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jeudi 22 novembre 2012

___Afrique, culture et désordres juridiques : Politique pénale, , tout en rappelant que « la lutte contre toutes les atteintes aux personnes doit rester au premier rang (des) priorités » what also !

La constitution en afrique aujourd'hui

1. Le premier point abordé par la circulaire du 8 mars 2012, la date étant toutefois symbolique en la matière, concerne la lutte contre les violences et particulièrement les violences intrafamiliales, tout en rappelant que « la lutte contre toutes les atteintes aux personnes doit rester au premier rang (des) priorités ». Parmi ces dernières, « celles concernant les victimes vulnérables doivent faire l’objet d’une attention spécifique ».

L’attention sollicitée s’attache aux violences commises dans la sphère familiale, notamment au vu des dispositifs issus de la loi n° 2010-769 du 9 juillet 2010. Le ministre renvoie alors à la circulaire du 3 août 2010 relative à la présentation des dispositions de droit pénal et de procédure pénale de la loi n° 2010-769 du 9 juillet 2010 relative aux violences faites spécifiquement aux femmes, aux violences au sein des couples et aux incidences de ces dernières sur les enfants, laquelle plaçait les violences commises au sein du couple comme constituant, depuis plusieurs années, une des priorités des pouvoirs publics et rappelait qu’elles avaient été « déclarées “grande cause nationale” pour l’année 2010 ». Le ministre s’appuie sur cette circulaire pour souligner le fait que « la lutte contre les violences commises au sein du couple devra ... être menée avec persévérance ». Sont signalées les diverses mesures tendant à l’éviction du conjoint violent du domicile conjugal donc notamment celles relatives au contrôle judiciaire (assignations à résidence avec placement sous surveillance électronique simple ou surveillance électronique mobile - art. 142-12-1 CPP) ; est aussi requise « l’application stricte des peines “plancher” à l’égard des auteurs récidivistes de violences au sein du couple et de la famille ».

La circulaire du 8 mars 2012 est donc sans aucun apport en cette matière.

2. Le deuxième point que la circulaire retient dans ces objectifs prioritaires est la lutte contre les cambriolages, ces derniers étant évoqués comme d’« un phénomène d’ampleur nationale » sans que les raisons de cette aggravation aient été recherchées et analysées.

A ce propos, le ministre insiste sur une nécessaire réalisation d’enquêtes de voisinage et sur l’exploitation des systèmes de vidéoprotection environnants ; il ajoute : « Il conviendra également d’autoriser les réquisitions téléphoniques dès lors que ces dernières apparaîtront opportunes ». Pléonasme et réitération forment la substance du discours.

Les rajouts à la loi n° 2011-267 du 14 mars 2011 permettent au ministre de rappeler que, « “lorsqu’il est commis dans un local d’habitation ou dans un lieu utilisé ou destiné à l’entrepôt de fonds, valeurs, marchandises ou matériels”, sans que soit dorénavant exigée l’entrée par ruse, effraction ou escalade », le vol est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende – et si l’entrée a eu lieu par ruse, effraction ou escalade, la peine est doublée. A ce propos donc, le ministre estime qu’« il convient de continuer à apporter une réponse pénale empreinte de fermeté et à privilégier les procédures de comparution immédiate ou l’ouverture d’une information judiciaire lorsque celle-ci est nécessaire à raison des investigations à réaliser. ».

Mais, en cas de cambriolages considérés comme le fait de réseaux criminels organisés, les instructions déjà données dans la circulaire du 2 septembre 2004 présentant les dispositions relatives à la criminalité organisée de la loi n° 2004-204 du 9 mars 2004 portant adaptation de la justice aux évolutions de la criminalité demeurent d’actualité.

3. Le troisième point se penche sur la lutte contre la délinquance des mineurs. La priorité est de se préoccuper des mineurs récidivistes ou réitérants… Elle a déjà été affirmée dans la circulaire du 2 décembre 2011 relative aux mesures de contrainte visant à prévenir la réitération d’actes graves par des mineurs.

Cependant, pointe un autre souci qui outrepasse le domaine spécifique de la délinquance de mineurs et s’introduit dans l’espace des politiques de santé publique : « une attention particulière devra être portée à la lutte contre les conduites addictives des mineurs, qu’il s’agisse de consommation de produits licites ou illicites, en application des circulaires d’action publique du 1er février 2012 relative aux mesures de lutte contre la consommation d’alcool chez les mineurs et du 16 février 2012 en matière de lutte contre la toxicomanie. Les orientations de politique pénale des parquets devront traduire sans ambiguïté le refus de la consommation de l’usage de stupéfiants et la volonté des pouvoirs publics de limiter la consommation d’alcool des jeunes. »

4. Le quatrième volet de la circulaire du 8 mars 2012 est celui de la lutte contre la fraude sous toutes ses formes, tant les fraudes aux prestations sociales, la fraude fiscale, que les fraudes à l’identité 5.

a/ - Ce sont les fraudes à l’identité qui sont les premières visées alors que se profile la mise en place d’une carte nationale d’identité biométrique. La loi n°2011-267 du 14 mars 2011 d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure assure la base des propos du ministre quand il s’agit de faire état de l’usurpation d’identité pour laquelle « il convient donc de faire preuve de célérité et de fermeté en ayant le souci constant de rétablir les victimes dans leurs droits et identité », précisant encore « que la régularisation du casier judiciaire d’une personne victime de faits d’usurpation d’identité n’impose pas que l’auteur soit condamné pour ces faits. »

b/ - La lutte contre les fraudes aux prestations sociales entonne un refrain délétère étant donné que ces fraudes ne sont pas aussi fréquentes que les pouvoirs publics voudraient le faire croire. La transformation d’une intention de prise de contrôle sur les comportements sociaux en une mesure de lutte contre une fraude donnée est à ce titre patente. Pour contenir les risques de fraude plus que pour porter remède au système de plus en plus étriqué de délivrance des prestations sociales, le ministre relit les textes applicables : doit être désigné, « dans chaque parquet, … un magistrat référent chargé du traitement du contentieux des fraudes aux prestations sociales » qui doit ainsi « assurer la cohérence de l’action publique et des relations partenariales, conformément aux préconisations de la circulaire du 6 mai 2009 relative à la lutte contre la fraude aux prestations sociales. » En cette matière il est donc fait encore référence à une circulaire antérieure. Par la suite, quelque phrases plus loin, est citée la circulaire du 7 juin 2011 relative à la mise en œuvre du Plan national de coordination de la lutte contre la fraude pour 2011. En même temps, le ministre s’attache à rappeler qu’existent des circuits d’information internes aux administrations sans donner plus de détails sur les opérations que leur utilisation supposent : « l’amélioration de la détection de la fraude repose en grande partie sur un renforcement des procédures de communication d’informations entre les autorités judiciaires et les organismes sociaux. »

c/ Le paragraphe sur la lutte contre la fraude fiscale est le plus court ; seules quatre-cinq lignes concernent cette question. La lutte contre la fraude fiscale est peut-être clairement exposée comme une priorité gouvernementalemais, citant la circulaire du 5 novembre 2010, le ministre ne fait que confirmer la nécessité d’un renforcement de la coopération des ministères (budget et justice) 6. Sans doute pour faire bonne mesure, il affirme que la répression des comportements les plus frauduleux « justifiera le prononcé de sanctions lourdes, en n’omettant pas les éventuelles peines complémentaires (affichage/publication notamment) » 7, mais l’intérêt d’une telle proclamation reste limité.

5. En un cinquième temps, est confirmée la lutte contre la corruption, contre les atteintes à la probité donc. La corruption est considérée comme « un frein à la croissance, en raison du détournement des ressources budgétaires qu’elles génèrent, ... un facteur de déstabilisation de la démocratie du fait du discrédit jeté sur les institutions. » Un certain embarras accompagne les perspectives annoncées : « La France..., sera par ailleurs évaluée en 2012 dans le cadre du mécanisme de suivi de la Convention de l’OCDE sur la corruption d’agent public étranger dans le cadre des transactions commerciales internationales ».

Le mot ‘évaluation’ rassure les pouvoirs publics qui ont chanté le refrain de la RGPP mais il exige un éveil des consciences en dépit des différentes affairesqui seraient en instance devant les tribunaux 8 : « Ainsi les efforts de l’action répressive des parquets doivent-ils être déployés à l’encontre de l’ensemble des atteintes à la probité que constituent au sens large le trafic d’influence et la corruption, la prise illégale d’intérêts, le détournement de fonds publics, le délit d’octroi d’avantage injustifié, ou encore la concussion. »

Encore une fois donc, interfère le rappel d’une autre circulaire, la circulaire du 9 février 2012 relative à l’évaluation de la France par l’OCDE en 2012, présentant de nouvelles dispositions pénales en matière de corruption internationale, et rappelant des orientations de politique pénale alors que d’autres auraient été peut-être plus pertinentes... .

6. En un sixième mouvement, se profile la lutte contre le blanchiment de capitaux et l’économie souterraine. Le blanchiment de capitaux allié au trafic de stupéfiants ‘contamine’ les circuits financiers nationaux et internationaux, ce qui constitue « un facteur avéré de déstabilisation économique et sociale ».

Le rappel de la circulaire du 14 janvier 2010 sur la présentation des dispositions issues de la transposition de la directive 2005/60/CE du 26 octobre 2005 relative à la prévention de l’utilisation du système financier aux fins de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme conduit le ministre à signifier qu’« il conviendra de continuer de veiller à ce que les obligations de vigilance et de déclarations de soupçons sont pleinement respectées par les professions juridiques ou judiciaires réglementées assujetties. » Plus particulièrement, il est demandé « d’exploiter davantage les signalements émanant de TRACFIN relatifs à des faits de travail dissimulé. »

Car, selon le ministre, « la dissimulation d’une activité ou de salariés peut s’inscrire dans le cadre d’un blanchiment de capitaux, notamment de ceux provenant du trafic de stupéfiants (...). A cet égard, il convient de saisir des services d’enquête susceptibles de mener des investigations approfondies en matière financière lorsque le travail dissimulé paraît révéler également des faits de blanchiment ».

On pourrait presque croire que le but de la circulaire du 8 mars 2012 est celui-ci : inciter les magistrats à contribuer à une « lutte efficace contre l’économie souterraine et les trafics qui l’alimentent » grâce à « un recours plus systématique à la qualification de non justification de ressources prévue par l’article 321-6 et 326-16-1 du Code pénal, y compris dans les cas où elle ne vient pas en complément d’autres infractions ». Les signes extérieurs de richesse sont ainsi des indices probants... et la confiscation des biens mal acquis est indispensable — ce qui suscite le rappel de la circulaire du 22 décembre 2010 relative à la présentation des dispositions de la loi n°2010-768 du 9 juillet 2010 visant à faciliter la saisie et la confiscation en matière pénale ainsi que de la circulaire du 3 février 2011 relative à la mise en place de l’agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués (AGRASC).

7. Le dernier temps de la circulaire du 8 mars 2012, le septième, est formé par l’exécution des peines d’emprisonnement ferme. Le rappel de deux circulaires antérieures, celles du 15 février 2011 portant instructions générales de politique pénale et du 12 mai 2011 relative à l’aménagement de peine des condamnés libres et au développement des aménagements de peine prononcés à l’audience de jugement, ouvre le propos. Les mots-valise du néo-management et du libéralisme ambiant y sont insérés : il s’agit de « réduire le stock de peines d’emprisonnement ferme en attente d’exécution ainsi que les délais de mise à exécution des décisions pénales » ; il s’agit de rendre apparente l’efficacité des sanctions prononcées : « la mise à exécution rapide de ces décisions et la certitude de leur exécution contribuent à renforcer l’efficacité de l’action des forces de l’ordre et de l’autorité judiciaire et la prévention de la récidive. »

La circulaire du 2 novembre 2011 relative à l’exécution des peines d’emprisonnement ferme est replacée dans sa relation directe avec la circulaire du 1er février 2011 qu’elle complète, pour une gestion rationnelle des délais (mise à exécution des extraits des minutes pour écrou et notification des décisions de justice par les services de police et unités de gendarmerie)...

En définitive, ce dernier paragraphe n’a, lui aussi comme les autres, que peu d’utilité....

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Quelle est donc la raison d’être de cette circulaire du 8 mars 2012 relative aux instructions générales de politique pénale ?

. Liste complète - La Constitution en Afrique

www.la-constitution-en-afrique.org/articles-blog.html

LA CONSTITUTION EN AFRIQUE vulgarise la littérature juridique sur la chose constitutionnelle aujourd'hui en Afrique. N'hésitez pas à faire parvenir à son ...

http://www.la-constitution-en-afrique.org/articles-blog.html

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____presse africaine: Une intervention militaire au Mali, pas avant septembre 2013.. Du côté des écrivains africains, quoi de neuf? (What's new in africa)

21 novembre 2012 07:00

http://www.afropages.fr/Presse-africaine/Africalog/Une-intervention-militaire-au-Mali-pas-avant-septembre-2013.html

Écrit par africalog

Les experts s'accordent pour dire qu'une action militaire dans le nord du Mali ne sera possible qu'en septembre 2013, a déclaré mardi à Rabat l'envoyé spécial de l'ONU au Sahel, Romano Prodi.

Tous les experts (politiques et militaires) sont d'accord pour dire qu'une intervention militaire ne pourrait avoir lieu qu'en septembre 2013, a affirmé M. Prodi, qui s'exprimait en français, lors d'une conférence de presse à l'issue d'un entretien avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Saad Eddine El Othmani.

Le 11 novembre, la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a approuvé l'envoi dans le nord du Mali, contrôlé par des groupes islamistes armés, d'une force militaire soutenue sur le plan logistique par des pays occidentaux. Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se prononcer en décembre sur cette intervention.

Il faut préparer (une) action militaire pour être crédible (et) ma mission c'est de faire tout pour la paix et éviter la guerre, a ajouté M. Prodi, plaidant pour la recherche d'une solution politique au Mali et dans le Sahel.

Le ministre marocain a pour sa part affirmé lors de cette conférence de presse que son pays n'était pas enthousiaste pour une action militaire, indiquant que la stratégie du royaume vis-à-vis du Mali privilégiait d'abord un règlement politique.

Il a précisé que le Maroc souhaitait épuiser toutes les solutions pacifiques avec le soutien des pays voisins et de la Cédéao.

Le 8 novembre, alors qu'il était en visite à Alger, M. Prodi avait fait part de la même position en déclarant qu'une intervention militaire n'interviendrait qu'en dernier ressort dans le nord du Mali.

L'Algérie, puissant voisin du Mali, privilégie aussi le dialogue. Son ministre des Affaires étrangères Mourad Medelci a estimé lundi que les choses étaient devenues plus claires maintenant au Mali depuis que la solution politique est acceptée par tous comme prioritaire.

Alger a convaincu les rebelles touareg d'Ansar Dine d'entrer dans la négociation et de renoncer à ses alliés, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et le Mouvement pour l'unicité du Jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), avec lesquels il impose la loi au Nord du Mali. – AfricaLog avec agence

  • Du côté des écrivains africains, quoi de neuf?

L'intéressant avec les passions est qu'elles vous assurent des moments parfois rares. Je connais un musicien, guitariste, qui sera très grand un de ces quatre matins. Il m'est arrivé de passer quelques soirées avec lui qui valent les spectacles musicaux les plus raffinés. Son doigté est une bise qui vous caresse les sens. Il sourit à presque tout et séduit presque tous ceux qui l'écoutent jouer. Il y a juste deux mois se tenait à Lille, au Nord de la France, le salon du livre africain. Organisé par les journalistes Tchadien, Nocky Djedanoum, et Ivoirienne, Maïmouna Coulibaly, il a connu un succès remarqué. Les rencontres artistiques d'Afrique et du Nord en étaient à leur huitième édition. Nombre de créateurs camerounais y ont déjà été conviés. Donny Elwood, "Négro et beau", s'y est vu offrir sa première scène d'envergure en Europe en 1997. Cyril Effala, Marcellin Ottou, lui ont succédé deux ans plus tard.

La singularité de la manifestation est cependant ailleurs. Tout mois de novembre qui passe présente à la France la diversité et les richesses des littératures venues d'Afrique et de la diaspora. Vous pourrez en une semaine éprouver la bonne humeur du Congolais Bolya, l'érudition discrète de Wabéri le Djiboutien ou même Ernest Pepin, Guadeloupéen, si disponible.

Il y a deux mois donc à Lille étaient réunis plus de cinquante écrivains africains et près d'une vingtaine d'éditeurs. L'affaire s'annonce importante il est vrai dès le mois de Mars déjà. C'est l'année de l'Afrique, a-t-on décrété à Paris. Il faudra que les créations venues d'Afrique se montrent. Comme en ces cas, les moyens ne manquent pas. On les appelle ici subventions. Les Africains en Europe et ailleurs sont pour plusieurs souvent allés très loin avec le crayon. La polémique est née au baptême de l'enfant: Afrique en créations, pourquoi ? Bref, j'en étais à vouloir me demander si prendre parti ne valait pas la sueur lorsque les écrivains sont arrivés. Et la passion a jeté ses ombres sur mes yeux. Je ne résisterai jamais à la vue de Mongo, de Bessora, ou d'Eugène Ebodé. Chacun son " odontol ".

C'est alors un peu un bal de notre enfance . Vous alliez à la fenêtre vous caler un coin à partir duquel admirer les grands à l'œuvre. Une telle effervescence me prend que j'en perds la trame des réalités. C'est la deuxième fois que je verrai Mongo Beti de ma vie et ça, c'est inestimable. Il m'aura tant manqué. Toutes ces années à porter l'exil avec panache et exigence. Il se murmure qu'à Yaoundé son renom flétrit auprès de la jeunesse. Tant pis. On a les modèles qu'on peut. Je ne sais plus pourquoi, mais je me suis levé tard, il était déjà là, à l'hôtel. Je lui dirai bonjour plus tard.

En vérité je piste un drôle d'esprit. Depuis un an déjà. Il a commis cinq nouvelles sans pareil. Des masques hébergent un enfant qui raconte en lettre des années plus tard son initiation à une amie française. Des titres comme "Ce que chuchote la mangrove", " Comment se quittent les tourterelles " m'ont séduit de cette poésie qui ne prétend pas ébranler l'émotion, qui la consolide. Je cherche Emane Obiang le Gabonais. Je lui ai écrit par courriel que je l'attendais.

Il est là. Svelte, bel homme, l'œil vif. Ils sont presque tous là, cinq jours avant l'inauguration du salon. Se réunissent chaque jour et se soumettent, pays après pays aux questions des autres qui les auront d'abord écoutés. Marie-Léontine Tsibinda est du Congo Brazzaville. Elle a le Congo dans la peau. Elle l'a dit dans un ouvrage collectif. Le Congo la ronge. Elle a dû partir, laisser là-bas son mari, écrivain lui aussi, car…le Congo ne va pas bien entre le Sud et le Nord. Quelqu'un lui demande de dire ce qu'elle pense de ces écrivains congolais qui disent la beauté dans les livres et mangent avec les Présidents en tant que Ministres. Elle n'en pense rien : ils nous le diront eux-mêmes.

Alors Mongo devient Mongo Beti, celui de mes nuits de Main basse sur le Cameroun : Il faut dénoncer ce qui est bien une collusion qui peut être dangereuse. Les mots ne sont pas de lui. Mama Aminata Sow Fall a une grâce de Grande Royale. Je goûte avec gourmandise à toutes ses mimiques, à toutes ses œillades. C'est une Afrique qu'on voit de moins en moins. Elle a écrit Douceurs du bercail. Elle a souvent mieux raconté. Mais c'est celui que je préfère d'elle: de tous les livres parus depuis près de cinq ans en Afrique francophone, elle seule a crié à ce point l'amour de l'Afrique et se charge de proposer le courage de bâtir. Asta Diop son héroïne est aussi fière qu'elle. Je ne sais pas dire autre chose que " maman " à sa vue. Je n'y peux rien, sa grâce, son calme, et vous retrouvez la maison de votre bonheur. Elle note la responsabilité de l'écrivain, toujours avec distinction.

Le jour de l'inauguration est enfin là, un mardi je crois. Des stands, des stands à se croire dans un rêve. L'Afrique, là, au cœur de Lille, de la France de Martine Aubry qui revient dire aux Lillois qu'elle les préfère au Ministère, c'est inédit. Des noms: Le Serpent à plumes ; Présence Africaine; CLE, c'est le pays. Où sont les livres de Patrice Kayo ? Restés à Yaoundé. Les livres de Jean-Tobie Okala ou de René Philombé ? Tant pis. Les anglophones sont là pour une fois. Une Ghanéenne. Au regard saisissant de personnalité et de rectitude: celui qu'elle aime n'est pas malheureux s'il reste lui-même heureux de l'avoir pour amour. Un Zimbabwéen à la dégaine modeste qui avec son ami, Nigérian, de vingt ans joue à ne jamais quitter sa corne de tabac à priser. Il a quarante-quatre ans, vient d'être traduit en français, chez Actes Sud, Ossuaires et Ombres . Il est d'une humeur exquise. Mais c'est de l'entendre parler de littérature, de rêve, qui impressionne. Je ne suis pas loin de penser comme le critique d'un de ses livres : ce gars est un génie. Pour comble de joie, il voue au vieux Mongo le même respect. 1982 ou 1983, Harare. Il n'oublie pas Mongo Beti, ce pilier de la poésie shona, Chenjerai Hove.

Nous aurons des moments plus fous comme ces deux heures de radio avec Emane Obiang et Eugène Ebodé. L'auteur de Le briseur de jeu , ce gardien de but qui raconte son itinéraire de liberté sept jours avant une finale de foot au Cameroun. Eugène Ebodé possède l'une des écritures les plus féminines des écrivains d'Afrique francophone que je connaisse. Poète affirmé, ses idées bousculent, exigeantes, déroutantes. Ces deux autres heures avec Chenjerai Hove et Angèle Kingué me feront songer très fort au pays, à son bilinguisme qu'Angèle fréquente avec une telle dextérité que je me jure de reprendre mon "English for French speaking countries in Africa". Pour que ton ombre murmure encore, son dernier roman est autobiographique.

http://www.cameroon-info.net/stories/0,3776,@,du-cote-des-ecrivains-africains-quoi-de-neuf.html

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___Les rebelles du M23 veulent "libérer" toute la RDC! (...) Nous allons aller à Bukavu puis à Kinshasa. «Nous irons jusqu'à Kinshasa», déclarent les rebelles du M23 ...RDC - Kazarama (M23) : "Si la population nous y invite, nous irons jusq

SOUTIENS EXTÉRIEURS

Réunis parallèlement à Kampala, les ministres des Affaires étrangères de neuf pays de l'Afrique des Grands lacs (Congo, Rwanda, Ouganda, Burundi, Tanzanie, Kenya, Soudan, République du Congo-Brazzaville et Zambie) ont appelé le conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine à relancer le déploiement d'une force internationale pour combattre les rebelles. Le principe de cette force a été adopté l'été dernier, mais les divergences sur sa composition en ont bloqué la mise en oeuvre.

A New York, le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté à l'unanimité mardi soir une résolution proposée par la France qui condamne la prise de la grande ville du Nord-Kivu.

Les quinze membres du Conseil, qui envisagent de nouvelles sanctions contre les dirigeants du M23, "demandent le retrait immédiat du M23 de Goma, l'arrêt de toute nouvelle avancée du M23, et que l'ensemble de ses membres se dispersent et rendent les armes de façon immédiate et permanente".

Ils expriment leur "profonde inquiétude face aux informations indiquant qu'un soutien extérieur continue d'être apporté au M23, y compris par des renforts de troupes, des conseils tactiques et la livraison d'équipements, accroissant significativement les capacités militaires du M23".

La résolution 2076 ne cite cependant pas le gouvernement rwandais. Un groupe d'experts de l'Onu a recommandé la semaine dernière de mettre en oeuvre des sanctions contre le ministre rwandais de la Défense, James Kabarebe.

En 1996, le Rwanda avait soutenu la rébellion lancée de cette même région du Kivu par Laurent-Désiré Kabila, le père de l'actuel président, qui avait mis à bas le régime de Mobutu Sese Seko à la tête de l'ex-Zaïre.

IMPUISSANCE DES CASQUES BLEUS

Le calme est revenu mercredi à Goma où des centaines de rebelles sont entrés sans combattre mardi après le retrait des forces gouvernementales congolaises.

La Monusco, la mission de l'Onu de stabilisation du Congo qui compte environ 6.700 casques bleus dans le Nord-Kivu dont 1.500 à Goma, a renoncé à défendre la ville après le départ des troupes gouvernementales.

"Il faut réaliser qu'il y avait 7.000 troupes congolaises et qu'elles se sont malheureusement évaporées dans la nature. Imaginez la situation dans laquelle sont les 1.500 casques bleus, avec une ville de près d'un million d'habitants", a déclaré sur RFI Hervé Ladsous, responsable des opérations de maintien de la paix aux Nations unies.

"La Monusco protège les civils. Le métier de la Monusco, ce n'est pas de casser du M23. Ce n'est pas son mandat", a-t-il ajouté, insistant : "Notre mission n'est pas d'entrer en conflit frontal avec tel ou tel groupe armé. Elle est d'appuyer les forces armées congolaises - il faut encore que les forces armées congolaises soient présentes sur la scène."

Pour le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, "fixer un mandat qui ne permet pas d'intervenir (...) est absurde". A New York, l'ambassadeur de France auprès de l'Onu, Gérard Araud, a déclaré que la France était prête à discuter d'un "mandat plus robuste" pour les casques bleus.

Dans un compte rendu des opérations diffusé mercredi, l'Onu explique comment les casques bleus de la Monusco ont tenté vainement d'enrayer la progression des rebelles.

Au total, les hélicoptères de la mission ont effectué 17 sorties et tiré un demi-millier de roquettes et quatre missiles pour défendre la ville.

Le 15 novembre, poursuit l'Onu, les forces congolaises appuyées par les moyens aériens de la Monusco ont mis en échec une première offensive à laquelle participaient un demi-millier de rebelles, dont 64 ont été tués. Mais deux jours plus tard, les combattants du M23 étaient de retour, en bien plus grand nombre (l'Onu parle de 3.000 combattants).

"Face à cette nouvelle offensive qui disposait d'une surprenante puissance de feu, les forces congolaises étaient décidées à défendre leurs positions mais se sont retirées (...) en dépit de leur appui aérien et du nôtre", poursuit l'Onu.

Avec Elias Biryabarema à Kampala, Richard Lough à Nairobi, David Lewis à Dakar et Michelle Nichols à New York, Julien Dury et Henri-Pierre André pour le service français, édité par Gilles Trequesser

GOMA, République démocratique du Congo (Reuters) - Les rebelles du M23 qui ont pris le contrôle de la ville de Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), ont annoncé mercredi qu'ils allaient "libérer" tout le pays en marchant sur la capitale, Kinshasa, à 1.600 km à l'ouest.

"Le voyage pour libérer le Congo débute maintenant (...) Nous allons aller à Bukavu puis à Kinshasa. Etes-vous prêts à vous joindre à nous ?", a lancé Vianney Kazarama, porte-parole du M23, au millier de personnes massées dans un stade de Goma.

Quelques heures plus tard, les rebelles entraient dans la ville de Sake, à 25 km à l'ouest de Goma le long de la berge du lac Kivu. Comme à Goma, la capitale régionale du Nord-Kivu, à la frontière du Rwanda, Sake avait été abandonnée par les forces gouvernementales congolaises et la ville est tombée sans combat.

Le M23, qui tient son nom des accords de paix du 23 mars 2009 prévoyant l'intégration des rebelles dans l'armée, a pris les armes en avril dernier, accusant le président de la RDC, Joseph Kabila, de ne pas avoir respecté les termes de ce pacte.

Le Conseil de sécurité de l'Onu a voté à l'unanimité une résolution condamnant la prise de Goma et l'Ouganda entrepris une médiation régionale avec les présidents de RDC et du Rwanda, Joseph Kabila et Paul Kagame, qui se sont vus à Kampala.

La rébellion du M23 a aggravé les tensions entre les deux pays voisins : Kinshasa accuse Kigali de soutenir les rebelles et d'orchestrer l'insurrection dans l'est du pays pour s'emparer des riches ressources minérales de la région, ce que Kigali nie.

Après un premier entretien de deux heures mardi soir à Kampala en présence du chef de l'Etat ougandais, Yoweri Museveni, Kabila et Kagame se sont revus mercredi.

Dans un communiqué, le président congolais dit avoir accepté d'examiner les revendications des rebelles. "Nous avons un processus en cours sur l'évaluation des troubles", a-t-il dit à la presse à Kampala. "Nous avons reçu un rapport sommaire ce qui a été fait et c'est sur cette base que toute initiative, tout contact sera mené entre le gouvernement et le M23."

Mais une déclaration cosignée par Kabila, Kagame et Museveni exige également des rebelles qu'ils mettent un terme à leur offensive et se retirent de Goma.


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  • «Nous irons jusqu'à Kinshasa», déclarent les rebelles du M23

Nov 21, 2012



Les présidents Joseph Kabila (RDC), Paul Kagame (Rwanda) et Yoweri Museveni (Ouganda), réunis mercredi à Kampala, ont sommé les rebelles du M23 de se retirer de Goma, principale ville de l'est de la République démocratique du Congo tombée mardi aux mains de la rébellion qui a exigé que Kabila quitte le pouvoir.

«Le M23 doit cesser immédiatement son offensive et se retirer de Goma», ont déclaré les trois présidents de pays voisins, réunis en urgence depuis mardi soir dans la capitale ougandaise à la suite de la déroute de l'armée congolaise à Goma.

La réunion des trois présidents est exceptionnelle, car le Rwanda et l'Ouganda sont accusés par la RDC et les Nations unies de soutenir activement les rebelles, ce que Kampala et Kigali démentent.

Le Rwanda avait très vite pris acte de la chute de Goma et demandé au gouvernement congolais de négocier avec les rebelles. Mais mardi encore, Kinshasa qualifiait le M23 de «forces fictives mises en place par le Rwanda pour dissimuler ses activités criminelles en RDC».

Selon leur communiqué commun, «les présidents Museveni et Kagame ont dit clairement, que même s'il existe des revendications légitimes de la part du groupe mutin connu sous le nom de M23, ils ne peuvent accepter l'extension de cette guerre ou l'idée d'un renversement du gouvernement légitime de RDC ou d'un affaiblissement de son autorité».

Ils ont annoncé qu'un «plan» était en train d'être transmis au M23 et que Kinshasa prenait «l'engagement de rechercher promptement les causes des désordres et d'y remédier du mieux qu'il peut».

Leur déclaration intervient alors que la rébellion menace d'étendre son offensive jusqu'à Kinshasa, distante de plus de 2000 kilomètres de Goma.

En fin de journée, le M23 a annoncé «contrôler» la localité de Saké, où l'armée dispose d'une base, à une vingtaine de kilomètres de Goma.

«Nous n'allons pas nous arrêter à Goma, nous irons jusqu'à Bukavu, Kisangani et Kinshasa», avait assuré mercredi matin le porte-parole militaire du Mouvement du 23 mars (M23), le colonel Vianney Kazarama. «Monsieur Kabila doit quitter le pouvoir parce qu'il n'a pas remporté les élections de l'année dernière», a-t-il lancé, en allusion aux accusations de fraude portées par l'opposition contre Joseph Kabila, réélu en novembre 2011.

Mardi soir, le Conseil de sécurité avait voté à l'unanimité une résolution appelant à des sanctions contre deux chefs du M23, Innocent Kaina et Baudouin Ngaruye, et demandant aux pays étrangers de mettre fin à leur soutien aux rebelles.

Mercredi, l'émissaire de l'ONU en RDC a affirmé que les rebelles procédaient à des «exécutions sommaires».

Cependant, à Goma, la situation semblait calme et les habitants avaient repris leurs activités. Des rebelles stationnaient aux carrefours et d'autres patrouillaient sur les principales artères. Aucun bilan des violences de mardi n'a pu être obtenu.

Les Casques bleus - officiellement 6700 hommes à Goma, selon les Nations unies - ne se montraient pas en ville.

Dans plusieurs villes de RDC, des Congolais ont violemment pris à partie, mardi et mercredi, des expatriés, des policiers et des représentants de la Mission de paix de l'ONU, la MONUSCO, accusée de ne pas être intervenue pour défendre Goma.

Des manifestations ont notamment eu lieu à Bukavu, capitale du Sud-Kivu. À Bunia (nord-est), six personnes ont été tuées par balle, mardi, à la suite d'une manifestation violente, selon une ONG occidentale. Les manifestants s'en étaient aussi pris au siège de la MONUSCO où ils auraient été repoussés par des tirs. Ces informations n'ont pu être confirmées de source officielle.

Le premier ministre congolais Augustin Matata Ponyio a affirmé que le gouvernement avait «certes perdu la bataille (à Goma, NDLR), mais pas la guerre». Mais l'opposition congolaise a estimé que le président Kabila était responsable et a appelé à un congrès pour examiner la situation.

L'ONU dispose dans l'est de la RDC du plus grand contingent de Casques bleus dans le monde 17 000 hommes -, mais n'a pas empêché l'avancée des rebelles. La Belgique, comme la France, a appelé à revoir et renforcer le mandat de la MONUSCO qui se limite à la protection des civils. – AfricaLog avec agence

http://www.africalog.com/news/nous-irons-jusqua-kinshasa-declarent-les-rebelles-du-m23

Au lendemain de la prise de Goma, le M23 a convié les éléments des FARDC encore présents dans la ville à se rendre et à intégrer la rébellion. Plus de 2 000 soldats loyalistes et 700 policiers auraient déjà répondu à l’appel, selon le mouvement qui prétend désormais vouloir "aller libérer Kinshasa".

« Joseph Kabila est un mauvais dirigeant : il vous a promis les cinq chantiers programme du président congolais pour la reconstruction de la RDC en 2006, NDLR, rien n’a été fait ». En ce mercredi 21 novembre au matin, le lieutenant-colonel Vianney Kazarama, porte-parole du M23, harangue la foule venue assister à la reddition des derniers éléments de l’armée régulière encore présents à Goma.

Le mouvement rebelle affirme avoir enregistré « 2 100 militaires des FARDC et 700 policiers » qui sont venus déposer leurs armes. « Il n’y aura pas de règlements de comptes », a rassuré Kazarama.

Après la chute, mardi 20 novembre, de Goma, les forces loyalistes se sont retirées à Saké, localité située à quelque 20 km à l’ouest de la capitale du Nord-Kivu, qu'elles auraient cependant quitté dans la matinée de mercredi. Le président ougandais, Yoweri Museweni, a convoqué, dans la foulée, une réunion extraordinaire des chefs d’État de la région pour tenter de trouver une solution pacifique à la détérioration de la situation à l’est de la RDC. « Le président Kabila et le président Kagame se sont rencontrés pendant deux heures la nuit dernière » à Kampala, a affirmé à l'AFP mercredi le ministre ougandais des Affaires étrangères, Sam Kutesa. Et à New York, quelques heures après la chute de Goma, le Conseil de sécurité des nations a pris une nouvelle résolution contre l’avancée des troupes rebelles, exigeant notamment « le retrait immédiat du M23 de Goma ».

Lors du discours de Vianney Kazarama, le 21 novembre à Goma.

© Capture d'écran de vidéo/Pierre Boisselet/J.A.

"Chasser Kabila"

Comme pour braver la communauté internationale, le M23 assure se préparer à « aller libérer la ville de Bukavu [capitale du Sud-Kivu », toujours sous contrôle des FARDC. « Nous sommes au service de la population, prétend Vianney Kazarama. Si la population de Bukavu nous invite, nous irons la libérer. De même pour la population de Kinshasa », lance-t-il.

Devant des milliers des personnes rassemblées au stade des volcans, Vianney Kazarama a tenu un discours offensif contre le président congolais. Il a demandé « le soutien » de la population de Goma pour permettre à son mouvement de « chasser Kabila » du pouvoir.

Au titre des griefs du M23 à l’encontre du régime de Kinshasa, le porte-parole du M23 est longtemps revenu sur la corruption et l’injustice dans la répartition des richesses nationales. « À un soldat, le gouvernement paye 50 dollars alors qu’un député national touche 4 500 », a-t-il dénoncé.

Lire l'article sur Jeuneafrique.com : RDC - Kazarama (M23) : "Si la population nous y invite, nous irons jusqu'à Kinshasa" | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

Par Trésor Kibangula (@Tresor_k), avec Pierre Boisselet, envoyé spécial (@PierreBoisselet)

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