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lundi 15 mars 2010

____Les guerre des banlieues n'aura pas lieu en AFRIQUE ... « Nos partenaires du nord ne doivent pas être nos maîtres », pour fomenter des troubles dans plusieurs pays d’AFRIQUE.. Notamment la france

...La guerre des banlieues n'aura pas lieu en AFRIQUE ... « Nos partenaires du nord ne doivent pas être nos maîtres », et la France ne doit pas se réfugier derrière des traités militaires et des formules de partenariat avec des états pour fomenter des troubles dans plusieurs pays d’Afrique

a déclaré Paul KAGAME

Les autorités françaises n’arrivent plus a démentir les accusations renouvelées du président Rwandais mettant en cause le rôle prépondérant joué par des conseillers militaires français et corroboré par le général DALLAIRE que les officiels français n’auront pas réussi à mettre un bémol à KAGAME dans ses déclarations fracassantes. Paul BARRIL et ses acolytes de la DGSE songeraient-ils à l’assassiner ou avaient-ils songé dans un passé lointain à le museler en prenant cette initiative pour souscrire à ce contrat après avoir décidé de surseoir à ce projet ?.

Qui a assassiné François de GROSSOUVRE, l’éminence grise de Mitterrand, le 7 Avril 1994, 24h après la destruction du Falcon 50 ?. BARRIL ?. Hautement improbable, il a un alibi en béton, car ce jour-là, il se trouvait à KIGALI et pour quelles raisons ?.

Les neuf mandats d’arrêts internationaux délivrés délibérément et abusivement à l’encontre des proches du président KAGAME, y compris lui-même, couvert pourtant par l’immunité, par le juge antiterroriste de toutes les controverses, J.L.BRUGUIERE, pourvu d’une objectivité défaillante n’auront pas réussi à clore une page de l’histoire tragique pour le Rwanda que la France coupable a du mal à occulter sa responsabilité dans les crimes abominables de 1994, qui s’avèrent de plus en plus crédibles et authentiques.

La thèse de l’implication de la France avérée et confirmée dans le génocide du Rwanda se précise de plus en plus avec le temps. « Nos partenaires ne doivent pas être nos maîtres », a déclaré Paul KAGAME et la France ne doit pas se réfugier derrière des traités notamment militaires et des formules de partenariat avec des états pour fomenter des troubles dans plusieurs pays d’Afrique, et plus récemment en Centrafrique. Les neuf mandats d’arrêts internationaux délivrés délibérément et abusivement à l’encontre des proches du président KAGAME, y compris lui-même, couvert pourtant par l’immunité, par le juge antiterroriste de toutes les controverses, J.L.BRUGUIERE, pourvu d’une objectivité défaillante n’auront pas réussi à clore une page de l’histoire tragique pour le Rwanda que la France coupable a du mal à occulter sa responsabilité dans les crimes abominables de 1994, qui s’avèrent de plus en plus crédibles et authentiques.

Les autorités françaises n’arrivent plus a démentir les accusations renouvelées du président Rwandais mettant en cause le rôle prépondérant joué par des conseillers militaires français et corroboré par le général DALLAIRE que les officiels français n’auront pas réussi à mettre un bémol à KAGAME dans ses déclarations fracassantes. Paul BARRIL et ses acolytes de la DGSE songeraient-ils à l’assassiner ou avaient-ils songé dans un passé lointain à le museler en prenant cette initiative pour souscrire à ce contrat après avoir décidé de surseoir à ce projet ?. Qui a assassiné François de GROSSOUVRE, l’éminence grise de Mitterrand, le 7 Avril 1994, 24h après la destruction du Falcon 50 ?. BARRIL ?. Hautement improbable, il a un alibi en béton, car ce jour-là, il se trouvait à KIGALI et pour quelles raisons ?.

La rupture des relations diplomatiques entre PARIS et KIGALI est intervenu le 24 Novembre 2006 après que J.L.BRUGUIERE ait choisie délibérément l’option de brouiller les pistes en brocardant l’image d’un chef d’état très éprouvé par le génocide de 1994, et après une enquête houleuse mise à mal par des incohérences, freinée à plusieurs reprises par ce juge qui a préféré s’orienter vers des impasses en trouvant le sésame, véritable viatique des mandats d’arrêts internationaux pour faire taire à jamais le principal accusateur de la France. Comment ce juge a-t-il pu se permettre d’introduire en justice avec autant de liberté et en toute partialité un dossier aussi léger, stérile et incohérent, qui n’aurait jamais pu être accepté par aucune juridiction pénale internationale ?.

Alors que le président rwandais, Paul Kagamé qui semblerait détenir les preuves de l’implication de l’Etat français dans le génocide perpétré au Rwanda en 1994 », celui-ci a dénoncé avec véhémence l’ordonnance du juge Bruguière le mettant en cause dans l’attentat qui, le 6 avril 1994, a déclenché le génocide des Tutsis, l’heure était à la contre-riposte. Quoi que certains aient pu dire, le terme de Génocide s’applique bel et bien à ces événements d’une extrême gravité après la fin de la seconde guerre mondiale en 1945. Le président rwandais, Paul Kagamé, on le sait, n’apprécie pas du tout l’attitude belliqueuse du juge français Jean-Louis Bruguière qu’il accuse de vouloir déformer l’histoire récente de son pays et de traduire son président devant le TPIR. Il l’a d’ailleurs redit lors d’une interview qu’il a accordée, le vendredi 29 décembre dernier, à un groupe de journalistes ivoirien. Le chef de l’Etat ivoirien et son homologue rwandais se liguent contre la France.

Le premier manipule le drame qu’a connu le pays du second pour accabler l’ex puissance colonisatrice de tous les maux que connaît la Côte d’Ivoire en raison de l’ingérence inadmissible de la France dans ce pays qui veut se maintenir contre vents et marées. Franchira-t-elle le Rubicon comme au Rwanda en perpétrant des massacres à grande échelle pour se nourrir de la pitance d’autrui avec l’aide de cette sacré rapine ?.

Le monde ne voulait rien savoir du Rwanda. Les Rwandais, considérés comme des fourmis ne comptent pas dans les enceintes où les grands de ce monde prennent les décisions et savent qui soutenir pour faire fructifier leurs intérêts. Chacun se souvient de la centaine de morts, victimes d’un bombardement, sur le marché de Sarajevo. Mais les 800 000 morts Tutsi sont presque oubliés aujourd’hui et leur mémoire a jamais effacés. Il y a ceux qui comptent, les Yougoslaves blancs, européens et ceux qui ne comptent pas, les Noirs en plein cœur de l’Afrique et ceux qui seront victimes d’un prochain génocide. » (Général Dallaire, commandant des casques bleus, lors d’une Conférence de Presse à Paris le 16 février.). En 2004, il est consternant et odieux que peu de chefs d’état aient pris la peine de se rendre à Kigali où se déroulaient les cérémonies du dixième anniversaire du génocide, les autres montrant plutôt un intérêt et un engouement manifeste pour les commémorations de l’« holocauste » juif en se recueillant un peu partout dans le monde devant le mémorial aux morts juifs.

N’est-ce pas la démonstration même de l’indifférence des puissances occidentales et de l’ONU qui savait à l’avance ce qui allait se tramer à l’égard de la tragédie qui a dévasté le Rwanda et causé la mort d’un million de personnes ?. Toute la campagne d’intox et de supercherie tous acabit visant à attribuer au président en exercice rwandais tous les griefs et chefs d’accusation portés à l’encontre de sa personne n’aura pas suffi à ébranler la volonté de ce président d’aller toujours de l’avant et d’envisager avec des éléments d’information nouveaux ou largement préjudiciable pour la partie adverse et détractrice de déposer plainte devant d’autres juridictions pénales compétentes.

Toutes les preuves fabriquées contre lui et les accusations jamais étayées n’auront pas réussi à étouffer des voix discordantes à la thèse sulfureuse et osée qu’a voulu véhiculer le juge antiterroriste J.L.BRUGUIERE dans sa fausse conclusion alors qu’il ne fait plus aucun doute de l’implication active des militaires français dans le génocide de 800.000 tutsis et qu’aucune preuve ne puisse accréditer la thèse que le président Paul KAGAME aurait peaufiné un plan minutieusement concocté pour abattre l’avion présidentiel type « Falcon 50 » le 6 Avril 1994, même avec des moyens sophistiquées (encore il n’est toujours pas prouvé comment il se serait procuré les missiles SAM et les ait fait introduire dans une enceinte très surveillé) dans une zone largement contrôlée par des agents de la garde présidentielle d’Habyarimana, des gendarmes français et belges. Ce même 6 Avril 1994, plusieurs événements inexpliqués se seraient succédés, comme le passage en coup de vent de l’agent de la DGSE, Paul BARRIL à KIGALI et l’assassinat de François de GROSSOUVRE, 24 h plus tard du conseiller aux affaires africaines, responsable des chasses présidentielles, ex-éminence grise du président de la République François MITTERRAND, dans son bureau de l’Elysée, qui sera passé immédiatement au peigne fin par les gendarmes de l’Elysée bien avant que la police judiciaire ne débarque, et confirme la thèse du suicide.

Et le 27 avril 1994, les organisateurs du Génocide au RWANDA étaient reçus à l’Elysée en grande pompe et à Matignon (Paris, France). Dans son livre, L’inavouable-La France au Rwanda, le journaliste du Figaro, Patrick de Saint-Exupéry, accuse des soldats français d’avoir « formé, sur ordre, les tueurs du troisième génocide du XXe siècle ».

  • - L’OPERATION « INSECTICIDE », UN PROGRAMME D’EXTERMINATION MASSIVE

’’Les officiers militaires français ont formé les meurtriers dans le génocide’’, affirme De Saint-Exupéry dans son livre ’L’Inavouable - La France au Ruanda’. ’’Ils avaient fait cela sur ordre, en enseignant à l’armée rwandaise des stratégies et tactiques de contre insurrection’’. Et pourquoi ne pas avoir jugé le principal responsable qui a joué un rôle majeur dans l’affaire « Insecticide » ou Paul Barril a signé un contrat de 1 200 000 dollars avec le gouvernement génocidaire et mené un programme de formation d’une unité d’élite portant sur le tir et les techniques d’infiltration afin de mener à bien tout un programme d’extermination de la population rwandaise y compris les témoins occulaires ?. Paul Barril qui n’a pas été entendu par la mission parlementaire aurait joué un rôle prépondérant au premier plan dans la tuerie de 800.000 tutsis, et la ou le bât blesse, c’est qu’il n’aura jamais à répondre de ses actes de crapulerie pour ne pas dire de terrorisme trans-frontalier et ne sera jamais inquiété en conséquence devant le juge antiterroriste J.L.BRUGUIERE qui reprendra la thèse officielle qui veut que ce soient les extrémistes Hutus eux-mêmes qui aient perpétré l’attentat pour justifier un génocide planifié. Alors que dans le climat de confusion extrême induit par la situation insurrectionnelle provoquée par la destruction de l’aéronef présidentiel, de nombreuses rumeurs avaient circulé sur l’origine de l’attentat.

Ainsi, dès le 7 avril au matin, une première rumeur d’origine rwandaise mettait en cause des militaires belges, membres de la Mission des Nations Unies au Rwanda (MINUAR) comme étant à l’origine de l’attentat avec l’élimination de témoins gênants à proximité du drame et puis comment expliquer qu’on ait mis deux présidents dans le même avion en Tanzanie pour se rendre au Rwanda ?. Pourquoi le juge BRUGUIERE ne fait aucune mention de la mort des trois gendarmes français se trouvant sur le sol rwandais (on parle excessivement des trois membres de l’équipage du Falcon 50 qui ont péri ?) ?. Pourquoi est-il question des plaintes des familles des trois membres d’équipage déposé 3 ans après le crash qui aurait mobilisé le juge J.L.BRUGUIERE et jamais « les plaintes ? » des 3 gendarmes français morts ?. Pourquoi la curiosité du juge J.L.BRUGUIERE concernant la pièce à conviction majeure relative à la boite noire ne se soit jamais aiguisée ?. Pourquoi ce juge qui ne s’est jamais déplacé au Rwanda pour enquêter n’a jamais eu les yeux rivés sur cette boîte noire qui moisit à l’ONU, préférant se focaliser sur Paul KAGAME l’incriminant de tous les maux ?.

De plus les déclarations contradictoires du Colonel belge Luc Marchal au Tribunal Pénal International pour le Rwanda pour ensuite donner une toute autre version sont évidemment le résultat de pressions et de manipulations excessives

(http://www.africatime.com/rwanda/popup.asp ?no_nouvelle=296625).

- DES QUESTIONS EN SUSPENS.

Les défenseurs de Paul KAGAME qui réfute les accusations de J.L.BRUGUIERE et le récuse s’appuie sur ce fait qui ne semble pas anodin à priori mais qui aurait laissé le juge antiterroriste vde marbre :

« Le lieu du crime de Masaka est estimé à vol d’oiseau à 8 km du campement du FPR. Il est difficilement concevable que le FPR ait pu infiltrer une telle force transportant les missiles et lances missiles si lourds, de la tombé de la nuit à 18h30 et pouvoir exécuter l’assassinat à 20h20, et revenir au point de départ, dont au total 16 km à pieds sans se faire remarquer dans un rayon si court de moins de 10 km parsemés d’embûches avec explosifs, de patrouilles et de barrières militaires tant françaises que rwandaises ».

La date charnière, cruciale du 7 Avril doit être présent dans tous les esprits car Paul BARRIL s’est rendu de toute urgence à KIGALI pour mettre la main sur la boite noire du Falcon 50, effacé des indices compromettants et dans le but de la mettre en sécurité dans les bureaux de l’ONU. Une pièce à conviction qui se révélera inutile car J.L.BRUGUIERE, un juge partiale antiterroriste n’aura jamais la présence d’esprit de l’exploiter et de la faire parler, afin de ne pas révéler l’identité exacte des commanditaires de l’attentat. La responsabilité des massacres n’a pas été pleinement établie dans toute son étendue car tout a été fait pour que l’enquête ne puisse jamais aboutir de manière approfondie.. Bruguière accuse Kagamé d’avoir provoqué le génocide contre son propre peuple en tuant Habyarimana, mais le nouveau régime rwandais tutsi accuse des officiers de l’armée française commandant la force onusienne de maintien de la paix, l’ « Opération Turquoise » mandaté durant le règne de Mitterrand, un tueur invétéré, d’avoir formé, armé et protégé des milices hutues avant et pendant le génocide.

- QUI A ASSASSINE François de GROSSOUVRE ?.

Ce même jour, en l’occurrence le 7 Avril 1994, François de GROSSOUVRE, conseiller de François Mitterrand et un intime de la « Mitterrandie » était retrouvé mort dans son bureau de l’Élysée, tué d’une balle dans la tête, 24h après le crash du « Mystere » 50. Il est de notoriété publique de savoir que lorsqu’on a affaire à un prétendu suicide, la police mène une enquête pointue, méticuleuse : enquête de voisinage, recueillement de témoignages, expertise à l’institut médico-légal, etc. Il s’avère que le permis d’inhumer est délivré seulement lorsque toute la lumière est faite sur les mobiles du suicide, la cause de la mort et que l’enquête est terminée. Pour ce suicide, aucune enquête n’a été faite et le permis d’inhumer a été immédiatement donné et les fossoyeurs ont vite fait de se mettre au travail. Les mauvaises langues ne peuvent s’empêcher de penser que l’absence d’enquête a été décidée car elle aurait pu permettre de découvrir des informations dangereuses pour François Mitterrand, sa politique néocolonialiste en Afrique ou son entourage proche. Par exemple, le Dr Claude GUBLER pense que François de GROSSOUVRE aurait pu être assassiné et que l’assassinat aurait été maquillé en suicide. Des rumeurs ont couru, d’autant que des gendarmes de la présidence ont fouillé en douce son appartement de fonction de fond en comble et au peigne fin même pour mettre la main sur lev moindre indice insignifiant, et ce, bien évidemment que la police judiciaire perquisitionne. Patrick de Grossouvre, fils du défunt, s’étonne de n’avoir « jamais retrouvé un manuscrit de souvenirs que son père avait mis en chantier.

Et pourquoi ne pas avoir accusé encore le président KAGAME et ses proches d’avoir assassiné le proche conseiller aux affaires africaines, François de GROSOUVRE, ami de Paul Barril, qui, lui-même ne croit pas en la version du suicide. BARRIL a l’exclusivité d’avoir été traîné dans la boue mais de s’en être miraculeusement sorti, dans l’attentat de l’avion présidentiel le 6 Avril 1994, d’avoir peaufiné une stratégie d’élimination physique de près d’un million de tutsis. Comment croire que KAGAME serait un stratège militaire hors du commun ou du moins son commando n’était pas des humains car ils ont pu infiltrer avec une facilité déconcertante la zone contrôlée par une force la plus interventionniste en Afrique supplée par la garde présidentielle jusqu’à commettre un tel acte de bravoure et par dessus tout y sortir sans être inquiété, sans aucun échange de tirs visant à appréhender les assassins en fuite. La responsabilité des massacres n’a pas été pleinement établie. Bruguière accuse Kagamé d’avoir provoqué le génocide contre son propre peuple en tuant Habyarimana, mais le nouveau régime rwandais tutsi accuse des officiers de l’armée française commandant la force onusienne de maintien de la paix, baptisée « Opération Turquoise » d’avoir formé, armé et protégé des milices hutues avant et pendant le génocide. Il convient enfin de souligner que le Tribunal Pénal International pour le Rwanda, créé le 08 novembre 1994 par la résolution 955 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, pour connaître des faits de génocide et de crimes contre l’Humanité commis au Rwanda entre le 1er janvier et le 31 décembre 1994, n’a pas voulu enquêter sur l’ attentat du 6 avril 1994 mais a par contre donné son aval au juge J.L.BRUGUIERE pour examiner son rapport farfelu, biscornu et de donner probablement un bien fondé au mandats d’arrêts internationaux contre l’équipe gouvernementale du président rwandais. Comment le TPIR qui s’est totalement désintéressé de l’attentat du 6 Avril 1994 en refusant de diligenter une enquête exhaustive n’a pas émis une fin de non recevoir sur cette même affaire reprise par J.L.BRUGUIERE qui atteste en vociférant qu’il aurait provoqué des massacres en chaîne et qui du même temps a suscité toute l’attention des juges du TPI, qui dans un premier temps l’avait déclaré irrecevable ?. Sans commentaire car des pressions ont bel et bien eu lieu par les officiels français sur le TPIR, ce qui prouve évidemment entre autre que l’appareil judiciaire français tributaire des magistrats, tributaires eux-mêmes de la mainmise de l’état dans certaines affaires délicates, peut être aisément influencé et dicté par les plus hautes sphères de l’Elysée. Bien évidemment, un acte d’accusation, fût-il étayé par une enquête solide, n’est pas un procès. Mais on peut observer qu’après avoir empêché toute investigation nationale ou internationale (aidé par de puissants sponsors semble-t-il), le président rwandais s’est désisté des procès qu’il avait intenté ou envisagé d’intenter contre des journalistes français (dont Pierre Péan et Charles Onana). Raison de plus pour que le Tribunal Pénal International se saisisse enfin de l’affaire, cette fois, afin que la lumière soit faite sur cet épisode crucial d’une des plus grandes tragédies du siècle passé. Et pour que justice soit rendue. Malheureusement on ne peut pas dire que ce JUGE soit d’une objectivité sans faille. Ces conclusions sont dans la droite ligne des desiderata d’une partie de la classe politique française qui a souscrite à commettre de grossières et grotesques entorses à la vérité qu’elle confisqué à des faits pourtant avérés et qui a quelques turquoiseries à faire oublier ce que la France a orchestré au Rwanda, maintenant en Côte d’IVOIRE et en Centrafrique Françafricaine ou :

« Silence ! La France tue dans la région du nord-est », c’est le titre d’un journal d’opposition centrafricain, excédé par cette redite d’intervention militaire française en Afrique centrale. »

(http://www.afrikara.com/index.php ?page=contenu&art=1553).

Et Bruguière annonce qu’il sera candidat aux prochaines législatives sous l’égide de Sarkozy. Apolitique, impartial et sans parti pris, ce juge qui se focalise sur la lutte antiterroriste mais jamais sur ses coreligionnaires de l’Hexagone.. Prions pour que la justice, la vraie puisse rattraper un jour J.L.BRUGUIERE. Avec l’alliance GBABO-KAGAME, l’avertissement devra être entendu par les fonctionnaires du Quai d’Orsay qui devraient songer sérieusement à abandonner leur position en Côte d’Ivoire. Mais Gbagbo et ses partisans qui accusent à leur tour, depuis 2002, la France d’être à l’origine de la guerre en Côte d’Ivoire n’ont pas le courage de faire ce que le Rwanda a fait. Pourtant, rien n’empêche Gbagbo de faire comme Kagamé en rompant toute relation diplomatique avec la France, de cesser de courber l’échine et de faire des courbettes. Gbagbo admire Kagamé, mais n’a pas son courage et sa détermination sans failles pour réclamer le départ de la force « LICORNE » qui s’est trop conforté et incrusté dans le paysage médiatique ivoirien.

L’histoire de la France en Afrique personne ne la connaît. Nous la découvrons tous avec horreur. C’est hallucinant et effroyablement sanglant ! Et c’est pareil aujourd’hui. Pour l’intervention de la France en Côte d’Ivoire, l’Elysée n’a pas consulté le Parlement. Les avions ivoiriens que la France a détruits en novembre 2004, cela a été fait sur ordre de l’Elysée. On est encore dans le domaine réservé ! Il est aussi tragique de constater que toutes ces opérations sanglantes entreprises par la France en Afrique se sont toutes plus au moins soldées par des catastrophes politiques et humaines afin de donne priorité à leurs intérêts et leur cupidité excessive. Ce ne sont que des échecs sur échecs cumulés. Et ce sont véritablement des échecs criminels ! La France sera toujours le facteur complicateur et aggravant de plusieurs crises sévissant en Afrique.

Les officiels français qui ont coutume d’avoir eu recours à des expédients magiques style « accords de Marcoussis » pour pouvoir se maintenir sur le sol Africain et sauvegarder leur interets ne semble faire plus recette avec le Rwanda ou ce pays a décidé de couper les ponts avec la France.

« Nos partenaires ne doivent pas être nos maîtres » (Dixit Paul KAGAME)

« la France ne doit pas se réfugier derrière des traités, des formules de coopération, notamment militaires et des formules de partenariat avec des états pour fomenter des troubles dans plusieurs pays d’Afrique, et plus récemment en Centrafrique Françafricaine pour reconstituer son empire coloniale, conforter ses positions qui commencent à s’effriter en Côte d’Ivoire et plus précisément de façon spectaculaire au Rwanda afin de protéger sa pitance à l’aide de cette sacré rapine ». (Dixit minou99)

15 mars 1843 : De Montagnac : « Anéantir tout ce qui ne rampera pas à nos pieds comme des chiens. » (Algérie) Officier durant la conquête de l’Algérie, le lieutenant-colonel de Montagnac écrit à Philippeville le 15 mars 1843 : « Toutes les populations qui n’acceptent pas nos conditions doivent être rasées. Tout doit être pris, saccagé, sans distinction d’âge ni de sexe : l’herbe ne doit plus pousser où l’armée française a mis le pied. Qui veut la fin veut les moyens, quoiqu’en disent nos philanthropes. Tous les bons militaires que j’ai l’honneur de commander sont prévenus par moi-même que s’il leur arrive de m’amener un Arabe vivant, ils recevront une volée de coups de plat de sabre. ... Voilà, mon brave ami, comment il faut faire la guerre aux Arabes : tuer tous les hommes jusqu’à l’âge de quinze ans, prendre toutes les femmes et les enfants, en charger les bâtiments, les envoyer aux îles Marquises ou ailleurs. En un mot, anéantir tout ce qui ne rampera pas à nos pieds comme des chiens. » Cette doctrine aurait été reprise par Le général Lafourcade (Tortionnaire version 1994) qui a commandé l’Opération Turquoise sous une autre forme néocolonialiste.

Quelques réflexions sur le colonialisme et la colonisation : Quelques citations à propos de la colonisation Quelques citations à propos de la colonisation • Jules Ferry

"Je répète qu’il y a pour les races supérieures un droit parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont le droit de civiliser les races inférieures". "Les colonies sont, pour les pays riches, un placement de capitaux des plus avantageux. Au temps où nous sommes et dans la crise que traversent toutes les industries européennes, la fondation d’une colonie, c’est la création d’un débouché... Messieurs, dans l’Europe telle qu’elle est faite, dans cette concurrence de tant de rivaux que nous voyons grandir autour de nous, la politique de recueillement ou d’abstention, c’est tout simplement le grand chemin de la décadence". Jules Ferry, Discours devant la Chambre des députés, 28 juillet 1885.

• Joseph Chamberlain

"Une nation est comme un individu : elle a ses devoirs à remplir et nous ne pouvons plus déserter nos devoirs envers tant de peuples remis à notre tutelle. C’est notre domination qui, seule, peut assurer la paix. la sécurité et la richesse à tant de malheureux qui jamais auparavant ne connurent ces bienfaits. C’est en achevant cette oeuvre civilisatrice que nous remplirons notre mission nationale, pour l’éternel profit des peuples à l’ombre de notre sceptre impérial (...) Cette unité (de l’Empire) nous est commandée par l’intérêt : le premier devoir de nos hommes d’État est d’établir à jamais cette union sur la base des intérêts matériels (...)Oui, je crois en cette race, la plus grande des races gouvernantes que le monde ait jamais connues, en cette race anglo-saxonne, fière, tenace, confiante en soi, résolue que nul climat, nul changement ne peuvent abâtardir et qui infailliblement sera la force prédominante de la future histoire et de la civilisation universelle (...) et je crois en l’avenir de cet Empire, large comme le monde, dont un Anglais ne peut parler sans un frisson d’enthousiasme (...) Joseph Chamberlain, Discours, Ministre anglais des colonies en 1895.

• Francis Garnier

"Un pays comme la France, quand il pose le pied sur une terre étrangère et barbare, doit-il se proposer exclusivement pour but l’extension de son commerce et se contenter de ce mobile unique, l’appât du gain ? Cette nation généreuse dont l’opinion régit l’Europe civilisée et dont les idées ont conquis les monde, a reçu de la Providence une plus haute mission, celle de l’émancipation, de l’appel à la lumière et à la liberté des races et des peuples encore esclaves de l’ignorance et du despotisme. Eteindra-t-elle en ses mains le flambeau de la civilisation vis-à-vis des ténèbres profondes de l’Annam ?"

• Francis Garnier, La Cochinchine française en 1864 , E. Dentu éd., 1864, pp. 44-45.

• Merignhac

"Coloniser, c’est se mettre en rapport avec des pays neufs, pour profiter des ressources de toute nature de ces pays, les mettre en valeur dans l’intérêt national, et en même temps apporter aux peuplades primitives qui en sont privés les avantages de la culture intellectuelle, sociale, scientifique, morale, artistique, littéraire, commerciale et industrielle, apanage des races supérieures. La colonisation est donc un établissement fondé en pays neuf par une race avancée, pour réaliser le double but que nous venons d’indiquer." Merignhac, Précis de législation et d’économie coloniales, 1882.

• Albrecht Wirth

"Un peuple a besoin de terre pour son activité, de terre pour son alimentation. Aucun peuple n’en a autant besoin que le peuple allemand qui se multiplie si rapidement, et dont le vieil habitat est devenu dangereusement étroit. Si nous n’acquérons pas bientôt de nouveaux territoires, nous irons inévitablement à une effrayante catastrophe. Que se soit au Brésil, en Sibérie, en Anatolie ou dans le sud de l’Afrique, peu importe, pourvu que nous puissions à nouveau nous mouvoir en toute liberté et fraîche énergie, pourvu que nous puissions à nouveau offrir à nos enfants de la lumière et de l’air d’excellente qualité et quantité abondante." Albrecht Wirth,Volkstum und Weltmacht in der Geschichte 1904.

• Kopsch

"La question des indigènes doit être résolue uniquement dans le sens de l’évolution naturelle de l’histoire universelle, c’est-à-dire que la moralité supérieure doit avoir le pas sur la civilisation inférieure. L’État moderne, en tant que puissance coloniale, commet vis-à-vis de ses sujets le plus grand des crimes, lorsque se laissant hypnotiser et dominer par de confuses idées humanitaires, il épargne aux dépens de ses propres nationaux des races nègres vouées à disparaître." Kopsch Discours au Reichstag .Histoire 3eme, Bordas 1971, p 175.

• Ernest Renan

"La nature a fait une race d’ouvriers. C’est la race chinoise d’une dextérité de main merveilleuse, sans presque aucun sentiment d’honneur ; gouvernez-la avec justice en prélevant d’elle pour le bienfait d’un tel gouvernement un ample douaire au profit de la race conquérante, elle sera satisfaite ; une race de travailleurs de la terre, c’est le nègre : soyez pour lui bon et humain, et tout sera dans l’ordre ; une race de maîtres et de soldats, c’est la race européenne. Que chacun fasse ce pour quoi il est fait et tout ira bien." Ernest Renan, La Réforme intellectuelle et morale, 1871.

• Georges Clemenceau

"Les races supérieures ont sur les races inférieures un droit qu’elles exercent et ce droit, par une transformation particulière, est en même temps un devoir de civilisation. Voilà, en propres termes, la thèse de M. Ferry et l’on voit le gouvernement français exerçant son droit sur les races inférieures en allant guerroyer contre elles et les convertissant de force aux bienfaits de la civilisation. Races supérieures ! Races inférieures ! C’est bientôt dit. Pour ma part, j’en rabats singulièrement depuis que j’ai vu des savants allemands démontrer scientifiquement que la France devait être vaincue dans la guerre franco-allemande, parce que le Français est d’une race inférieure à l’Allemand. Depuis ce temps, je l’avoue, j’y regarde à deux fois avant de me retourner vers un homme et vers une civilisation et de prononcer : homme ou civilisation inférieure ! ... Je ne veux pas juger au fond la thèse qui a été apportée ici et qui n’est autre chose que la proclamation de la puissance de la force sur le Droit.." Georges Clemenceau, Discours devant la Chambre des Députés, 30 juillet 1885.

• Aimé Césaire

"Oui, il vaudrait la peine d’étudier, cliniquement, dans le détail, les démarches d’Hitler et de l’hitlérisme et de révéler au très distingué, très humaniste, très chrétien bourgeois du XXe siècle qu’il porte en lui un Hitler qui s’ignore, qu’Hitler l’habite, qu’Hitler est son démon, que s’il vitupère, c’est par manque de logique, et qu’au fond, ce qu’il ne pardonne pas à Hitler, ce n’est pas le crime en soi, le crime contre l’homme, ce n’est que l’humiliation de l’homme en soi, c’est le crime contre l’homme blanc, et d’avoir appliqué à l’Europe des procédés colonialistes dont ne relevaient jusqu’ici que les Arabes d’Algérie, les coolies de l’Inde et les nègres d’Afrique". Aimé Césaire, p. 11-12 Discours sur le Colonialisme, 1950.

"Entre colonisateur et colonisé, il n’y a de place que pour la corvée, l’intimidation, la pression, la police, le vol, le viol, les cultures obligatoires, le mépris, la méfiance, la morgue, la suffisance, la muflerie, des élites décérébrées, des masses avilies." "J’entends la tempête. On me parle de progrès, de "réalisations", de maladies guéries, de niveaux de vie élevés au-dessus d’eux-mêmes." "Moi, je parle de sociétés vidées d’elles-mêmes, des cultures piétinées, d’institutions minées, de terres confisquées, de religions assassinées, de magnificences artistiques anéanties, d’extraordinaires possibilités supprimées." "On me lance à la tête des faits, des statistiques, des kilométrages de routes, de canaux, de chemin de fer." "Moi, je parle de milliers d’hommes sacrifiés au Congo-Océan. Je parle de ceux qui, à l’heure où j’écris, sont en train de creuser à la main le port d’Abidjan. Je parle de millions d’hommes arrachés à leurs dieux, à leur terre, à leurs habitudes, à leur vie, à la danse, à la sagesse." "Je parle de millions d’hommes à qui on a inculqué savamment la peur, le complexe d’infériorité, le tremblement, l’agenouillement, le désespoir, le larbinisme." "On m’en donne plein la vue de tonnage de coton ou de cacao exporté, d’hectares d’oliviers ou de vignes plantés." "Moi, je parle d’économies naturelles, d’économies harmonieuses et viables, d’économies à la mesure de l’homme indigène désorganisées, de cultures vivrières détruites, de sous-alimentation installée, de développement agricole orienté selon le seul bénéfice des métropoles, de rafles de produits, de rafles de matières premières." Aimé Césaire, p. 21-22 Discours sur le Colonialisme, 1950.

Minou99 Militant des droits de l’homme pour LBS Le 16 Janvier 2007

http://labanlieuesexprime.org/article.php3?id_article=1597

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_____Comment se construisent les légendes noires. Les « Protocoles des Sages de l’Islam » A force de répétition mensongère se forme l’idée qu’il existerait un complot islamique mondial

Pour justifier l’apartheid en Palestine et la guerre israélienne contre le peuple palestinien, les médias atlantistes recourent à la technique classique des légendes noires. A force de répétition mensongère se forme l’idée qu’il existerait un complot islamique mondial disposant d’un plan global que l’on pourrait appeler « Les Protocoles des Sages de l’Islam », par référence au faux antisémite diffusé par la police tsariste. Le philosophe et historien italien, Domenico Losurno, analyse ici cet artifice de propagande au regard de quelques références historiques.

En feuilletant sur Internet les réactions à mon dernier livre Stalin, Storia e critica di una leggenda nera (Staline, Histoire et critique d’une légende noire), apparaissent à côté de commentaires largement positifs quelques signes d’incrédulité : est-il donc possible que les infamies attribuées à Staline et accréditées par un consensus général soient le plus souvent le résultat de distorsions et parfois de véritables falsifications historiques ?

C’est à ces lecteurs en particulier que je voudrais suggérer une réflexion à partir des événements de la chronique de ces jours ci. Nous avons tous sous les yeux la tragédie du peuple palestinien à Gaza, d’abord affamé par le blocus et maintenant envahi et massacré par la terrible machine de guerre israélienne. Voyons comment réagissent les grands organes d’ « information ». Sur le Corriere della Sera du 29 décembre, l’éditorial de Piero Ostellino sentence : « L’article 7 de la Charte de Hamas ne défend pas seulement la destruction d’Israël, mais l’extermination des juifs, comme l’affirme le président iranien Ahmadinejad ». On notera que, tout en faisant une affirmation extrêmement grave, le journaliste ne rapporte aucune citation textuelle : il exige d’être cru sur parole.

Quelques jours plus tard (3 janvier) sur le même quotidien, Ernesto Galli della Loggia remet ça. À la vérité, celui- ci ne parle plus de Ahmadinejad. Peut-être s’est-il aperçu de la bévue de son collègue. Après Israël, l’Iran est le pays du Proche-Orient qui abrite le plus de juifs, (20.000), et ceux-ci ne semblent pas subir de persécutions. En tout cas, les Palestiniens des territoires occupés ne pourraient qu’envier le sort des juifs qui vivent en Iran, lesquels non seulement n’ont pas été exterminés mais ne doivent même pas faire face à la menace de « transfert », que les sionistes les plus radicaux projettent sur les arabes israéliens.

Évidemment, Galli della Loggia survole ça de haut. Il se borne à se taire sur Ahmadinejad. En compensation, il augmente la dose sur un autre point essentiel : le Hamas ne se borne pas à exiger « l’extermination des juifs » israéliens, comme l’affirme Ostellino. Il ne faut pas s’arrêter à mi-chemin dans la dénonciation des méfaits des barbares : « Hamas souhaite l’élimination de tous les juifs de la face de la terre » (Corriere della Sera, du 3 janvier). Dans ce cas aussi, on n’apporte pas l’ombre d’une preuve : la rigueur scientifique est la dernière préoccupation de Galli della Loggia, à qui il faut par contre reconnaître le courage de défier le ridicule : selon ses analyses, les « terroristes » palestiniens se proposent de liquider la machine guerrière non seulement d’Israël mais même celle des USA, afin de terminer les infamies dont l’éditorialiste du Corriere della Sera dénonce l’ampleur planétaire.

Par ailleurs, ceux qui sont capables d’infliger une défaite décisive à la superpuissance mondiale, en plus d’Israël, peuvent bien aspirer à la domination mondiale. En somme : c’est comme si Galli mettait finalement à jour Les Protocoles des Sages de l’Islam !

Et tout comme, à leur époque, Les Protocoles des Sages de Sion, Les Protocoles de Sages de l’Islam ont désormais valeur de vérité acquise, et ne nécessitent aucune démonstration. Sur La Stampa du 5 janvier, Enzo Bettiza donne immédiatement la signification des bombardements massifs d’Israël, déchaînés depuis le ciel, la mer et la terre, avec recours d’ailleurs à des armes interdites par les conventions internationales, contre une population substantiellement sans défenses : « C’est une opération de gendarmerie drastique et très violente d’un pays menacé d’extermination par une secte qui a juré de l’extirper de la face de la terre ».

Cette thèse, répétée à l’obsession, vient s’inscrire dans le cadre d’une tradition bien précise. Entre le 18ème et le 19ème siècle le modéré abbé Grégoire se battait pour l’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises : il allait être taxé de leader des « blancophages », ces noirs barbares et avides de se repaître de chair des hommes blancs. Quelques décennies plus tard, quelque chose de similaire se passa aux États-Unis d’Amérique : les abolitionnistes, souvent de foi chrétienne et d’orientation non-violente, exigeaient « la destruction complète de l’institution de l’esclavage » ; ils furent promptement accusés de vouloir exterminer la race blanche. À la moitié du 19ème siècle encore, en Afrique du Sud, les champions de l’apartheid refusaient les droits politiques aux noirs, avec comme argument qu’un éventuel gouvernement noir aurait signifié l’extermination systématique des colons blancs et des blancs dans leur totalité.

La légende noire en vogue de nos jours est particulièrement ridicule : le Hamas, à plusieurs reprises, a fait comprendre la possibilité d’un compromis, si Israël acceptait de revenir aux frontières de 67. Comme tout le monde sait ou devrait savoir, ce qui rend de plus en plus problématique et peut-être désormais impossible la solution à deux États, c’est l’expansion ininterrompue des colonies israéliennes dans les territoires occupés. Et pourtant, la substitution à l’actuel Israël en tant qu’ « État des Juifs » d’un État binational qui soit en même temps celui des juifs et des palestiniens, en garantissant l’égalité à tous, ne comporterait en aucune manière l’extermination des juifs, exactement comme la destruction de l’État racial blanc, dans le Sud des États-Unis d’abord puis en Afrique du Sud n’a certes pas signifié l’anéantissement des blancs. En réalité, ceux qui agitent d’une manière ou d’une autre Les Protocoles des Sages de l’Islam veulent transformer les victimes en bourreaux et les bourreaux en victimes.

Non moins grotesques et non moins instrumentalisées sont aujourd’hui les mythologies en vogue sur Staline et le mouvement communiste dans sa totalité. Qu’on prenne la thèse de l’ « holocauste de la faim » ou « famine terroriste » que l’Union Soviétique aurait imposé au peuple ukrainien dans les années 30. En soutien de cette thèse il n’existe et il n’est apporté aucune preuve.

Mais cela non plus n’est pas le point essentiel. La légende noire diffusée de façon planifiée surtout à l’époque de Reagan et au moment de la Guerre froide sert à mettre sous le boisseau le fait que la « famine terroriste » reprochée à Staline, a été depuis des siècles mise en acte par l’Occident libéral et, en particulier, contre les peuples colonisés ou qu’il aurait voulu réduire à des conditions coloniales ou semi-coloniales.

C’est ce que j’ai essayé de démontrer dans mon livre. Immédiatement après la grande Révolution noire qui à la fin du 18ème siècle à Saint Domingue/Haïti brisait en même temps les chaînes de la domination coloniale et celles de l’institution de l’esclavage, les États-Unis répondaient par les déclarations de Thomas Jefferson, disant vouloir réduire à l’inanition (starvation) le pays qui avait eu l’effronterie d’abolir l’esclavage. Le même comportement a été adopté au 19ème siècle. Déjà les lendemains d’Octobre 1917, Herbert Hoover, à l’époque haut représentant de l’administration Wilson, puis président des États-Unis, agitait de façon explicite la menace de la « faim absolue » et de la « mort par inanition » non seulement contre la Russie soviétique mais contre tous les peuples prêts à se laisser contaminer par la Révolution bolchevique. Au début des années 60, un collaborateur de l’administration Kennedy, Walt W. Rostow, se vantait du fait que les États-Unis étaient arrivés à retarder pour « des dizaines d’années » le développement économique de la République Populaire de Chine !

C’est une politique qui continue aujourd’hui encore : tout le monde sait que l’impérialisme essaie d’étrangler économiquement Cuba, et si possible de le réduire à la condition de Gaza, où les oppresseurs peuvent exercer leur pouvoir de vie et de mort, bien avant même leurs bombardements terroristes, avec, déjà, le contrôle des ressources vitales.

Nous sommes ainsi revenus à la Palestine. Avant de subir l’horreur qu’il subit aujourd’hui, le peuple de Gaza avait été frappé par une politique prolongée qui essayait de l’affamer, de l’assoiffer et de le priver de lumière électrique, de médicaments, et de le réduire à l’épuisement et au désespoir. En plus du fait que le gouvernement de Tel-Aviv se réservait le droit de procéder comme d’habitude, malgré la « trêve », aux exécutions extrajudiciaires de ses ennemis. À savoir qu’avant même d’être envahie par une armée ressemblant à un peloton d’exécution gigantesque et expérimenté, Gaza était déjà l’objet d’une politique d’agression et de guerre. En même temps, une puissance militaire de feu multimédiatique s’est déchaînée surtout en Occident pour anéantir toute résistance critique à la thèse fausse et menteuse selon laquelle Israël serait ces jours ci engagé dans une opération d’autodéfense : que personne n’ose mettre en doute l’authenticité des Protocoles des Sages de l’Islam !

Voilà comment on construit les légendes noires : celle d’aujourd’hui scelle la tragédie du peuple palestinien (le peuple martyr, par excellence, de notre époque), tout comme celles qui, en dépeignant Staline comme un monstre et en réduisant à une histoire criminelle le processus qui a commencé avec la Révolution d’Octobre, entendent priver les peuples opprimés de tout espoir et perspective d’émancipation.

Domenico Losurdo

Philosophe et historien communiste, professeur à l’université d’Urbin (Italie).

source: voltairenet.org Par Domenico Losurdo*

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_____Afrique Guinée : "Ceux qui se faufilent et tiennent des réunions secrètes dans les mangroves et au génie militaire", et ceux qui, "guidés par l'ethnocentrisme", notamment les caporaux, seront d'or et n'avant radiés des rangs de l'

  • Guinée: Sékouba Konaté met en garde les militaires

Les "fauteurs de trouble" seront selon lui radiés de l'armée




Le président de la transition guinéenne, le général Sékouba Konaté, a mis en garde vendredi, les hommes en uniforme du camp Alpha Yaya Diallo, contre "toute action subversive", a appris t-on samedi de source militaire. Le général Konaté, qui a informé les militaires sur l'évolution du processus électoral, a estimé que la paix était revenue dans le pays qui a désormais la confiance des partenaires au développement.

"Les aspects civils sont réglés et les aspects militaires le seront avec l'aide de nos partenaires. Ceux qui viendront après nous vont continuer cette réforme de l'armée parce que c'est un processus à long terme", a notamment dit le général Konaté.

Il a remercié la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et les Etats-Unis, dont il a reçu récemment une forte délégation d'officiers, pour le soutien que ceux-ci sont déterminés à apporter à la Guinée pour la reconstruction de son armée.

Il a averti "les fauteurs de troubles", assurant que ceux qui se mêleront des faux problèmes, notamment les caporaux, seront radiés des rangs de l'armée. Le président par intérim a également mis en garde "ceux qui se faufilent et tiennent des réunions secrètes dans les mangroves et au génie militaire", et ceux qui, "guidés par l'ethnocentrisme", tenteront de saboter le processus démocratique.

http://www.grioo.com/ar,guinee_sekouba_konate_met_en_garde_les_militaires,18757.html

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