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samedi 27 octobre 2012

_____"Mon Petit Soldat D'afrique" who run it? Dans cette lettre d’amour Je laisse parler mon cœur Qui a très peur Des dangers que tu cours

Paroles de la chanson "Mon Petit Soldat D'afrique"

MON PETIT SOLDAT D’AFRIQUE

Depuis des mois tu es parti Avec ton sac et ton fusil Tu m’a laissée seule sur le quai Comme une enfant abandonnée Et si je t’ai souri quand même C’était pour mieux cacher ma peine

Mon petit soldat d’Afrique Dans cette lettre d’amour Avec mes tendres pensées Pour toi je mets Tous mes plus doux baisers Mon petit soldat d’Afrique J’ai beau effacer les jours Il me faut me résigner A patienter Sans pouvoir t’embrasser Si je pleure parfois Ne m’en veux pas Je suis forte et je veux Te rendre heureux Mon petit soldat d’Afrique Mon cœur au-delà du ciel T’appelle Et reste fidèle A nos serments éternels

Sur mes genoux ton chien est là Et ses bons yeux parlent de toi Sur le piano toujours fermé Dort la chanson que tu aimais Mais partout ta chaude présence Change ma peine en espérance

Mon petit soldat d’Afrique Dans cette lettre d’amour Je laisse parler mon cœur Qui a très peur Des dangers que tu cours Mais dans sa douce musique Ta voix vient me consoler Et quand je m’endormirai Je te verrai Là dans mes bras tout près Peut être que demain Apportera La plus belle des joies Pour toi et moi Mon petit soldat d’Afrique J’imagine ton retour Et pense Au bonheur immense Que nous aurons pour toujours

Quelques savoureux proverbes africains et du monde ...recherche par Jean-Marie Blanchard M.Afr

" Si la porte est fermée, n'hésite pas à passer par les fenêtres" (Congo) - Cela veut dire que pour trouver la solution d'un problème, il faut essayer toutes les possibilités.

" Même le poisson qui vit dans l'eau a toujours soif" (Cameroun) - Ce qui signifie que l'homme est un éternel insatisfait.

" Un seul morceau de bois donne de la fumée mais pas de feu" (Ethiopie)

" Lorsque tu offres un pagne à ta belle-mère, ne lui dis pas que c'est pour couvrir ses fesses" (Guinée) - Comprenez: n'irritez pas votre belle-mère car elle peut reprendre sa fille.

" La force du baobab est dans ses racines"

" Qui mange des dattes avec les noyaux fait confiance à son anus" (Proverbe africain)

" La violence du vent n'enlève pas les tâches du léopard" (Proverbe africain)

" Qui flatte le crocodile peut se baigner tranquille" (Proverbe africain)

" Si le sol te brûle les pieds c'est que tu ne cours pas assez vite" (Proverbe africain)

" A force de patience et de saindoux, l'éléphant sodomise le pou" (Proverbe africain)

" Même la poule noire pond des oeufs blancs! "(Proverbe Ivoirien)

" La petite fourmi noire peut entrer chez l'homme, mais cet homme ne peut entrer chez elle! "(Proverbe Ivoirien)

" Si tu es un cheval, il ne faut pas qu'on t'appelle un âne ! " (Proverbe africain)

" La gourde qui a contenu du piment, peut, même vide, faire éternuer" (Proverbe africain)

" L'oiseau vole dans le ciel, mais n'oublie pas qu'un jour ses os tomberont par terre! (Proverbe africain)

" Le soleil n'oublie jamais un village, même s’il est petit" (Proverbe gabonais)

" Le derrière de la femme est plus doux que sa tête (Proverbe Ivoirien)

" Il faut attendre d'avoir traversé toute la rivière avant de dire que le crocodile a une sale gueule"

" Si tu te tapes la tête contre une cruche et que sa sonne creux, n'en déduis pas forcément que c'est la cruche qui est vide... " (Proverbe africain)

" Si tu vois un crocodile en train d'acheter un pantalon, c'est qu'il a trouvé le moyen de sortir sa queue"(Proverbe africain)

" Quand le hérisson n'en a plus pour longtemps à vivre, il trouve qu'il fait trop chaud dans les buissons" ( Proverbe africain - pays inconnu)

" Celui qui se lève tôt, ne voit pas le lézard se brosser les dents. " Qui nage dans le sens du courant fait rire les crocodiles.

" Peu importe la direction du vent, le soleil va toujours là ou il doit aller" (Congo Brazza)

" Dieu n'a fait qu'ébaucher l'homme; c'est sur la terre que chacun se crée." (proverbe africain)

" On n'est pas orphelin d'avoir perdu père et mère, mais d'avoir perdu l'espoir."

" L'étranger te permet d'être toi-même en faisant de toi, un étranger."

" Un silence vaut 25 réponses" (proverbe Cap-Verdien )

" Le sang est plus épais que l'eau"

" Un homme qui se noie s'agrippe à l'eau"

" Le drapeau suit la direction du vent"

" Suivez les abeilles et vous mangerez le miel"

" Un ami dans le besoin est un véritable ami "

" Un sorcier ne se guérit pas lui-même"

" Trop de plaisanterie amène la querelle"

" La reconnaissance d'un âne est un coup de pied"

" Les nuages sont le présage de la pluie" (existe aussi en shimaore langue de Mayotte)

" Le poisson ne sait pas que l'eau existe. "

" Si tu peux marcher, tu peux danser. Si tu peux parler, tu peux chanter... "

" Quand le lion aura son propre historien, l'histoire ne sera plus écrite par le chasseur"

" Aller doucement n'empêche pas d'arriver" (proverbe nigérian)

" La douleur est comme le riz dans un dépôt: si chaque jour on en prend un panier, à la fin il n'y en a plus". (proverbe somalien)

" Sur quelque arbre que ton père soit monté, si tu ne peux grimper, mets au moins la main sur le tronc".

" Ne brandis pas dans l'air le serpent que tu as tué, les autres serpents te guettent. " (Proverbe bantou)

" Il n'y a pas de plus grand bonheur que la venue d'un hôte dans la paix et l'amitié. (Proverbe africain)

" Si tu supportes la fumée, tu te réchaufferas avec la braise. " ( Proverbe africain )

" Un acacia ne tombe pas à la volonté d'une chèvre maigre qui convoite ses fruits. " (Proverbe africain)

" Si un petit arbre est sorti de terre sous un baobab, il meurt arbrisseau. ( Proverbe africain)

" L'éléphant meurt, mais ses défenses demeurent. ( Proverbe africain)



" Ne pile pas ton mil avec une banane mûre. " ( Proverbe africain)

" Pour qu'un enfant grandisse, il faut tout un village. " ( Proverbe africain) "

Ce qui est plus fort que l'éléphant, c'est la brousse. " ( Proverbe africain)

" Tous les blancs ont une montre, mais ils n'ont jamais le temps. " ( Proverbe africain)

" Ce n'est pas parce que la hyène a mauvaise haleine qu'il faut lui interdire de bailler"

"Quand un homme est lié avec une corde, tôt ou tard il la rompt". (Congo)

" Là où le coeur est, les pieds n'hésitent pas à y aller" (proverbe togolais)

"Il n'y a pas la place pour plusieurs crocodiles dans le même marigot. "

" Quand le singe voit un beau fruit dans l'arbre et qu'il ne peut s'en saisir, alors le singe dit que le fruit est pourri" (Congo)

" Le boeuf ne se vante pas de sa force devant l'éléphant. "

" Quand tu marches, le pagne dure; quand tu es assis, le pagne s'use ".



" La banane qui doit mûrir finira bien par mûrir. "

" Quand on enterre un cadavre, on ne laisse pas ses pieds dehors."

"La poule n'a jamais honte de son poulailler. "(proverbe EWE)

"La chèvre mange là où elle est attachée" (proverbe Camerounais)

"Quand les éléphants se battent c'est toujours l'herbe qui est piétinée..."

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____Les chrétiens et les Musulmans adorent-ils le même Dieu ? In god Gangstas Paradise Islam et Christianisme : similitudes et différences

Les chrétiens et les Musulmans adorent-ils le même Dieu ?

Les chrétiens et les Musulmans adorent-ils le même Dieu ?

Question: "Les chrétiens et les Musulmans adorent-ils le même Dieu ?"

Réponse: La réponse à cette question dépend de ce que l’on veut dire par "même Dieu." Il est indéniable que la vision Musulmane de Dieu et la vision Chrétienne de Dieu ont beaucoup de ressemblances. Les deux confessions voient Dieu comme absolument souverain, tout-puissant, omniscient, omniprésent, saint, juste. Tant l'Islam que le Christianisme croient à un Dieu qui est le Créateur de tout ce qui existe dans l'univers. Alors oui, dans ce sens, Chrétiens et Musulmans adorent le même Dieu.

En même temps, il y a aussi des différences importantes entre les visions Chrétienne et Musulmane de Dieu. Bien que les Musulmans considèrent qu’Allah possède les attributs de l'amour, de la pitié et de la grâce, Allah ne montre pas ces attributs de la même manière que le Dieu Chrétien. La différence la plus importante entre les visions Musulmane et Chrétienne de Dieu est le concept d'incarnation. Les Chrétiens croient que Dieu est devenu un être humain en la personne de Jésus Christ. Les musulmans considèrent ce concept comme le blasphème suprême. Les musulmans ne pourraient jamais accepter l'idée qu'Allah devienne un homme et meurt pour les péchés du monde. La croyance de l'incarnation de Dieu dans la personne de Jésus Christ est absolument essentielle pour la compréhension Chrétienne de Dieu. Dieu est devenu un être humain, Il a donc pu communiquer avec nous, et plus important encore, Il a pu fournir le salut, le pardon des péchés.

Alors, Chrétiens et Musulmans adorent-ils le même Dieu ? Oui et non. Peut-être qu’une meilleure question serait "est-ce que Chrétiens et Musulmans ont tous deux une compréhension correcte de ce à quoi Dieu ressemble ?". À cela, la réponse est certainement non. Il y a plusieurs différences cruciales entre les concepts Chrétiens et Musulmans de Dieu. Les deux croyances ne peuvent pas être correctes. Nous croyons que le Christianisme a la vision juste de Dieu, parce qu'il ne peut pas y avoir de salut si le péché n’a pas été payé. Seul Dieu pourrait payer un tel prix. Ce n’est qu’en devenant un être humain que Dieu a pu mourir en notre nom, en payant le prix pour nos péchés (Romains 5:8; 2 Corinthiens 5:21).

Islam et Christianisme : similitudes et différences

jeudi 13 mai 2004 Question

Pouvez vous nous dire s’il existe des similitudes entre les règles de l’Islam et celles du Christianisme. Si oui, quelles sont-elles ? Merci. Réponse du Professeur Shâhûl Hamîd

Que la paix soit sur vous.

Il y a en réalité beaucoup de points communs entre l’Islam et le Christianisme. Vous savez sans doute que les trois religions que sont le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam sont habituellement qualifiées de religions sémitiques. Leurs prophètes étaient en effet tous sémites, ils parlaient des langues sémitiques, et ils vivaient dans les mêmes terres au Moyen-Orient.

Le prophète Abraham (Ibrâhîm — que la paix soit sur lui—) est considéré comme le père de tous les peuples du Moyen-Orient, et les trois religions le révèrent en sa qualité de Patriarche. En effet, l’Islam considère tous les prophètes mentionnés dans la Bible comme Prophètes de l’Islam, bien que le saint Coran ne mentionne que les noms de vingt cinq d’entre eux seulement .

Ainsi, Abraham, Noé, Moïse, David, Solomon et Jésus - que la paix soit sur eux tous - sont des Prophètes de l’Islam. Muhammad - que la paix soit sur lui - se distingue simplement par le fait qu’il était le Sceau des Prophètes.

L’article de foi le plus fondamental aussi bien pour les musulmans que pour les chrétiens est la croyance en Dieu, le Créateur Omniscient et Omnipotent de l’univers. Mais il y a une différence importante qu’il faut souligner à ce sujet. Tandis que les musulmans croient que Dieu est Un et Unique, les chrétiens soutiennent qu’il y a "trois personnes en un Dieu". Selon les musulmans, ceci n’est rien d’autre que du polythéisme.

Les chrétiens croient que "Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit" sont trois personnes en un Dieu. Ainsi, ils disent que Jésus-Christ était pleinement Dieu et pleinement homme. Les musulmans rejettent cette croyance, en citant des versets de la Bible chrétienne elle-même.

Par exemple, les musulmans accepteraient de bon gré le premier et le deuxième commandements que Jésus mentionna à un scribe et que nous citons ci-dessous. Conférer l’Evangile de Saint Marc, chapitre 12 :

"Et l’un des scribes, qui les avait entendus discuter, réalisant qu’il leur avait bien répondu, s’approcha et l’interrogea : "Quel est le premier de tous les commandements ?" Et Jésus lui répondit : "Le premier de tous les commandements est : ’Écoute, Israël, le Seigneur notre Dieu est un seul Seigneur ; et tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée, et de toute ta force’. Et le second est celui-ci : ’Tu aimeras ton prochain comme toi-même’. Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux-ci.""

D’ailleurs Jésus a également dit : "le Père est plus grand que moi." (Saint-Jean 14:28)

Jésus dit ici que Dieu est plus grand que lui. Ainsi il est clair qu’il ne peut pas être Dieu lui-même. S’il était Dieu, comment pourrait-il dire qu’il est plus petit que Dieu, ou que Dieu est plus grand que lui ?

Un autre point à noter est que les musulmans croient que tous les humains sont nés innocents, alors que selon la croyance chrétienne, tous les humains sont nés pécheurs. Cette croyance chrétienne est basée sur l’idée que le péché d’Adam - sa désobéissance à Dieu, connue sous le nom de "péché originel" - est porté par tous ses enfants. Ainsi, ils sont tous exposés à être punis par Dieu, à moins qu’ils croient que Dieu a envoyé son propre Fils - qui est Jésus - pour racheter ce péché.

Les musulmans considèrent que cette idée est incompatible avec la justice divine. Ils précisent que cette croyance est une addition postérieure, qui est non seulement désapprouvée par les propres enseignements du Christ, mais aussi opposée à la miséricorde et à la justice de Dieu, sur lesquelles tous les Prophètes et surtout Jésus-Christ ont tellement mis l’accent.

En résumé, les musulmans estiment que Dieu a envoyé ses Prophètes dès la création du genre humain sur terre pour les amener des ténèbres vers la lumière. Tous ces Prophètes véhiculaient le même message : "Soumettez-vous en paix au Dieu Unique, et menez une vie vertueuse en ce monde pour mériter la récompense du paradis dans l’au-delà."

Après Jésus, un homme appelé Saül de Tarse - plus tard connu sous le nom de Saint Paul - vint se déclarer "l’apôtre des Gentils" 1, et trompa plusieurs disciples de Jésus en les amenant à accepter les idées polythéistes qui sont maintenant une partie du christianisme actuel.

Muhammad, le dernier Prophète - que la paix soit sur lui - vint rétablir et accomplir la vraie religion de Dieu, enseignée par Jésus et tous les autres Prophètes qui l’avaient précédé. Il n’enseigna donc pas une nouvelle religion, mais restaura plutôt la même religion ancestrale basée sur l’obéissance pacifique et inconditionnelle à Dieu Tout-Puissant, et enseignée par tous les Prophètes, y compris Abraham, Moïse et Jésus - que la paix soit sur eux tous. Et tel est l’Islam.

Dieu est le plus savant.

Que la paix soit sur vous. P.-S. Traduit de l’anglais du site Islamonline.net.

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___République démocratique du Congo De Mobutu à Kabila : Les deux guerres du Congo (1996-1998)

Cliquez ici pour agrandir la carte régionale. (Carte : Geoatlas)

Depuis la prise de Kigali par les troupes de Paul Kagame, le 4 juillet 1994, les vaincus de l’ancien régime rwandais s’organisent dans l’est du Zaïre d’où ils espèrent repartir à la conquête du Rwanda avec l’appui de Paris et de Kinshasa. Plus d’un million de Rwandais sont réfugiés dans des camps proches de la frontière, à Goma et à Bukavu, aux deux extrémités du lac Kivu. D’autres ont investi des villages congolais. Fidèle à son pair défunt, Habyarimana, Mobutu compte aussi sur les facilités offertes au dispositif militaire français pour redorer son blason international. Il n’oublie pas non plus de défendre ses positions intérieures en utilisant la pression des réfugiés rwandais sur ses administrés pour relancer la question de la «nationalité douteuse». Dans l’Est, celle-ci vise les Congolais qui parlent la langue du Rwanda, parmi lesquels les Banyamulenge de la région d’Uvira. Mobutu menace de les expulser avec les réfugiés hutu. Kigali va saisir l’occasion pour repousser la menace des vaincus de 1994. Chronologie : deuxième partie.

22 avril 1996 : Visite «privée» du maréchal Mobutu à Paris. La France annonce la reprise «partielle» de sa coopération bilatérale.

29 avril 1996 : L’UDPS éclate en plusieurs factions.

Mai-juin 1996 : Dans l’Est, les rebelles rwandais se signalent par toutes sortes d’exactions contre les populations congolaises, en particulier contre les Tutsi du Kivu.

22 août 1996 : Mobutu est opéré à Lausanne (Suisse) pour un cancer de la prostate.

18 octobre 1996 : A l’initiative de Kigali, une Alliance des forces démocratiques pour la libération (AFDL) est créée au cours d’une réunion qui rassemble dans le Sud-Kivu le Parti révolutionnaire du peuple (PRP) de Laurent-Désiré Kabila (un Luba du Katanga) toujours plus ou moins actif sur les rives du Tanganyika depuis les années soixante, l’Alliance démocratique des peuples (ADP), de Déogratias Bugera, un Tutsi congolais du Masisi, le Mouvement révolutionnaire pour la libération du Zaïre (MRLZ) d’Anselme Masasu Ningaba, un Kivutien, et le Conseil national de résistance pour la démocratie (CNRD) d’André Kisasse Ngandu, un Luba du Kasaï.

20 octobre 1996 : Les premières actions de l’Armée patriotique rwandaise (APR) et de l’AFDL dans la région d’Uvira au Sud-Kivu provoquent la fuite à l’intérieur du Zaïre des centaines de milliers de réfugiés rwandais installés près de Bukavu depuis 1994. Nombre d’entre eux sont tués.

25 octobre 1996 : L’AFDL revendique les actions en cours et se réclame de Laurent-Désiré Kabila comme «coordinateur».

31 octobre 1996 : Epaulées par l’armée rwandaise, les troupes de l’AFDL frappent aux environs de Goma où sont réfugiés quelque 800 000 Rwandais, parmi lesquels des miliciens et des soldats de l’ancien régime Habyarimana. Des dizaines de milliers de réfugiés rescapés s’enfuient sous le couvert de la brousse.

4 novembre 1996 : Kinshasa annonce avoir perdu le contrôle de Goma et de Bukavu, sur le lac Kivu.

15 novembre 1996 : Au moins 500 000 Rwandais réfugiés au Zaïre rentrent au Rwanda avant l’arrivée de la force internationale de l’Onu demandée par la France pour les protéger au Kivu.

21 novembre 1996 : De retour de Roquebrune-Cap Martin, où il a rencontré Mobutu dans la villégiature française où il se repose après son traitement en Suisse, Etienne Tshisekedi annonce qu’il s’est entendu avec lui pour former un gouvernement de réconciliation nationale.

30 novembre 1996 : L’armée ougandaise fait incursion au nord-est, officiellement pour traquer les rebelles ougandais du Front démocratique allié (ADF).

8 décembre 1996 : Mobutu nomme le général Mahele Lioko chef d'état-major de l'armée zaïroise et commandant de la Division spéciale présidentielle (DSP).

Malade et affaibli, Mobutu fait appel à des mercenaires

17 décembre 1996 : Mobutu rentre à Kinshasa.

Décembre 1996 : De sources humanitaires, plus de 120 000 réfugiés rwandais exténués et affamés sont regroupés à Tingi-Tingi, une localité située à 150 kilomètres de Kisangani, dans la province orientale. Quelque 40 000 autres se sont arrêtés à une cinquantaine de kilomètres de Tingi-Tingi, à Amisi.

8 janvier 1997 : L’AFDL annonce que le général André Kisasse Ngandu a été tué dans une embuscade tendue par des Maï-Maï. Les esprits critiques rappellent que Ngandu faisait de l’ombre à Laurent-Désiré Kabila.

21 janvier 1997 : Un mercenaire belge, Christian Tavernier, revendique le commandement de quelque 300 mercenaires chargés d’aider Mobutu à reprendre à l’AFDL les territoires de l’Est où les Forces armées du Zaïre (Faz) se sont débandées.

30 janvier 1997 : La rébellion prend Lulimba, au sud de Fizi, au bord du lac Tanganyika, dans le Sud-Kivu.

30 janvier 1997 : La rébellion balaie les mercenaires à Watsa, dans le Haut-Zaïre.

3 février 1997 : Les rebelles s’emparent de Kalemie, dans le Shaba, au bord du lac Tanganyika et lancent un ultimatum à Mobutu.

11 février 1997 : Prise de Shabunda par les rebelles qui encerclent Kisangani et Kindu.

Laurent-Désiré Kabila tente de négocier le départ de Mobutu

24-27 février 1997 : Au Cap, en Afrique du Sud, Laurent-Désiré Kabila rencontre George Moose, le secrétaire d'Etat adjoint américain pour les Affaires africaines et Mohamed Sahnoun, l'envoyé spécial de l'Onu et de l'OUA. Il est reçu le 26 par le président sud-africain Nelson Mandela. Kabila entend négocier le départ de Mobutu.

28 février 1997 : Faradje, aux confins du Nord-Est, tombe aux mains des rebelles qui marchent également sur Kisangani, prenant les réfugiés de Tingi-Tingi à revers. Pour eux commencent de nouvelles marches de la mort qui conduisent les rescapés jusqu'au Cameroun ou en Zambie.

2 mars 1997 : Les rebelles prennent Kindu, dans l’Est, carrefour sur le fleuve entre Kisangani et Kinshasa et sur la voie de chemin de fer qui dessert le Shaba.

15 mars 1997 : Kisangani tombe aux mains des rebelles. De nombreux réfugiés rwandais seront massacrés à Mbandaka, au sud de la province de l’Equateur, où ils ont fui en masse les semaines précédentes.

22 mars 1997 : A Kisangani, Laurent-Désiré Kabila décrète illégale toute activité des partis politiques dans les régions contrôlées par l’AFDL.

24 mars 1997 : A Kinshasa, le Premier ministre Kengo wa Dondo démissionne. Il avait été nommé par Mobutu pour contrecarrer les plans d’Etienne Tshisekedi qui n’a pas cessé de se revendiquer Premier ministre de la transition.

31 mars 1997 : Les rebelles prennent le contrôle de la base militaire de Kamina, au centre du Katanga.

2 avril 1997 : Mobutu reconnaît Etienne Tshisekedi comme Premier ministre mais l’AFDL refuse d’entrer dans son gouvernement.

4-5 avril 1997 : La rébellion prend Mbuji-Mayi, la métropole diamantifère du Kasaï oriental.

5-6 avril 1997 : Des pourparlers de paix s’ouvrent en Afrique du Sud.

8 avril 1997 : Mobutu décrète l’état d’urgence sur tout le pays et nomme un nouveau Premier ministre, le général Likulia Bolongo ainsi que cinq gouverneurs militaires des régions encore sous contrôle gouvernemental : le Bandundu, le Bas-Zaïre, l’Equateur, le Kasaï occidental et Kinshasa.

9 avril 1997 : La deuxième ville du pays, la métropole cuprifère du Shaba, Lubumbashi, tombe aux mains des rebelles. Le vice-président rwandais reconnaît qu’il soutient l’AFDL.

13 avril 1997 : Chute de Kananga, capitale du Kasaï occidental et de Kolwezi, au nord-est de Kisangani.

14 avril 1997 : L’UDPS organise une journée ville morte à Kinshasa pour contraindre Mobutu à quitter le pouvoir.

29 avril 1997 : Les rebelles progressent vers Kinshasa et dans l’Equateur. Ils entrent à Kikwit, à 500 kilomètres de la capitale.

4 mai 1997 : Un navire sud-africain ancré à Pointe-Noire, au Congo-Brazzaville accueille une rencontre entre Mobutu et Kabila, qui réclame le pouvoir.

5 mai 1997 : L’AFDL refuse l’accès à Goma d’une mission d’enquête de l’Onu qui veut vérifier les allégations de massacres dans les régions sous contrôle des rebelles.

15 mai 1997 : Kabila invoque des problèmes de sécurité pour annuler une deuxième rencontre prévue avec Mobutu. Les journées villes mortes de l’UDPS se poursuivent.

Mobutu s'exile au Maroc, l'AFDL entre à Kinshasa

Mobutu Sese Seko lors de sa rencontre avec Laurent Désiré Kabila le 4 mai 1997 à Pointe-Noire. 

		(Photo : AFP) Mobutu Sese Seko lors de sa rencontre avec Laurent Désiré Kabila le 4 mai 1997 à Pointe-Noire. (Photo : AFP)

16 mai 1997 : Mobutu s’envole en exil au Maroc où il meurt le 7 septembre 1997 à l’âge de soixante-six ans, après trente-deux ans de règne sans partage.

17 mai 1997 : L’AFDL entre à Kinshasa. Depuis Lubumbashi, où il se trouve encore, Laurent-Désiré Kabila se déclare président de la République démocratique du Congo (RDC) qui remplace le Zaïre du maréchal Mobutu Sese Seko.

20 mai 1997 : Médecins sans frontières accuse l’AFDL d’avoir exterminé quelque 190 000 réfugiés rwandais qui manquent à l’appel.

23 mai 1997 : Etienne Tshisekedi refuse de reconnaître le gouvernement formé la veille par Kabila qui s’est réservé le portefeuille de la Défense.

26 mai 1997 : L’AFDL «suspend» les activités politiques des partis dans tout le pays.

28 mai 1997 : l'AFDL promulgue son troisième «décret-loi constitutionnel du 27 mai 1997 relatif à l'organisation et à l'exercice du pouvoir en République démocratique du Congo». Celui-ci abroge les dispositions constitutionnelles antérieures jusqu'à l'adoption d'une «Constitution de la transition par l'Assemblée constituante». En attendant, le président Laurent-Désiré Kabila coiffe l'exécutif et les forces armées. La formation d'une Assemblée constituante est programmée pour le 30 juin 1998, des élections législatives et présidentielle pour avril 1999.

27 juin 1997 : Au moins une quarantaine d’habitants d’Uvira au Sud-Kivu tombent dans la répression d’une manifestation provoquée par l’exécution d’une dizaine de personnes la veille et imputée à l’AFDL. L’un des quatre membres fondateurs de l’AFDL, le général Anselme Masasu Ningaba, demande en vain la création d’une commission d’enquête. Il paiera cette audace de sa vie quelques années plus tard.

29 mai 1997 : Kabila est assermenté comme président de la République.

27 juin 1997 : Pour avoir voulu poursuivre leurs activités politiques, Etienne Tshisekedi est interpellé et Joseph Olengakoy, le président des Forces novatrices pour l’union sacrée (Fonus), est arrêté.

1er juillet 1997 : Deux alliés de Kabila sont arrêtés pour avoir critiqué l’AFDL.

9 juillet 1997 : Paul Kagame, vice-président et ministre de la Défense du Rwanda, reconnaît la participation des troupes de Kigali dans la rébellion congolaise.

25 novembre 1997 : Sur fond de luttes intestines, le Rwandais James Kabarebe prend la tête de l’état-major de l’AFDL. Anselme Masasu Ningaba est jeté en prison pour «activités douteuses».

30 juin 1998 : Ancien pilier du mobutisme, Jean-Pierre Bemba crée dans l’Equateur, au nord-est, à Gbadolite, fief du défunt Mobutu, un Mouvement de libération du Congo (MLC) soutenu par Kampala.

Le président Kabila s'émancipe de Kigali

Laurent Désiré Kabila en 1998. 

		(Photo : AFP) Laurent-Désiré Kabila en 1998. (Photo : AFP)

Mi-juillet 1998 : Laurent-Désiré Kabila limoge le chef d’état-major des Forces armées congolaises (Fac), le Rwandais James Kabarebe, qui avait également la haute main sur les services de renseignements militaires.

27 juillet 1998 : Laurent-Désiré Kabila annonce qu’il met fin «à la présence des militaires rwandais qui nous ont assisté pendant la période de libération» du Congo.

2 août 1998 : La deuxième rébellion fomentée dans le Kivu par les anciens parrains rwandais de Kabila passe à l’offensive. Pour lui faire front, Laurent-Désiré Kabila négocie l’appui de l’Angola, de la Namibie, du Tchad et du Zimbabwe qui dépêchent des troupes. A Kinshasa, Abdoulaye Yerodia Ndombasi, conseiller présidentiel, appelle les Congolais à exterminer «méthodiquement» les Rwandais. La chasse au faciès tutsi donne lieu à de terribles exactions.

6 août 1998 : Les rebelles contrôlent les principales villes du Kivu frontalier du Rwanda et du Burundi, Goma, Bukavu et Uvira.

16 août 1998 : La rébellion annonce la création du Rassemblement congolais pour la démocratie (RDC) basé à Goma. Tout d’abord officiellement coordonné par Arthur Zaïdi Goma jusqu’à l’élection de son premier président Wamba dia Wamba, un professeur fraîchement revenu de Tanzanie. Le mouvement politico-militaire rassemble une partie des chefs de file banayamulenge (rwandophones du Kivu), des officiers déçus des FAC en rupture de ban derrière Jean-Pierre Ondekane promu commandant du RCD et d’autres mécontents parmi lesquels des mobutistes.

23 août 1998 : Kisangani tombe aux mains des rebelles du RCD.

25 août 1998 : Grâce à l’appui de troupes zimbabwéennes et angolaises, Kinshasa reprend le contrôle du sud-ouest frontalier de l’Angola, où Luanda veut prendre à revers l’Unita de Jonas Savimbi.

27 août 1998 : La Namibie annonce qu’elle appuie militairement Kabila.

Août 1998 : Müller Ruhimbika fonde les Forces républicaines fédéralistes (FRF) pour regrouper les Banyamulenge hostiles à la deuxième guerre du Congo et à l’occupation rwandaise qui dessert selon lui les intérêts de la communauté rwandophone du Congo.

7-8 septembre 1998 : Un sommet des pays impliqués dans la guerre du Congo réunit à Victoria Falls (Zimbabwe) les chefs d’Etat de RDC, d’Angola, de Namibie et du Zimbabwe d’une part, du Rwanda et de l’Ouganda de l’autre, sous l’égide de l’organisation de l’unité africaine (OUA) et de la Zambie dont le président Frederick Chiluba fait office de médiateur. Les rebelles congolais refusent le cessez-le-feu.

13-14 septembre 1998 : Le sommet annuel de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) déclare légitimes les interventions militaires au Congo du Zimbabwe, de l’Angola et de la Namibie, «invités» par le régime Kabila. Toutefois, la SADC ne condamne pas l’implication du Rwanda et de l’Ouganda aux côtés des rebelles congolais dont Laurent-Désiré Kabila persiste à nier l’existence.

28 septembre 1998 : N’Djamena reconnaît que des troupes tchadiennes appuient Kabila.

26-27 octobre 1998 : Sous la houlette du président zambien Frederick Chiluba, les ministres de onze pays africains adoptent le principe d’un cessez-le-feu à Lusaka.

6 novembre 1998 : Le Rwanda reconnaît son implication militaire en RDC aux côtés des rebelles.

13 novembre 1998 : L’Ouganda reconnaît que ses troupes soutiennent les rebelles en RDC.

17 décembre 1998 : L’OUA obtient que les rebelles congolais acceptent le principe d’un cessez-le-feu en échange de leur participation à des négociations qui vaudraient reconnaissance de leur existence par Laurent-Désiré Kabila.

18 avril 1999 : Laurent-Désiré Kabila et le président ougandais, Yoweri Museveni, signent à Syrte (Libye) un projet d’accord prévoyant un cessez-le-feu et le «retrait des forces étrangères».

Mai 1999 : Les troupes tchadiennes quittent la RDC.

17 mai 1999 : Première scission au RCD dont Kigali et Kampala se disputent la direction pour emporter le contrôle de Kisangani.

Kinshasa, ses alliés et ses adversaires signent un cessez-le-feu à Lusaka

10 juillet 1999 : La République démocratique du Congo, représentée par le régime Kabila, et ses alliés (Zimbabwe, Angola, Namibie) signent un accord de cessez-le-feu avec leurs adversaires, le Rwanda et l’Ouganda, à Lusaka, lors d’un sommet auquel participe le Burundi, non signataire de l’accord puisqu’il ne reconnaît pas la présence de troupes au Congo. L’accord prévoit le retrait des troupes étrangères du Congo, le démantèlement des groupes armés non congolais (rebelles rwandais, burundais, ougandais et angolais) et la tenue d’un Dialogue intercongolais (DIC). Il prévoit aussi la création d’une commission militaire composée de deux représentants de chaque partie sous l’autorité d’un médiateur nommé par l’Organisation de l’unité africaine (OUA).

1er août 1999 : Jean-Pierre Bemba, pour le MLC, ainsi que les deux chefs de factions RCD, ratifient l’accord de Lusaka.

14-17 août 1999 : Des centaines d’habitants de Kisangani sont tués dans la bataille qui oppose Kigali et Kampala pour le contrôle de la ville.

12 octobre 1999 : Kinshasa accuse le Burundi dirigé par le major Pierre Buyoya de prêter main forte au Rwanda et à ses alliés congolais.

30 novembre 1999 : La résolution 1279 du Conseil de sécurité autorise le déploiement d’une Mission des Nations unies pour le Congo (Monuc) organisée autour de trois phases : 1) observer le retrait des troupes étrangères de la ligne de front ; 2) vérifier le retrait des troupes étrangères ; 3) Désarmement volontaire, démobilisation, rapatriement, réinstallation et réintégration (DDRRR) des groupes armés non congolais.

24-26 janvier 2000 : Sommet à New York de sept chefs d’Etat de la région des Grands lacs avec des médiateurs de l’ONU.

23 février 2000 : Nouveau sommet à Lusaka pour dresser le calendrier du cessez-le-feu.

24 février 2000 : La résolution 1291 du Conseil de sécurité autorise le renforcement de la Monuc jusqu’à 5 537 militaires dont 500 observateurs.

Mars 2000 : Le général de division sénégalais Mountaga Diallo est nommé commandant des forces de la Monuc.

3 juin 2000 : Kabila et Kagame se rencontrent au Kenya, officiellement pour la première fois depuis le début de la guerre.

5-10 juin 2000 : Une deuxième bataille opposant le Rwanda et l’Ouganda à Kisangani fait au moins 600 morts.

16 octobre 2000 : Réunis à Maputo (Mozambique), les belligérants acceptent un retrait de leurs troupes respectives de 15 kilomètres de part et d’autre de la ligne de front.

Octobre 2000 : Relâché en 1998, Anselme Masasu Ningaba est à nouveau arrêté et vraisemblablement passé par les armes à Pweto, au Katanga. Des purges frappent des dizaines de militaires et d’officiers membres de l’AFDL originaires du Kivu.

28 décembre 2000 : L’Onu demande au Rwanda et à l’Ouganda de retirer leurs troupes de RDC.

Troisième partie : D'un Kabila l'autre, consécration diplomatique et accords intercongolais

par Monique Mas

Article publié le 10/07/2006Dernière mise à jour le 10/07/2006 à TU

http://www.rfi.fr/actufr/articles/079/article_44913.asp

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