Publié par ORAPER

Traduit de l’Espagnol par Guy Everard Mbarga

Une étude réalisée durant le mois de juillet a conclu que 43% des afrouruguayens sont pauvres, et 5% d’entre eux vivent ans l’extrême pauvreté.

L’étude a conclu que la race est un des facteurs responsables des inégalités socio-économiques dans le pays.

L’organisation non gouvernementale Afro Mundo indique qu’un plus grand pourcentage d’afrouruguayens travaille comme ouvrier non qualifiées comparé aux autres groupes de la société, même s’ils ont les mêmes niveaux d’éducation.

Les afrouruguayens sont peu représentés dans le gouvernement et dans les milieux académiques, et dans les niveaux moyens et plus élevés des entreprises du secteur privé.

Dans le cadre d’une initiative du gouvernement d’augmenter la visibilité et améliorer la communication, Afro Mundo a pu désigner des représentants qui seront nommés dans chaque ministère et dans le Département de Rivera qui compte une population relativement importante d’afrouruguayens.

Le gouvernement a également poursuivi son programme visant à étendre à la communauté afrouruguayenne l’accès au Fonds de Bourses Carlos Quijano pour les études de troisième cycle et augmenté cette participation au cours de l’année. Cependant, les représentants de la communauté afrouruguayenne visent les programmes davantage spécialisés dans l’enseignement universitaire, observant que seul 1% des afrouruguayens fréquente l’université.

Les groupes de la société civile et des gouvernements locaux ont réalisés cinq ateliers régionaux et une conférence nationale pour les policiers et les citoyens afin de créer une plus grande conscience des droits des minorités et des lois nationales et internationales qui protègent les minorités.