Monsieur le Secrétaire d'Etat,
Je comprends tout à fait l'idée de votre réforme qui combat les excès de nombreux fonctionnaires qui, n'ayant aucune centre d'intèrêts matériels et moraux avec la Polynésie ont "profité" de l'ancienne loi datant de 1952.
Cependant, comme l'a bien notifié Mme Armelle MERCERON le jour de la grève du 9 Octobre dernier, il serait bon que vous "lissiez" les étapes de l'application de cette réforme.
Concrètement, que le plafond de l'ITR des personnes prenant leur retraite de 2009 à 2018 soit haussé jusqu'à 12000 €uros par an pour commencer et que tous les autres l'obtiennent aussi après concertation durant cette décade.
Il faut espérer ensuite que l'économie de la Polynésie basée sur le tourisme puisse supplanter ce que les retraités apportent à la Polynésie : ( selon Monsieur Flosse, un retraité rapporte 5 fois plus qu'un touriste)
En conclusion Monsieur le Secrétaire d'Etat, afin que les fonctionnaires modérés dans leurs idées politiques dont je fais partie, puissent adhérer à l'état d'urgence de l'application de cette réforme, il faut à tout prix que vous teniez compte que son application doit se faire plus en douceur.
En espérant que vous tiendrez compte de cet écrit, veuillez croire, Monsieur le Secrétaire d'Etat, à l'expression de ma haute considération.
Philippe BUFFET professeur d'éducation musicale au collège de TIPAERUI à Papeete |