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Problèmes de fourniture d'eau : le Gabon menace Veolia |
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30/10/2012 20:12 )
À Chessington / United Kingdom
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Après le blocage illégal des avoirs de la CI sous Gbagbo, voila les gaulois qui s'essayent aux blocages en eau au Gabon pour forcer l’État a racheter des actifs pourris (sinon les gaulois ne s'en sépareraient pas) a des prix surévalués ...la grosse bouffe francafricaine se poursuit de plus belle... |
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Voici la conséquence de la dépendance |
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30/10/2012 20:13 )
À / France
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Ce qui arrive au Gabon est la conséquence de la dépendance. Les Gabonais n'ont pas fini d'avoir des surprises désagréables.
L'eau c'est la vie, l'énergie c'est le développement...dépendre à ce point des entreprises étrangères, ça fini toujours comme ça.
J'espère que piquer au vif, les Gabonais réagirons vite pour diversifier leur approvisionnement...Hélas ! |
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30/10/2012 22:08 )
À Saint-avertin / France
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Politique monétaire et Emergence: Peut-on émerger avec ce Franc CFA? Mohamadou SY
[Répondre] 10/28/2012
6:45:03 PM
Par Mohamadou SY ‘’Siré’’/ siresy@gmail.com
Il faut à la Corée du Sud, 15e puissance mondiale, 1500 wons pour avoir 1 euro. Il faut à l’Inde (nation émergente), 12.000 roupies pour avoir 1 euro. Il faut à l’Iran (puissance nucléaire), 14.500 rials pour avoir 1 euro. Il faut au Vietnam (2éme producteur mondial de riz), 27.000 dongs pour avoir 1euro. Alors qu’il faut (seulement) à la zone CFA, 655,957 francs pour avoir 1 euro.
C’est cette surévaluation du FCFA qui explique en grande partie, le triple déficit de la balance de paiement (services, capitaux et commercial) de la Zone UEMOA et CEMAC, où le revenu d’un paysan (performant) est de 100.000 (cent mille) FCFA par an ! C’est aussi ce qui explique pourquoi les opérateurs économiques de la Zone Franc CFA, perdent sur leurs prix, 40% du fait des coûts de change.
C’est comme si en Afrique de l’Ouest et Centrale, avoir sa propre monnaie serait une catastrophe (instabilité monétaire, inflation) économique. Comme si, 14 Etats ne pourraient pas s’en sortir économiquement, là où des pays comme la Gambie ou le Cap- Vert par exemple, ont pu battre leurs propres monnaies et tenir en main leur économie. Et que dire de l’ASEAN (Association des Nations de l'Asie du Sud-Est), la 9éme puissance économique mondiale et l’une des régions économiques les plus dynamiques au monde où chaque Etat membre garde sa propre monnaie. D’ou la question: «Peut-on émerger si on ne contrôle pas sa monnaie?»
Ainsi, comment expliquer et comprendre en cette période d’un reclassement géopolitique favorable aux Zones UEMOA et CEMAC, que leurs Banques Centrales continuent à déposer depuis 2005 et avec discipline, 50% de leurs avoirs (réserves) auprès du Trésor Français, après que ce taux fût de 100% de 1945 jusqu’en 1975, puis 65% de 1975 à 2005? Au moment où les projections économiques (Matthieu Pigasse) indiquent clairement que sur les 10 prochaines années, l’Europe risque de connaître des taux de croissance plafonnés à 1,5%, là où certains pays de la Zone Franc CFA pourraient se retrouver avec une croissance à 2 chiffres.
La servitude monétaire
Comment émerger avec un FCFA dont la convertibilité (des monnaies émises par les différents instituts d'émission de la Zone franc) est, dit-on, garantie sans limite par le Trésor Français, alors que le FCFA n’est ni fabriqué, ni imprimé en Afrique, mais en France, précisément à Chamelière, près de Clermont Ferrand?
Comment émerger avec un FCFA dont la fixité des parités (1euro=655,99 FCFA) ne vous fait pas bénéficier de l’amélioration des termes de l’échange et des fluctuations monétaires?
Comment émerger avec un FCFA, diton, de libre transférabilité, alors que le FCFA des pays de la zone UEMOA n’est pas utilisable dans les pays de la zone CEMAC. Et pourtant, nous sommes dans la même Zone CFA.
Comment émerger avec un FCFA dont le principe de la centralisation des réserves de change (compte d’opérations) exige à la Banque centrale de l’UEMOA et de la BCEAC, d'y déposer 50% de leurs réserves de change alors que nos Etats ont un besoin criard de liquidités pour assurer le minimum de services sociaux de base?
Le Franc CFA, le sujet qui fâche
En Afrique, le FCFA est un sujet très sensible. Le FCFA n’est pas un sujet technique, mais un sujet politique, disait Edouard Balladur. Allez demander à Sylvanus Olympio du Togo, à Modibo Keïta du Mali, à Ange Félix Patassé de la Centrafrique, à Mahamane Ousmane et Mamadou Tandja du Niger, à Laurent Gbagbo de la Côte d’Ivoire ou à Abdoulaye Wade du Sénégal.
Ni plus ni moins, pour la France, le FCFA est sa propriété exclusive, si bien qu’au niveau de tous les régimes – de Gauche comme de Droite-, remettre en cause le système du FCFA mis en place depuis le Général De Gaulle, est passible de haute trahison, de manière non écrite. N’est ce pas Laurent Fabius qui disait le 12 mai 2012 sur Rfi, que «les pouvoirs passent et les intérêts de la France demeurent»?
Ainsi donc, nous ne pouvons pas construire d'écoles, ni d'autoroutes, ni d'hôpitaux, ni faire vivre décemment, l’écrasante majorité de nos concitoyens, faute de liquidités. Mais, nous pouvons déposer 50% de notre argent dans un compte situé à la rue croix des petits champs, dans le 1er arrondissement de Paris.
Pour combien de temps encore?
*Journaliste-Economiste
Rédacteur en Chef magazine panafricain ‘’African Business Journal’’
www.africanbusinessjournal.info |
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Erreur |
Adama (
31/10/2012 18:13 )
À Leeds / United Kingdom
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l'Etat gabonais a fait une grave erreur. Pourquoi confier la gestion et la distribution d'une denree precieuse comme l'eau a une filiale francaise? Il ne faut jammais laisser un ancient colonisateur avoir la main mise sur la distribution d'un bien indispensable a la population. Si j'etait l'etat Gabonais j'aurais nationaliser de force cette filiale et j'aurais fermer l'ambassade de France au Gabon. Pas besoin des francais en Afrique. |
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Adama |
Malcolm X (
31/10/2012 20:13 )
À Sin-le-noble / France
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Bien parlé.
Maintenant, nos ennemis sont clairement identités: les français, libanais, américains et autres européens.
Il faudra nettoyer tout celà |
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Alpha Diallo |
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31/10/2012 21:36 )
À Montreal / Canada
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À Mr de Saint-Avertin,
Merci pour cet article sur le f Cfa, il y a pas mal à dire sur cette monnaie, mais le plus i;portant reste le partage de l'information.
Bien à vous Mr de St-Avertin.
À Mr Adama ar à Mr Malcolm X,
Même si je comprends aisément votre réaction, je ne crois pas qu'il faille réduire les problèmes de l'Afrique à l'impérialisme ou aux blancs.
Bien au contraire, il faut considérer que le contact avec la civilisation occidentale nous a permis de voir l'État réel de notre conscience en tant que peuple. c'est-à-dire, de découvrir jusqu'où nous ne sommes pas solidaires, ancrés dans nos valeurs culturelles, d'où les profonds complexes dont nous souffrons.
Nous ne pouvons pas tout expliquer par la présence des Francais ou autres, non ce n'est pas rigoureux comme démarche.
Dans le cas du Gabon, il faut prendre connaissance du contrat pour ce rendre compte que l'État Gabonais n'a pas respecté sa part du contrat, donmc faute de crédibilité est-ce qu'on peut encore accuser Veolia ou la France d'un tel manquement?
Oui, il y a des csa précis oùles puissances étrangères abusent de notre postion de faiblesse pour nous spolier et nous empêcher de trouver des solutions à nos problèmes, mais il ne faut pas confondre ces cas avec l'incompétence ou l'inconscience de certains de nos fonctionnaires qui préfèrent surfacturer les contrats afin de s'enrichir au dos du contribuable Africain. Nous sommes donc bel et bien responsables de certains de nos maux, et il faut avoir le courage de le dire sans haine mais avec franchise car tant que nous ne le ferons pas, tout le monde se cachera derrière l'occident pour piller l'Afrique, même les Afrcains et Africaines.
Bien à vous Mr Adama et Mr Malcolm X. |
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@ Alpha Diallo |
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31/10/2012 23:37 )
À Soisy-sous-montmorency / France
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Enfin un africain lucide ! |
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