Avec une économie basée sur l'agriculture, le PIB du pays a atteint 18,94 milliards US$ l'an dernier selon le Fond Monétaire International (FMI). Parmi les principales cultures se distingue le coton.

La visite du Président Lula devrait avoir un résultat pratique sur ce secteur, puisqu'un accord avec l'Entreprise Brésilienne de Recherche Agricole (Empresa Brasileira de Pesquisa Agropecuária, Embrapa) permettra le transfert de la technologie de la plantation d'un type de coton plus résistant, adapté aux territoires semi-arides.

Dans la soirée de dimanche, dans un discours à l'ouverture du 16ème Salon International du Transporte (Fenatran 2007) à São Paulo, Lula a justifié le voyage. "Je voyage au Burkina Faso, qui est le pays le plus pauvre d'Afrique, en Angola, au Congo et en Afrique du Sud pour vendre des choses que le Brésil produit et pour mettre sur pieds des partenariats avec ses pays, car nous ne pouvons pas seulement nous battre sur les marchés déjà réalisés comme le marché européen ou américain".

Six autres accords doivent être signés entre les deux pays dans les secteurs de la santé, des sports et de la culture. Le président Lula signera également un accord dans le secteur des biocombustibles avec l'Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (Uemoa) – organisation d'intégration régional qui réunit 15 pays d'Afrique de l'Ouest.

Selon l'ambassadeur Roberto Jaguaribe, sous-secrétaire général aux Affaires Politiques de Itamaraty, le continent africain est un terrain parfait pour le biodiesel, car il possède le sol, la lumière et une main d'œuvre abondante. "`Le gouvernement brésilien considère l'Afrique comme la nouvelle frontière pour les biocombustibles biocombustibles ", indique Jaguaribe.

Toujours au Burkina Faso, le président Lula participera à l'ouverture de la Semaine du Cinéma Brésilien qui se tiendra jusqu'au 21 Octobre dans la capitale du pays. Des films classiques comme Macunaíma, de Joaquim Pedro de Andrade, et des plus récents comme Pelé Eterno, de Aníbal Massaini Neto seront diffusés.




Traduit du Portugais par Guy Everard Mbarga