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Tidjane Thiam : ''il est plus difficile d'être ministre en Afrique que pdg d'une grande entreprise'' |
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Quimboiseur (
23/08/2012 17:52 )
À / France
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Amen !
Ce gars a tout dit ! Rien à ajouter ! |
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Erreur que de penser que le modèle de développement asiatique peut s appliquer a l Afrique quand le travail en Asie est encore synonyme d' esclavage. Ce PDG doit nuancer ces propos |
Nimrod (
24/08/2012 01:28 )
À Neuilly-sur-marne / France
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80% des chinois sont pauvres et travaille 7 jours sur 7 comme des esclaves pour produire les biens des occidentaux. Si c est le modèle que veut ce brilland PDG pour l Afrique c est qu il est plus occidental désormais qu africain. L Afrique doit tourner ses ressources vers la satisfaction de ces propres besoins en s orientant vers une société plus harmonieuse et spirituelle ou la décroissance aurait une bonne place. La Chine commence d' ailleurs cette transition vers la satisfaction de son marche intérieur. Si la croissance était en Afrique une phase vertueuse il y aurait plus de gens au travail et heureux de l être. Or le travail en afrique tue tous les jours voyez les mineurs tues en Afrique du sud car il demandait une hausse de salaire a la hauteur de leur participation au résultat de l entreprise. L Afrique ne doit aucunement copier un modèle de développement qui ne prenne en compte ces besoins. |
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africain (
24/08/2012 04:36 )
À / United States
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voila les gars que houphouet a forme en cote d'ivoire.
ca fait plaisir. |
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Alpha Diallo |
(
24/08/2012 15:08 )
À Montreal / Canada
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Cher Mr Thiam,
Oui, vous faites un juste constat et vous dites des vérités connues depuis fort longtemps.
Mais le plus triste,Mr Thiam, demeure que à l'époque de Mr Bédié il n'y avait pas de démocratie en RCI, le même régime était au pouvoir depuis plus de quarante ans et l'héritage de Félix Houphouët-Boigny était tout simplement mal géré par son fils spirituel.
Les généraux Guéi, Lasana et Palinfo étaient d'ailleurs des partisans du régime, et ils n'ont fait que suivre logiquement la logique du système dont il sont issus car qui peut nier qu'à cette époque la RCI était tout simplement dirigée par des hommes et des femmes sans aucune morale et incompétents, qui pour cacher cette réalité ont choisi de faire rentrer au gouvernement des diplômés de renom comme, vous, Mr Thiam ?
Si vous ne voulez pas de coup d'état, il ne faut pas collaborer, voire cautionner des dirigeants qui pillent leur peuple mais dénoncer ce type de comportement sans aucune haine mais avec des arguments forts, sinon à la place de la force des arguments vous aurez les arguments de la force.
Ce refus d'incarner l'alternative juste fait le lis de tous les coups d'États car bien souvent le peuple en a Ras le bol et soutient finalement les renversements militaire puisque c'est la seule option lorsque l'élite refus de s'organiser pour s'opposer au pillage systématique des richesses nationales par une minorité.
Donc, cher Mr Thiam, à ce niveau, l'enjeu doit être, non pas de critiquer les coups d'état mais de proposer des solutions stratégiques car Mr Thiam, vous oubliez que vous avez travaillé avec Mr Henri Konan qui était tout sauf un démocrate.
À l'époque de Mr Bédié, c'était le clanisme, le népotisme, le tribalisme, mais surtout le gaspillage des deniers publics, la prise en otage des moyens de l'État par une minorité d'individu qui n'hésitaient pas à mépriser le peuple. D'ailleurs ils méprisaient même leurs collègues et c'est eux qui ont tellement méprisé Mr Ouattara qu'il en a fait une cause vitale.
Mr Bédié avait fêté ses premiers milliards dès les années 1970 alors à l'époque déjà les institutions financières internationales dénonçaient se comportement anti-économique.
D'ailleurs, comment expliquer qu'un si haut cadre pétri de talent, comme vous Cher Mr Thiam, ne puisse pas se rendre compte des limites du parti unique dont Mr Bédié fut le chantre?
N'est-ce pas les héritiers de feu président Boigny qui au lieu de s'entendre et de se mettre au travail pour continuer la grande œuvre ont préféré se combattre entre eux lors de la succession et créer une psychose nationale avec le concept d'ivoirité?
Les causes lointaines de la crise ivoirienne ne sont-elles pas à rechercher dans la bataille de succession entre Bédié et Ouattara?
C'est bien facile de critiquer feu le général Guéi, mais avant Guéi quelle était le régime politique en RCI et qui en sont les responsables?
Est-ce-que le parti unique était une solution?
Je suis triste car je sais que Mr Thiam est de bonne foi, comme le professeur Souleymane Bachir Ndiaye, mais il faut faire un effort de comprendre que nos diplômés ne comprennent rien au problème politique de l'Afrique.
Ils pensent qu'avoir des diplômes suffira à sauver leur continent de la dépendance alors que le fond du problème est politique et à ce jour à part des personnes comme Sam Nujoma,Mandela, M'béki, Rawlings, Nyéréré, Bingu Wu Matharika, et j'en passe, aucun de nos diplômés ne nous ont laissé une réflexion solide sur la méthodologie politique,sur l'économie ou l'agriculture des pays du tiers-monde.
Quel diplômé Africain a-t-il laissé une réflexion du niveau de Général Lee en asie?
Pour fiancer tous nos projets de développement économique il faut toujours aller mendier au FMI, alors que plusieurs États Africains regorgent d'immenses richesses du sous-sol.
Bien souvent il faut remonter à Tchoung Tchang Pouémi, Cheick Anta Diop, Moumouni Dioffo, Sankara, Cabral, Marien N'Gouabi pour trouver un modèle de réflexion politique, économique et agricole pour l'Afrique.
Certes, il y a le plan de Lagos en 1980,mais qui en parle?
Au lieu de prendre la peine de bien analyser ce plan, on nous a concocté un nouveau plan au début des années 2000, le NEPAD, avec une stratégie largement moins ambitieuse que le plan de Lagos, et tout le monde connait le résultat.
Certes,Mr Modibo Diarra avait créé un groupe de réflexion au Mali et avait commencé à mettre en place une stratégie approfondie afin de réfléchir sur les causes du manque de confiance des Africains mais hélas il n'a pu proposer une solution viable puisque son pays a subi de plein fouet les conséquences de la crise libyenne et il a été appeler à servir ce pays au plus haut niveau.
Il ne suffit pas d'avoir les compétences techniques, encore faudrait-il pouvoir s'organiser en force économique puis politique pour pouvoir mettre en place les réformes indispensables au progrès politique susceptible de transformer nos idées en réalité et de ce point de vue je ne vois pas grand chose venir de nos diplômés tels que Bachir Ndiaye ou Tidjiane Thiam,mais surtout des francophones en général.
Sinon, je puis vous dire que les autres Africains progressent et je suis triste de voir que même la France, à travers des institutions officielles le reconnait.
Les élites universitaires francophones préfèrent les confréries et les postes dans les organismes internationaux, ensuite elles espèrent que d'autres viendront leur créer le développement économique et politique.
Sans le triplet MAo/Zhou En Lai/ Deng Ziaoping,que serait la Chine ?
Idem avec Taïwan et Tchangai Tchek ?
Idem Mahatir en Malaisie?
J'espère un jour que les diplômés Africains francophones comprendront qu'il faut aller au-delà des postes de ministre, viser le long terme, s'organiser et mettre en place des organisations économiques et politiques solides et structurés car l'ANC à 100 ans, idem pour le FRELIMO et l'UNITA mais aucune formation politique ne peut revendiquer une telle position dans l'espace francophone et personne ne pense à cela.
Même si je me contente de l'enjeu économique il n'y a même pas de groupe Africain francophone capable de peser face au groupe Bolloré ou Bouygues, dans un appel d'offre dans les pays Africains francophones, ce 50 ans après la liberté politique.
Nul n'est parfait, mais nous ne sommes pas dans la bonne direction en refusant de bâtir des fondations solides économiquement puis politiquement, car en travaillant toujours pour les autres, les institutions internationales, les multinationales, les pays étrangers, comment pouvons-nous un jour être libre économiquement ?
Je conseille à chacun de lire le défi mondial de JJS afin de mieux comprendre comment les asiatiques ont été stratège au cours des années 1950, d'où la liberté économique puis politique dont ils jouissent à présent.
Le diplôme, ou le génie naturel doit nous aider à mieux nous prendre en main et non `servir de faire valoir à d'autres.
Bien à vous Mr Thiam.
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24/08/2012 18:41 )
À Lubbeek / Belgium
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Houphuet a formee Mr Thiam pour devenir PDG ? |
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25/08/2012 09:13 )
À Villejuif / France
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@Alpha Diallo
D'accord dans l'ensemble avec votre point de vue.
"Bien souvent il faut remonter à Tchoung Tchang Pouémi, Cheick Anta Diop, Moumouni Dioffo, Sankara, Cabral, Marien N'Gouabi pour trouver un modèle de réflexion politique, économique et agricole pour l'Afrique. "
Avez-vous lu ce Monsieur?
http://books.google.fr/books/about/Une_voie_de_d%C3%A9veloppement_pour_l_Afriqu.html?id=ZET3ZwEACAAJ&redir_esc=y
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Alpha Diallo |
(
28/08/2012 22:43 )
À Montreal / Canada
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A Mr de Villejuif
Je viens à peine de prendre connaissance de votre post et je dois avouer que je ne connaissais pas lesa travaux de ce chercheur Africain.
Sinon, je vais essayer de parcourir de fond en comble sa théorie et je vous dirais ce que j'en pense humblement.
Infiniment merci pour l'information, c'est aussi à cela que sert GRIOO.
Merci beaucoup cher Mr ou Mme de Villejuif.
Au plaisir. |
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