LE 10 JUIN 2005, ABOLITION DE DEPORTATION DE NEGRES EN AMERIQUE PAR LA FRANCE!

                      

LE 10 MAI 2006 COMMEMORATION DE L'ABOLISITION DE LA SERVITUDE ?

Ces glorieux personnages et les ressources de la Servitude.

T'ES UN NEGRE./



Les trafics des Nègres vont faire, jusqu’en 1880 la fortune un armement nantais, dunkerque et bordelais. L’enlèvement des Nègres d’Afrique « …Chargé d’or les coffres des navires du XVIII ème siècle »



En 1815, Surcouf est l’un des plus riches armateurs de France.

            

Après Waterloo, la paix revenue, il armait pour Terre-Neuve, mais aussi pour la déportation de Nègres, comme le montre son énergique signature, seul autographe dans le document ci-dessus. « Vous savez que mon navire, l’Africain, en rade des côtes d’Ivoires, estimé pour la traite des Nègres, ayant sa cargaison à bord, a été retardé depuis deux mois par les circonstances. Veuillez avoir la complaisance, Monsieur, d’écrire à S.Lacs : le Ministre de la Marine, par courrier, pour lui demander si vous pouvez autoriser le départ de mon navire pour le Gabon y traiter des Nègres…/… »

Sont-ils devenus des héros ? Non ! Jacobus Elisa Joannes Capitien, né en Côte d’Ivoire, vendu à sept ans au capitaine trafiquant de la déportation des Nègres Steehart est offert à Jacob Van Gogh. Il reçoit le baptême. Élevé au fromage et au lait, peut-être pour le faire blanchir, il termine en 1742 ses études théologiques à l’Université de Leyde. Il est reçu « pro ponant de la parole divine sur la thèse politico-religieux : la déportation des Nègres n’est pas contrevenante de la liberté chrétienne… ». Ce nouveau prédicant de la véritable religion réformée est envoyé à Elmina le 7 mai de la même année. Il y fait son premier sermon le 21 octobre et sert de rabatteur prêchant, et participe à l’expédions des Nègres en déportation sur le continent américain. Le 25 septembre 1789, les colons de la Martinique résidant à Paris élisent pour député Arthur de Dillon, un Anglais implanté en France et avait acheté à la Martinique une importante habitation et de déportés à la servitude. Il défendait la cause des blancs et s’opposa vivement le 4 mars 1791 à l’admission à la barre de l’assemblée d’une députation de Nègre ou Métis.




        LE MANNE ECONOMIQUE DE LA SERVITUDE, VUE PAR LA FRANCE
                             

Guillaume Grou, amateur nantais, né le 1er août 1698, acquit la charge de conseiller secrétaire du Roi, juge consul en 1748. Il meurt en 1774 laissant une fortune considérable, bénéfice de la déportation des Négro-africains. Il fut inhumé à la Bouteillerie, cimetière situé dans le centre ville de Nantes, il se trouve juste à côté du Jardin Botanique.







Dam Joulin, Le Breton-la Vallée, Garneray, et tant d’autres en France ont pris part au trafic de la chaire humaine et de la déportation des Négros Africains vers les Amériques. « Je ne vois plus un beau Nègre sans chercher à évaluer son prix, et à l’estimer, non pour les services qu’il peut rendre mais pour le prix qu’on peut en tirer à l’encan. » François Arago l’un des plus farouche anti-abolitionniste, s’est battu, jusqu’en 1848 pour que la servitude des Négros-Africain dans les colonies françaises soit une manne économique pour la France. Le 15 février 1739, un navire Français de Nantes sous la conduite du capitaine M. Bégaud venait de faire kidnapper 71 Nègres. Il y avait aussi le navire, l’Union de Bordeaux, dont le capitaine M. Mesnard second capitaine de Bégaud, venait faire le plein de Nègres.










En France, qui sont les trafiquants de la Déportation ? Haëntjens, Mosneron du Pin, Levesque, Roy, Fouché Duc d’Otrante, Daniel de Kervegan, Tiercelin, Drouin, Salleron et Van Neunen, Viot Grou, tous des nobles ou anoblis par cette fructueuse activée qui bénéficie d’une large subvention gouvernementale. Ils voient rapidement la nécessité de créer des sociétés où Beaumarchais et bien d’autres, tel Voltaire, ne craignent pas de prendre des parts. Nantes sera alors le premier port du trafic en France.





Extrait du journal de bord d’un navire de déportés dans les champs de travaux forcés dans les colonies Françaises.

Charles le Breton la Vallée à bord de la frégate du Roi, le Rernard de Nantes.

« Vendredi 15 mai 1750, dix heures, ma chaloupe n’est pas encore revenue. Sur le pont, les Nègres complotent de tuer tous les blancs à bord. Me chaloupe revenant une demi-heure plus tard laisse quatre hommes au rivage pour couper du bois pour mettre en cale. Le meneur de la révolte commande de tomber sur moi pour me tuer. Deux Nègres quartiers-maîtres me saisissent à la gorge. J’ai recours à ma force et ils lâchent prise; en même temps, je me fais apporter des armes et feu sur ces misérables ! Ils s’embarquent tous dans ma chaloupe. Tirant plusieurs coups d’espingoles, de fusils et de pistolets sur eux, ils ne peuvent se sauver. Quelques-uns se jettent à la mer. Les canots du Suvest, de l’Aimable et du Londres Pool courent dessus et les prennent. Trois sont noyées. Ce sont trois beaux mâles captifs. Après avoir corrigé ceux du bord, j’apprends que c’étaient eux les meneurs de la révolte : je n’ai aucune peine à le croire, car les canots voulant les sauver, ils se sont laissé couler à fond.

Pour sanctionner pareil incident, je mets les fers aux pieds et aux mains de tous les captifs, de deux en deux avec les colliers à chaîne. Pour les femmes, n’étant point prévenues de cette révolte, elles se retirent toutes dans leurs entreponts. Les Nègres jettent à l’eau les deux enfants servant à la chambre. Je les sauve le long du bord; Ils me disent avoir été jetés par ce qu’ils ont refusé de donner des armes…/… »
















12 mai 1739. Nous appareillons de la rade de Rio Gambie après avoir fait notre eau, c’est à dire juste ce qu’il nous faut pour nous rendre au lieu de notre transite. Nous laissons à Rio Gambie le navire, l’Africain de la Rochelle, qui a pour capitaine Mr Villemarais. Il y fait son eau. Il va également partir, ayant finit son kidnapping de Nègres. Nous partons avec trois cent vingt six déportés et avec Mr Temuro et Gallote du navire le Hardi de la Rochelle.




18 juillet 1750 (journal de bord) armateur de Nantes, Mr Taillasson commandant le Prince Henry. « Mon lieutenant me ramène, un couple de Nègre et un enfant, et me fait savoir qu’il a du utiliser son arme face à ce Nègres peu coopérant et faire feu sur le deuxième enfant laissé pour mort, l’autre plus agile et rapide a fuit dans la brousse ».

En 1799, le trafic de kidnapping des Nègres sur le continent africain se multiplie en catimini. Desaix lui-même pendant la dictature des français en Egypte s’est fait acheteur de déportés Négros-africains. Sa lettre au lieutenant général des armés, Belliard, ne laisse aucun doute.

2 juillet 1799. « Le général en chef désire bien vivement, mon Général, avoir 2000 Nègres de quinze à seize ans pour recruter ses troupes ». Il s’adresse à moi pour cet objet. « Ne pourriez-vous pas voir si les caravanes (déportation, kidnapping par les arabes) de Senaar qui arrivent dans ce moment n’en auraient pas ? Il faudrait dit Desaix, les retenir tous et les acheter », « les hommes seront achetés par nous. » « J’engage Donzelot à voir si par Kosseir on n’en aurait pas aussi des arabes et des éthiopiens; ces derniers étant chrétiens, seraient excellents et bien dévoués. Ecrivez à Eppler d’acheter à quelque prix que se soit tous les hommes, un grand nombre arriveront de son côté; nous les payerons; Il ne faut pas que les habitants en aient un seul. »










                   Au nom du Peuple Français
                    

Le Premier Consul de la République française, au nom du peuple français, et le Président des Etats-Unis d'Amérique, désirant prévenir tout sujet de mésintelligence relativement aux objets de discussion mentionnés aux articles 2 et 5 de la Convention du 8 Vendémiaire An IX (3 septembre 1800) et relativement aux droits réclamés par les Etats-Unis, en vertu du traité conclu à Madrid le 27 Octobre 1795 entre sa Majesté Catholique et le Président des Etats-Unis et voulant fortifier de plus en plus les rapports d'union et d'amitié qui à l'époque de la dite convention, ont été heureusement rétablis entre les deux Etats, ont respectivement nommé pour plénipotentiaires, savoir, le Premier Consul. Au nom du Peuple français, le Citoyen François Barbé-Marbois, ministre du Trésor Public; et le Président des Etats-Unis d'Amérique, par et avec l'avis et le consentement du Sénat des Etats-Unis d'Amérique, Robert R. Livingstone, ministre plénipotentiaire et envoyé extraordinaire des dits Etats auprès du gouvernement de la République française, lesquels, après avoir fait l'échange de leurs pleins pouvoirs, ont convenu des articles suivants :

Article II

Dans la cession faite par l'article précédent, sont comprises : les îles adjointes et dépendantes de la Louisiane, les emplacements et places publiques, les territoires vacants, tous les bâtiments publics, fortifications, casernes et autres édifices qui ne sont la propriété d'aucun individu. Les archives, papiers et documents relatifs au domaine et à la souveraineté de la Louisiane et dépendances seront laissés en possession des commissaires des Etats-Unis et, en attendant, les commissionnaires y seront installés, maintenus et protégés dans la jouissance de leurs libertés, propriétés et dans l'exercice des religions qu'ils professent.

Article III

Les habitants des territoires cédés seront incorporés dans l'Union des Etats, aussi prochainement qu'il sera possible et admis, suivant les principes de la Constitution fédérale, à la jouissance de tous leurs droits, aux avantages et immunités des citoyens des Etats-Unis, et en attendant seront maintenues et protégées dans la jouissance de leurs libertés, propriétés et dans l'exercice des religions qu'ils professent.




Le Code Noir (conforme art 12- 1685) Article 9.

Les enfants qui naîtront du mariage entre esclaves seront esclaves et appartiendront aux maîtres des femmes esclaves et non à ceux de leur mari, si le mari et la femme ont des maîtres différents.




27 août 1701 : Traité de l’Asiento entre les rois de France et d’Espagne, pour la fourniture par les français de Nègres pour les camps de travail dans les colonies espagnoles.

10 février 1763 : Traité de Paris, la France obtient, la Martinique, la Guadeloupe, saint Lucie. Elle obtient le droit de pêche à Terre-neuve et Saint Pierre et Miquelon. Elle perd le Canada, L’Ohio, la vallée du Mississipi, Les Grenadines, Saint Vincent, la Dominique et Tobago, La France renonce au Sénégal sauf Gorée sa banque de vente de Nègre.




             Au nom du Roi, de la Loi, de la Justice.
             

On fait savoir à tous ceux qu’il appartiendra, que le dimanche 26 mai (1750), sur la place du marché du Bourg de St Esprit de la Martinique, il sera procédé à la vente aux enchères publiques de : la Déporté Suzanne, Négresse, âgée d’environ quarante ans, avec ses six enfants de treize, onze, huit, sept, six et trois ans. Provenant de saisie exécution. Payable comptant. (Affiche de vent)

                 
                  Rare photographie des Amazones.
                           Le Black Stock « Cheptel de Nègre 
                          

De la Déportation à la Servitude dans le Pacifique des Nouvelles-Hébrides, Nouvelle-Calédonie, les Samoa ou les Iles Fidji. L'Servitude dans le Pacifique, les Anglais le pratiquèrent de 1860 à 1890 officiellement par le Gouvernement du Queensland. Des Papous et des Kanaks furent déportés en Australie. Pour les Polynésiens, le trafic de déportation continua jusqu'en 1904.








Aux Etats-Unis.







Les exceptionnels abolitionnistes de la servitude dans les colonies Françaises.

L’Africain, capitaine Foures partis de Nantes chargé de verroterie bon marché, de rasade de traite, d’armes et de ces fusils qui explosent dans les mains des Nègres.

                    

Ce chargement de pacotilles va s’échanger au cours des enlèvements contre les Négros Africains, qui seront vendus et appelés « pièces d’Indes » De nouveau, ils seront troqués aux Antilles françaises et en Guyane française à des simples fermiers venus de France, des anciens voleurs, des criminels ou exilés politiques envoyés par le gouvernement français peupler les colonies françaises d’Outre-mer.





                                      
                                 L’Apollon, le Nègre, et le singe

Le Nègre vu par Voltaire : « Il ne sert qu’à fournir au maître, ce que la banane nourrit le singe.

                                        

8 février 1786 : Le général La Fayette, bientôt vice-président de la « société Américaine de Colonisation » (qui établira le Libéria cinquante ans plus tard) paie de sa personne en faveur de l’abolitionnisme. Il écrit au général Washington : « Un autre secret que je vous confie est que j’ai acheté dans la colonie de Cayenne une plantation de 125.000 livres, et que je vais travailler à affranchir mes Nègres, expérience qui est, vous le savez, mon rêve favori… »

La vulgarisation de l’esclavage au mépris de la Servitude, à la décadence de la barbarie humaine. Les premiers "Nègres libres", et non des... Nègres Marrons... comme l’écrit souvent les auteurs occidentaux, furent ceux du Brésil en 1587, que la couronne Hollandaise laissa libres. Puis viennent ceux du Surinam qui obtient une véritable indépendance. « Le Peuple Ndjuka » en 1755 les seuls véritables guerriers, qui par les armes ont obtenu leur liberté, suivra le Peuple Boni » Boni Le Nègre métis Roi et Juif en Guyane-Française de 1769 à 1790 puis déporté au Libéria. « Je bannirais de ma bouche, Nègre marron, noir, black, blacky, car je suis fière d’être un Nègre, que je sois Nègre, Amérindien, Juif, Chinois, Mayennais et Bordelais, je suis à l’image de mon pays, pas celui de l’Afrique ». Je suis un Négro Américain, pas Afro-Américain.

Négro, tel est ton Nom. Né Serviteur et mort au service du maître. De la malédiction de Cham, à la Rue Case Nègre, l’occident a pendant quatre siècles et demi brassé du noir par millions. Rare Photographie de Déportés. Etats-Unis.

                          
                          La première Pub gratuite de Ripolin.

. 1832-1835, en France, c’est une véritable explosion des systèmes réformateurs, religieux, économiques, sociaux et les théories des rêveurs, jusque - là concentrés dans un étroit cénacle d’initiés, se répandent aujourd’hui dans le public.

                       

« Schœlcher, un usurpateur ou un libérateur ? ». Extrait d’une correspondance entre Brissot et Alexandre Dumas qui souhaitaient se présenter à la députation. Mais Schœlcher trouvait qu’ils étaient encore trop noirs pour représenter la France, tous comme Victor Hugo, qui trouvait qu’Alexandre Dumas (père) était encore trop basané pour l’Académie Française.../…



Jean-Pierre BABOUL

jpdemars@msn.com