_____Les Etats-Unis menacent de "répondre" si l'Iran bloquait le détroit d'Ormuz.. Le détroit d'Ormuz, bras de mer stratégique au Moyen-Orient.
Par http://www.777-mafia.com/us/home, lundi 9 janvier 2012 à 13:13 :: __The "7.7.7 Chronique de Chants de bataille - :: Les Accros du Metal :: :: #4028 :: rss
LEMONDE.FR avec AFP | 08.01.12 | 16h23 • Mis à jour le 09.01.12 | 10h24
Les Etats-Unis "répondront" par la force si l'Iran cherche à bloquer le détroit d'Ormuz, passage stratégique pour le trafic maritime pétrolier, a affirmé dimanche 8 janvier le secrétaire américain à la défense, Leon Panetta, interrogé dans l'émission Face the nation, sur la chaîne CBS. "C'est une autre ligne rouge" à ne pas franchir, a insisté le chef du Pentagone. La tension est montée d'un cran entre Téhéran et Washington mardi après les mises en garde émises par l'Iran à l'issue de manœuvres militaires contre la présence de la marine américaine dans le Golfe, suscitant des craintes sur l'éventuelle fermeture du détroit d'Ormuz, par lequel transitent 35 % du pétrole brut transporté par voie maritime dans le monde.
En dépit de ces menaces, Washington a promis de maintenir ses navires de guerre déployés dans le Golfe, la Maison Blanche estimant que les avertissements de l'Iran trahissaient sa "faiblesse" et montraient l'efficacité des sanctions contre son programme nucléaire controversé.
"NOUS AGIRIONS ET ROUVRIRIONS LE DÉTROIT"
Le plus haut gradé américain, le général Martin Dempsey, a de son côté jugé dimanche que l'Iran serait en mesure de bloquer le détroit, une "action intolérable" selon lui. "Nous avons investi dans des moyens pour nous assurer que si c'est le cas, nous l'emportions", a-t-il confié aux côtés de Leon Panetta. "Nous agirions et rouvririons le détroit" en cas de fermeture, a prévenu le général Dempsey.
"Sont-ils en train de développer une arme nucléaire ? Non. Mais nous savons qu'ils tentent de développer une capacité nucléaire et cela nous préoccupe", a répété le secrétaire américain à la défense sur CBS, réaffirmant la priorité donnée à l'action diplomatique et aux sanctions économiques contre le régime des mollahs, sans pour autant exclure toute action militaire.
S'il n'a pas voulu qualifier la difficulté à mener une éventuelle action militaire, le chef d'état-major interarmées, Martin Dempsey, a expliqué que son rôle était de planifier une éventuelle opération, d'en évaluer les risques et, "dans certains cas, de positionner des moyens" militaires pour mener une telle opération. "Toutes ces activités sont en cours", a-t-il précisé.
Petit répit dans les tensions entre les deux pays, la marine américaine a libéré jeudi treize marins iraniens retenus en otage par des pirates somaliens au large d'Oman, une action saluée par Téhéran comme un "geste humanitaire positif".
Le Monde.fr - Actualité Proche-Orient
L'Iran annonce de nouvelles manœuvres dans le détroit d'Ormuz LEMONDE.FR avec Reuters | 06.01.12 | 11h58 • Mis à jour le 06.01.12 | 12h14
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Le détroit d'Ormuz, bras de mer stratégique au Moyen-Orient.Le Monde.fr
Dans un climat de grande tension entre Téhéran et l'Occident, l'Iran a annoncé vendredi 6 janvier de nouvelles manœuvres navales dans le détroit d'Ormuz, zone maritime par où transite une grande partie du trafic pétrolier mondial. Les dernières manœuvres navales de l'Iran dans le détroit d'Ormuz se sont achevées lundi. Elles ont duré dix jours. Les autorités iraniennes, visées par des sanctions de la communauté internationale qui soupçonnent l'Iran de chercher à se doter de l'arme nucléaire sous couvert d'un programme nucléaire civil, ont menacé de fermer le détroit d'Ormuz et mis en garde les Etats-Unis contre un retour d'un de leurs porte-avions dans le Golfe.
L'amiral Ali Fadavi, qui commande la branche navale des Gardiens de la révolution, a précisé que ces exercices seraient différents des précédents, sans plus de précisions, selon des propos rapportés par l'agence Fars. "Aujourd'hui, la République islamique d'Iran domine totalement la région et y contrôle la totalité des mouvements", a déclaré l'amiral Fadavi.
Les Etats-Unis, qui disposent dans la région d'une puissante flotte, ont assuré qu'ils maintiendraient le détroit ouvert. Le Royaume-Uni a pour sa part souligné que la fermeture d'Ormuz serait illégale et vouée à l'échec.
- 2/Nucléaire iranien
Les faits
L'Iran se dit prêt à reprendre les négociations nucléaires
Les faits: L'Iran se dit prêt à reprendre les négociations nucléaires LEMONDE.FR avec AFP | 05.01.12 | 12h41 • Mis à jour le 05.01.12 | 16h09
L'Iran est prêt à reprendre les négociations nucléaires avec les puissances du groupe 5+1 – à savoir les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la Russie, la France, la Chine et l'Allemagne –, et ce en Turquie, a déclaré jeudi 5 janvier le chef de la diplomatie iranienne, Ali Akbar Salehi, au cours d'une conférence de presse avec son homologue turc, Ahmet Davutoglu. M. Davutoglu a déclaré qu'il avait transmis un message de la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, aux responsables iraniens. Celle-ci attendait toujours la réponse à sa dernière lettre dans laquelle elle informait, en octobre, que les grandes puissances étaient prêtes à reprendre les négociations. Les responsables iraniens ont également fait part de leur volonté de reprendre les négociations, a poursuivi le ministre turc. La dernière série de négociations entre l'Iran et le groupe 5+1 avait été organisé à Istanbul en janvier 2010, mais aucun accord n'avait été obtenu.
TÉHÉRAN MINIMISE LES SANCTIONS
Plus tôt dans la journée, Téhéran cherchait à minimiser les effets des sanctions occidentales, au lendemain de l'accord pour interdire les importations de pétrole iranien dans l'Union européenne. "Tous les acteurs économiques sont des soldats pour affronter les ennemis (...). Ces sanctions sont une guerre économique contre nous. Les ennemis n'ont pas pu enchaîner notre peuple, ils veulent enchaîner notre économie", a attaqué le ministre de l'économie, Shamseddine Hosseini.
"Nous espérons que le pétrole iranien ne sera pas visé mais en cas de sanction, nous avons pris les mesures nécessaires pour y faire face", a affirmé de son côté le directeur des affaires internationales de la Compagnie nationale du Pétrole iranien (NIOC), Mohsen Ghamsari. "Dans la mesure où il y a un manque d'offre, les Occidentaux ne peuvent pas sanctionner le pétrole iranien (...). La situation économique mondiale ne supporte pas un pétrole cher", a-t-il souligné.
Même écho du côté du ministère des affaires étrangères : "L'Iran est prêt pour contrer ce genre d'action hostile et nous ne sommes absolument pas inquiets de ces sanctions", a déclaré jeudi le ministre Ali Akbar Salehi. "Nous avons survécu à l'orage au cours des trente-deux dernières années et nous allons survivre également", a-t-il ajouté.
SE TOURNER VERS LE MARCHÉ ASIATIQUE
Mercredi, les pays de l'Union européenne sont parvenus à un accord de principe pour interdire les importations de pétrole brut iranien si Téhéran ne s'engage pas à coopérer avec la communauté internationale sur son programme nucléaire controversé. Certains pays européens, en particulier la Grèce, l'Italie, l'Espagne et la Belgique, s'étaient pourtant montrés réticents. Le ministre des affaires étrangères français, Alain Juppé, a précisé que les pays de l'UE pourraient annoncer une telle mesure le 30 janvier lors d'une réunion du conseil des ministres des affaires étrangères.
Les sanctions européennes pourraient théoriquement toucher durement l'économie iranienne, déjà affectée par une série de sanctions occidentales. Deuxième pays producteur de l'OPEP, l'Iran tire en effet 80 % de ses rentrées de devises de ses exportations de pétrole, soit environ 100 milliards de dollars pour l'année iranienne en cours (mars 2011 - mars 2012).
Mais seulement 18 % des exportations pétrolières iraniennes vont en Europe, et Téhéran a affirmé qu'il serait facile de contourner la sanction européenne en se tournant vers les pays asiatiques. La Chine, le Japon, la Corée du Sud et l'Inde sont en effet les principaux clients asiatiques du pétrole iranien. Et la Chine s'est déjà déclarée opposée aux "sanctions unilatérales" décidées par les Etats-Unis.
> Lire "Le bras de fer entre l'Iran et l'Occident se poursuit"
3/Téhéran teste trois nouveaux missiles autour du détroit d'Ormuz LEMONDE.FR avec AFP | 02.01.12 | 08h13 • Mis à jour le 02.01.12 | 13h59
La marine iranienne a testé, lundi 2 janvier, deux missiles de moyenne portée et un missile de courte portée au dernier jour de ses manœuvres navales dans la région du détroit stratégique d'Ormuz, par où transite 35 % du trafic pétrolier maritime mondial. "Le missile sol-mer de longue portée Ghader a été testé avec succès pour la première fois", a rapporté l'agence d'information officielle IRNA (Islamic Republic News Agency). D'une portée de 200 kilomètres, ce missile "construit par les experts iraniens a réussi à atteindre avec succès sa cible et l'a détruite", a déclaré l'amiral Mahmoud Moussavi, porte-parole des manœuvres navales. "Ghader est un système de missile ultramoderne avec un radar intégré, ultraprécis, dont la portée et le système intelligent antirepérage ont été améliorés par rapport aux générations précédentes", a-t-il ajouté. Il est présenté comme un "missile de croisière" de fabrication entièrement iranienne.
Un peu plus tard, l'amiral Moussavi a annoncé à la télévision d'Etat le "test avec succès" du missile courte portée Nasr. "Un missile surface-surface Nour sera lancé cet après-midi", a déclaré l'amiral Moussavi. "Les systèmes antiradar et de repérage de cible, ultramodernes, de Nour ont été améliorés", a ajouté M. Moussavi. Missile surface-surface de moyenne portée (200 km), Nour est dérivé du C-802 chinois (120 à 180 km de portée).
NOUVEAU DISPOSITIF TACTIQUE
M. Moussavi avait affirmé dimanche qu'au dernier jour des manœuvres, "les bâtiments de guerre de la marine vont adopter un nouveau dispositif tactique démontrant la capacité de l'Iran à empêcher tout trafic maritime dans le détroit d'Ormuz s'il le décidait". L'Iran a menacé ces derniers jours de fermer ce détroit en cas de sanctions contre ses exportations pétrolières, agitées par les Etats-Unis et certains pays européens.
L'Iran a par ailleurs défié dimanche l'Occident en tirant un missile de moyenne portée près du détroit stratégique et en annonçant avoir testé pour la première fois des barres de combustible nucléaire, au lendemain de l'annonce de nouvelles sanctions américaines. Cette démonstration de force intervient au moment où les pays occidentaux accentuent la pression sur la République islamique d'Iran, accusée malgré ses multiples dénégations de chercher à fabriquer la bombe atomique sous couvert de son programme nucléaire civil.
"Nous regrettons le très mauvais signal adressé à la communauté internationale par les derniers essais de missiles annoncés par l'Iran, dans le cadre des exercices militaires actuellement menés par ce pays", a déclaré Bernard Valero, porte-parole du ministère des affaires étrangères français, lors d'un point de presse.
4/L'Iran affirme avoir testé des barres de combustible nucléaires LEMONDE.FR avec Reuters | 01.01.12 | 14h31 • Mis à jour le 01.01.12 | 20h19
La télévision iranienne affirme dimanche 1er janvier que l'Iran a fabriqué et testé avec succès des barres de combustible destinées à être utilisées sur ses sites nucléaires. Ces barres, qui contiennent de l'uranium naturel, ont été fabriquées en Iran et introduites dans le coeur du réacteur de recherche nucléaire de Téhéran, a précisé la chaîne. "Cette grande réalisation va contrarier l'Occident, parce que les pays occidentaux espéraient que l'Iran ne serait pas en mesure de produire des plaques de combustible nucléaire", écrit pour sa part le journal Tehran Times.
NOUVELLES SANCTIONS DES ETATS-UNIS
Cette annonce intervient sur fond de tension croissante entre les puissances occidentales et l'Iran, depuis que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a déclaré en novembre que Téhéran semblait avoir travaillé à la mise au point d'une arme nucléaire. Des recherches se poursuivraient clandestinement à cette fin, ajoutait l'AIEA. Les Etats-Unis et leurs alliés européens ont décidé de nouvelles sanctions contre l'Iran, l'un des premiers producteurs pétroliers au monde, afin de convaincre Téhéran de cesser d'enrichir de l'uranium.
Le président américain Barack Obama a donné son feu vert samedi 31 décembre à de nouvelles sanctions contre l'Iran, alors même que Téhéran se disait prêt à de nouveaux pourparlers avec l'Occident sur son programme atomique et indiqué qu'il avait reporté le tir expérimental de missiles de longue portée dans le Golfe.
TIR DE MISSILE
L'Iran a néanmoins procédé dimanche 1er janvier au tir expérimental d'un missile de portée intermédiaire, censé échapper à la vigilance des radars, selon l'agence de presse officielle IRNA. "Le missile sol-air de moyenne portée, équipé des dernières technologies antiradar, a été testé avec succès", a déclaré le numéro deux de la marine iranienne, l'amiral Mahmoud Moussavi. Cet essai a eu lieu alors qu'approche la fin de manoeuvres navales iraniennes dans le Golfe, d'une durée totale de dix jours.
Les analystes occidentaux estiment que l'Iran exagère parfois l'avancement de son programme nucléaire afin d'avoir des arguments dans ses négociations avec l'Occident. En avril, l'Organisation iranienne de l'énergie atomique a annoncé que l'installation des appareils nécessaires à la production de plaques de combustible nucléaire avait commencé. Le site nucléaire qui transforme le combustible enrichi en barres de combustible a été mis en service pour sa part en 2009. Téhéran affirme que son programme atomique vise uniquement à produire de l'électricité.
> Pour en savoir plus : Chronologie : l'évolution du programme nucléaire iranien depuis 1953
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