La République Démocratique du Congo,depuis son accession à l'indépendance en 1960,souffre de façon chronique des mêmes maux:la corruption et le manque d'une classe politique responsable.Que doit faire le peuple congolais pour se débarrasser de ces gangrènes.Pauvre Congo.On les croyait partis pour de bon avec Mobutu,les voilà revenus grâce à la magie de ce qu'ils savent mieux faire:l'achat des consciences et la concussion.On les cherchait à Kinshasa;ils sont allés se faire élire à l'intérieur du pays, c'est-à-dire là où ils peuvent facilement corrompre et tromper. Les élections sénatoriales ont été entachées d'une vaste corruption et on a vu surgir des noms des gens qu'on croyait à jamais disparus avec le Maréchal du Zaire.Mais,cette génération n'est pas celle des danseurs et chanteurs de la Mopap.Aussi,nous demandons qu'une enquête soit diligentée dans les plus brefs délais pour dénicher et mettre hors d'état de nuire ces inciviques du siècle passé qui cherchent toujours à maintenir notre pays et notre peuple la tête dans l'eau chaque fois que nous voulons respirer. Nous avons gagné la première manche sur la voie de la démocratie en organisant des élections plus ou moins crédibles.Reste maintenant de consolider cet acquis.C'est pourquoi nous ne devons pas transiger avec la discipline.Ceux qui cherchent toujours à tirer le Congo par le bas doivent être sanctionnés et ne jamais avoir droit à un mandat public. Des voix se sont élevées pour appeller les autorités de cette troisième république - que nous souhaitons rigoureuse en ce qui concerne la lutte contre la corruption - de sévir contre ces inciviques qui ont toujours martyrisé notre peuple dépuis plus de 46 ans.Ils ont profité des faiblesses du système électoral pour se faire élire au Sénat;mais,ils n'ont pas échapper à la vigilance du peuple.Quelqu'un disait:"Vous pouvez tromper tout le peuple pendant une partie du temps;vous pouvez tromper tout le temps une partie du peuple;mais,vous ne pouvez pas tromper tout le peuple tout le temps". Jérôme Bonso, président de Linelit, pense que le système électoral au second degré des sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs est inapproprié en RD Congo. Il constate que le mental des politiques congolais n’a pas changé. La corruption bat son plein.Nous joignons notre voix à la sienne pour exiger que la justice se saisisse des cas de flagrance afin de contraindre les corrupteurs et les corrompus à répondre de leurs actes. «Nous interpellons le président de la République, le président de l’Assemblée nationale qui ont fait de la lutte contre la corruption leur cheval de bataille de saisir les instances judiciaires », lance le président de Linelit. Nous estimons que l'élection des sénateurs au second dégré a montré ses faiblesses et demandons au législateur de supprimer le vote indirect au niveau du Sénat. M. Dieudonné Mirimo, rapporteur de la Commission Electorale Indépendante pense que le législateur optera pour un autre scrutin au cours des élections à venir. «Il a plu aux parlementaires de mettre en place le système proportionnel à listes ouvertes avec l’application de la règle du plus fort reste et de scrutin indirect pour élire les sénateurs. Chaque système a ses avantages et ses inconvénients. Comme nous sortons d’une longue guerre, le parlement a fait le choix entre plusieurs systèmes électoraux. Nous espérons qu’après toutes les élections organisées dans notre pays, le parlement pourra changer de système électoral pour les scrutins à venir », a-t-il déclaré.

Les congolais doivent maintenir le cap.Ils ne doivent pas baisser les bras.Nous devons maintenant travailler sur l'éducation de nos masses paysannes;car c'est par là que la gangrène a profité pour se faire élire lors des élections législatives.

L'Editeur