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  Comment sauver l’université burkinabé ?
De quels maux profonds souffre le système d'enseignement supérieur burkinabé ?
 
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Comment sauver l’université burkinabé ?

Nombre de messages
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  drole
( 19/02/2013 17:05 )
À Lachute / Canada

mais l'embleme meme de l'université de ougadougou est un signe des francs macons, les abrutis ces africains !!!!!!
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  Comment sauver l'Université Burkinabé
( 19/02/2013 17:55 )
À Paris / France


SIMPLE COMME DE L'EAU DE ROCHE

Virer moi cet Assassin de Président...............
Car tant que cet énergumène dirigera votre pays, vous
serrai toujours taxé de pays le plus pauvre du monde,
vivant uniquement des revenus de la déstabilisation des
autres pays frères comme la Côte D'ivoire.
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Romx ( 19/02/2013 21:35 )
À Schönebeck / Germany

Le capitaine thomas sankara n'a compté que sur lui meme et le peuple pour construire sont pays, à la sieur du front...
Si le capitaine etait encore aux commande, le pays n'en serais pas là...
L'Assassin de sankara a opter pour la cooperation....
Et bien voila le resultat de la cooperation...
C'est cela qui arrivera en cote d'ivoire..,
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  Encore une réforme ...
( 19/02/2013 22:06 )


La réforme de l'université suppose la capacité à avoir sa propre vision, ses propres concepts et paradigmes, sa propre conception de l'avenir et à l'incarner à travers la réforme dont il est question dans cet article.

Hélas, l'élite universitaire, politique et sociale des années 1960 ne nous propose aucune vision sérieuse de l'avenir de l'Afrique, en général, ou du Burkina-Faso en particulier. Certes, il y a eu la négritude et Cheick Anta Diop, mais aujourd'hui ses deux courants peinent à éclairer l'avenir, au risque de tomber dans l'idéologie dogmatique, comme c'est déjà le cas pour les adeptes du Diopisme.

Sinon, depuis, plus rien de nouveau, sauf des idées éparses telles celle du développement endogène du Professeur Ki-Zerbo ou de la déconnexion de l'économie libérale prônée par le Professeur Samir Amin.

Evidemment, il y a les adeptes des modèles étrangers, libéralisme, économie de marché, marxisme, néo-marxisme, socialisme, ou autres, mais dans tous les cas aucune innovation et autonomie de pensée de notre vieux continent.

Même les hommes politiques, en mal d'inspiration, ne peuvent servir d'alibi pour expliquer ce drame continental.

Nous sommes victime de notre incapacité à penser un avenir propre à notre idéal culturel et sociétal et nous sommes conditionnés par notre passé qui tarde à passer.

A présent, il faut se projeter dans l'avenir, car la connaissance de l'histoire doit tout simplement servir à mieux préparer l'avenir et non à faire l'apologie du passé par manque d'inspiration sur son futur.

Le futur s'invente, il n'est jamais écrit d'avance et là se trouve le rôle des penseurs et des leaders idéologiques. Or en Afrique, il y a confusion de genre entre les penseurs, les chercheurs, les politiques, les savants, les universitaires et au final aucune pensée efficace n'émerge de notre continent, hormis la répétition des concepts et idées venus d'ailleurs.

En lisant le rapport sur les réformes de l'éducation au Burkina-Faso et dans d'autres pays Africains il apparaît clairement que nous sommes encore dans un modèle largement étranger à la réalité du continent car ceux qui responsables de faire les réformes sont formés à l'étranger et ne font pas l'effort de repenser la société dans laquelle ils vivent, donc ils ne sont pas en mesure d'innover.

Tout le drame du continent est là, faire des réformes et des réformes, sans jamais innover, revient tout simplement à tourner en rond et se donner bonne conscience. La classe politique et les élites universitaires y trouvent leur compte mais la société civile ne peut en aucun cas rien attendre de nos universités tant que celle-ci auront pour mission naturelle de former des diplômés sur la base de Curriculum étrangers.
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