___« Welcome home, Michael Jackson l'Africain... americain par nécessité.?! demi-dieu maintenant auprès du seigneur.
Par http://www.777-mafia.com/us/home, samedi 10 juillet 2010 à 15:49 :: __«!i…» last day of the lights and the beginning of the darkness - The-dark-knight :: #3435 :: rss
Le 11 février 1992, le Boeing 707 de Michael Jackson, demi-dieu en provenance de Los Angeles, atterrit à l'aéroport Léon-Mba de Libreville. « Welcome home, Michael ! » proclame la banderole brandie par une foule extatique. Ainsi commence une tournée africaine de deux semaines, qui conduira la star planétaire et incolore en Côte d'Ivoire, en Tanzanie, au Kenya ou en Egypte. Au Gabon, où il investit la suite saumon du huitième étage de l'Okoumé Palace, on se souvient encore de sa « Cadillac cacao » - dixit Gonzague Saint-Bris dans Paris Match - de son blouson rouge vif à l'effigie de Peter Pan, de sa chemise de soie bleu électrique, de sa phobie des microbes, des insectes et des orages tropicaux.
Après Libreville, où le chef de l'Etat, Omar Bongo (disparu le 8 juin dernier), le décore de l'Ordre national du mérite, ce sera Oyem, en pays fang, puis Franceville, fief de la famille régnante. Qui orchestre l'étape gabonaise ? Ali Bongo, le fils du chef, aujourd'hui prétendant à sa succession. Et dont le site de campagne ne manque pas de mentionner un si glorieux épisode. A l'époque, fraîchement privé du maroquin des Affaires étrangères, ce noctambule à peine assagi renoue avec le culte des tempos discos. Lui qui tâte de la guitare compose parfois pour sa mère, Patience Dabany, chanteuse en vogue, et donne la réplique à de jeunes rappeurs sur les estrades électorales. Lui qui - le sait-on assez ? - signa en 1977 un album - A Brand New Man - produit par l'ancien manager de James Brown. A la mort de Bambi-Jackson, on entendra Ali disserter doctement sur les mérites comparés d'Elvis Presley, des Beatles et de son ami Michael, à qui l'on doit d'avoir « prouvé que la musique n'a pas de frontières ». Le clan Jackson ne l'oubliera pas : le 11 juin, c'est au frère aîné de la star, Jermaine, familier du Gabon, qu'échoit l'honneur de le représenter aux obsèques du défunt Omar. En fait de funérailles, Michael eut droit aux siennes le 1er août à Krindjabo, village forestier d'ethnie akan, dans le sud-est de la Côte d'Ivoire. Car le monarque du cru, Amon N'Douffou V, a vainement réclamé le corps du « prince Michael Jackson Amalaman Anoh », intronisé le 13 février 1992 à la faveur d'une escale de trente minutes chrono. Il s'agissait d'inhumer conformément à la tradition le « fils adoptif » dont le décès fut annoncé dans la rubrique nécrologique du quotidien Fraternité-Matin. Convaincu, recherches généalogiques à l'appui, que ses racines plongeaient au coeur de ce « royaume de Sanwi », l'illustre visiteur avait promis la construction d'un foyer de jeunes artistes. Las ! les bisbilles locales eurent raison de son serment.
http://www.lexpress.fr/culture/musique/michael-jackson-l-africain_783922.html
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