Grioo.com   Grioo Pour Elle     Village   TV   Musique Forums   Agenda   Blogs  
   RECHERCHER : Sur Grioo.com  Sur Google 
 Accueil  Rubriques  Archives  News pays     Contact   Qui sommes-nous ?     

Créer votre blog | Administrer votre blog |Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

mercredi 6 janvier 2010

_____L'afrique, un cadavre vivant mais riche, les spermatozoïdes et la virilité politiques se font attendre. "En attendant l’embryon d’un nouveau pays, il faut multiplier les requiem."

C’est un cadavre riche. Exquis, donc. L’objet des convoitises. Untel croit être le médecin qu’il lui faut ; un autre défend bec et ongles un programme minimal pour le tirer définitivement de son coma. Tous espèrent une Pâques politique, économique et sociale. Et, à défaut d’un miracle imminent, une véritable "rentrée en religion" les allèche. Non pas au sens où la propose Alexis de Tocqueville dans De la démocratie en Amérique ; non pas au sens l’évoque JJ Rousseau dans son contradictoire chapitre7 du Contrat social. Non, rien de tout cela. Il y a suffisamment d’assemblées religieuses ou de sectes au Congo, pour ajouter à cette misère plurielle. En fait, la classe politique congolaise a épousé la méthode Coué. L’autosuggestion. "Le Congo va mieux", ressassent-ils. Une partie s’est abandonnée dans une litote de mauvais goût : le Congo ne se porte pas mal. En tout état de cause, les uns comme les autres s’embourbent sinon dans une oraison funèbre, du moins dans une cécité assez cétacée. Aucune perspective d’avenir, tout au plus de résurrection, ne se dessine au Congo. Un pessimisme optimiste ? Peut-être. Mais comment justifier le zèle du pouvoir à faire inscrire le Congo sur la liste des pays pauvres très endettés ? Entre ce que dit la majorité présidentielle et la réalité, il y a une contradiction que même un enfant décèlerait.

Le fonctionnaire qui gagnait 80000Fcfa en 1985, perçoit le même salaire en 2009. Pas de tissu économique solide. Seules les maisons à étages, au toit en tuiles, pullulent. A Brazzaville, l’ancienne zone industrielle de Mpila a été remplacée par de belles maisons en pente. Tout le monde ne jure plus que par la municipalisation accélérée, une aberration. Un gâchis. Certes l’intention est noble ! Mais les résultats escomptés sont moyens. Un seul homme décide des travaux à réaliser et des fonds à injecter. Le ministre des travaux publics et les maires ne servent à rien...

"Le chemin d’avenir", un chemin du chaos définitif à venir ?

Il y eût fallu un autre slogan. Et pour cause : la préposition "d’" suivie du substantif "avenir" ne porte pas chance. En France, "Désirs d’avenir", un laboratoire d’idées (ou plutôt d’idées inutiles), aux dires de Ségolène Royal, a contribué à l’agonie du Parti socialiste. Au Congo, "Le Chemin d’avenir" n’est pas tracé et ne le sera jamais. Le sol est jonché d’arsenic : la dette. Oui, la dette congolaise est une mort-aux-rats. Amplifiée par les "prêts gagés", elle a atteint un tel trou noir qu’une remontée, même par ascenseur, est impossible. Et les créanciers commettraient une faute monumentale en l’annulant. Un acte injuste et immoral. Injuste envers les pays tels le Mali, le Botswana ou le Cap-vert qui, eux, remboursent leur dette ; immoral car ces mêmes pays pourraient se dire : pourquoi rembourser la dette puisqu’on va l’annuler ? Alors que l’Afrique est le seul continent qui a des excédents commerciaux avec la Chine, en ce temps de crise, les bénéfices congolais sont invisibles. Le Burkina-Faso et le Bénin ont chacun constitué un trésor de plus de 400 millions de dollars de paiement. Chose impossible au Congo. Les vautours engraissés, lesquels trimbalent leur gros ventre dans Brazzaville, Pointe-Noire, Oyo, Impfondo, etc, guettent la moindre rentrée financière pour se repaître davantage. Le Congo compte les meilleurs professeurs en détournements de fonds. Des agrégés de corruption. Plus grave encore, l’arrogance dont ils font preuve. Et, parfois, la facilité avec laquelle ils se livrent aux fanges de l’inhumanité. Qui ignore l’assassinat gratuit et sans suite d’un jardinier par son patron, sous prétexte qu’il lui aurait volé des millions ?

Aussi, dans l’attente d’une Pâques congolaise, il faut saluer le discours d’investiture du président réelu, si tant qu’il ait été sincère. Un discours percutant, qui restera dans les annales. Denis Sassou Nguesso s’est fait du mal, et c’est tout à son honneur. Ce jour-là, plusieurs visages sont soudain devenus inexpressifs, même ceux de ses amis qui ne sont pas exempts de reproches. Cependant, le cadavre a entamé sa décomposition, nonobstant l’embaumement. Difficile de stopper le processus. Le nouveau gouvernement en est la preuve probante. Il y a surabondance de ministres inutiles. Comme toujours ! Les femmes sont les dernières de la classe avec cinq strapotins. Tous les ministres éternels ou presque ont été réconduits. Est-ce à dire qu’ils sont tous "intègres" ? L’histoire rendra son jugement. D’ores et déjà, Denis Sassou Nguesso bénéficie d’une circonstance atténuante : il a appliqué à la lettre un principe universel : quand on veut régner en maître, on choisit ceux dont on est sûr de manipuler.

La médiocrité, une spécificité congolaise

Ce ne sont pas ceux qui font une révolution, qui la gèrent ensuite. Cette citation est vraie. Partout ailleurs. Les hommes qui avaient lutté pour l’indépendance partis, ceux qui ont géré la période d’après l’indépendance se sont révélés médiocres. A la limite. Pascal Lissouba, surtout, a brillé par ses cours sur la médiocrité. Les débats politiques sont bas, sinon inexistants. La hauteur de vue et les fortes personnalités font défaut. Et, dans la perpétuelle course aux portefeuilles, tous ou presque vénèrent platement le président actuel. On se croirait en France, où un seul homme écrabouille la Droite : "Le président a dit... ; le président a arbitré... ; le président a tranché..." La presse congolaise, foisonnante pourtant, semble se complaire dans son paléolithique. Si le Congo ne dispose pas du Haut-Débit - un crime ; le site officiel du Congo serait basé à l’étranger, peut-être à Reims -, sur Internet la presse pillulent d’articles pompeux, ennuyeux. Une presse à ragots, dont on vient de voir l’illustration, à propos du voyage du président réélu en Espagne...

lire la suite

______Disons la chose sans mettre de gants: LA Religion n'est plus L’OPIUM du peuple, elle est la COCAÏNE des EXTRÉMISMES. Le ramadan n'est pas la conception d'une foi profonde mais lart de mourrir de faim

  • DIEU Serait-il extrêmement extrêmiste ?

Dieu, être spirituel engendrant et assurant la cohésion du monde matériel, n’existe pas. C’est une catégorie philosophique erronée, une légende populaire montée en graine, une vue hyperbolique de l’esprit bonifiant et magnifiant un ensemble de caractéristiques abstraites fondamentalement incompatibles et incohérentes. La persistance faussement universelle de ce mythe vieillot s’explique assez simplement par le fait qu’il est une projection intellectuelle de l’être humain ou du monde (et l’être humain et le monde sont partout dans le monde humain), un peu comme le serait, par exemple, un fantôme ectoplasmique ou un mirage visuel au bout d’une longue route par temps sec. Toute culture où il y a des hommes et des femmes de tailles différentes, des enfants et des adultes, des malingres et des balèzes, produira inévitablement des légendes de géants et de nains sans se consulter entre elles, de par un jeu de projections logiques constantes et similaires du plus petit et du plus grand. L’universalité de ces propensions mythifiantes ne garantit en rien l’existence objective des titans, des lutins et de leurs semblables de tous barils ethnoculturels.

Le dieu (vaguement masculin et débonnaire ou intégralement inerte, neutre et inactif) n’existe pas. Aussi, privée de cette catégorie fondamentale irrecevable, la légitimité tant descriptive que morale des religions s’effondre comme un château de cartes. Ne disposant pas réellement des fondements effectifs autoproclamés qu’elles se sont attribuées au fil de l’Histoire sans débat ni critique, les religions et leur perpétuation n’en reposent pas moins sur d’autres fondements qui, eux, n’ont absolument rien de divin. J’en dénombre quatre:

Peur: la panique, l’épouvante face à la maladie, la mort, le danger de perdre un enfant, l’instabilité politique, les cataclysmes naturels, l’incertitude face à l’avenir d’une vie douloureuse sont des carburants puissants de la religiosité. Il est connu qu’une personne en situation terrorisante, dans un accident ou dans des circonstances climatiques compromettant la survie, régresse mentalement et appelle son dieu comme un enfant appelant un adulte à l’aide. Loin de garantir quelque caractère fondamental ou universel à ce dernier, ce fait démontre plutôt à quel point croyance religieuse et déséquilibre ou délabrement mental sont proches l’un de l’autre.

Ignorance: un lourd et archaïque relent de cosmologie simpliste et d’anthropologie délirante gorge les religions, tant dans leur élévation dogmatique que dans leurs recommandations pratiques. Ignorant les causes du tonnerre, des éclairs, de la guerre et de la maladie, l’enfant humain imagine des colères, des illuminations, des déterminations politiques issues d’un cosmos anthropomorphisé. Le recul de l’ignorance et une meilleure connaissance du fonctionnement effectif du monde et des sociétés éloignent la religiosité comme représentation descriptive et explicative du monde. Tout progrès social entraîne de facto une révolution des savoirs qui fait reculer l’esprit religieux.

Conformisme: la résorption des peurs irrationnelles et de l’ignorance face au monde ne suffit pas pour terrasser les religions institutionnalisées. Celles-ci s’appuient sur un autre ressort particulièrement insidieux et puissant: le conformisme social et familial. Combien de gens perpétuent chez leurs enfants des croyances qu’ils n’endossent plus, simplement pour ne pas contrarier leurs parents ou leurs ancêtres? Ce genre de soumission de masse, reposant sur des critères émotionnels et tirant nettement profit de la langueur onctueuse d’un engagement sentimental, peut perpétuer des pratiques dévidées des ferveurs censées les fonder et ce, pendant des générations. La tradition est une force d’inertie mécanique dont il ne faut pas négliger la pesante portée réactionnaire.

Pouvoir social d’un clergé: si, en plus de ce lot de plaies, une des castes de votre société se spécialise dans l’intendance de la chose religieuse, là vous avez un puissant facteur de perpétuation sur les bras. Les clergés oeuvrent exclusivement à leur propre survie et, pour ce faire, ils se doivent de voir au maintien en circulation de la camelote qu’ils fourguent. Ils analysent donc très finement la peur, l’ignorance et le conformisme qui mettent le beurre sur leur pain et déploient de formidables énergies à les perpétuer, les maintenir, les solidifier. Ils noyautent la naissance, l’union sexuelle, la mort, l’éducation intellectuelle et s’y marquent au fer. Tous les clergés dans tous les cultes sont des agents de freinage des progrès sociaux et mentaux. Les cléricaux sont des ennemis pugnaces et acharnés de la connaissance objective et informée du monde et de la vie sociale.

La religion est une nuisance intellectuelle et morale. C’est une force sociale rétrograde misant sur des pulsions individuelles régressantes. Tout progrès social significatif se complète d’une rétraction et d’une rétractation des religions. Ce long mouvement historique ne se terminera qu’avec la décomposition définitive de toute religion institutionnalisée ou spontanée. Ce jour viendra.

Voilà.

Le voilà notre bon et beau manifeste athée. Il est clair, net, balèze, béton, superbe. Je l’endosse avec la plus intense des passions et la plus sereine des certitudes. J’éduque mes enfants en m’appuyant solidement sur ses fondements. Je vis par son esprit et dans la constance de sa rationalité supérieure. Banco. Bravo. On fait quoi maintenant? On l’imprime en rouge sang sur des feuillets grisâtres et on le distribue au tout venant? On en fait un beau paquet de tracts incendiaires que l’on met en circulation dans tous nos réseaux de solidarité? On fait pression sur un parti de gauche ou un autre pour qu’il en fasse une composante intégrante de son programme politique? Mieux, on crée la Ligue Athée du épinglez le nom de votre contrée favorite ici. Ce ne serait pas la première formation politique à plate-forme étroite et hyper-pointue. Il y a bien des Partis Verts et des Parti Marijuana pourquoi pas des Partis Athées? Bon sang que c’est tentant, surtout dans la conjoncture lancinante et interminable de pollution d’intégrisme religieux actuelle. Je vois d’ici notre premier slogan:

Ce serait vraiment pétant. Sauf que…

La Commune de Paris et le Bolchevisme léninien n’ont pas cédé à cette tentation miroitante de l’athéisme militant. Lucides, ces projets politiques se sont contentés de fermement restreindre la pratique des religions à la sphère privée et de forclore toute propension théocratique dans l’administration publique de leur république. C’est certainement une chose à faire et bien faire. Sauf que pourquoi donc, mais pourquoi donc en rester là?

Tout simplement parce que le déclin de la religion, la déréliction, ne se décrète pas, elle émerge. On ne proclame pas plus la fin de la religion qu’on ne proclame la fin de l’enfance. Il faut éradiquer la peur, l’ignorance, le conformisme et bien circonscrire la vermine cléricale dans ses tanières (qui deviennent lentement ses musées). La religion tombera alors, inerte et inutile, comme une feuille d’automne. L’athéisme ne doit pas militer, il doit laisser l’effet des progrès sociaux échancrer la religiosité comme une vieille étoffe devenue inutile. Militons directement et sans transition pour les progrès sociaux à la ville et l’athéisme militera bien pour lui-même dans les chaumières. L’athéisme est la non-religion. Le faire militer serait inévitablement le camper sur le terrain gluant et malsain du préchi-précha, qui est celui des religions. Il ne s’agit pas d’embrasser la logique de l’engeance en la combattant sur ses terres brumeuses mais de désamorcer la compulsion spirituelle en la niquant dans ses causes materielles.

Frapper la religion au tronc plutôt qu’à la racine c’est la faire bénéficier d’une intensité d’attention tapageuse qu’elle ne mérite plus. Cela l’alimente en jetant de l’huile dans le feu de son bûcher. Fabriquer des combattants de dieu en creux c’est alimenter le fanatisme et l’intégrisme des martyrs en plein. Laissons aux cagoules leurs procédés de cagoules et limitons le débat théologique à la ferme intendance de la tolérance multiculturelle et à la circonscription du rigorisme doctrinal à la sphère privée. Les enfants des croyants se débarrasseront à leur rythme et selon leur logique et leur modus operandi des croyances éculées qui leur nuisent. Ils les convertiront en ce qu’ils voudront. Nous ne sommes pas ici pour éradiquer la religion mais pour empêcher son héritage mourant hautement toxique de continuer de nuire à la société civile. À chaque culte de construire le mausolée, le sarcophage ou le cénotaphe de sa doctrine, à sa manière.

Souvenons-nous et méditons sereinement la profonde sagesse de L’Encyclopédiste Inconnu qui disait: la vérité n’engendre jamais le fanatisme.

http://ysengrimus.wordpress.com/2008/10/29/l%E2%80%99atheisme-doit-il-militer/

Anarcho-pragmatiste a dit 30 octobre 2008 à 3:54 Excellent billet en général!

“Dieu n’existe pas”

''Un peu fort comme affirmation. Nous ne pouvons ni prouver l’existence ni l’inexistence de Dieu. Nous croyons que Dieu n’existe pas et il est préférable de vivre comme s’il n’existe pas, en n’adoptant pas des croyance non-basées sur des faits.

Il faut éliminer l’État, qui alimente les effets néfastes des religions en les soutenant comme il soutient le capitalisme, avant de penser à combattre les effets néfastes des religion. Pour ce faire, au Québec, il faut réaliser la séparation du Québec pour se donner la chance de cheminer vers l’anarchie par la suite.''

lire la suite

____L’Afrique N’EST PAS DEMUNIE ; ELLE EST SEULEMENT DESUNIE. "La manière la plus décisive de mettre un terme à la colonisation, c’est de détruire les coffrages qui lui avaient servi de fondations et d'instauré le DROIT CIVIQUE"

  • Elite Africaine manque de CIVISME = Pas de Democratie : Tribalisme, Guerre éthnique, parti politique réfractaire, Insensible, indocile...(La discipline transforme l'Animalité nuisible en Humanité
  • Africaine élite qui n'est pas cultivé est brut, qui n'est pas discipliné est sauvage. Le défauts de discipline chez "nous" les élites africain est un mal bien plus grand que le défaut de culture. ... car celui-ci peut se réparer plus tard; mais la sauvagerie ne peut-être chassée et une erreur dans la discipline ne peut-être comblée.

Qu'est-ce qu'être Africain? Un être discipliné qui est a l'écoute des ses concitoyens mais la soif du pouvoir enfin bref ! cet élite a trop souvent tendance a usée de la sauvagerie l'orsqu'il s'agit de briguée la magistrature suprême ...

Il est possible que l'éducation devienne toujours meilleur et que chaque GENERATION, à son tour, fasse un pas de plus vers le perfectionnement de l'Humanité; car c'est au fond de l'éducation que gît le grand secret de la perfection de la nature humaine. "La clé de la reussite". Dès maintenant on peut marcher en cette voie. Car ce n'est qu'actuellement que l'on commence à juger correctement et à saisir clairement a qui est véritablement nécessaire à une bonne éducation. C'est une chose enthousiasmante de penser que la nature humaine sera toujours mieux développée par l'éducation et que l'on peut parvenir à donner cette dernière une forme qui convienne à l'humanité. Ceci nous ouvre une perspective sur une future espèce humaine plus heureuse.

"kiserbo" Réflexion sur l'éducation

l'HOMME ne peut devenir homme que par l'éducation. Il n'est que ce que l'éducation fait de lui. Il faut bien remarquer que l'homme n'est éduqué que par des hommes et par des hommes qui ont également été éduqués. ... Ordinairement, les parents élèvent leurs enfants seulement en vue de les adapter au monde actuel, si corrompu soit-il. Ils devraient bien plutôt leur donner une éducation meilleure, afin qu'un meilleur état pût en sortir dans l'avenir. Toutesfois deux obstacles se présentent ici :

1: Ordinairement les parents ne se soucient que d'une chose : que leurs enfants réussissent bien dans le monde, et les principes ne considèrent leurs sujets que comme des instruments pour leurs desseins; (...) Mais de qui faut-il attendre un meilleur état du monde? Est-ce des principes ou des sujets?2: L'homme est la seul créature qui doive être éduquée par éducation on entend, en effet, les soins (l'alimentation, l'entretien), la discipline, et l'instruction avec la formation. Sous ce triple rapport l'homme est nourrisson, élève,- et écolier. On entend par soins : les précautions que prennent les parents pour éviter que les enfats ne fassent un usage nuisible de leurs force. La discipline transforme l'animalité en humanité.

L'( élite africaine) doit, peu à peu, par son propre effort, tirer d'elle-même toutes les qualités naturelles de l'humanité. Une génération éduque l'autre. On peut chercher ce premier commencement dan un état tout à fait inculte, ou dans un état parfait de civilisation. Mais si l'on admet que l'état parfait de civilisation fut celui qui exista tout d'abord, il faut aussi admettre que l'homme est par la suite redevenu sauvage et est retombé dans la barbarie. La discipline empêche que l'homme soit detourné de sa destination, celle de l'humanité, par ses penchants animaux.Cependant l'homme, par nature, a unsi grand penchant pour la liberté, que s'il commence par s'habituer à elle quelque temps, il lui sacrifie tout.

...at

" "Ce ne sont pas les Forces vives qui ont mis Dadis à la présidence... Dadis est un citoyen comme les autres ... sa candidature n’est pas annoncée mais s’il se prononçait, cette candidature devrait être forcément acceptée...".Pas besoin d’être un politologue pour comprendre que Dadis veut éliminer tous ceux qui sont susceptibles de lui barrer la route de la présidence lors d’un duel à la régulière. Ôtez Sidya Touré, Celloun Dallein Diallo,François Fall, Alpha Condé ... de la prochaine course à la magistrature suprême et le patron de la junte se retrouve sur un boulevard qui mène au pouvoir suprême...---La configuration de la Guinée offre donc le spectacle suivant : d’un côté la junte, de l’autre les Forces vives et au milieu des populations prises en otages.D’ailleurs, ces Guinéens n’ont jamais eu la liberté de choisir leur destin, écrasés qu’ils ont été par le pouvoir concentrationnaire de Sékou Touré et celui "laisse guidon" de Lansana Conté.

  • L’Afrique N’EST PAS DEMUNIE ; ELLE EST SEULEMENT DESUNIE. "La manière la plus décisive de mettre un terme à la colonisation, c’est de détruire les coffrages qui lui avaient servi de fondations"

Que les africains mettent ensemble, comme le font les européens, comme l’ont fait les Etats-Unis, comme le font la Chine, l’Inde, et d’autres grandes entités humaines afin de peser de leur vrai poids dans le monde. L’Afrique recèle des ressources humaines nombreuses, jeunes, résistantes, résilientes, ainsi que des richesses matérielles, minières, énergétiques, forestiers, agricoles considérables.

La manière la plus décisive de mettre un terme à la colonisation, c’est de détruire les coffrages qui lui avaient servi de fondations, et qui lui avaient tranché dans la chair vive du continent, pour y délimiter des niches d’exploitation aux profits de maîtres étrangers. Les pouvoirs que nous nous disputons depuis 50 ans comme des fauves affamés et féroces ne sont que les restes sur une table desservie. Au moment où l’Europe elle-même, qui a occupé la première place dans le monde au moins depuis le XVè siècle sent qu’elle doit effacer ses frontières, mettre en commun ses richesses matérielles et humaines pour ne pas reculer à la 3è ou 4è place du monde nouveau, les africains pensent-ils pouvoir survivre et remonter de leur rand des derniers de la classe s’ils ne se remettent pas ensemble. Cependant, la traite négrière et la colonisation infligées de l’extérieur, auraient dû suffire, ne serait-ce qu’elles seules, pour fonder l’unité du continent, une unité dans la souffrance, dans l’exploitation, dans la servitude, qui lui ont été infligées systématiquement. Cette unité seule infligée de l’extérieur, aurait dû cimenter sa volonté de renaissance et de rachat, même en dehors de l’existence d’une unité culturelle interne, comme les négationnistes de l’identité africaine se sont fait une spécialité et une « science » d’en contester la réalité.

« Les élites africaines face à leur responsabilité »Celles-ci ont une responsabilité dans la situation actuelle du Continent noir. Vérités dures, mais qu’il fallait faire éclater au grand jour.

Dans l’ambiance générale de pessimisme, d’échec et d’impasse qui prévaut en Afrique Noire, moins de cinquante ans après que la responsabilité de nous gérer nous -mêmes nous a été nominalement restituée,Je dois me réjouir que ce cri de révolte, cet aveu public d’échec, cet appel pour se ressaisir soit dans la conscience de chacun. Ce réveil est annonciateur même d’une renaissance, compte pris de ce que la situation calamiteuse dans laquelle se trouve l’Afrique Noire est pour une large part imputable à la responsabilité de ces « élites ». Leur réveil, leur aveu sont prometteurs et annonciateurs d’un nouveau départ, car c’est elles qui, par leur boulimie pour les restes des pouvoirs laissés par les colonisateurs se sont, depuis 45 ans, affrontés dans des rivalités électorales, des coups d’états militaires, des guerres civiles, des pillages inouïs, des génocides, tout en instrumentalisant et en dévoyant, à cet effet, des valeurs africaines positives comme l’appartenance à la même tribu, à la même ethnie, à la même langue, à la même province.

Il n’est que de voir ce qui s’est passé ou se passe encore partout, en Afrique centrale, australe, orientale, et maintenant occidentale. Il faut arrêter la folie déprédatrice induite par la lutte pour le pouvoir à laquelle se livrent les élites africaines modernes. Au nom de l’Afrique mère.

C’est aussi la responsabilité de ces élites qui est en cause dans l’opprobre, le déshonneur qui frappent l’identité africaine, noire singulièrement, dans le monde contemporain. Ces élites se sont appropriées, ont intériorisé, ont fait leurs, la négation par l’occident de toute réalité, de toute signification, de tout mérite, de toute valeur à l’identité et aux voies du passé de l’Afrique.Les élites africaines occidentalisées ont été convaincues à tort qu’elles peuvent bâtir une Afrique Moderne dépourvue de racines qui lui soient propres, et sustentée par les seules valeurs imitées de l’Occident, et très souvent dévoyées et incorrectement appliquées, comme souvent ce qui est imité.

lire la suite

_____Le "Noir" a t-il un problème ? "dieu" est blanc, et le "diable" est issu de l'immigration "noir", ses incapables larves mendiants et boiteux... !et si, dieu favorisait uniquement l'intelligence.

Et puis merde ! dieu, cet larve putride n'aime personne à part lui, c'est pour celà qu'il a créé l'homme : un être qui lui sera soumis, qui le craindra, l'adorera, un client qu'il pourra arnaquer à loisir en lui faisant croire à un SAV où on lui remettra un produit (la vie) indestructible et infiniment meilleur que l'actuel à condition de bien vouloir subir les pires sévices, atrocités, privations, souffrances imaginables pour le mériter ! Et là, y a pas de nègre ou de blanc, de pauvre ou de riche qui tienne : on se fait tous entuber par Dieu

Et je ne crains pas de blasphémer, Dieu m'aime même si j'l'aime pas ! Si c'est pas un truc de vicelard, la religion ! Merde ! Et pendant qu'on en est à régler nos compte avec les "boss", qu'il aille aussi se faire voir chez les grecs son pote à Dieu, le Diable ! Faites chier tous les deux !

L'âme existe, les émotions existent, les désirs existent, le malheur existe, le bonheur existe, l'esprit existe, la douleur existe...etc...la liste est loin d'être exhaustive. ils croient en tout cela, mais pas à Dieu. de toute façon, croire en Dieu, cela ne profite qu'à l'homme; ne pas croire en Dieu ne nuit pas à Dieu ni ne lui profite; le seul perdant reste l'homme qui a donc intérêt en croire en Dieu (sans l'associer à personne) et l'adorer exclusivement et purement.

conclusion :

En nous dotant d'une intelligence avec la possibilité de ou ne pas en user,... c'est une preuve d'AMOUR! que nous a donné Dieu Le Créateur!...et aussi cette capacité de ne jamais remettre en question notre propre existence!...DONT IL EST LE SEUL A AVOIR DECIDE!!!!!!!!. Son amour pour nous,??? met à notre portée deux évidences: le mal et le bien....Un libre choix nous est donné, c'est encore de l'amour. Par des procédés qui n'engage que notre âme, SIMPLES POUSSIERES NOUS SOMMES NOMBREUX à défier dieu la source des essences, et à mettre sa suprématie en doute.

La source des essences nous aime davantage quand on fait le bien....Il pourrait nous anéantir lorsque l'on fait le mal. MAIS son amour nous laisse un temps de reflexion, même après l'acte (certains en abusent)....etc C'EST PARCE QU'IL NOUS AIME,... NOIRS OU AUTRES.

  • Les noirs ont un cerveau beaucoup plus petit que les blancs cela explique leur faible acomplissement culturel?

Le titre de l’article vient d’une intervention d’un internaute (http://fr.answers.yahoo.com/question/index?)

7 arguments montrant que les différences entre noirs et blancs sont d'origine génétique. 1. Les deux races ont évolué indépendamment l'une de l'autre et dans des milieux différents pendant une période de cent mille ans. (Stringer, 1989; Cavalli-Sforza, 2000) Quand deux populations évoluent isolément l'une de l'autre pendant une telle période il y a des différences qui apparaissent dans tous les domaines dans lesquels il y a des possibilités de variations génétiques. La position environnementaliste extrême, postulant qu'il n'y a pas de différences intellectuelles entre deux races défie le principe général de l'évolution biologique et peut être vu comme impossible.

2. Les africains obtiennent des Q.I assez semblables dans de nombreuses localisations différentes: cela doit être considéré comme la preuve d'un fort facteur génétique.

3. Le haut niveau d'héritabilité trouvé chez des vrais jumeaux en Amérique, en Europe, au Japon et en Inde montre que l'intelligence est fortement déterminée par des facteurs génétiques.

4. Les différences de volume cranien entre caucasiens et noirs démontrent l'existence de facteurs génétiques, car l'héritabilité des volumes craniens est de 0,9 et la corrélation entre l'intelligence et les volumes craniens est de 0,4.

5. De nombreux égalitaristes ont proposé que le racisme des blancs pouvait diminuer le Q.I des noirs, mais il n'y a pas d'explication qui puisse expliquer comment le racisme pourrait diminuer le Q.I, et pourquoi alors le Q.I des africains d'Afrique noire serait il de 67 ? Si le racisme diminue l'intelligence, il est curieux que les juifs d'Amérique et d'Angleterre aient un Q.I de 108, alors qu'ils ont été exposés au racisme depuis des siècles. Le haut Q.I des juifs américains est bien connu depuis 1930.

6. Les enfants noirs adoptés par des parents blancs obtiennent les mêmes scores que la prédiction raciale. Il persiste une différence de 17 points de Q.I entre blancs et noirs élevés dans les mêmes conditions. Etre élevé par des parents adoptifs blancs n'a pas d'effet positif sur l'intelligence des noirs. Le Q.I des hybrides tombe exactement au milieu des blancs et des noirs 7. Le Q.I moyen de métisses entre deux races est exactement égal à l'intermédiaire entre le Q.I de chacune des races, de même pour le volume cranien, exactement égal à la valeur intermédiaire.

Un traité vient d'être signé par 26 prix nobel et les plus grands noms du domaine de l'intelligence ! (Flynn, Catell, Lynn, Jensen...) validant ce qui se trouve ci dessus. Dans combien de temps tout cela sera t'il connu ? Beaucoup de faibles d'esprit ne risquent t'ils pas de nier tout cela par idéologie ?

East Asians106-1416 Europeans-1001369 Southeast Asians-901332 Pacific Islanders-851317 South Asians-841293 Africans-671282

lire la suite

_____Au Maroc, comme dans le reste du Maghreb, il existe un réel problème de racisme envers les Noirs. « Noirs marocains » ou « Noirs africains », ils n’en restent pas moins des descendants d’esclaves.

Au Maroc, comme dans le reste du Maghreb, il existe un réel problème de racisme envers les Noirs. « Noirs marocains » ou « Noirs africains », ils n’en restent pas moins des descendants d’esclaves. Qualifiés de « hartani », littéralement « homme libre de second rang » ou plus violemment de « aâzi », que l’on pourrait traduire par « sale nègre », les Noirs du Maroc, qu’ils soient étudiants, migrants, subsahariens et autres, sont victimes chaque jour de discrimination de la part du peuple chérifien.

Les Marocains racistes des Noirs. Au Maroc, comme dans le reste du Maghreb, le peuple noir est depuis toujours victime de discriminations. Persécutions, agressions, insultes, injures... sont le lot quotidien des hommes de couleur. Pour mieux comprendre ce phénomène, Afrik.com a recueilli le témoignage d’associations, d’étudiants africains et de citoyens marocains.

Selon Pierre Vermeren, historien spécialiste des sociétés maghrébines, il faut différencier le degré de racisme envers un Noir marocain et un Noir étranger.

« Il existe différentes catégories de Noirs au Maroc.

1/La première concerne les populations noires endogènes qui sont mélangées à la population marocaine et qui descendent tout droit des esclaves.

2/La deuxième, est celle des populations noires du Sud. Elles se concentrent dans des oasis entièrement peuplées d’Africains noirs, mais qui ne sont, en aucun cas, mélangées aux Berbères ou aux Arabes.

3/La troisième, touche les Africains du Sénégal majoritairement, qui venaient faire leur pèlerinage dans la médina de Fès.

4/Enfin, la dernière catégorie, les étudiants et les migrants est celle qui est la plus touchée par le racisme. »

Pour la plupart des Marocains, le jugement anti-négritude se répercute à travers leurs comportements face aux étrangers noirs non intégrés à la population d’une part, et (ou) non musulmans d’autre part. Il s’agirait d’un profond sentiment de supériorité qui remonterait à l’antiquité. Les Noirs esclaves au Maroc, se comptaient en centaines de milliers à l’époque. Ils constituaient pour certains le corps militaire marocain, la garde civile, tandis que d’autres remplissaient des taches qu’on leur attribuait sous le règne d’Ahmed El Mansour Eddahbi ou encore de Moulay Ismail au 16e et 17e siècle.

Aujourd’hui, « l’esclavage n’a jamais été aboli officiellement. Le protectorat français, au début du 20e siècle, en a simplement interdit la pratique. Mais l’initiative n’est jamais venue de la société marocaine elle-même », rapporte l’historien qui nous renvoie à l’ouvrage de Mohammed Ennaji, Soldats, esclaves et concubines qui, selon lui, illustre parfaitement cette période.

"IL EST RARE QU'UNE MAROCAINE EPOUSE UN NOIR"

Pour Nadia, une Marocaine âgée de cinquante ans, il ne s’agit pas simplement d’un problème racial. « C’est plus profond que ça. C’est un sentiment qui s’est perpétué de génération en génération. Il est extrêmement rare, par exemple, qu’une Marocaine épouse un Noir, même musulman. Cela ne se fait pas. Le seul cas qui soit, à la rigueur, ‘toléré’, est lorsque l’homme n’a pas les traits trop négroïdes. On craint le fameux ‘qu’en dira-t-on’ de la famille et/ou de l’entourage. La femme en question entendra souvent sa mère ou une proche lui dire qu’il y a ‘suffisamment de bons Marocains pour ne pas aller chercher un Noir’ ».

Selon les dires de Nadia, ce sentiment serait monnaie courante au Maroc, et partout ailleurs au Maghreb. « Même pour un homme, qui en générale est plus ‘libre’ puisque c’est lui qui transmet son nom et sa religion à ses enfants, épouser une femme de couleur,n’est pas accepté par son entourage. Et c’est encore plus difficile quand il ne s’agit pas d’un ou d’une non musulman. Les mariages mixtes sont déjà très rares dans notre culture, alors avec des Noirs non marocains, non musulmans, ça n’est jamais accepté. Que ce soit pour ma génération, la génération de mon père ou celle de mes enfants. »

  • ETRE NOIRS AU MAROC :

LE CAUCHEMAR DES ETUDIANTS ET DES IMMIGRANTS

« Le racisme le plus violent s’exprime à l’égard des étudiants noirs. A la cité Internationale Universitaire de Rabat, c’est assez visible. Les étudiants qui viennent de part et d’autre du continent africain pour suivre leurs études, sont regroupés entre eux, voir isolés. Ils ne partagent pas les mêmes locaux que les étudiants ‘blancs’ marocains. C’est très communautaire », rapporte Hervé Baldagai, Secrétaire Général de la CESAM (Confédération des élèves, étudiants et stagiaires africains étrangers au Maroc).

« Les conditions pour les Noirs sont très difficiles, les insultes sont régulières. On nous traite en arabe de ‘sales nègres’, on nous ordonne de quitter le pays, on nous traite de ‘porteurs du Sida’, on nous lance des pierres. C’est invivable. Nous rencontrons des difficultés dans les administrations, comme pour l’obtention de la carte étudiante ou encore pour la Bourse.

LES ETUDIANTS NOIRS RETOURNENT DANS LEUR PAYS APRES LEURS ETUDES

« Au Maroc, nous ne pouvons pas trop en parler. Récemment, la chaîne 2M a organisé un débat sur le sujet. Le problème, c’est qu’à la diffusion, certains passages avaient été censurés, notamment les passages où il y a eu des plaintes. Nous parlons entre nous des agressions dans les rues mais c’est tout. De toute manière, que voulez-vous qu’il se passe ? En général, à la fin de leurs études, les étudiants noirs retournent dans leur pays d’origine. Sauf ceux qui viennent de pays en guerre comme la Sierra Leone, le Togo, la Côte d’Ivoire, qui sont contraints de rester au Maroc.

« En général, nous ne nous expliquons pas l’attitude de certains Marocains. Je trouve pour ma part que certains facteurs doivent être pris en considération. Le premier est religieux. Les Noirs musulmans sont moins persécutés que les Noirs chrétiens ou animistes. Le deuxième facteur est dû à une méconnaissance culturelle. Les média marocains montrent toujours des aspects négatifs de l’Afrique subsaharienne (le Sida, les guerres...), et les Marocains finissent par avoir peur de nous et donc nous rejettent. Troisième mise en cause : l’éducation. Il est courant aussi d’entendre des enfants ou des adultes traiter ces personnes de « hartani » (homme de second rang) ou de aazi (nègre). Les jeunes enfants nous insultent devant leurs parents sans que ces derniers ne les corrigent ou ne les grondent. Enfin, il existe, à mon avis, une dernière raison. Elle est politique. Depuis 1984, le Maroc ne fait plus parti de l’Union africaine. Ce retrait s’explique du fait que certains pays africains, comme le Cameroun ou l’Afrique du Sud, ont remis en cause la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidentale », souligne le Secrétaire Général de la CESAM.

"UN NOIR NON MUSULMAN EST REGARDE DIFFEREMMENT D'UN NOIR MUSULMAN"

Etudiant Congolais à l’ESM de Rabat (Ecole Supérieur de Management), Parfait M’Benzé Mouanou suit actuellement un Master en management logistique et ingénierie des transports. Cela fait déjà un an et demi qu’il étudie au Maroc. Aujourd’hui, il témoigne. « Les Congolais n’ont pas besoin de visa pour aller au Maroc. Seul le passeport nous est demandé. Par contre, nous devons donner près de 500 euros de dessous de table à l’aéroport sous peine de se faire expulser du territoire. A part ça, mon intégration se passe bien. Mais je dois avouer que j’ai voulu repartir dès mon premier jour ici. Cela ne se passait pas vraiment comme je l’espérais. Au Maroc, on accepte mal la différence culturelle et religieuse. Un Noir non musulman est regardé différemment d’un Noir musulman par exemple. Pareil pour un Noir marocain et un Noir étranger. J’ai vécu en France 15 ans, je suis également allé en Côte d’Ivoire, au Togo et dans beaucoup d’autres pays. Et je peux dire que l’intégration n’est pas la même ici (...) Nous ne sommes pas si nombreux que ça au Maroc, mais les Marocains nous en veulent, car il y a déjà pas mal de chômage dans le pays et ils n’acceptent pas que nous puissions prendre ’leurs’ emplois. A la fin de mes études, je retournerai au Congo. Je ne me vois pas faire carrière ici. Vous savez, il fut un temps où les étudiants d’Afrique noire allaient suivre leurs études en Côte d’Ivoire ou au Togo. Ce sont des pays plus proches de nous culturellement. Mais avec les troubles dans ces deux pays, nous venons désormais au Maroc et c’est bien différent. Je tiens toutefois à souligner qu’il ne faut pas généraliser. Le Maroc reste un beau pays, très ouvert sur certains points. Des personnes nous ont très bien reçus, très bien accueillis. C’est vraiment ces personnes-là qui font la fierté du pays », souligne le jeune étudiant. A coté de lui, un jeune Béninois, qui a souhaité garder l’anonymat, nous confie, quant à lui, que les insultes font partie de son lot quotidien.

UNE TIMIDE PRISE DE CONSCIENCE

Aujourd’hui les langues se délient. Le sujet reste cependant très tabou au Maroc, pays qui fait de l’hospitalité un atout culturel. Depuis la parution de l’article de Maria Daif, dans le journal marocain Telquel, il y a une légère prise de conscience. Amel Abou El Aazm, est une des fondatrices de la jeune association Lawnouna (« Nos couleurs »), créée en 2004 et située à Rabat. Le but de cette association est de faire le pont entre les Marocains et les Noirs ou les personnes venant d’horizons diverses. Selon elle, « la discrimination dont sont victimes les Subsahariens et les Noirs est un fait. C’est assez dur pour eux. Personne ne peut nier qu’il existe du racisme au Maroc, ceux qui le nient font preuve de mauvaise fois. Mais il faut tout de même admettre qu’il existe dans notre pays des Subsahariens qui vivent très bien. Ils ont compris qu’il fallait avoir une certaine attitude à adopter pour s’intégrer, notamment se mêler à la population. Il y a un premier pas à faire, pour s’adapter et découvrir la culture de l’autre et la société dans laquelle on vit. Il s’agit peut être d’un petit nombre, mais ça prouve qu’il y a un moyen pour que cela se développe. Et c’est le but de notre association. Elle peut aider les personnes noires à franchir les barrières qu’elles peuvent rencontrer. S’il faut, par exemple, 4 à 5 ans à un étudiant pour s’intégrer au Maroc, Lawnouna, veut, au travers diverses activités, accélérer cette intégration ».

« Le racisme est plus visible dans la rue. Je ne pense pas qu’il y ait un seul Noirs au Maroc, qui puissent sortir sans qu’on lui rappelle justement qu’il est Noir. Les clichés et les préjugés ont été nombreux sur le peuple noir. Il fut un temps où certains les prenaient pour des cannibales, des mangeurs d’hommes. Il y a aussi le fait qu’il soit des descendants d’esclaves. Mais vous savez, j’ai moi-même passé quelque temps au Congo, j’ai aussi déjà séjourné au Mali. J’ai dû là-bas dépasser les clichés et les préjugés qui m’étaient attribués. En tant que Franco-marocaine, au Mali comme au Congo, je passais inévitablement par l’expérience du ‘blanc en Afrique’. Ce sont des sentiments ancrés dans les moeurs, comme au Maroc, ajoute la jeune femme.

« Officiellement, rien n’est fait pour lutter contre ce racisme, même si le Roi affiche un discours pro-africain et rappelle toujours l’unité africaine dans ses allocutions. Il faut se féliciter tout de même de voir que, de plus en plus de festivals africains réunissant des Peuls, des Maliens ont lieu dans le pays. Nous avons notamment eu la visite de Youssou Ndour (artiste sénégalais, ndlr) », conclut Amel Abou El Aazm. Le débat est ouvert. Et nous espérons que notre modeste contribution participera à faire avancer les choses...

lire la suite

____Le "Noir" Froncophiles d’aujourd’hui envers la France : “Ma peur est une rédhibition d’amour”. Nos frères "Noir" anglophiles, il faut l’admettre, font montre de plus d’indépendance et partant de moins de “diplomatie” dans le

Et bien hélas, de l’avis des francophones d’Afrique, la France demeure, en ce début 21ième, ce pays de l’Occident qui s’oppose et/ou se refuse de faciliter la transition de l’Afrique vers la démocratie et la mise en place d’Etat de droit.

Les nations et les peuples africains débutent ce siècle avec un choix simple et clair : laisser à la fin de ce siècle, une Afrique dialoguant d’égale à égale avec l’Occident et compétitrice de l’Asie montante ou condamner les générations futures aux lendemains difficilement imaginables.Nous nous devons d’éliminer la seconde hypothèse pour nous pencher sur l’objectif honorable des peuples, celui qui tient compte des intérêts supérieurs des nations, à savoir, de ceux qui viendront après nous, ces fils et filles de cette Afrique de nos rêves et de nos réalités. La voie pour y parvenir est tout autant simple que complexe et peut défier l’imaginaire humain.

Nous avons évoqué plus haut la mise en place d’un environnement sociopolitique propice au développement en mettant en exergue les deux conditions préalables incontournables. Une fois ce cadre mis en place nous assisterons à un déclenchement automatique de la seconde phase qui à notre avis exigera des pays africains une intégration économique régionale très active. A ce niveau, nous voulons, avec votre permission et en toute humilité, évoquer une expérience personnelle. Ce fut, il y a une trentaine d’années, nous venions de débuter la première année de notre vie professionnelle comme jeune fonctionnaire.

La Direction où nous venions de débuter notre vie de jeune fonctionnaire de la Fonction Publique se voit confier la coordination de l’organisation d’un Colloque nationale sur la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest). Des panels de hauts fonctionnaires, des aînés dont la qualité professionnelle, l’expertise et l’abnégation au service de la nation continuent à ce jour de nous imposer respect et admiration. Ils étaient de tous les Ministères impliqués dans la gestion de la jeune entité d’intégration régionale.

Par ailleurs, nous allons poursuivre notre réflexion en partageant avec vous ces commentaires d’analystes financiers sur l’une des chaînes américaines. Il y a quelques mois de cela, nous suivons une discussion sur l’évolution du marché boursier aux USA et l’un des quatre analystes d’évoquer l’évolution de l’Asie (économie asiatique). Ce dernier laissa entendre que pour pouvoir tenir la compétition dans les années à venir, seul le pays de l’Occident qui aura l’Afrique se sera bien positionné, car selon lui ce continent recèle de grandes richesses. Les autres analystes, partie prenante de la discussion n’y firent aucune objection.

C’est dire que les Africains sont les seuls à ne pas réaliser une si flagrante réalité. Et bien, l’Afrique est un continent riche, riche de la qualité des ces fils et de ces filles, riche des immenses ressources naturelles, don du Créateur. Le seul frein à son développement : la dictature qui engendre corruption, embrigadement en bloquant l’explosion du génie africain. Voici pourquoi, à l’instar d’honorables fils et filles, nous avions humblement décidé de rester inflexible dans notre lutte pour l’Etat de droit, la démocratie sans compromis d’avec le mal dictatorial. Certes, nous ne sommes pas un saint, nous traînons avec nous des fautes, des erreurs et des péchés mais nous refusons d’y ajouter le péché social comme l’écrivait ce prêtre africain. Péché par lequel des hommes se laissent réduire ou se réduisent au silence par peur des souffrances humaines et de la destruction dictatoriale ou pire pour des biens matériels et des postes d’enrichissement facile et de détournements.

Les Africains doivent se rendre à l’évidence que défendre la liberté, se battre pour la démocratie, l’Etat de droit ne requiert pas d’eux d’être des saints car si tel était le critère ce monde sera vidé de grands hommes et de libérateurs. Oui, ces hommes hors du commun que nous vénérons l’avouent avec humilité et modestie et c’est tout à leur honneur qu’ils ne sont ni des saints et/ ou des messies. Il y va de l’avenir des ceux qui viendront après nous et le prix à payer sera cher, bien cher. Pour ce qui nous concerne, nous continuerons de croire en cette vérité divine : “A brebis tondu, Dieu mesure le vent”.

L’Afrique est à la croisée des chemins et les Africains indépendamment de leurs âges et conditions sociales sont appelés à consentir d’immenses sacrifices pour un continent qui ne s’exprime point par la voix de représentants d’autres continents mais de par ses propres fils et filles. Un continent avec des pays qui retrouvent leurs places dans le concert des nations. Un continent avec des pays représentés proportionnellement au Conseil de Sécurité des Nations-Unies. Un continent qui ne reçoit point d’ordre mais n’en donne point aux enfants des autres continents mais participe dans le cadre de la coopération internationale sur une base égalitaire à la gestion des affaires du monde, de notre village. Voici l’Afrique de la fin de ce siècle, l’Afrique de nos rêves et de nos réalités.

Il y a un peu moins d’un siècle de cela, qui aurait prédit que la Chine serait le bailleur de fonds du monde occidental et leur marché de choix où les investisseurs se bousculent au rythme de la délocalisation. Qui peut toujours rester sceptique à l’idée qu’à la fin de ce siècle l’Afrique devienne le bailleur de fonds de l'Europe ? Il appartient aux Africains de relever ce défi qui est bien à leur portée.

Les artisans de telles grandes transformations ne seront pas au rendez-vous et c’est ce qui donne ce sens profond de devoir à toute lutte pour la postérité mais dans cette Afrique de la communion des saints et de l’éternité selon nos traditions, ils vivront ces moments de joie et de fierté légitime. Et, leur descendance verra jaillir de l’au-delà, la voix mélodieuse des deux éternelles divas africaines, fredonnant cette chanson célébrant l’Afrique des nations et des peuples ; nous citons : Umm Kulthum et Miriam Makéba.

Nous vous remercions de léguer aux générations futures cette Afrique de nos rêves et de nos réalités

© Correspondance particulière (Camer.be) : Mamavi Sylvain ATTIGLAH

© Copyright Camer.be

Visiter le site de: Camer.be

En dépit de l’apparence, la désillusion du francophone d’Afrique ne peut s’exprimer mieux à notre sens qu’en nous référant au fameux livre de Cheick Amidou Kane “ L’aventure ambiguë” où l’auteur écrit, parlant du sentiment qui anime le colonisé d’hier, le francophone d’aujourd’hui envers la France : “ Ma haine est une rédhibition d’amour”.

L’Afrique est essentiellement anglophone et francophone et dans une bonne mesure lusophone et enfin castillane pour l’un de ces Etats.

Il nous souvient de nos années d’étudiant que nos frères anglophones aimaient à nous traiter d’assimilés et de béni oui, oui, de la puissance coloniale : la France. Ils n’ont pas entièrement tort même si une telle caricature ignore certaines réalités. Francophones que nous sommes, nous tirons une fierté naturelle d’être partie prenante d’une telle grande culture marquée du sceau de célèbres dramaturges, des encyclopédistes et bien évidemment du cartésianisme.

Pour reprendre cette idée chère au feu Président Léopold S. Senghor, écrivain et académicien français, il s’agit d’une Afrique, actrice de cette civilisation de l’universel. Nos frères anglophones, il faut l’admettre, font montre de plus d’indépendance et partant de moins de “diplomatie” dans leur attitude (Il y va des nuances philosophiques de deux systèmes coloniaux).

C’est dire qu’en dépit de cette querelle fraternelle entre anglophones et francophones, fait typique au folklore africain, le constat est établi : la régression sur tous les plans de nos pays respectifs n’est plus à démontrer. Ce qui nous ramène au titre de cette présentation et/ou réflexion.

lire la suite

____Le Rwanda dans le Commonwealth, L’adhésion vue depuis la Grande-Bretagne

Le Rwanda a annoncé dimanche le succès de sa candidature au Commonwealth, qui réunit les États issus de l'ancien empire colonial britannique, renforçant son ancrage au sein du monde anglophone au détriment de ses relations avec la francophonie.

Ancienne colonie allemande (1885-1916) puis surtout belge, jusqu'à l'indépendance en 1962, le Rwanda est le premier pays de tradition francophone à rejoindre le Commonwealth, ce bloc qui comptera désormais 54 pays, et dont l'anglais est la langue commune.

Ce petit pays d'Afrique centrale peuplé d'un peu moins de 9 millions d'habitants sera seulement le deuxième, après le Mozambique, à rejoindre l'organisation placée sous l'autorité de la reine d'Angleterre Elizabeth II, sans avoir jamais été colonie britannique ni entretenir de lien constitutionnel avec la couronne.

"Mon gouvernement voit cette accession comme une reconnaissance des progrès remarquables accomplis par notre pays au cours des quinze dernières années", a déclaré à l'AFP la porte-parole et ministre de l'Information Louise Mushikiwabo.

"Les Rwandais sont prêts à mettre à profit les perspectives économiques, politiques, culturelles et autres offertes par le réseau du Commonwealth", a ajouté Mme Mushikiwabo, qui a annoncé l'admission de son pays décidée lors d'un sommet des chefs de gouvernement du Commonwealth à Trinidad et Tobago.

L'accession au Commonwealth, sollicitée en 2008, s'inscrit dans une politique résolue du président rwandais Paul Kagame et de son gouvernement de larguer les amarres avec le monde francophone pour rejoindre le giron anglophone.

Le Rwanda a ainsi adhéré en 2007, en même temps que son voisin le Burundi, lui aussi francophone, à l'East African Community, le bloc économique jusqu'alors limité aux trois pays anglophones d'Afrique de l'Est, le Kenyan, l'Ouganda et la Tanzanie. C'est d'ailleurs sous la présidence de M. Kagame que l'EAC a accéléré son intégration, avec la signature le 20 novembre d'un protocole prévoyant la création d'un Marché commun en juillet.

A l'intérieur du pays, l'anglais a déjà rejoint le kinyarwanda et le français comme langue officielle, et il a même supplanté le français l'an dernier comme langue d'enseignement public.

Ce rapprochement accéléré avec le monde anglophone est allé de pair avec la dégradation des relations avec la France. Kigali a suspendu ses relations diplomatiques avec Paris en 2006, après l'émission par un juge français, Jean-Louis Bruguière, de mandats d'arrêt contre des proches du président Kagame, soupçonnés d'être impliqués dans l'assassinat de l'ex président rwandais Juvénal Habyarimana, dont la mort le 6 avril 1994 est considérée comme l'élément déclencheur du génocide au Rwanda.

Les relations entre les deux pays étaient très tendues depuis 1994, les autorités de Kigali issues de la rébellion FPR à majorité tutsie accusant Paris d'avoir aidé les génocidaires hutus alors au pouvoir, ce que la France a toujours démenti.

800.000 personnes, en majorité tutsi, ont été tuées dans ce génocide.

L'organisation non gouvernementale Commonwealth Human Rights Initiative avait appelé au rejet de la candidature de Kigali, estimant que "l'état de la gouvernance et des droits de l'homme au Rwanda ne répondaient pas aux critères du Commonwealth". Cette organisation évoquait des restrictions à la liberté de parole qui "créaient un climat de peur dans la société civile" du Rwanda, un pays qui tiendra sa prochaine élection présidentielle le 9 août prochain.

FIN DU TEXTE

================================

Voir la même nouvelle, rapportée par la société d'État canadienne de télévision: "Radio-Canada":

Plusieurs membres du Commonwealth, dont le Canada, ont approuvé l'entrée du Rwanda, soutenant que cela pourra aider le pays à renforcer ses institutions démocratiques. D'ailleurs, Londres s'est réjoui de la nouvelle dimanche, affirmant que Kigali avait fait d'énormes progrès pour se rapprocher des valeurs de l'organisation.

« Il faudra juger à la pièce, nous verrons si d'ici un an le gouvernement rwandais aura adopté une loi sur la liberté de l'information et s'il autorisera la présence d'une opposition aux prochaines élections », a réagi Maja Daruwala, directeur de l'ONG Commonwealth Human Rights Initiative.

Le Rwanda tiendra ses deuxièmes élections depuis le génocide en août prochain.

Le Rwanda, qui vient de renouer ses relations diplomatiques avec la France, rejoint au même moment le Commonwealth. Très bien noté par les grandes institutions financières internationales, ce pays, encore largement agricole, vient quand même renforcer le poids économique du Commonwealth. En Afrique, entre Francophonie et Commonwealth, le déséquilibre est flagrant. Au moment où le Rwanda entre dans l’espace anglophone du Commonwealth, Paris et Kigali renouent après des années de brouille. En 2006, Kigali avait rompu tout contact officiel avec Paris, lorsque le juge français Bruguière délivrait des mandats d’arrêt contre des proches du président Kagame. La France et le Rwanda ont rétabli leurs relations diplomatiques suspendues depuis trois ans. Une annonce qui fait suite au voyage du secrétaire général de la présidence de la République, Claude Guéant, le 29 novembre, à Kigali, où il a rencontré le chef de l’Etat rwandais, Paul Kagamé.

« A l’issue de ces entretiens, le président de la République française et son homologue rwandais sont convenus de rétablir les relations diplomatiques entre les deux pays », précisait le communiqué de l’Elysée. Kigali avait rompu en 2006 avec Paris, alors que le juge Bruguière venait de délivrer des mandats d’arrêts contre des proches du président Kagamé, soupçonnés d’avoir pris part à l’attentat contre le président Habyarimana dont la mort, le 6 avril 1994, passe selon certains avis pour l’élément déclencheur du génocide au Rwanda. Paul Kagamé avait vu, dans cette action judiciaire, un coup de poignard de la France.

Depuis l’arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy, Bernard Kouchner a initié une politique de rapprochement avec le Rwanda. Le ministre des Affaires étrangères s’est rendu à plusieurs reprises à Kigali. Et Nicolas Sarkozy a eu deux entretiens avec Paul Kagamé lors de sommets internationaux. Certes, le contentieux entre les deux pays n'est pas encore épuré : Kigali souhaite notamment que la France présente ses excuses comme l’ont fait d’autres puissances occidentales après le génocide.

Le Rwanda dans le Commonwealth

Cette normalisation entre Paris et Kigali intervient alors que le Rwanda vient de faire un pas hautement symbolique hors de l’espace francophone. L’entrée du Rwanda dans le Commonwealth consacre une volonté de Paul Kagamé d’ancrer son pays au plus près de son allié britannique. C’est le premier pays de l’espace francophone à rejoindre l’organisation anglophone. Mais c’est aussi le deuxième pays, après le Mozambique, à rejoindre le Commonwealth sans avoir jamais été ni une colonie ni sous mandat britannique.

De tradition francophone, le Rwanda est pourtant devenu officiellement le 29 novembre 2009 le 54e membre du Commonwealth, organisation qui réunit en majorité les anciennes colonies britanniques.

C’'est une indéniable victoire pour le président rwandais qui n’a pas ménagé ses efforts ces dernières années pour convaincre la grande famille anglophone de l’accueillir dans ses rangs. Le principe de l’adhésion avait été retenu il y a deux ans mais, à l’époque, le débat acharné entre partisans et adversaires de cette entrée avait repoussé la décision. En juillet dernier, un rapport de la commission des droits de l’homme du Commonwealth estimait toujours que les libertés publiques étaient restreintes au Rwanda, au point de créer un climat de peur dans le pays. Mais hier les partisans l’ont visiblement emporté.

Le Rwanda devient donc le 54e Etat du Commonwealth, organisation qui regroupe pour une grande part les anciennes colonies britanniques. Paul Kagame, anglophone convaincu, qui a d’ailleurs fait adopter l’anglais comme langue officielle dans son pays, souhaitait depuis longtemps tourner le dos à la francophonie et à la sphère d’influence française. Après le génocide de 1994 et l’arrivée au pouvoir de Paul Kagamé qui accuse la France de complicité avec les génocidaires, les relations entre Paris et Kigali ont été difficiles.

L’adhésion vue depuis la Grande-Bretagne

En adhérant à la communauté dirigée par la reine Elizabeth II, Kigali fait un pas de plus et un pas de taille, il faut le dire vers le monde anglophone. Vu depuis la Grande-Bretagne, et même si on ne le dira pas officiellement, il y a sans aucun doute quelque chose d’anti-français dans cet accueil à bras ouverts d’un pays qui a un grave contentieux avec la France. La BBC a diffusé récemment un reportage sur les écoles rwandaises où des professeurs essayaient de faire passer à l’anglais des élèves dont la langue maternelle était le français. Et ce n’est pas facile.

Cette adhésion est un épisode de plus du combat entre la francophonie et le « tout anglais planétaire ». Plusieurs autres pays frappent à la porte du Commonwealth : le Yémen, le Soudan, mais aussi deux bastions de la francophonie : Madagascar et l’Algérie.

La nouvelle de l’admission du Rwanda était au demeurant attendue puisqu’elle avait le soutien des plus grands pays de l’organisation : le Canada, l’Australie, l’Inde et celui de son voisin ougandais.

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2009/11/29/005-rwanda-commonwealth.shtml

http://amerique-francaise.forumactif.com/la-francophonie-f14/bravo-au-rwanda-d-etre-sorti-de-la-francophonie-t2618.htm http://www.dakartimes.com/fr/articles/2009-12-02/414/francophonie-et-commonwealth-paris-et-kigali-se-reconcilie-pour-mieux-consom

  • Le dispositif de bases et troupes militaires françaises en Afrique est depuis plus de 40 ans l’un des piliers de la Françafrique, ce système néocolonial de confiscation des indépendances africaines, de pillage des ressources, d’escroquerie financière, de dictatures « amies de la France », de manipulations barbouzardes, d’instrumentalisation de l’ethnisme et de fomentation de guerres civiles.
  • Ces bases (quelque 6 000 hommes au total) concourent au maintien des dictatures tchadienne, djiboutienne et gabonaise. Directement issues des troupes coloniales, les forces françaises opérant en Afrique n’ont jamais été incitées à se départir de leur postulat d’origine, selon lequel la vie d’un « indigène » n’est que quantité négligeable face aux « intérêts de la France » (ceux, en réalité, des lobbies coloniaux puis néocoloniaux). Ce qu’elles ont fait exactement au Rwanda, comme principal instrument de la complicité française avec les génocidaires, demeure toujours frappé du plus grand secret.

La Côte d’Ivoire d’Houphouët-Boigny a été un « modèle » françafricain de pillage des ressources et de l’argent public. Le protectorat français ne lui a pas permis de traiter (comme c’est le devoir et l’honneur d’un pays indépendant) des questions aussi cruciales que la citoyenneté, le droit foncier, la sécurité intérieure et extérieure, la diplomatie régionale. Houphouët, qui avait été l’un des principaux artisans de la mise en échec des projets d’unité africaine, puis l’un des relais des agressions françafricaines contre les pays anglophones d’Afrique de l’Ouest (Nigeria, Liberia, Sierra Leone), a aussi favorisé la rivalité entre les leaders politiques susceptibles de lui succéder. Depuis 5 ans, donc, la Côte d’Ivoire connaît une crise grave qui peut finir par l’embraser, ainsi que la sous-région. En 2002 ont été déclenchés un coup d’État puis une rébellion, correspondant certes à des problèmes réels de citoyenneté et d’accès à la terre, mais manifestement soutenus par les réseaux de la droite françafricaine et leur relais local, le dictateur burkinabè Blaise Compaoré, qui élimina en 1987 Thomas Sankara avec l’aide d’Houphouët et de Jacques Foccart, conseiller du Premier ministre français d’alors, Jacques Chirac. Rappelons que ce dernier est depuis trente ans parrain de la Françafrique.

Devant les risques de pogroms suscités par cette guerre civile et l’absence d’alternative immédiate, Survie et de nombreuses associations françaises ont appelé en 2002 à ce que les troupes françaises stationnées sur place (le 43e BIMa) s’interposent en attendant une intervention des Nations unies. Une force de l’ONU est arrivée (l’ONUCI), mais les troupes françaises, considérablement augmentées en « opération Licorne », ont conservé un statut à part. Ces forces de tradition coloniale et néocoloniale auraient pu montrer leur conversion aux objectifs pacifiques de la Charte des Nations unies si, d’une part, avaient été tirées les leçons de leurs crimes passés (au Rwanda notamment), et si d’autre part le chef des Armées, Jacques Chirac, avait su se départir d’une gestion françafricaine de la suite des événements.

Mais la Françafrique n’a pas voulu savoir que la trêve était très précaire. Forte de ses milliers d’hommes sur place, elle a cru pouvoir continuer son business as usual, jouant sur tous les tableaux économiques, politiques et barbouzards - sans guère réagir lorsque des civils étaient massacrés, et notamment à Abidjan fin mars 2004. Asservie aux évaluations fluctuantes des stratèges et entreprises françafricains, cette politique illisible (au regard des objectifs officiels) a soufflé successivement le chaud et le froid sur les parties en conflit, cherchant une fois de plus à les instrumentaliser.

À ces jeux, l’Élysée s’est fait piéger. Cible du coup d’État de 2002, le président Laurent Gbagbo a compris le bénéfice qu’il pouvait tirer de trop de contradictions et de la présence d’une importante communauté française à Abidjan. S’appuyant sur l’inavouable du passé et du présent néocoloniaux, il a replacé le conflit intérieur dans cette seule dimension Abidjan-Paris. Or il est devenu facile de mobiliser le sentiment anti-français face à une Françafrique pillarde et oppressive, qui a beaucoup trop duré.

Trop arrogant pour l’avoir perçu et peu soucieux du mandat onusien de Licorne, Jacques Chirac a ordonné une réplique disproportionnée à l’attaque subie le 6 novembre à Bouaké par un campement militaire français. Les blindés et les commandos français ont été envoyés occuper le points névralgiques d’Abidjan, dont l’hôtel Ivoire à proximité du palais présidentiel. Cela signifiait affronter la foule, et lui tirer dessus, à plusieurs reprises. Aller au massacre. Des dizaines de civils sont morts, plusieurs centaines au moins ont été blessés (le décompte précis des victimes de ces tirs reste à établir). Cette barbarie-là, longuement occultée par les médias français, les peuples africains ne la supporte plus. L’abîme est trop flagrant entre les moyens extrêmes mis en œuvre pour protéger les vies et intérêts français, et le mépris des vies africaines que Licorne est censée préserver. Jacques Chirac doit comprendre qu’il s’agit du dernier massacre néocolonial.

Définitivement, la France ne peut plus exercer sa tutelle sur le continent noir. Nous sommes aux côtés de l’Afrique qui s’en affranchit. Si l’Élysée s’acharne à prolonger la Françafrique, ne fût-ce que de quelques années, cela se fera de manière de plus en plus sale. Et pas seulement pour les Africains. Il reste très peu de temps pour annoncer et engager de manière crédible un changement radical de la politique africaine de la France. Ce dont notre pays a à rougir, il ne lui reste qu’à le reconnaître et le corriger pour retrouver un peu d’honneur.

Le premier acte de ce changement consiste à constater que la présence de troupes françaises au nom de l’héritage colonial est indécente. Imposée par des « accords de défense » lors des pseudo-indépendances, elle n’a jamais été avalisée par des instances démocratiques africaines. Seules ne doivent rester possibles que des interventions multilatérales demandées par l’ONU. Mais il faut d’abord marquer par un retrait la rupture avec le passé. Dans le cas précis de la Côte d’Ivoire, une fois admise l’incompétence du pompier pyromane, il reste aux peuples d’Afrique et à leurs institutions en pleine émergence, l’Union africaine et les organisations régionales, à se montrer à la hauteur des périls - quitte à exiger pour leur action, en partie requise par les séquelles de la colonisation européenne, un apport matériel et financier. Si ces instances africaines ne se montrent pas assez réactives, c’est aux opinions publiques et aux forces citoyennes de les y pousser.

En même temps, Survie soutient les demandes parlementaires d’une commission d’enquête sur les faits et décisions qui ont amené l’armée française à tirer sur la foule abidjanaise. À cette occasion, Survie réitère son hostilité au fonctionnement monarchique français, qui a permis tant de dégâts et de crimes en Afrique sans que le Parlement veuille ou puisse s’y opposer. Nous demandons à ce dernier de se ressaisir.

http://survie.org/francafrique/burkina-faso/Visite-de-B-Compaore-a-l-Elysee http://survie.org/francafrique/cote-d-ivoire/8-decembre-2004-Fermer-les-bases

lire la suite

_______Aujourd’hui un Président en Afrique, c’est tout simplement un maquereau et s’il s’avise de transformer sa pouliche en pute de luxe ou faire trop de faveurs aux autres; Destutuons-lès et Supprimons-lès tous?

L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, mais de fortes institutions... "foutèse"...La diplomatie c’est l’art de l’hypocrisie, c’est l’art de dire tout le contraire de ce que l’on pense.L’Afrique n’a besoin ni d’hommes forts, ni d’institutions fortes.

Cette phrase illustre à elle toute seule la “vision” des grandes puissances pour l’Afrique. Vous pouvez l’interpréter au sens propre, c’est-à-dire que c’est une volonté franche et sincère mais…n’oubliez pas qu’en relations internationales, il n’y a pas d’Amitié, de Bonne Volonté,ni de sentimentalisme, il n’y a que des Intérêts. "UN MONDE DE REQUIN et d'INTERET" ou l'en n'hésite pas a tuer "les plus illuminé d'entre nous ( Mr nkrumah, Mr sankara, Mr lumumba.., recemment avec la tentative de push manqué de la part de la "l'élysée" en 2002 avec Mr gbagbo "

Ainsi si l’on applique le “décodeur diplomatique” évoqué précédemment, la phrase voudrait dire en fait : L’Afrique a besoin d’hommes forts et pas de fortes institutions.

  • Je ne prétends pas avoir la science infuse. Pour avoir du développement, la recette est connue depuis des siècles : puissance publique forte, urbanisation, industrialisation, éducation. Aujourd’hui et depuis plusieurs années, la “communauté internationale” nous vend du “développement rural” (sic!), de la société civile en voici en voilà, de l’artisanat de péquenots, des méthodes d’apprentissage expérimentales (approches par con & pétences oé)….et vous pensez vraiment qu’ils veulent développer le pays ? Allons….Allons…!

Regardez-vous, regardez autour de vous, ça nous a amené où tout ça ? Nulle part.

Les malgaches doivent décider de leur destinée, comme dirait Beau Bama “les africains doivent décider de l’avenir de l’Afrique”.

Comme la phrase précédente, il sait que c’est ce qu’il faut faire…mais qu’EUX ne veulent pas faire car cela signifierait la fin du bizness.

Dans les hautes sphères, les gens sont divisés vis à vis du diktat de la C.I :

  • - y a les prêcheurs : ceux qui te ressassent du PNUD, de l’IDH, de la bonne gouvernance et qui y croient vraiment à toute cette vaste escroquerie. Généralement, ils travaillent pour certaines institutions internationales.
  • - y a les “fay” (échaudés) : ceux qui ont voulu à un moment vraiment faire de la souveraineté nationale et ce sont embarqués dans le navire socialiste pour échouer dans les années 90 et comprendre que “bwana c’est plus fort que toi. Ils se sont adaptés au système en sachant pourtant bien le “scénario”.
  • - y a les putes : ceux qui sucent toutes les bites tant qu’elles payent. Libéral, social, humaniste bof…ce qui compte c’est la comm’, le 4×4 et la villa. Ils racontent tous les bobards que tu veux à la populasse tant que t’approvisionne les tickets carburants.
  • - y a les has been : ceux qui continuent de croire que la souveraineté nationale passe par la fermeture du pays et le retour au moyen age (Otrikafo, Andriana Reraka Company)
  • - y a les imbéciles heureux : ceux qui ne comprennent même pas un dixième de ce qui se trame et qui n’en en rien à péter en fait.

y a moi …et peut être vous Je ne me fais pas d’illusions, on ne pourra peut être jamais rien faire contre le “scénario”…mais bon, si on le comprend au moins…on se couchera pas idiots ?

Vu comme ça et eu égard au contexte actuel, cette autre traduction semble beaucoup plus fidèle et compréhensible.

Hé oui, le beau bama nous avait promis la fin des dictatures, le voici qui adoube Foza 1er, laisse faire son équivalent guinéen Camaron…heu pardon Camara. En outre, il n’émet guère de protestation sur le controversé Ali Bongo et on ne parlera même pas de Meli Melo Zelaya…

Vous pensiez que le monde (l'afrique) allait changer avec beau bama ? Que yes, we can ? Hé ben non. C’est comme le fameux “Vitantsika” des malgaches…on dit qu’on peut le faire mais on s’aperçoit au final que non.

Rassurez-vous, je ne suis pas anti-Obama, pas plus qu’anti-Sarkozy ou pro-Merkel… pour moi tout ce monde là c’est des acteurs de série TV, ils interprètent leur rôle.

Non, ce qui m’intéresse, c’est la trame, le scénario car, découvrir l’intrigue de la série “Les Experts : Conakry” c’est découvrir ce qu’on nous réserve pour la série prochainement diffusée sur la TVM : Lasa ve gasy.

...En fait, c’est comme un sitcom ou un policier, c’est toujours le même principe, on change juste les personnages :

Episode 1, on colonise et on se sucre. On importe des colonies les matières premières et on leur revend les biens manufacturés …avec une bonne valeur ajoutée naturellement. On se fait un max de blé et le "blédard" reste pauvre. Episode 2, on décolonise brutalement voire violemment en laissant le pays à lui même sans les moyens de se débrouiller seul. Tant pis pour ces nègres non alignés, ils voulaient gérer seuls hé ben qu’ils gèrent leur merde té ! Episode 3, on arrive au chevet des décolonisés, on leur propose des jolis prêts pour qu’ils s’endettent à mort et vivent au dessus de leurs moyens. Episode 4, on vient réclamer les échéances en sachant très bien qu’en face y a plus de sous. On impose donc des “ajustements structurels” : on prive l’État d’accomplir ses fonctions régaliennes, ses fonctions de souveraineté. On créé ainsi un Etat qui n’est pas un Etat et dont la population s’interroge de l’utilité puisqu’il ne les aide pas. Episode 5, on envoie des missionnaires, des volontaires, un ramassis d’ONG et d’Associations …naturellement qui vont “pallier à la faillite de l’État” (qu’on a provoqué délibérément à l’épisode précédent) et qui seront donc les “sauveurs de la nation”. Parallèlement, les gentils bailleurs arrosent de leur “jus” le pays pour poursuivre la spirale de l’enfer du crédit…hmm oui Bwana tu es trop bon !

Episode 6, on récupère les investissements abandonnés à la décolonisation pour une bouchée de pain à travers les “privatisations” sans manquer de lancer du “dain ! on vous a laissé plein de chose vous en avez rien fait vous les malgaches ! vous êtes des gacheurs c’est vrai lol !” et en plus on accroit l’emprise économique par un bon gros flux d’IDE. On exploite à mort les ressources et on revend les biens manufacturés comme à l’épisode 1. Episode 7, on fait fusionner le pays avec des “blocs régionaux” pour faciliter le gouvernorat heu…l’intégration régionale avec vision officieuse : le new world order ? ...Bon bref, vous l’aurez compris, la réalisation de ce scénario passe par une constante : des institutions faibles, un Etat faible.

Un Etat faible, c’est un Etat qui devra accepter toutes les conditions, c’est un Etat qui ne rechignera jamais à brader les ressources de son pays, prostituer sa population, baisser toutes ses barrières tarifaires. C’est un Etat qui n’aura jamais la vedette auprès de sa population car, on veut que la vedette soit bwana. Et qu’est-ce qu’on a trouvé comme substitut à ces institutions fortes…des pseudo hommes forts. Des brutes en fait, des dictateurs. A travers leur coups d’Etat, leur népotisme, leur corruption, ils s’assurent que jamais ô grand jamais n’émerge dans leur pays une institution forte, honnête…osons le dire “éclairée”.

Ils joueront simplement le rôle d' (intermédiaire) pour l' (investisseurs) qui veulent se taper de la malgachine pas cher.

lire la suite

________Je veux dire aussi à tous ceux qui, comme moi, sont aujourd’hui à la fois tristes et révoltés, que le combat doit plus que jamais s’organiser pour offrir aux Africain une autre voie

C'est grâce à l'accès aux DROITS à TOUS qu'on peut BÂTIR une Société sans inégalités sociales et l'ouverture des (Bureaux) d'Information des Justiciables.C'est donc dans une humanité déstructurée, humiliée, décimée, déchirée, écrasée, violée, pillée qu'il va devoir rebâtir sa propre civilisation. La tâche n'est pas simple. Mais l'être humain fondamental qu'il est de par le caractère originel de son espèce relève ce défi avec toute la dignité.

« Je n'aime pas voir mon continent, pire mon pays se vendre au plus - La politique-spectacle, jusqu'à la nausée ! »

  • L'heure est à L'égoïsme Forcené, à L'individualisme Protectionniste

L'éssentiel du peuple Africain refuse cette Union chimérique et inefficace ? Ces inombrables coup d’Etat simplifié, comme je le nomme, sera politiquement dangereux et inefficace pour l'avenir du continent. Dangereux pour l’AFRIQUE car on ne peut bâtir aucun ensemble politique sans légitimité populaire. Cette construction artificielle, autoritaire, qui n’a rien à voir avec la belle idée africaine d'unir et de réconciliation des peuples et de Progrès en commun, fera du sur-place et sera de plus en plus contesté. Aujourd’hui, dans une classe politique aveugle, inconsciente de la corde au cou qu’elle laisse mettre autour de l'AFRIQUE, je regrette le silence complaisant de la plupart de ceux, au nord comme au sud en passant par le centre, qui ont combattu l'impérialisme francophone. Mais je veux dire aussi à tous ceux qui, comme moi, sont aujourd’hui à la fois tristes et révoltés, que le combat doit plus que jamais s’organiser pour offrir aux Africain une autre voie!

Tant que le peuple français ne se lève pas contre son état, qu'il laissera continuer ces exactions (qui se font en son nom) il consent à ces crimes et en devient complice car toutes ces matières premières obtenus "salement" contribuent à l'économie,à la stabilité et à la richesse de la France donc le peuple en bénéficie uxo-facto de ce fait si éventuellement le peuple Français ne veut pas être associés à ce genre de politique mafieuse il doit impérativement et clairement manifester son désaccord. Bravo tout de même à l'association survie (qui regroupe encore trop peu de militant).

c'est facile à dire,lorsque j'etend certains dire que les blancs nous pillent.Certe y a une part de verité,mais lorsqu'on sait qu'en nous pillant,le peu qu'ils nous laissent evalué à 2 milliard d'euro de mane petroliere,bien gerer pour 3 million d'habitants peut contribuer à avoir de belle ville ,des hopitaux,et la creation d'emplois.Mais nous remarquons que ces grandes sommes servent au president et à sa famille et à son ethnie à s'offrir des palaces en occident au detriment des pauvres africains qui crevent de dale....Lorsque j'entend des blancs racistes dire ,en voyant cela que les negres sont pas intelligents,je defend farouchement,mais avec des presidents tocards pareil,y'a rien à dire que d'accepter la vision des blancs racistes par raport aux noirs!

lire la suite

____Les théocraties sont là pour soumettre les incroyants, les humilier. La religion est un cancer social qui rend certains adeptes fous, fanatique, intolérants, agressifs, menteurs, manipulateurs.

L’islam est-il une religion pour les NOIRS ???

Toujours imitée, jamais égalée, la Vision Négro-africaine du monde est la plus aboutie.

Par sa Grandeur, sa Noblesse, sa Sagesse, par sa capacité à avoir appréhendé la relation intime entre les mondes visible et invisible, par son intelligence d’avoir donné à ses créatures humaines les clefs pour réussir le maintien de l’Harmonie et de l’Equilibre de la création, le triomphe de l’Équité et de la Justice, elle reste Unique.

C’est la seule vision du monde dont le respect et la pratique excluent la torture, la peine de mort, l’emprisonnement, l’autoritarisme, la dictature, l’exclusion, la suffisance, la prostitution, etc.

En lui tournant le dos, les Noirs musulmans, eux aussi, engagent notre peuple dans un processus de régression spirituelle irréversible. On a appris aux Africains à développer une image négative d’eux-mêmes, de leurs productions spirituelles, et à soutenir que les prières africaines appartiennent au registre du folklore.

Il s’agit d’un travail de rupture avec cette image négative de l’Afrique et de construction d’un mythe fondateur. C’est sur la base d’un nouvel imaginaire qu’il importe de renouer avec une spiritualité de la négritude susceptible d’apparaître comme un catalyseur des consciences africaines et de constituer une source d’énergies créatrices afin de se propulser vers l’avant, d’autant plus que « l’arbre ne s’élève vers le ciel qu’en plongeant ses racines dans la terre nourricière » (Birago Diop).

La présente publication est également destinée à combler le vide là où les peuples africains en ont marre de penser et de prier par procuration.

Cet ouvrage se subdivise en deux chapitres de longueur inégale : Prier à l’africaine ou Propos d’une spiritualité de la négritude ; Rencontre avec Mufuki.

L’Islam, comme le Judaïsme et le Christianisme, est un mauvais ersatz.

Le Coran, qui a repris et validé toutes les contre-vérités construites par la Bible sur le Peuple Noir, contient plusieurs sourates racistes dont la récitation, dans les prières quotidiennes, est une humiliation pour le peuple noir.

Jeunesse du Monde Noir, la résurrection de ton peuple dépend de ta volonté à opérer les remises en question essentielles et à les assumer.

Le musulman doit-il obligatoirement haïr l'athée, l'animiste, le chrétien, le bouddhiste, le judaïsme... comme allah qui lui promet un châtiment s'il reste athée ???

  • Notre châtiment est de vivre (ou de revivre) sur terre. Croyez moi.! Cet essence qui a atteint une vibration suffisante pour éviter le monde physique aura fait un grand pas, à vous de trouvez le moyen d'avoir la bonne vibration et le moyen d'y arriver c'est de vivre sur terre. La vie physique est une école. N'importe quel religion le dit, il suffit de bien interprèter.

L'incréation du Coran interesse seulement les gens qui ont une culture philologique ou historique. Pour les chrétiens qui ne savent pas comment s'est formée la Bible, l'incréation du Coran n'est pas un problème. 99,9999…etc pour cent (%) de l’univers ne prouve pas l’existence d’un créateur. Le problème n’est pas de croire ou de ne pas croire, le problème c’est les religions.

Les théocraties sont là pour soumettre les incroyants, les humilier. La religion est un cancer social qui rend certains adeptes fous, fanatique, intolérants, agressifs, menteurs, manipulateurs.

La religion comme système qui règles la vie des gens et même dans leur sphère privé est une forme de fascisme, dans le monde judéo-chrétien nous avons fait du chemin, nous avons libéré l’individu de la dictature de la religion ce qui n’est pas le cas dans le monde arabo-musulman. Il faut dire dans le cas de l’Islam il y a cinq cent ans (500) ans d'évolution social et religieuse qui nous sépare.

Les concepts de Liberté de Conscience et le droit individuel n’est pas compris ou même rejeté dans l’Islam car l’individu ne compte pas c’est l’Ouma qui compte.

Donc croire ou pas n’est pas important, être dominé par un système religieux cela est grave.

lire la suite