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vendredi 5 novembre 2010

______Congo+ : Nous avons en partage l'essence humaine. c'est elle qui clame: "vivre libre ou mourir!" Partagez l'amour de la liberté, partagez l'amour du congo.

Le mal du congo, c'est denis sassou nguesso, un homme sous influence, coupable de haute trahison pour bradage des ressources du pays a des puissances etrangeres, detournements, meurtres, violations des libertés. Nous n'avons pas le choix de combattre l'Injustice, juste celui des armes et nous n'avons que des mots et une plume contre la puissance d'un homme d'état Criminel, Illégitime, vassal de la Francafrique...

Denis Sassou Nguesso, on le sait, est un adepte de la peur quand il ne parvient pas à corrompre. Il a bâti tout son règne là-dessus : tuer, assassiner pour inspirer la frayeur des masses tétanisées afin que personne ne proteste contre son pouvoir. Ce soldat de métier a du mal à montrer de la faiblesse car l'image du soldat doit être celle d'un homme qui n'a peur, qui n'a pas de faiblesse, un homme qui reste stoïc face à la douleur ou la mort ; ce qui pourtant est tout à fait humain. On vient d'apprendre qu'un photographe est recherché - mort ou vif - pour avoir mis en ligne sur le site officieux du pouvoir une photo de monsieur Sassou Nguesso en larmes, soutenu par deux femmes. On doit se demander ce qu'il va advenir de la vie de ce pauvre photographe inconscient si on l'attrapait. En effet, qu'on le tue, qu'on le brutalise, qu'on le mutile, le mal est fait ! Cependant, le pouvoir pourrait chercher à en faire un exemple. Ceci prouve que le site officieux du pouvoir bénéficie d'une certaine liberté qu'il va certainement perdre car l'incident de la photo représente un précédent que Sassou ne voudra plus voir se répéter.

Cette photo que nous avons téléchargée sur le fameux site humanise Sassou Nguesso en le ramenant sur le plan comportemental à un homme comme un autre, un homme ordinaire qui ressent de la peine, un homme qui pleure et qui devrait se souvenir que Jésus a pleuré, lui, le fils de Dieu. Vous me direz qu'il n'y a pas de honte à pleurer sa fille tant aimée. Ce qui tranche avec l'indifférence du cobra royal face au spectacle de tous les Congolais grands ou petits qui meurent dans les hôpitaux du Congo - faute de soins quand ce ne sont pas les hôpitaux qui font défaut ou les médicaments ou l'argent pour acheter lesdits médicaments.

Sassou Nguesso a tout simplement peur qu'il n'inspire plus la peur. En effet, un homme qui pleure n'est donc pas tout-puissant et ce sont ses ennemis qui prennent confiance car les Congolais se disent qu'il n'est pas aussi redoutable qu'il ne paraît et ceci appelant cela, on peut croire qu'il pourrait éprouver tout autant la peur tout autant qu'il éprouve de la peine.

On a donc fait disparaître la photo compromettante du site du pouvoir mais le mal est fait car elle circule dans le monde entier et nombreux s'étonnent de voir le puissant Denis Sassou Nguesso en position de faiblesse, une faiblesse toute humaine, une faiblesse qui vient de l'amour d'une fille ; ce qui laisse toutes les supputations ouvertes : on pourrait croire que Sassou n'aime pas le Congo car il vient de montrer une âme sensible mais seulement pour sa fille bien-aimée. Alors, pourquoi ne pas s'émouvoir de la douleur du peuple qu'il représente ? N'a-t-il pas prêté serment ? Pourquoi toute cette débauche de moyens pour sauver sa fille et pourquoi cette grosse négligence face aux malheurs du peuple - alors que le pays n'a jamais été aussi riche ?

Le président a eu le temps de sécher ses larmes, lui qui va recevoir Sarkozy qui vient pour défendre les intérêts de la France ; il pourra en profiter pour lui parler de l'affaire des biens mal acquis. Après tout, ce n'est si grave de posséder 18 propriétés et 112 comptes bancaires ! Les intérêts de la France peuvent bien se concilier avec cette donnée car Chirac s'en accommodait bien - alors pourquoi pas Nicolas Sarkozy. Après tout les promesses du candidat Sarkozy à l'élection présidentielle ne se transforment pas forcément en prophéties - surtout quand l'intérêt de la France est en jeu ! On a compris qu'il se rend en république démocratique du Congo pour s'assurer de la continuité de l'exploitation des mines d'uranium ainsi qu'au Niger. Au Congo où il passe la nuit, il vient traiter à l'abri des oreilles indiscrètes françaises du problème des retraités français ayant travaillé au Congo à qui l'Etat congolais doit des centaines de millions d'euros. Sarkozy ne fera rien pour garantir aux Congolais des élections transparentes car comme il l'a dit, il n'est pas un électeur congolais. C'est qu'un Etat n'a que des intérêts et les peuples des autres nations n'en font pas partie - même pour le pays des droits de l'homme.

Cela dit, nous apprenons que le gouvernement congolais recherche activement le photographe, de nombreuses personnes ayant été incarcérées juste pour avoir détenu la photo compromettante qui ne dérogerait pas, à ce qu'il paraît, aux coutumes mbochies. Nous l'avons en notre possession de façon officielle puisqu'elle était téléchargeable sur le site du pouvoir. Si le président veut arrêter tous les sites qui l'ont affichée, eh bien, il y a du boulot. Nous mettons par ailleurs d'autres photos en ligne dont celle d'un Omar Bongo en pleurs dans les bras de son beau-père Sassou.

Si le pouvoir commence à arrêter des citoyens pour détention des photos que son propre photographe met en ligne, c'est qu'il y a un grain qui ne tourne pas rond quelque part dans la ciboulette étatique nationale...

http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:TkpdN8HqRaYJ:www.demainlenouveaucongobrazzaville.org/article-29477248.html+nguesso+mort+ou+vif&cd=1&hl=fr&ct=clnk&gl=fr

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______Congo+ Aujourd'hui le congo : Denis Sassou Nguesso, ange ou demon... Et cette ignominie est l'œuvre de Denis Sassou-Nguesso, un fils du Congo, et elle a duré de longues années sans même qu'il ne s'en soucie.

En cinquante années d'existence au titre d'un pays souverain, s'il est un homme dont le Congo aurait volontiers ne jamais voulu compter parmi ses fils, c'est bien Denis Sassou-Nguesso. Cet homme dont les ravages tant criminels qu'économiques ont fini par pousser nombre d'observateurs de la vie politique congolaise à s'interroger sur sa véritable nature et sa personnalité.

Au regard de son cynisme politique et de son impassibilité devant ses multiples crimes politiques et économiques, nombreux sont en effet ceux qui se demandent si l'enfant d'Edou est un ange ou un démon. D'autres encore se demandent parfois si son goût obsessionnel du pouvoir ne cache pas au fond un gros complexe, et lui sert tout simplement à combler ses lacunes, notamment intellectuelles.

Depuis son entrée en scène dans le monde de la politique congolaise dans les années 70, son goût immodéré pour le pouvoir conditionne toute son existence et il est prêt à tout pour le conquérir, le reconquérir et le conserver. Il y met toute son énergie et ne recule devant rien, quitte à ravager tout un peuple. L'homme n'a aucune vision pour son pays, pourtant cela ne l'a pas empêché de mettre son pays à l'encan depuis plus de trois décennies dans le seul but d'assouvir sa soif du pouvoir et rien que pour le pouvoir. Pour parvenir à ses fins, ce dictateur et sanguinaire endurci a beaucoup utilisé M. Jacques Chirac comme un marchepied pour sa carrière politique. Ce dernier a mis tous ses réseaux au service de Denis Sassou-Nguesso et à ce jour, il reste son meilleur soutien en Europe.

Ce soutien de Jacques Chirac au dictateur congolais avait atteint son apogée durant la guerre civile qui a ravagé Brazzaville, en 1997. Dès le début de cette guerre, Jacques Chirac avait choisi le vainqueur. Ainsi, l'intervention de l'armée angolaise pendant cette guerre civile, laquelle a permis à Sassou-Nguesso de renverser le Président démocratiquement élu Pascal Lissouba avait été menée à la demande expresse de la France et plus exactement de son Président de l'époque, Jacques Chirac. Denis Sassou-Nguesso avait besoin d'armes et de l'intervention des troupes angolaises, Chirac, alors Président de la République française et la compagnie pétrolière ELF ont donné leur feu vert. Le procès d'ELF a montré en effet q u'en 1997 la FIBA (la banque d'ELF) a joué un rôle dans la livraison des armes qui ont permis de faire un carnage à Brazzaville.

Et on sait également que c'est à l'Elysée qu'avait été décidé le ralliement des génocidaires rwandais du « Hutu power » aux milices « Cobras » de Sassou-Nguesso. Quant aux alliés Angolais, ils n'ont pas seulement fourni des troupes bien équipées pour l'assaut final. Ils ont également offert leur port de Luanda pour réceptionner près de 200 tonnes d'armement en provenance du Brésil. Le tout expédié aux milices « Cobras » de Sassou via le Gabon.




Mais cette implication française à la demande expresse de Jacques Chirac a été aussi directe sur le terrain, une assistance militaire directe de soutien auprès des milices « Cobras » a été engagée par des militaires français dont certains avaient même été tués dans ces opérations. A vec l'accord tacite de Paris ou plus exactement de Jacques Chirac, des livraisons d'armes via l'Angola, le Gabon et le Sénégal ont permis d'équiper les milices « Cobras » de Sassou-Nguesso durant cette guerre civile. Parfois même, achats et expéditions d'armes ont eu directement la capitale française pour cadre. Et pour cause, 25 tonnes de caisses bien lourdes sont bien parties de l'aéroport du Bourget, le 4 juin 1997, transitant par Franceville, au Gabon, avant d'être livrées aux hommes de Sassou-Nguesso. Officiellement il s'agissait de tee-shirts de campagne, mais en réalité il s'agissait bien des caisses d'armes et de munitions. Ce qui prouve que Denis Sassou-Nguesso avait bel et bien préparé cette guerre atroce dans les moindres détails bien avant le 5 juin 1997. Et tous ses proches collaborateurs du Bureau de Montaigne à Paris comme Rodolphe Adada, Pierre Oba, Guy Pella ou encore Dzon Mathias, le savaient fort bien. Naturellement tout cela n'aura pas été possible sans l'aval de Jacques Chirac ; ce qui nous permet d'affirmer que l'implication personnelle de l'ami Chirac dans cette guerre civile a été plus que déterminante, depuis sa préparation jusqu'à la victoire finale de Sassou-Nguesso en octobre 1997.

On voit donc qu'à cause des ambitions démesurées d'un fils indigne, le Congo n'a fait que régresser depuis plus de trois décennies. A cause d'un seul homme donc, les milliers de Congolais ont été massacrés. Et plus grave encore, pour bénéficier du soutien de la compagnie pétrolière ELF, Sassou-Nguesso avait conclu un « deal secret » portant sur la vente du pétrole pour rembourser les achats d'armes après sa victoire (qu'il savait certaine).

Du Nord au Sud des Congolais innocents sont morts dans cette guerre (qui, comme vous venez de voir, ne visait qu'à servir les ambitions personnelles de Sassou-Nguesso), et tous les mois, lorsque notre pétrole était vendu, une partie de l'argent allait directement dans les caisses d'ELF pour rembourser les armes qui ont servi à massacrer des Congolais. Et cette ignominie est l'œuvre de Denis Sassou-Nguesso, un fils du Congo, et elle a duré de longues années sans même qu'il ne s'en soucie. Des milliers de Congolais sont morts et les survivants doivent payer les armes qui ont tué les leurs. Aujourd'hui encore il n'a jamais eu le moindre remord et continue de narguer tout le monde.




Devant un tel cynisme et une telle insolence, comment ne pas affirmer que ce natif d'Edou que d'aucuns considèrent comme un ange, ne serait au fond qu'un démon qui n'aurait d'humain que son apparence physique ?

Bienvenu MABILEMONO

S.G. du Mouvement pour l'Unité et le Développement du Congo – M.U.D.C.

http://www.congoplus.info/tribune-libre/courrier-des-lecteurs/805-denis-sassou-nguesso-ange-ou-demon-.html

Commentaires (16) dont celui-ci :

  • ...

Qu’est ce que cet article exprime de concret pour le développement de notre pays? Participe t-il à l’élaboration d’une conscience citoyenne ?

  • djobo le soir
...

quelqu'un qui aime son pays ............. ce monsieur ne raconte rien de nouveau il ne fait que revenir sur des faits qui nous rappelle une triste periode de l'histoire de notre pays et qui ne nous apporte rien de bon ou de bien je voudrais dire a ce monsieur que la population congolaise la vrai celle qui aime son pays à besoin de se tourner vers l' avenir en posant les bases d'une nouvelle mentalité, d'une nouvelle façon de faire les choses celle du travail bien accompli, de la non corruption et de l amour de la patrie entiere du nord au sud. vous dite vouloire que les choses changent mais pourtant vous etulisé votre plume pour créer la division et incité le resentiment vraiment relisé ce que vous ecrivé et posé vous la question: est ce que j'ecris est benifique pour le congo? certe que les choses vont mal mais qu'elle est votre contribution ' la critique aveugle et subjectif en denigrant tjrs le pays' ce n est pas seulement sassous qui doit changé meme si c'est peut probable mais tous les congolais ou qu'il soit doit changé. ce n est pas le doigt qui lave le visage mais la main as vous de comprendre

Eduque t-il le peuple sur le changement de mentalité ? Réclame t-il l’assainissement des finances publique ? Demande t-il plus de transparence dans la gestion pétrolière ? Exprime t-il le besoin du peuple congolais en infrastructure sanitaire et éducatif ? Franchement !!!

Maatchiv

...

La soif de développement ne doit pas occulter la vérité, ce qui fait l'histoire du Congo. De nombreuses études ont déjà montré qu'on ne peut Réellement se développer sans prendre(avoir) conscience de son histoire. Et les déviations de Sassou font et feront toujours partie de l'histoire du Congo.

Si Mabilemono veut maintenant faire de l'histoire, devenir historien de l'histoire politique du Congo, les facs sont grandements ouvertes, ils peut écrire des mémoires. En revanche, s'il veut utiliser ce lourd passé du Congo comme drain royal d'accès aux affaires politiques, un marqueur d'identification, nous, du moins moi, ne sommes pas prêts à gober ces fadaises.

Après Dzon, il s'en prends à Sassou. Qui sait ce qu'il nous réserve, ô n'exagérons rien, ce qu'il se réserve à lui même. Il faut faire de la politique autrement, devenez des esprits pour votre pays, soyez de l'or gris. Le peuple vous attend là. Laissez les historiens écrire l'histoire. L'occident ne doit pas devenir pour certain une niche pour pondre des inepties. Soyons ces congolais debout fierement partout, proclammons( bâtissons) l'union de notre nation.




le déçu

...

Pour moi, SASSOU-NGUESSO c'est l'anté-christ. Assassin, fétichiste, franc-maçon, puscthiste...Cet homme est beaucoup plus proche du DIABLE que de DIEU.

la précision

...

Pour ceux qui ne le savent pas, j'ai assisté de mes propres yeux au tournant de la guerre de 1997. En effet, à partir du 3 septembre 1997, 3 jours durant, les Cobras lancent l'assaut sur Owando (à l'époque, seule localité du nord sous contrôle du gouvernement par le biais des miliciens "Faucons" pro-Yhombi Opango en alliance avec Pascal Lissouba) pour s'emparer de l'aérodrome d'Indanga, seul aéroport en service dans une ville reliée à Brazzaville via Oyo par la route nationale n°2. A l'époque, de nombreux cobras mettent en sourdine leurs postes au front de la capitale pour s'emparer de la piste stratégique d'Owando, avec tous les massacres et les exactions de populations qui s'ensuivront. Owando aura été la ville la plus endommagée du pays après Brazzaville durant le conflit de 1997, d'autant plus que la plupart des édifices publics ou privés de cette contrée seront secoués par le pillage et le vandalisme. Bref, à partir du 10 septembre 1997, 2 à 3 avions de type transall (marque française) vont constituer le pont aérien entre Luanda et Owando pour acheminer troupes angolaises et logistique nécessaire durant environ 3 semaines peu avant l'offensive du 7 octobre 1997. Certes, la voie Franceville - Oyo via Okoyo-Ewo-Boundji a été utilisé pour transporter quelques blindés, il en demeure moins que la quasi-totalité du renfort militaire de Sassou-Nguesso est passé par Owando en 1997, car la bretelle Oboya(appelé à tort Obouya, carrefour séparant la RN2 en deux voies dont l'une menant vers Boundji et l'autre vers Owando)-Boundji-Okoyo- Franceville n'a jamais connu de vrais travaux d'aménagement et n'a encore moins été asphaltée à ce jour, la rendant donc difficilement praticable. Tandis que l'axe Owando - Brazzaville (long de 550 km) via Oyo est presque entièrement bitumé depuis 1977, et ce jusqu'à ce jour. Donc, la version très connue du renfort des cobras par Franceville est à prendre avec beaucoup de réserves.

Au bon entendeur, salut!

...etc

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**____Présidentielles ivoiriennes: Que demande le peuple? Quand des élections libres et transparentes sont organisées, le peuple choisit toujours de tourner la page des régimes incompétents et corrompus au pouvoir depuis les indépendances..

Bédié conteste le décompte Charlie ( 04/11/2010 07:39 ) À Paris / France

Quand des élections libres et transparentes sont organisées, le peuple choisit toujours de tourner la page des régimes incompétents et corrompus,au pouvoir depuis les indépendances. On comprend mieux pourquoi, les Biya, Bongo, Sassou, Kabila et Eyadéma ont si peur du réveil démocratique de leurs peuples respectifs et n'organisent jamais de consultations libres et transparentes dignes de cela.

Présidentielles ivoiriennes Kaika ( 04/11/2010 08:57 ) À Genappe / Belgium

Que demande le peuple? Rien de bien excessif.

1. que les élections se fassent dans la plus grande transparence. 2. que le résultat qui doit être rapidement publié soit accepté par tous de manière pacifique. 3. que le vainqueur du scrutin travaille dans l'intérêt de TOUS les ivoiriens. 4. que le vainqueur et les vaincus cessent de considérer que leur seule légitimité qui leur permet d'exister politiquement et médiatiquement est celle de l'extérieur.

Est-ce trop demander aux candidats président de la République?

04/11/2010 13:20 ) À / France

Résultats de la présidentielle : Qui a dit que les sondages mentaient ?

Les différentes intentions de vote des Ivoiriens demandées par l’institut français de sondage, TNS-Sofres ont prévu tout ce qui arrive. Premièrement, que, dans tous les cas de figure, il y aurait un second tour à l’élection présidentielle du 31 octobre. Deuxièmement, que ce second tour opposerait soit Bédié à Gbagbo, soit Ouattara à Gbagbo. Une constante cependant : Gbagbo sera au second tour et arrive en tête avec plus de 40% des voix. Selon Sofres, les Ivoiriens voient en Laurent Gbagbo, le chef de l’Etat qu’il leur faut pour les cinq prochaines années puisque, quel que soit le candidat qu’il croise, il le bat proprement. Ainsi Bédié sera battu avec 54% des voix et Ouattara avec plus de 60%. Sur l’arrivée de Ouattara au second tour, les sondages ont dit qu’il dispose de réserve qui pourrait l’aider à faire le bond. Au final, on constate que le leader du RDR a puisé au plus profond de sa réserve pour battre le président du PDCI. Ouattara a donc utilisé toutes ses cartouches. Autre projection faite par les sondages, c’est la tenue qu’auraient Gbagbo et Bédié dans le pays akan. Sofres a dit exactement que les deux leaders partageront équitablement les voix des Akan. Au terme du premier tour de cette élection, Bédié a fait une razzia dans le pays baoulé quand Gbagbo prenait la bastille agni avec Abengourou, Aboisso, Adiaké, Ayamé, Tiapoum, etc. On pourrait même ajouter sur cette liste leurs cousins abouré, nzima, appoloniens et avikam. On attend maintenant que Sofres fasse un autre sondage pour nous dire si ce qu’il a montré avant le premier tour tient toujours. Car, on a vu que Ouattara et Bédié se sont largement inspirés des résultats des publications de Sofres pour bâtir leur politique de communication. Même si ça n’a pas eu l’effet escompté, on a senti tout de même les efforts qu’ils ont faits pour passer pour jeunes, mais aussi pour cacher leurs faiblesses. C’est dire combien le second tour qui s’annonce sera palpitant et intéressant pour tous. Gbagbo, qui a encore beaucoup à dire et beaucoup de réserves, sera plus à l’aise, ainsi que le disent les différents sondages. Pourvu seulement que La Majorité présidentielle se remette au travail, passe la vitesse supérieure et se décide, enfin, à sortir le grand jeu.

Abdoulaye Villard Sanogo

http://www.notrevoie.com/a_la_une.asp?id=36966



( 04/11/2010 13:24 ) À / France

En Côte d’Ivoire, la commission électorale a achevé mercredi soir, le 3 novembre 2010, la publication des résultats de la présidentielle historique de dimanche. Les Ivoiriens, n’ont pas dispersé leurs voix. Un second tour se dessine entre le président sortant Laurent Gbagbo et l'ex-Premier ministre Alassane Ouattara, l'ancien chef de l'Etat Henri Konan Bédié est éliminé. Principaux enseignements de ce scrutin.

Le premier constat de ce premier tour de l’élection présidentielle est qu’avec six points d’écart, Laurent Gbagbo dispose finalement d’une avance très relativement confortable sur Alassane Ouattara.

Le seconde est que les deux finalistes et Henri Konan Bédié, sont les seuls candidats à disposer d’une assise nationale. Mais en Côte d'Ivoire la logique des « zones bastions » demeure. Laurent Gbagbo a fait le plein des voix dans le sud, le centre ouest et l’ouest du pays. Alassane Ouattara a été plébiscité au nord. Alors qu’Henri Konan Bédié reste l’homme fort du centre du pays.

La troisième observation est que les Ivoiriens n’ont pas dispersé leurs voix et les trois ténors dont les résultats cumulés dépassent les 95%, n’ont finalement laissé que des miettes aux 11 autres. Si avec plus de 2,5% Albert Toikeusse Mabri, le candidat de l’UDPCI sort du lot, il faut remarquer qu’aucun des 10 autres petits candidats ne dépassent la barre de 0,5%.

quatrième constat est que cette élection réserve des surprises, par exemple, le bon score de Laurent Gbagbo à Abobo. Certes, son épouse Simone est députée du lieu, mais cette immense commune d’Abidjan est considérée comme un fief solide du RDR (Rassemblement des républicains). La cinquième observation est qu’Henri Konan a manifestement perdu une bonne partie du vote urbain.

En ce qui concerne la presse ivoirienne, Soir Info relève que « Bédié est tombé ! » et parle d’un duel à mort entre Gbagbo et Ado : « Gbagbo-Ado, un duel de titans ». Le Nouveau Réveil, proche de PDCI (Parti démocratique de Côte d'Ivoire), fait sa une sur Bédié, conteste les résultats et lance : « Ils lui ont volé la victoire… Pas de recomptage, pas de deuxième tour ». Et pour finir, Le Temps, proche du candidat Gbagbo, titre sobrement : « Gbagbo et Ouattara au second tour ».

Par RFI



Leçon d’une présidentielle attendue : Alassane Ouattara, le vote tribal *

( 04/11/2010 13:35 ) À / France

La plus grosse leçon à tirer de l’élection présidentielle du 31 octobre est, sans nul doute, que le candidat du RDR est un homme qu’il faut sortir du jeu politique ivoirien pour son tribalisme et son régionalisme outrecuidants.

Une fois n’est pas coutume. Nous avons décidé, cette fois, de tirer la sonnette d’alarme sur un sujet qui est en train de s’imposer à nous comme une vérité. Nous espérons seulement que nous n’arriverons pas à blesser la sensibilité de nos amis du CNP. L’élection présidentielle tant attendue est terminée, du moins dans sa phase première. Le monde entier (et surtout les connaisseurs de notre environnement politique) aura remarqué que des trois hommes politiques que nous appelons abusivement les trois grands, un seul se détache véritablement comme homme d’Etat capable de faire l’unanimité autour de sa personne. C’est le candidat de La Majorité présidentielle, le président sortant Laurent Gbagbo. Ce n’est pas à tort qu’il aime à répéter aux Ivoiriens : «Vous me connaissez, je vous connais». Il est le seul à avoir raflé des communes et des régions entières en dehors de sa sphère natale. Citons-en quelques-unes : Sud-Comoé (capitale Aboisso) ; Zanzan (capitale Bondoukou) ; Agnéby (capitale Agboville) ; Lagunes (capitale Abidjan) ; Moyen- Cavally (capitale Guiglo) ; N’Zi-Comoé (capitale Bongouanou) ; Moyen- Comoé (capitale Abengourou) ; Sud- Bandama (capitale Divo) ; Bas-Sassandra (capitale San Pedro) ; Haut- Sassandra (capitale Daloa) et Marahoué (capitale Bouaflé). Soit 11 régions sur les 19 que compte actuellement la Côte d’Ivoire.

Ce qui est tout à fait le contraire chez ses concurrents directs, notamment Alassane Ouattara dont les scores enregistrés font froid au dos à cause de leur encrage exagérément tribal. Alassane Ouattara n’a gagné que les régions du grand nord. Et c’est tout. Dans le sud, les points qu’il a glanés ici et là proviennent des zones où il y a une forte concentration des populations du nord. Sans plus. Quand, dans une zone du sud donnée, les populations venues du nord sont en infériorité numérique, la moyenne de Ouattara s’en ressent tout de suite. Et ce n’est pas pour le dénigrer ou jouer sur la fibre ethnique. Ceux qui le penseront pourront toujours, s’ils le veulent, aller regarder les résultats qu’il a obtenus au sud bureau de vote par bureau de vote et ils découvriront la laideur de sa politique. A Gagnoa, dans le centre-ouest du pays, il a presque raflé toutes les voies (environ 3000) du quartier «Dioulabougou». Un quartier peuplé essentiellement de ressortissants du nord. Il a été battu parce que les voix des villages environnants ont fait la différence. A Jacqueville, chez la secrétaire générale du RDR, la première collaboratrice de Ouattara, le candidat du RDR n’a obtenu que 1265 voix là où Laurent Gbagbo a recueilli 10 828 voix. La raison ? Il n’y a pas assez de ressortissants du nord là-bas. Dans la commune de Songon, sur la route de Dabou, Ouattara n’a eu que 2621 voix au contraire du candidat LMP qui rafle 13164 voix. Vous verrez, dans le même temps, que le leader du RDR gagne haut la main les communes de Treichville, Abobo et Adjamé dans la région des Lagunes parce que ces trois localités rassemblent une forte communauté des populations venues du nord et de la sous-région ouest-africaine.

Ainsi que l’indique très clairement la carte que nous avons prise sur abidjan.net et que vous avez sous les yeux, Ouattara n’existe que dans le nord du pays où il a imposé une omerta sur la population. Ses partisans et ses chefs rebelles sont fortement soupçonnés d’avoir obligé certains électeurs à voter pour l’homme pour qui ils ont pris les armes. Ils sont soupçonnés aussi d’avoir voté et signé à la place de certains absents qu’ils avaient réussi, par la force et l’intimidation, à faire inscrire sur la liste électorale alors qu’ils n’en avaient pas droit. Depuis qu’il est entré en politique dans ce pays nôtre, ses habitudes n’ont pas changé. Il surfe sur la religion et la région pour faire de nos parents ses obligés. Cette manière de faire et de voir la politique doit changer radicalement à notre avis. Pour que ça ne devienne pas une habitude, une coutume pour les jeunes qui observent tout à la recherche d’un modèle de vie.

Si le RDR veut remporter un jour une présidentielle dans ce pays, il lui faudra se débarrasser de son champion actuel qui traîne des casseroles si bruyantes que son image ne passe pas au sein de la population, à part celle dont il se sent très proche. Pour nombre de nos compatriotes, il est le père de la violence et des coups d’Etat dans ce pays. Rejetant avec la dernière énergie la violence comme mode de fonctionnement, il est tout à fait légitime que cette population rejette celui dont le nom rime avec déstabilisation du pays, guerre civile, coups d’Etat et tribalisme.

Abdoulaye Villard Sanogo

http://news.abidjan.net/h/379282.html



Paulin ( 05/11/2010 00:24 ) À Antwerp / Belgium

Bravo aux ivoiriens d'avoir montré au monde entier combine les africains, eux-mêmes, sont à même de résoudre leur problème.

Qand on pense que ce pays, de Marcoussis à pretoria jusqu'aux nations unies, a failli être mis sous tutelle. Quand on se rappelle que son président, GBAGBO Laurent était traité de tous les noms.

GBAGBO a eu la justesse de composer directement avec le chef rebelle SORO pour que l'on arrive aujourd'hui au terme de ce processus.

Oui, je tire mon chapeau à GBAGBO. Personne ne donnait cher à ce processus électoral.

Les élections ivoiriennes ne souffrent d'aucune contestation possible.

BEDIE n'a qu'à s'en prendre à lui-même et vivement qu'il aille en retraite. Quant à Dramane OUATTARA, je suis très mal à l'aise à l'idée qu'il puisse diriger ce pays.

Voici quelqu'un qui n'a bénéficié" que d'un vote ethnique. Quelqu'un issu de l'immigration qui a une femme blanche. Ce monsieur, du temps où il fut premier ministre, prit pour chef de cabinet, un guinéen. Je ne suis certes pas ivoirien mais, rien qu'avec ce tableau, je ne vois pas et je ne souhaite pas que les ivoiriens puissent confier la destinée de leur pays à un type pareil, ceci, indépendamment de ses compétences.

GBAGBO, dans les circonstances actuelles représente à mes yeux celui autour duquel l'avenir de la CI peut être construit. Ceci avant que, 5 ans après, les SORO et autres Konan BANNY puissent proposer une autre alternative.

Quant à WODIE, le prof que j'ai eu l'honneur de rencontrer à l'occasion d'un colloque universitaire, il aurait mieux intérêt à retrouver sa science que de patauger dans un marigot, la polique, qui ne lui réussit guère.

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