TEGUCIGALPA.- Les femmes garífunas organisées dans les communautés de Iriona, Colón et El Porvenir - Atlántida, se sont fixé l’objectif de dépasser l’expédition de huit conteneurs de manioc vers le marché des États-Unis, une performance enregistrée au cours de l’année dernière.

“Notre Enterprise s’appelle Wabagari Distribution, qui veut dire distribution de notre vie”, indique Lina Hortensia Martínez la gérante de cette organisation, à l’occasion de la présentation des conditions requises pour une expansion dans de nouveaux marchés par le biais de la chaine de supermarchés Walmart.

Elle informe qu’elles opèrent dans sept entreprises associatives formées de 50 femmes au plus, organisées qui produisent la matière première, en respectant des spécifications de qualité, de temps et les accords.

“L’objectif a toujours été d’élaborer un produit de qualité fait par les mains des femmes garífunas et qu’il soit dégusté au Honduras et dans le monde entier, le manioc fait non seulement partie de notre Heritage, mais c’est un travail durable dans nos communautés ”, ajoute-t-elle.

Elle rappelle que l’entreprise Wabagari Distribution et sa marque O’ Big Mama, sont nées en 2002 avec l'ambition d’exporter, un rêve qu’elles on réalisé en 2008 lorsque le produit nostalgique est entré aux États-Unis.

Les femmes d’affaires ont soutenu les exportations malgré l’impact de la crise financière internationale. “À New-York, nous travaillons avec une Entreprise qui est également garífuna, qui se nomme Inversiones Horizontes, ce sont nos importateurs”, indique Martínez.

Les exportations de produits alimentaires nostalgiques du Honduras dépassent les 23 millions de dollars, même si c’est peu comparé aux autres exportations, elles représentent un grand potentiel; de croissance à court terme.

Sa valeur stratégique peut se mesurer dans la création d’emplois pour les producteurs artisanaux et dans la promotion de l’image du pays à l’étranger en créant de l’intérêt pour d’autres produits honduriens.

Du point de vue social, elles représentent une forte valeur ajoutée pour les communautés locales et un grand impact dans les revenus liés aux exportations.

Traduit de l’espagnol par Guy Everard Mbarga http://guyzoducamer.afrikblog.com

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