« En préambule, la vice-présidente du Front National » a noté que « personne n’aurait pu imaginer il y a encore quelques années que le loi de 1905, qui avait été en son temps une loi de haine religieuse à l’égard du catholicisme et qui est devenue aujourd’hui le cadre apaisé de relations entre l’Etat et les religions, puisse être remise en cause à quelques semaines de son centenaire ». Mais c’est « sous la pression de l’immigration » que cette loi est aujourd’hui contournée, Marine Le Pen soulignant que « d’hésitations en compromis, l’Etat s’est mis à négocier sur tous les sujets, refusant manifestement de s’appuyer sur la laïcité, principe fondamental de la République ». Et de citer l’instrumentalisation des jeunes musulmanes enfoulardées, l’aménagement de repas hallal dans les cantines des collectivités, des horaires pour la prière dans les entreprises, la contestation du contenu des manuels scolaires quand ceux-ci sont en contradiction avec les préceptes de l’islam, les exigences d’adaptation des activités sportives à l’école pour répondre aux interdits vestimentaires et de mixité, le développement de la polygamie, des mariages forcés…Or, « ce mouvement de revendication communautaire amorcé par Nicolas Sarkozy avec la création du Conseil français du culte musulman (CFCM) a franchi une étape supplémentaire le 25 juillet dernier avec la création et la reconnaissance d’utilité publique de la ‘Fondation des Oeuvres de l’Islam de France’, par décret du ministre de l’Intérieur avec la bénédiction du Conseil d’Etat ».