Bonjour à tous,
Un témoignage d'une éminente personnalité au cours d'une importante assemblée publique parisienne dit ceci: "les français ont une capacité extraordinaire à se voiler la face devant des situations, notamment relatives à la discrimination". Pour étayer sa réflexion, il donne les résultats d'un sondage qui constate que 70 % des français pensent que leur entreprise ne pratique pas la discrimination alors que près de 90 % des entreprises en France ne reflètent pas l'état réel de la composition sociale du pays. Paradoxe quand tu nous tiens !
Cet état des faits révèle un état social profond. C'est qu'en France la culture du contrôle est très adulée. Et comme il n'est pas réaliste de voter des lois pour interdire et de contrôler sans que cela ait des effets sur l'état des moeurs, cela inspire des contrôles répressifs. Et pour exemple, la sécurité routière et son millier de radars. La France est réputée pour être l’un des pays au taux d’accidents de la route le plus élevé en Europe. Les radars sont venus comme des anges sauveurs de milliers de vie, chevaliers répressifs (financièrement) et dissuasifs pour les violations du code de bonne conduite en matière de vitesse sur la route. Cette situation est caractéristique des mœurs de contournement de la règle voire de violation de la loi dans ce beau pays de magnifiques parleurs. Et la solution fut toute trouvée: des radars pour améliorer la sécurité routière et donner un effet réel à l'interdiction d'abuser de la vitesse à certains endroits.
Ainsi, depuis l’avènement des radars flasheurs automatiques et autres radars embarqués, les résultats sont indiscutables. Ces statistiques de l’observatoire national interministériel de sécurité routière le prouvent :
Bilan de l’année Accidents corporels Tués Blessés
Année 2005 (provisoire) 82736 4990 105006
Année 2004 85390 5232 108727
Evolution 2005/2004 -3,1% -4,6% -3,4%
Le bilan de l’année 2005 des accidents de la circulation est nettement en baisse par rapport à 2004. Pour preuve il y a eu 192732 accidents de la circulation en 2005 contre 199349 en 2004. La baisse est remarquable même s’il en faut encore plus pour les années à venir. Dans ce sens de nouveaux radars sont en place.
Eh bien, la lutte contre les discriminations doit s’inspirer de ce dispositif afin d’être plus efficace. Car il est inacceptable que dans une république des personnes se permettent d’enfreindre à la loi. Les fautifs doivent être sanctionné avec la dernière sévérité. Ils causent d’énormes pertes à l’économie nationale. La lutte contre les discriminations est noble cause qui mérite que soient mise en place un dispositif anti-discriminations sur le modèle des radars automatiques sur la route.
DE QUELQUES AVANTAGES DES RADARS ANTI DISCRIMINATION
Des radars anti-discrimination, voilà une affaire qui doit marcher à coup sûr sur le dos de ceux et celles qui pratiquent la discrimination. Leur mise en place en France permettra, jusqu’à l'éradication de cette absurdité qu'est la discrimination, de :
- Renflouer partiellement les caisses de l’Etat qui aura ainsi une nouvelle source de revenus.
- Combler dans une certaine mesure le déficit de la sécurité sociale afin de contribuer au financement du système de couverture maladie universelle, de l’assurance chômage.
Des problèmes sociaux seront résolus et la société n’en sera qu’au mieux socialement et économiquement.
DES DEFINITIONS POUR MIEUX COMPRENDRE LA DISCRIMINATION
1-) Une discrimination (sociale, raciale) :
- implique au moins une victime,
- survient sur un point du territoire ouvert à la vie,
- implique au moins un coupable.
2-) Une discrimination implique un certain nombre d’éléments :
- Les acteurs de la discrimination : impliqués de gré ou sous influence dont la situation ne nécessite d’autre intervention que la sanction.
- Les victimes : ce sont les non indemnes, qui vivent et croupissent sous cette absurdité dans leur quotidien.
Et parmi les victimes, il y a :
- Les tués sociaux: ce sont tous les victimes « mort socialement » sous les assauts de ce non-sens.
- Les blessés sociaux: ce sont tous les victimes « non tuées socialement » qui sont divisées en « blessés sociaux » graves et légers.
. Les blessés sociaux graves : ce sont les personnes qui ne peuvent plus se sortir des abysses sociales dans lesquels les a plongé ce non-sens et dont l’état nécessite des interventions lourdes afin de les sauver de la « mort sociale ».
. Les blessés sociaux légers : ce sont tous ceux à qui il reste des chances sociales de rebondir et dont l’état nécessite des interventions pour qu’ils puissent retrouver espoir.

Djibril KEITA