___A bon entendeur!! à ceux qui crachent dans la soupière ! ... hallal police d'état, Africains = paresseux ?, le témoignage de Mohamed étudiant malien... Stop aux clichés !
Par http://www.777-mafia.com/us/home, lundi 25 octobre 2010 à 14:53 :: __Le mythe du NUCLEAIRE .. Chronique de L'AFRIQUE UNIFIEE :: #3496 :: rss
Mohammed Sogodogo, 29 ans, est venu du Mali à Paris en 2006 pour préparer un Master pro gestion de l’humanitaire: développement et gestion des ONG qu’il a obtenu avec mention Très bien le 17 décembre dernier.
Il n’est pas aisé de parler de clichés quand on n’a pas été soi-même exposé ou victime. Dans ce cas, j’évoquerai un que j’ai plusieurs fois entendu dans les foyers ou au cours des discussions faites avec différents groupements d’immigrés. Ce cliché n’est autre que la paresse. Pour ma présentation, je suis une personne de race noire (black si vous voulez!), j’ai le nez pas très gros, des lèvres légèrement charnues (en tout cas, pas comme celle du bonhomme de banania) et j’aime pas les bananes mais j’adore les pommes. Revenons à l’essentiel, je n’ai que 14 mois de séjour en France et je compte très bientôt rentrer dans mon pays le Mali. Ces quelques mois de séjour me permettent d’avoir un recul par rapport aux observations que je vous fait part dans ce mail.
La paresse est un mot qui veut dire goût à l’oisiveté ou le comportement d’une personne qui évite et refuse l’effort. En général, le cliché utilisé pour qualifier les personnes vivant en Afrique subsaharienne ou noire est la paresse (et un peuple qui n’a pas d’histoire, j’éviterai d’en parler pour ne pas verser dans la polémique du discours hégélien de Sarko). A partir d’un constat généraliser des efforts fait en matière de développement, les pays d’Afrique n’ont toujours pas pris leur envol. Est-ce à partir de ce constat qu’on parle d’oisiveté des jeunes? Je suppose qu’il serait simpliste de se baser sur ce postulat pour tirer un jugement hâtif.
En Afrique, particulièrement au Mali, il y a un très faible investissement dans le secteur industriel. Ce qui justifie quelque part le manque d’emploi, une pauvreté chronique et une forte émigration. Cette émigration, parfois clandestine se passe très difficilement pour acquérir une meilleure condition de vie. Cette émigration est tournée vers des cieux cléments notamment la France. Je ne pourrai pas dire « l’eldorado » car je sais que ce n’est vraiment pas ça. Les immigrés subviennent à leurs besoins et parviennent à réaliser des actions de développement dans leur pays d’origine. Vous remarquerez que quelque soit l’heure à laquelle vous prenez le métro, il n’est pas rare de rencontrer un immigré. Alors pour conclure, je dirai que le travail est nécessaire dans le sens où l’on vit de lui et l’on ne peut faire autrement.
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