___Médiation Nguesso - Centrafrique: de réelles chances d'un accord aux pourparlers de Libreville. Merci Sassou, le pompier pyromane..«un risque difficile à détecter - « Les Congolais ont la fortune à portée de main et pourtant, ils restent pauvres
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Le Président Biographie
Denis Sassou Nguesso - Président de la République du Congo1943. Naissance de Denis Sassou Nguesso à Edou.
1960. Denis Sassou Nguesso entre dans l'armée congolaise afin de poursuivre ses études.
1961-1968. Il suit une préparation militaire en Centrafrique, puis en Algérie et en France où il sort de l'Ecole Interarmes avec le grade de sous-lieutenant. Il intègre les parachutistes et devient, à 25 ans, chef des troupes parachutistes congolaises.
1970. Denis Sassou Nguesso adhère au Parti Congolais du Travail (PCT).
1975. Il est nommé Ministre de la Défense à 32 ans.
1977. Du 18 mars au 2 avril, Denis Sassou Nguesso assure l'intérim après l'assassinat du Président de la République, Marien Ngouabi, mais refuse de prendre la tête du Comité Militaire qui entendait assurer le contrôle du pouvoir politique.
1979. Denis Sassou Nguesso est élu président du PCT à la suite du Congrès du 5 février et devient de ce fait le nouveau chef de l'Etat.
1982-1986. Mise en place d'un plan quinquennal économique et social afin de reconstruire le Congo. Ce plan sera confronté à la baisse du cours du pétrole, principale ressource du Congo, baisse amplifiée par celle du dollar. Le Président mène alors des négociations avec le FMI qui consent à aider le Congo sous réserve de l'adoption de mesures draconiennes et de la démocratisation du pays.
1986. Denis Sassou Nguesso est élu président en exercice de l'Organisation de l'Unité Africaine et président de la CEEAC (Comité Economique des Etats de l'Afrique Centrale).
25 février 1991. Il décide la tenue d'une Conférence nationale pour fixer la date des élections présidentielles et répondre aux interrogations et angoisses du peuple congolais confronté à la crise économique et à l'instabilité politique provoqué par la multiplication des partis politiques.
2 juin 1992. Candidat à sa propre succession, Denis Sassou Nguesso arrive en troisième position à l'élection présidentielle, derrière Pascal Lissouba et Bernard Kolélas. Il choisit de soutenir Pascal Lissouba du fait de son expérience d'homme d'Etat (il a été plusieurs ministres).
11 août 1992. Signature d'un accord avec Pascal Lissouba en vue d'élaborer un programme commun de gouvernement.
31 août 1992. Denis Sassou Nguesso quitte la Présidence et redevient un citoyen ordinaire, inquiet pour son pays car aucune des promesses ne sont tenues par Pascal Lissouba qui jour après jour porte atteinte à la Constitution (dissolution de l'Assemblée Nationale, violations répétées de l'Etat de droit, institution de milices privées…).
1992-1994. Poursuivi par les milices de Pascal Lissouba, Denis Sassou Nguesso s'installe dans son village d'Oyo, dans le nord du Congo.
Novembre 1993-janvier 1994. Première guerre civile du Congo. Pascal Lissouba attaque avec ses milices Bernard Kolélas et ravage le quartier de Bacongo à Brazzaville. Le conflit fait 3.000 morts.
1994-1996. Denis Sassou Nguesso se réfugie à Paris avec sa famille.
Janvier 1997. Dans la perspective des élections présidentielles, prévues pour juin, Denis Sassou Nguesso rentre au Congo.
5 juin 1997. Encerclement de sa villa de MPila , à Brazzaville, par les troupes de Pascal Lissouba. Cette agression marque le début de la deuxième guerre civile du Congo qui fera plus de dix mille morts.
11-14 octobre 1997. Les forces patriotiques de Denis Sassou Nguesso prennent le contrôle de Brazzaville.
15 octobre 1997. Denis Sassou Nguesso énonce un message de réconciliation nationale afin que cessent les combats et que le Congo puisse se reconstruire.
25 octobre 1997. Denis Sassou Nguesso est investi Président de la République.
2 novembre 1997. Formation du gouvernement de salut public.
5-14 janvier 1998. Réunion à Brazzaville du Forum d'unité et de réconciliation nationales. Ce forum, qui réunit 1.500 représentants des formations politiques et des délégués de la société civile décide que la durée de la Transition sera de trois années " flexibles ".
Enfants : Denis Christel Sassou Nguesso, Édith Bongo
http://www.presidence.cg/president/index.php
Sarko au Congo Brazzaville Merci Sassou, le pompier pyromane
http://www.cellulefrancafrique.org/Merci-Sassou-le-pompier-pyromane.html
Le 29 mars 2009, par Grégoire Eyadema,
« Les Congolais ont la fortune à portée de main et pourtant, ils restent pauvres ; pardonnez-moi si cela vous choque, mais comment ne pas être attristé par un tel gâchis ? »
Ainsi, selon le site Mwinda, se serait exprimé Sarko à Brazzaville lors de son passage éclair pour quand même soutenir Sassou à la veille d’élections présidentielles à hauts risques… Quel sursaut de lucidité et de clairvoyance !!! Pourtant il n’a pas évoqué cela lors de ses interventions officielles, pas plus que le décès très suspect du militant Bruno Ossebi.
Et non, il a préféré flatter un régime criminel et kleptocrate, allant, dans la lancée de son prédécesseur Jacques Chirac 1 féliciter, Sassou pour avoir rétabli le paix et la sécurité dans un pays ravagé par des guerres civiles et des massacres déclenchés par, est-il besoin de le rappeler, Sassou et sa clique menée par un certain Jean Dominique Okemba.
Ensuite on nous parle de refondation, de nouvelles bases de partenariat avec des vernis de démocratie et de bonne gouvernance. Là encore, on retrouve les mêmes discours hypocrites éculés quand les actes montrent bien la stratégie à l’œuvre : après avoir finalisé la signature de contrats d’exploration de l’uranium en RDC, Sarko est allé remercier Sassou d’avoir octroyé en décembre 2008 la gestion du port de Pointe- Noire et de la voie ferrée Brazzaville – Pointe-Noire à l’agence de voyages préférée du président français, celle du philanthrope breton Vincent Bolloré. Cadeau du visiteur du jour : un petit prêt sympa de l’AFD (29 millions d’euros) pour l’aménagement du port. C’est vrai que ni Bolloré, ni le régime Sassou ne semblaient pouvoir prendre en charge ces travaux, bien trop occupés, l’un à consolider ses positions monopolistiques, l’autre à entretenir son parc immobilier en France et à préparer sa réelection avec le pactole budgétaire accumulé de 5 milliards d’euros depuis 2003…
Remerciements adressés à Sassou également pour permettre à Total de conserver au Congo ses meilleures marges par baril produit. Total avait déjà fait venir en mai 2008 Alain Joyandet, l’homme qui transforme le portefeuille de la Coopération en ministère du commerce extérieur délégué à l’Afrique - en récompense de quoi Sarkozy lui a confié la tête de liste UMP aux européennes pour la région Est.
« La France, dans aucun pays, ne soutient aucun candidat », a encore dit Sarko à Brazzaville, prêt à travailler « main dans la main avec le président que les Congolais se choisiront ». Encore faut-il qu’il puissent le choisir librement et sereinement… Sarkozy a appelé à la tenue d’élections libres et transparentes, est-ce à dire que la France prendra des sanctions fortes si l’élection de juillet reconduit frauduleusement Sassou ? C’est loin d’être une hypothère d’école, car le n°1 des milices Cobras joue les autistes, quand il ne réprime pas, face aux partis d’opposition et aux organisations de la société civile qui réclament depuis des années la mise en place de commissions électorales véritablement indépendantes... Nous attendons la France au tournant sur ce terrain là car, déjà en 2007, après les élections législatives déplorables, l’Elysée avait octroyé 180 millions d’euros de financement au tire du Document Cadre de Partenariat au lieu des 80 recommandés par le Quai d’Orsay et le Trésor français. Comme sanction à la gabegie électorale et à la corruption, on trouve mieux ! Notes :
1 « Vous avez parlé de l’Angola, et vous avez fait allusion, j’imagine, à l’intervention de l’Angola au Congo. Nous ne sommes pas intervenus au Congo mais, pour vous dire les choses telles qu’elles sont et tout à fait franchement, je me suis réjouis de l’intervention de l’Angola au Congo pour une raison simple c’est que ce pays était en train de s’effondrer dans la guerre civile, de s’autodétruire et qu’il était souhaitable que l’ordre revienne. Il y avait quelqu’un qui était capable de le faire revenir, c’était Denis SASSOU-NGUESSO. Il lui fallait un soutien extérieur pour cela et pour un certain nombre de raisons, l’Angola le lui a apporté. La paix est revenue, les conditions du développement reprennent. Cette ville de Brazza, qui est devenue martyre, commence à se relever et Denis SASSOU-NGUESSO s’est engagé à mettre en oeuvre le processus de démocratisation dans un délai d’un maximum de deux ans, ce qui est considéré, par les autorités internationales, comme quelque chose de bon. » Conférence de presse J. Chirac, Luanda, 30/6/98.
http://www.lepoint.fr/monde/centrafrique-de-reelles-chances-d-un-accord-aux-pourparlers-de-libreville-11-01-2013-1612524_24.php
Cette concession d'une rébellion victorieuse sur le terrain est cependant soumise à plusieurs exigences fortes que doit accepter François Bozizé, ce qui explique qu'aucune déclaration finale n'ait été encore publiée.
Les chances d'un accord a minima entre pouvoir centrafricain et rébellion se dessinaient vendredi à Libreville où, au troisième jour de difficiles pourparlers, les modalités d'un cessez-le-feu provisoire accompagné de conditions politiques importantes étaient négociées.
La délégation de la rébellion du Séléka a entamé une réunion à huis clos en fin de matinée avec des chefs d'Etat de la Communauté économique des Etats d'Afrique Centrale (CEEAC), arrivés jeudi pour tenter de trouver une issue pacifique à la profonde crise politico-militaire déchirant l'un de ses plus pauvres Etats-membres, a constaté l'AFP.
Les présidents gabonais Ali Bongo, congolais Denis Sassou Nguesso, médiateur dans ce conflit, et tchadien Idriss Deby participaient vendredi aux discussions. Idriss Deby, président en exercice de la CEEAC, avait en 2003 aidé le général François Bozizé à prendre le pouvoir par un coup d'Etat à Bangui.
L'Equato-guinéen Téodoro Obiang N'Guema, présent jeudi, est rentré dans son pays.
Les négociations semblent pouvoir se débloquer en raison de l'annonce par la rébellion de son accord de principe à un cessez-le feu d'une semaine avec le régime du président Bozizé. Ce qui signifie que, pour l'instant, la rébellion abandonne son exigence d'un départ immédiat du dirigeant centrafricain du pouvoir.
"Nous allons donner notre accord de principe pour un cessez-le feu d'une semaine et observer (la) bonne foi (du président Bozizé). S'il nous la prouve, nous allons revenir à Libreville pour signer définitivement le cessez- le-feu", a déclaré le porte-parole de la coalition rebelle du Séléka, Florian Ndjadder.
Cette concession d'une rébellion victorieuse sur le terrain est cependant soumise à plusieurs exigences fortes que doit accepter François Bozizé, ce qui explique qu'aucune déclaration finale n'ait été encore publiée.
"Les forces mercenaires venues d'Afrique du Sud doivent quitter le territoire centrafricain, les prisonniers politiques doivent être libérés sans conditions pendant la même période", a affirmé M. Ndjadder. La rébellion demande également la nomination d'un nouveau Premier ministre issu de l'opposition.
"Nous avons la possibilité de marcher sur Bangui mais par respect des chefs d'Etat de la CEEAC nous allons démontrer que nous voulons la paix", a ajouté le porte-parole.
Un sérieux échec menaçait jusque-là les pourparlers, en l'absence de concessions du pouvoir et des rebelles qui, ayant enlevé la majeure partie du pays depuis le 10 décembre, exigeaient le départ du président Bozizé et sa traduction devant la Cour pénale internationale.
François Bozizé, très fragilisé en raison de la déroute de son armée face au Séléka, était arrivé jeudi à Libreville, après avoir salué environ 15.000 sympathisants manifestant leur soutien dans Bangui.
Les médiateurs tentent d'arracher ce cessez-le-feu aux protagonistes afin de permettre aux populations civiles, déplacées par les combats, de regagner leurs villes et villages.
Reste à savoir si, en un délai de sept jours de cessez-le-feu, les nombreuses conditions militaires et politiques posées par les rebelles seront satisfaites à temps par un régime qu'ils accusent régulièrement de duplicité.
Certaines sources proches des pourparlers indiquent que la rébellion pourrait obtenir le porte-feuille de la Défense, ce qui entérinerait officiellement la débâcle des Forces armées centrafricaines (FACA), incapables de résister à l'offensive rebelle déclenchée le 10 décembre.
La coalition du Séléka a pris les armes car elle reproche au pouvoir le non-respect de divers accords de paix signés entre le gouvernement et les rébellions, notamment l'accord de paix global de Libreville de 2008.
Elle tient la majeure partie du pays et a arrêté son offensive sur Bangui en raison de la mobilisation des pays d'Afrique centrale qui ont positionné sur sa route environ 750 militaires tchadiens, gabonais et congolais. Plusieurs centaines de soldats français et sud-africains sont également présents en Centrafrique.
...«un risque difficile à détecter -
Centrafrique: pouvoir, rebelles et opposants à Libreville pour des négociations
Centrafrique : le président Bozizé part voir Sassou Nguesso, médiateur du conflit
BANGUI (AFP) - (AFP)
Le président centrafricain François Bozizé est parti lundi à Brazzaville pour y rencontrer le président congolais Denis Sassou Nguesso qui doit assurer une médiation entre le gouvernement centrafricain et les rebelles, a constaté un journaliste de l’AFP.
François Bozizé "devrait revenir dans l’après midi" après avoir rencontré son homologue congolais, selon une source gouvernementale.
Denis Sassou Nguesso doit assurer une médiation à Libreville entre le gouvernement centrafricain et la coalition rebelle du Séléka qui a pris les armes le 10 décembre.
Initialement attendues dimanche dernier à Libreville, les délégations pourraient arriver lundi dans la capitale gabonaise.Le président centrafricain devrait rejoindre Libreville "plus tard", une fois les négociations entamées, a appris l’AFP de source proche de la présidence.
Le début des pourparlers était initialement prévu mardi.Toutefois, le porte-parole de la coalition Séléka, Eric Massi, tout en se déclarant prêt à y participer, a souhaité dimanche un report pour mieux se préparer.Il a continué d’exiger le départ du président Bozizé, au pouvoir depuis 2003.
M. Massi a par ailleurs confirmé que le chef des rebelles, Michel Djotiodia, s’était "engagé à aller à Libreville".
http://www.africa1.com/spip.php?article28532
http://www.lepoint.fr/tags/denis-sassou-nguesso
Selon le ministre centrafricain de l’Administration territoriale, Josué Binoua, chacune des délégations qui sera composée de quinze membres a remis des "propositions de sortie de crise" au comité de suivi dirigé par Denis Sassou Nguesso.
La délégation du pouvoir centrafricain va notamment proposer "une réforme de l’armée, un plan de relance économique et la mise en application d’un nouveau code électoral", déjà discuté avec l’opposition, selon M. Binoua.
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