Negrito fumando y tomando el seno de su madre: Mib Dibrand dibujo de D. Maillart, a partir de un boceto del autor, grabado tomado de Explorations aux isthmes de Panama et Darien en 1876-1877-1878, Armand Reclus, s.f.

Bolívar suggéra que si les esclavisés participaient aux batailles d’affranchissement, on leur accorderait la liberté aussitôt la guerre terminée.

Cette proposition ne fut pas bien reçue par les propriétaires des esclaves qui se retrouveraient perdants dans tous les cas: si l’esclavisé partait à la guerre et mourait au combat, ils le perdraient; s’il retournait vivant et victorieux, il deviendrait libre sans que son propriétaire ne reçoive de l’argent en échange. Face à cette situation, les maîtres exigèrent d’être indemnisés.

La mise en branle de plusieurs mesures pour obtenir le soutien de la population esclavisée engendra un climat de grande expectative relativement à leur libération. Des lois, comme celle promulguée en 1814 par la République d’ Antioquia, qui interdisait le trafic des esclavisés et stipula la liberté des nouveaux nés et l’émancipation graduel de ses ascendants créèrent un environnement propice à l’adoption d’une législation sur la libération.

La promulgation de la Loi des Ventres (Ley de Libertad de Vientres) fut alors le recours d’un État libéral qui essayait de maintenir la paix dans la Jeune république; une tranquillité qui se voyait altérée par la pression des esclavisés qui avaient participé activement au processus d’indépendance.

Traduit de l’espagnol par Guy Everard Mbarga

http://www.colombiaaprende.edu.co/html/etnias/1604/article-82844.html