sherbrooke / Canada",

Vos analyses sont en grande partie conforme aux miennes. Nous voulons d´ailleurs reprendre vos interventions pour en faire un article "complet".

Je vous pris de prendre contact avec nous:

passion.fruitdela@gmail.com

Fraternellement

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  A EMMA
( 20/07/2012 18:05 )
À Sherbrooke / Canada

La croissance économique est une condition nécessaire du développement.

Mais, il ne suffit pas d’avoir cette croissance économique pour penser qu’on est développé.

Il peut bel et bien avoir une croissance économique dans un pays sans un réel développement.

Une croissance économique, pour entrainer le développement, doit être efficacement gérée et permettre, essentiellement, l’amélioration des conditions de vie des populations.

Il est inadmissible que les fruits de la croissance, c'est-à-dire la création de richesses d’une nation, ne profitent qu’’à une minorité comme c’est souvent le cas dans les pays Africains.


Mais libre à vous Emma de croire que croissance est synonyme de développement.
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  CROISSANCE=DEVELOPPEMENT
EMA ( 20/07/2012 23:11 )
À Paris / France

Vous êtes un françafricain!!!

On a endettée l'Afrique dans la corruption la plus totale et les contrats les plus merdique pour qu'elle n'ait aucune chance de se développer.

Et aujourd'hui qu'on vous donne la croissance, vous dites aux africains de ne pas utiliser la fondation même du développement.

Vous allez maigrir les françafricains, cette croissance est déjà utilisée!!!
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  A EMMA et aux autres...
( 20/07/2012 23:19 )
À Lennoxville / Canada


Emma:

Je vous le disais, à partir d'éléments concrets et non de sentiments subjectifs, que la relation avec la Chine devait tirer les leçons de celle de l'histoire récente de l'Afrique dans ses rapports avec les autres régions du monde si nous ne voulons pas recommencer les mêmes erreurs. Que ce soit avec l'OCDE hier, ou Moscou, il y a eu par le passé pas mal d'illusion, et si nous ne voulons des lendemains qui déchantent, il faut dès à présent signaler les points importants de la relation Africano-chinoise.

Je vous laisse lire les conclusions des dirigeants africains eux mêmes à la clôture de la FCSA

" Jacob Zuma réclame une coopération économique d’égal à égal. « Ce modèle de commerce n’est pas viable sur le long terme », a déclaré le président sud-africain, et d’ajouter : « L’expérience économique de l’Afrique avec l’Europe dans le passé appelle à la prudence avant d’engager des partenariats avec d’autres économies ». "

Vous voyez, nos points de vue sont largement pris au sérieux par nos dirigeants et compatriotes en charge du conseil des dirigeants Africains. La réaction du Pr Sud-Africains, et de bien bien d'autres dirigeants Africains traduisent clairement ce fait.

Nous disons tout simplement que l'Afrique doit, enfin, prendre ses responsabilités face à son destin, au lieu d'attendre des solutions miracles venant d'ailleurs.

Le partenariat avec la Chine est très stratégique car il permet au contient Africain de mettre fin au monopôle malsain des accords ACP-CEE, mais il faut en plus de cette aubaine, mettre en place des politiques adéquates dont l'objet demeure la lutte contre la pauvreté, autrement dit l'augmentation du niveau de vie des populations.

Une croissance sans impact social est un échec or il est tant d' inscrire le progrès social comme finalité de la politique de notre continent.

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Joseleñ ( 21/07/2012 00:29 )
À Paris / France

"Une croissance sans impact social est un échec or il est tant d' inscrire le progrès social comme finalité de la politique de notre continent."

Les Etats africains essaient de faire leur boulot pour payer leurs fonctionnaires. Remarque bien que depuis quelques années on ne parle plus d'arriéré de salaires...Ce sont ces fonctionnaies qui retiennent toute l'attention et d'ailleurs la principale classe moyenne dans la quasi totalité des Etats africains : du Sénégal au Rwanda.

Que le secteur privé fasse aussi le sien pour faire émerger une autre classe moyenne issue du secteur privé...C'est bien beau de théoriser sur les Etats. Il est temps d'en faire autant des africains qui vont échouer dans les grands bureaux climatisés du FMI et de la BM...Quand deviendront-ils les futurs "toyotisme" de l'économie africaine ? Il est vrai que les Etats africains ont beaucoup de resource pour faire vivre leurs populations, mais vous dites bien que le socialisme-marxiste...oups, les Etats de providence à la française n'ont pas fait long feu...
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( 21/07/2012 01:08 )
À Paris / France

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( 21/07/2012 01:15 )
À Paris / France

http://realisance.afrikblog.com/archives/2011/08/18/21816844.html
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  Josselin
( 21/07/2012 01:40 )
À Lennoxville / Canada


D'accord avec vous sur la normalisation en matière du règlement des salaires, mais ici il s'agit des rapports de continent africain avec ces partenaires étrangers...

En revanche, je n'arrive toujours pas à comprendre la tendance à tout ramener à la France-Afrique: franchement certains n'ont rien à faire que de penser à ce lugubre groupe d'intérêts?

Est-ce que Zuma est aussi membre de la France-Afrique?

Franchement je ne vous comprends!

On parle d'Afrique dans les relations internationales, et tout revient à la France-Afrique, comme si l'essentiel des problèmes du continent revenait à ce pathétique groupe d'intérêt obscur!

Sincèrement, chers amis et amies Afro-français, faites un peu d'effort de sortir de la psychose de ce groupe et réfléchissons sur l'Afrique sinon je crains pour vous le pire.

Tout dogmatisme aveugle finit par affaiblir l'esprit.

Ici au Canada, personne ne se préoccupe des futilités de ce genre de groupe; nous réfléchissons librement et proposons nos solutions que ce soit ceux de Montréal, de Québec, de Sherbrooke, d'Ottawa ou de Toronto et d'autres villes.

Ici, personne ne se laisse distraire par les mythes liés à ce fameux groupuscule car le destin des peuples dépendent d'eux-mêmes et non des groupuscules obscurs.

Quant à ceux qui affirment qu'il ne suffit pas de rester loin du continent pour faire de beaux discours, cela prouve tout simplement qu'ils ne s'informent pas sur l'Afrique car plusieurs groupe de réflexion et individus sont régulièrement invités par des dirigeants africains et les institutions afin afin de présenter des alternatives aux solutions classiques qui ont échouées.

C'est par des remises en causes objectives et positives que tous les peuples du monde avancent et trouvent des solutions efficientes à leurs problèmes.

La tendance à l'inertie et au statu-quo n'est jamais un bon signe surtout en période de reconstruction.

Réagir et faire des propositions doit être le devoir de tout africain quand cela s'impose, au lieu de se taire et de se plaindre sans agir.

Justement, pour nos compatriotes de France qui se plaignent tant de la France-Afrique, quelles sont les propositions et actions concrètes qu'ils mettent en place pour en finir avec ce fameux groupe qui les empêche de penser librement?
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( 21/07/2012 02:03 )
À Paris / France

Le tour de l'afrique viendra mais aprés tout les autres continents , l'afrique n'est pas hautement industrialisée , à part l'afrique du sud . Meme le bresil cherche le partenariat strategique industriel avec la france , donc l'afrique qui n'a pas de savoir faire technologique , c'est pas pour demain .
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  Je cite:
EMA ( 21/07/2012 02:49 )
À Paris / France

"Je vous le disais, à partir d'éléments concrets et non de sentiments subjectifs, que la relation avec la Chine devait tirer les leçons de celle de l'histoire récente de l'Afrique dans ses rapports avec les autres régions du monde si nous ne voulons pas recommencer les mêmes erreurs..."

Voilà bien pourquoi je parle de françafricain: vous osez parler des erreures passées: PATHETIQUE. Un peu comme la traite négrière, une erreure de l'humanité... celà montre à quel point vous êtes jaloux, car si vous étiez dans l'analyse, vous parleriez de technique de sur-endettements conscientes pour garder l'Afrique dans le sous développement.

Un continent aux milles ressources, qui n'a reçu pendant 50 ans aucune technologie et qui pourtant s'est retrouvé dans des dettes sans fins...

La françafrique c'est ça, rien à voir avec la croissance d'aujourd'hui. Quant au développement de l'Afrique il est aujourd'hui effectif grace à la croissance: MERCI AUX VRAIS AFRICAINS, CONTINUEZ.

La seule critique est qu'il faut utiliser cette croissance, le plus intelligemment possible et celà ne dépend que de l'africain et son rapport à lui même. Pas de son rapport avec les différents partenaires qui proposent de la CROISSANCE!!!
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