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jeudi 8 mars 6666

_____L'afrique est un terrain de guerre. Entre l'Est et l'Ouest, entre le marxisme et le libéralisme, elle se perd. L'Afrique ne retrouve plus le destin que lui avaient promis les «pères de son indépendance» et La démocratie est un outil, non une valeur.»

Depuis quelques années, l'Afrique est devenue le périmètre clos des rivalités des grandes puissances. Entre l'Est et l'Ouest, entre le marxisme et le libéralisme, elle se perd. Elle hésite.

L'Afrique ne retrouve plus le destin que lui avaient promis les « pères de son indépendance » et donc fatalement elle se trouve secouée de convulsion. Prise au piège d'ambitions planétaires qui lui sont étrangères, l’Afrique veut désormais prendre date avec l’Histoire, son histoire, pour retrouver ce chemin qui lui fait tellement défaut depuis des décennies.

Cette soif de changement a engendré une course au gigantisme, un chemin de questionnement brûlant quelquefois les étapes essentielles de la consécration. « La démocratie est un outil, non une valeur. » Il y a quelques années j'ai publié un ouvrage du même nom ou j'exposais ma conception de la démocratie où chaque nation civilisée devait inéluctablement conjuguer son destin avec des institutions dignes et démocratiques, dans lesquelles des millions d’atomes de souveraineté conféreraient autorités et légitimités pour agir en son nom. Quelques années plus tard mon constat d'amertume reste intact.

Rien n'a changé, les choses ont du moins empiré de manière substantielle et comme tout ce qui est excessif est insignifiant, je me dois d'avouer que certains Etats ont fait de l'accession à la démocratie leur leitmotiv. Mais globalement l'Afrique a manqué un rendez-vous décisif. Je ne parle pas du rendez-vous imposé par le général de Gaulle, mais du grand rendez-vous universel des Etats modernes qui font de la démocratie la seule expression légitime des peuples libres. En Afrique, le désir de la démocratie dans les années 90 a donné des possibilités insoupçonnées et des travers monstrueux. Des millions de morts et le bruit des bottes des guerres civiles étaient le prix à payer que le continent africain a dû s'acquitter.

L'idée d'accéder à la démocratie était un rêve fou, presque un cadeau empoisonné dont l'Afrique ne mesure pas à cet instant la portée et semble même minimiser les risques et les revers que masque ce contrat politique. Les conséquences ont été à la hauteur de l'enjeu. La démocratie est devenue un bien qui a fait du mal en Afrique, parce que la posologie n’a pas été proportionnellement respectée ; en plus, cette démocratie n’a engendré ni système économique cohérent ni système politique stable pour de simples raisons…

qu’elle n’est pas un simple caprice politique mais sûrement un acte dénué d'angélisme :« On n'y va pas en se disant: “je tente l'aventure et si cela ne convient pas à mon humeur, je retourne dans la chefferie natale » non, c'est un engagement important, c'est une décision qui peut être douloureuse, qui nécessite une préparation constante et une détermination sans faille car c'est une orientation nouvelle et un mode de vie nouveau que tout un peuple adopte conjointement avec sa classe dirigeante. Mais peu importe, l'Afrique s'est pris a rêver de tous les possibles: La promesse d'un bonheur. Une liberté totale et immédiate, sans contrôle ni concession. Elle a oublié que c'était loin d’être une promesse mais plutôt un enchaînement d'événements dont on ne maîtrise pas toujours l'issue. C’est aussi un défi, une responsabilité écrasante pour des peuples qui n’ont pas été préparés à prendre les rênes des Etats modernes.

De la dissidence à la démocratie, il n y a qu'un pas, mais faut-il déjà avoir l'audace de le franchir. Le saut vers cette inconnue était périlleux pour L'Afrique et elle le savait ; car prendre le risque d'accueillir l'appareil démocratique dans sa structure politique nécessite de recevoir au moins le mode d'emploi après le S.A.V (service après vente) ou passer préalablement un examen probatoire pour avancer son pion sur ce jeu pervers d'échec politique. A ce moment précis, l'important n'est pas « comment vous menez le jeu, mais jusqu'où le jeu peut vous mener ».

La démocratie: cette dame audacieuse et malléable à merci a su séduire le monde par ses promesses fantaisistes et la grande Liberté qu'elle procure aux nations et aux peuples de l’occident. Toutefois, j'ai aussi appris qu'en politique, on ne fait pas du copier-coller avec son histoire et ses orientations politiques sans prendre en considération les traditions profondes des nations de manière individuelle. D’ailleurs l’histoire européenne ne nous dit-elle pas à travers combien de luttes tribales, nationales, religieuses, sont-ils passés avant d’atteindre leur état actuel de paix ? On ne saurait mésestimer l'importance des héritages historiques pour les sociétés humaines en ce qu'ils relèvent et parfois donnent une explication des comportements et pratiques, tout en constituant des plate-formes de réflexion sur le temps présent comme sur le futur.

La démocratie aussi belle soit-elle ne peut pas brutalement déraciner tout un continent juste pour se conformer aux exigences occidentales,« Elle n'est pas non plus un modèle que l'on peut reproduire à l'identique au mépris des contestes socioculturels, elle est encore moins un produit que l'on peut exporter clefs en mains. » ajoute avec élégance l'ancien secrétaire des Nations Unies, le professeur Boutros Ghali. Donc il aura fallu deux siècles pour que la démocratie s'enracine en Europe, tout comme en Amérique latine, et l'on voudrait la parachuter en Afrique avec entrée en vigueur immédiate, ce n’est pas juste, l’Europe a manqué son cours initiatique avec l'Afrique, de peur d’être devancée par les Etats-Unis dans ce processus, elle a forcé la mise en place de la démocratie, avec les préalables contraingnates formulés lors du 16è sommet franco-africain de la Baule en 1990 où le président français prévient sèchement : « Ne bénéficieront de l’aide de la France que les Etats qui accepteront le principe de la démocratie au sein de leurs institutions » cette recommandation n'est louable qu'à condition de donner les moyens nécessaires à ses Etats, elle est perverse lorsqu'elle devient un bâton et un instrument à chantage contre les anciennes colonies.

Le rêve fou de la démocratie et l'ambition démesurée de l'occident d'imposer vaille que vaille la démocratie dans cette partie du monde où la chefferie coutumière fut pendant longtemps son mode de gestion du pouvoir devait un jour voir ses limites. Cette situation imposante devait irrémédiablement un jour, provoquer des effervescences passionnantes et passionnelles. Et comme la passion est mauvaise conseillère, il aurait fallu faire preuve de beaucoup de recul et d'intelligence politique pour ne pas s'engouffrer dans cette impasse démocratique où les gagnants ne sont pas forcement ceux qu'on croit.

La question impertinente est de savoir : L'Afrique était-elle prête à assumer cette lourde institution, était-elle préparée à accepter ce changement brutale de gestion et cette nouvelle conception du pouvoir, voire ce néologisme ambigu? Il ne faut pas oublier que la démocratie ne se limite pas à la création et à la mise en place d'institutions, elle est un état d'esprit, la résultante d'une culture qui se transmet sur plusieurs générations. C'est comme un « idéal qui s'entretient et se transmet de génération en génération comme un flambeau » disait Jean Moulin. Il est clair aujourd'hui qu'il ne suffit pas de mettre des normes les unes au-dessus des autres pour satisfaire à l'exigence démocratique.

Un État fondé sur le droit n'est pas forcement un État de droit, pour qu'il le devienne il lui faut trois conditions essentielles à mon avis: d'abord la légitimité du pouvoir, ensuite allié le pouvoir à la responsabilité, enfin la transparence dans l'exercice. L'Etat de droit ne se fait pas du jour au lendemain, cela suppose une culture juridique ; et l'éducation est un préalable à l'instauration d'un État de droit. La démocratie a trouvé en Afrique le néo tribalisme le plus violent, il faut qu'elle se débarrasse de ses vieux démons. Pour qu'elle s'installe dignement et durablement il faut qu'on apprenne à respecter la diversité culturelle et s'opposer à ce que les particularités ethniques, culturelles ou religieuses constituent un critère d'accession au pouvoir.

La démocratie en Afrique a fait oublier l'essentiel: Le respect des différences et la préservation du vivre-ensemble. L'appât du gain facile et le vertige du pouvoir ont déstructuré les valeurs fondamentales, celles de la morale et de l'éthique, parce que, quoi qu'elle fasse elle avait une présomption de culpabilité violente.

Cette déconstruction a fait perdre au peuple d'Afrique sa force redoutable et sa légendaire envie de vivre et de se battre pour gagner sa LIBERTE. Elle considère à juste titre que son envol sera aussi vertigineux de sa chute et qu'elle prend un pari ambitieux avec son Avenir. De toutes les façons, peu importe comment on y arrive, mais il faut arriver à stabiliser le pouvoir politique en Afrique et cela doit se faire nécessairement dans un contexte de démocratie apaisée et concertée. Au risque de choquer certains, il y est parfois des coups d'Etat nécessaires et salutaires pour accélérer le processus démocratique.

Certains Etats en ont usé et abusé. La règle en démocratie est d'allier le pouvoir à la responsabilité, c'est une règle et non une exception, jusqu'alors la démocratie était un concept en Afrique, elle devient aujourd'hui une politique, bientôt elle deviendra le principe cardinale. Elle s'intègre lentement mais sûrement dans notre logiciel de fonctionnement politique, ne la brutalisons pas, ne l'accablons pas, accompagnons-la, encourageons-la, mais n'en faisons pas un préalable verrouillé et sans condition. L’Afrique est le berceau de l’humanité, elle est aussi “l’avenir du monde”, le chêne et l’olivier symbolisent sa force et sa fierté, ces arbres ont des racines profondes comme l’est ce continent aux perspectives prometteuses.

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____**L'invisible et l'éveil de l'homme en harmonie avec les «drogues medecine»; La Sagesse universelle enseigne que, bien que l'homme demi divin soit en relation avec la partie invisible aussi bien qu'avec la partie visible du domaine terrestre,

word 666 pour guide du monde terrestre:

L’HOMME (s) ET LES MONDES INVISIBLES environnantes..

l'invisible et l'éveil de l'homme en harmonie avec les «drogues medecine»

''Parmi ceux qui cherchent la signification de la présence de l’homme dans ce monde, beaucoup ont naturellement tendance à repousser dans l’au-delà la solution des problèmes, des énigmes et des mystères de la vie''.

  • Croyant que tout se termine avec le dernier souffle, certains s’empressent de classer comme

anormaux beaucoup de phénomènes gênants, « maudits », qui, suggérant la persistance d’une forme de vie, contredisent leurs affirmations. Plus radicalement même, ils refusent de les prendre en considération. D’autres, bien au contraire, relèvent dans la description de ces phénomènes des « preuves » que les théories et spéculations avancées ne sont pas dépourvues de quelque vérité. Des « miracles », des apparitions d’anges ou de démons, de maîtres lumineux, de saints et de vierges, caractéristiques d’une certaine religion, viendront toujours confirmer ses adeptes conformément à leur croyance. Or, dans ces croyances religieuses, les aspects invisibles du monde dialectique sont pris pour le Monde originel, le « Royaume des cieux », confusion semblable à celle qui nous fait parler de nos capacités intellectuelles et de notre sensibilité comme de notre « âme ».

  • ++La Sagesse universelle enseigne que, bien que l’homme soit en relation avec la partie invisible aussi

bien qu’avec la partie visible du domaine terrestre, sa conscience, trop liée aux aspects les plus denses, l’empêche de saisir l’ensemble++.

Aucune entreprise, tant dans l’aspect matériel que dans l’aspect plus subtil de ce monde, n’échappe aux limitations et aux lois du monde dialectique. Comprendre cela peut amener chez le chercheur recru d’expériences et revenu de toutes les illusions où l’a entraîné son désir d’absolu et de permanent, un premier éveil de la conscience de l’âme. Ce réveil de conscience dépendra de la lucidité de son observation quant aux influences emprisonnantes aussi bien que libératrices subies sur les plans matériel, éthérique, astral et mental.

Touché par l’impulsion spirituelle de la ressouvenance, le chercheur voit son idéalisme ne lui apporter qu’insatisfaction. Face aux contraintes de la vie matérielle, il cherche sans cesse, par réaction, un autre monde où n’existeraient ni la douleur, ni l’imperfection qu’il rencontre dans cette vie ; un autre monde qui lui permettrait, par les qualités qu’il lui suppose, de justifier les insuffisances de celui-ci. Alors qu’actuellement, la tendance générale est au scepticisme et au doute systématique, alors qu’il faut toujours tout démontrer et prouver, nous voyons souvent la crédulité et le manque de discernement être de règle quand il s’agit de l’autre vie. Et cela démontre bien le manque d’intérêt véritable que les hommes ont pour cette vie, dont ils parlent beaucoup mais dont bien peu sont prêts à faire l’expérience. Or c’est parce que nous appartenons bien à ce monde qu’en réalité nous nous en satisfaisons, que nous imaginons le monde invisible seulement comme complémentaire du premier et ne remettant pas en cause ce que nous apprécions ici-bas : le développement et la culture de l’ego, et surtout l’espoir de pouvoir nous maintenir comme personnalité-moi après la mort.

''Ces idées tranquillisantes permettent de chasser de la conscience le trouble qu’apporterait l’observation lucide de la condition humaine. Le vrai chercheur, délaissant tout dogmatisme et rêverie sentimentale ou mystique, devra donc affronter la réalité, les lois, les pièges comme les possibilités du monde invisible qu’il retrouve en lui''.

Comment se fait-il qu’une partie de nous-mêmes et du monde échappe à notre conscience alors que nous y pénétrons spontanément par le sommeil (ou artificiellement par des drogues) et par ce « sommeil » profond qu’est la mort du corps physique ? Cela ne démontre-t-il pas que l’intérêt trop

exclusif que nous portons aux activités de l’ego, l’agitation intense et superficielle de l’intellect et de la sentimentalité voilent à notre conscience un aspect important de notre monde ? Notre recherche doit aussi dépasser ces domaines, limités par essence, de notre vie dialectique. Il est donc nécessaire que le chercheur connaisse la réalité – possibilités comme dangers – de l’invisible. Car à quoi lui servirait sa lucidité, si elle devait ne plus pouvoir s’exercer justement dans les domaines où l’illusion a le plus d’emprise ?

Ce que nous appelons notre vie n’est que la projection dans le monde dialectique, dans la nature de la mort, de l’Idée divine de l’homme conçu à l’image du Père, projection dualisée dans le monde de la forme, forme changeante et plus ou moins subtile. Remonter du domaine des effets à celui de la cause originelle implique une compréhension, une certaine conscience de l’état originel. C’est vers cette conscience que la ressouvenance nous guide. L’Ecole Spirituelle de la Rose-Croix d’Or s’adresse plus particulièrement à l’homme capable de voir audelà de ce monde dialectique illusoire. Un tel homme peut s’ouvrir à la Vérité cachée derrière les apparences. Il ressent l’impulsion spirituelle du lointain passé comme une liaison encore inconsciente mais puissante avec une filiation perdue, avec une perfection qu’il sait exister. Et cela éveille une recherche passionnée de cet état originel perdu, qui se traduit par une inclination irrépressible pour ce qui touche aux mondes invisibles. Cette inclination couve dans le sang, car l’impulsion spirituelle de la ressouvenance imprègne les quatre corps de la personnalité, provoquant un état d’être très particulier. La cause en est le passé du microcosme et l’héritage des ancêtres.

L’impulsion spirituelle de la ressouvenance agit sur le pouvoir du penser et engendre un penchant très marqué pour le domaine ésotérique. L’impulsion peut aussi agir sur le corps astral (corps du désir) provoquant une aspiration à saisir les forces cachées, les influences magiques ressenties. Mais il faut insister sur le fait que cette réceptivité aux multiples influences magiques de cette nature n’est qu’une réaction, à son niveau de conscience, de la personnalité à l’impulsion spirituelle. Que cette réceptivité soit présente à la naissance, ou éveillée par des exercices (ou bien provoquée momentanément par des substances chimiques), elle n’est absolument pas la preuve d’un progrès sur le chemin de la perfection spirituelle. Au contraire, le développement expérimental d’une sensibilité à la magie, les pouvoirs occultes d’une conscience encore entièrement centrée sur elle-même peuvent devenir des obstacles importants sur le chemin, en renforçant l’illusion du moi quant à ses capacités et en lui cachant sa pauvreté intérieure.

La libération rendue possible par l’impulsion spirituelle de la ressouvenance exige de celui qu’elle anime qu’il parvienne non pas à cette imitation, à cette caricature qu’est l’obtention de « pouvoirs », mais à la véritable Magie de l’Ame transfigurée, c’est-à-dire à l’Art Royal et Sacerdotal de la participation à l’OEuvre Divine par la maîtrise des forces qui manifestent le Royaume Immuable. Dans une Ecole Spirituelle libératrice, sous l’impulsion spirituelle, l’élève sur le chemin libérateur développe, grâce aux éléments nouveaux que son orientation fait pénétrer dans son champ de respiration et dans son sang, certains aspects ésotériques correspondant à ses possibilités du moment. Ses sens, par exemple, s’affinent, son pouvoir de penser s’assouplit, son intuition s’approfondit. Toutes les activités de sa vie s’élargissent, témoignant de son orientation nouvelle. On peut aussi constater, chez tout candidat sérieux sur le parvis de l’Ecole Spirituelle de la Rose-Croix d’Or, un profond changement de vie et de nature, état de vie en parfait accord avec l’état de conscience réel. Cette conscience, qui se manifeste dans le sang et par lui, est influencée par : le passé du microcosme, ses incarnations précédentes l’hérédité. C’est dans la conscience que l’influence spirituelle de la ressouvenance agit sur le chercheur, en lui inspirant un profond désir de découvrir la Vérité. Un tel désir s’explique par les multiples expériences qui, au cours des vies antérieures, ont laissé leur empreinte dans le microcosme, marquant profondément la conscience et l’ouvrant à la possibilité libératrice. Nous touchons ici à la notion d’incarnation du microcosme dans le monde matériel. Revenons à la constitution ésotérique de la personnalité dans le microcosme, sujet ébauché dans les lettres précédentes.

Après la naissance du corps physique, les divers corps subtils, éthérique, astral et mental, se développent au cours de périodes de sept années : âge de raison, puberté, majorité, plénitude des capacités atteinte vers vingt-huit ans. La vie s’écoule, la personnalité fait un certain nombre d’expériences et utilise ses capacités selon l’une ou l’autre des deux grandes voies qui s’offrent à elle : ou bien cultiver les innombrables possibilités de cet ordre de vie, sur la base de la conscience ordinaire dialectique ou bien éveiller la conscience de l’âme nouvelle et, par la Transfiguration, parvenir à la libération et à la réintégration dans le Royaume des Ames Immortelles. C’est à cette seconde voie, à ce chemin libérateur que nous sommes depuis longtemps appelés, afin que, mûris par l’expérience de ce domaine de vie, nous accomplissions avec tout notre être ce qui est le véritable devenir humain. C’est la voie de la reconstitution du microcosme dans sa splendeur primordiale. C’est la voie où la personnalité, libérée des entraves et limitations de la conscience-moi, découvre le sens profond de sa vie dans la participation au Grand OEuvre, guidée maintenant par la conscience de l’âme éveillée.

Mais si la voie libératrice n’a pas été suivie, que se passe-t-il après la mort ? Le corps physique, le plus dense et le premier formé, se désagrège rapidement, le microcosme et le reste de la personnalité, privés de leurs liens matériels, ne peuvent plus se manifester que dans la partie invisible du monde dialectique, l’au-delà. Puis survient, dans les trois à cinq jours suivants, la dissociation du corps éthérique. Il n’a plus de relation, en effet, avec les organes du corps physique nécessaires pour capter les éthers. La partie la plus dense, formée des éthers chimique et vital qui jouent un grand rôle dans les processus biologiques, reste près du corps. C’est cette partie, ayant l’apparence du corps physique, qui est parfois visible à ce moment aux personnes sensitives. La partie la plus subtile du corps éthérique, formée d’éther lumière (qui manifeste les sentiments) et d’éther réflecteur (par lequel les pensées prennent forme), se détache du corps et accompagne le corps astral et le corps mental. Or, après la dissolution du corps éthérique, la conscience assimile les expériences de la vie (d’où la nécessité de ne pas troubler cette période de quelques heures à quelques jours pendant laquelle le « film » de son existence se déroule devant le décédé). Puis le décédé arrive à la connaissance de son véritable état d’être. Après quoi, selon son orientation, sa vibration intérieure, le microcosme est attiré dans les plans correspondants, qu’on pourrait appeler ciel, purgatoire ou enfer. Ces plans forment ce que nous avons désigné dans la quatrième brochure comme la « sphère réflectrice », avec ses domaines « supérieurs » et « inférieurs ».

Dans ces domaines se sont formés, comme reflet et imitation de ce qui se passe sur terre, toutes sortes de groupes d’entités rassemblées selon leurs affinités. Or, la matière astrale étant essentiellement modelable, ils ont construit et entretiennent des « décors » variés en rapport avec les goûts et les idéaux qu’ils avaient sur terre, et cela dans le but de perpétuer leur illusion de vivre. Le fidèle d’une église chrétienne y est donc accueilli par des anges et des saints dont les traits sont calqués sur l’imagerie classique, il pénètre dans des « cathédrales » gigantesques ; le mahométan trouve un paradis conforme à son attente ; l’occultiste rencontre ses gourous, ses maîtres semblent rayonner d’une lumière supraterrestre ; l’artiste contemple des oeuvres merveilleuses, etc. De véritables organisations, hiérarchisées comme leurs pendants terrestres, accueillent donc le décédé pendant le plus ou moins bref séjour qu’il fait dans cette sphère de passage. Les illusions dans lesquelles il a vécu n’en sont que renforcées. Ce qui est important, dans l’au-delà, est donc l’état de conscience, le degré d’éveil acquis durant le séjour terrestre. Une âme aux qualités réelles, résultat d’efforts incessants vers une conscience toujours plus haute, dépassant le seul aspect matériel de la vie, est une âme en voie d’éveil qui a une certaine notion de son existence propre ; elle se détachera naturellement des restes de son vêtement éthérique. Une vie ni bonne ni mauvaise favorise peu les qualités psychiques. C’est le cas de la majorité des hommes. Après la mort, ils tombent rapidement dans l’inconscience et la dissolution rapide des corps subtils permet au microcosme une nouvelle plongée dans la matière.

L’être uniquement intéressé par le monde matériel fera tout pour s’opposer à la volatilisation de son corps éthérique, au moyen duquel il garde quelque contact avec le monde des vivants. Il tentera même de combler ses pertes d’éthers pour prolonger artificiellement son séjour dans le domaine de passage. Telle est l’origine de la sphère réflectrice, la cause du spiritisme et de tous les phénomènes annexes : apparitions, transes, cultes magiques du type vaudou, langage médiumnique … Il ne s’agit pas d’autre chose que du parasitage des êtres vivants par ces êtres désincarnés, ces entités liées à la terre, en vue de capter les éthers dont ils ont besoin pour ne pas disparaître. Ils recherchent essentiellement les deux éthers « supérieurs », l’éther lumineux (ou éther du sentiment) et l’éther réflecteur (ou éther de la pensée). En effet, tout sentiment, d’autant plus s’il est puissant tel la colère, l’angoisse, la haine, l’envie, comme aussi le romantisme, l’émotivité … provoque une dépense d’éthers lumineux (nettement sensible au niveau du sternum dans les peurs soudaines). De même toute pensée, activité mentale débridée, rêverie, obsession, provoquent une émission d’éther réflecteur par le cerveau. Or certaines entités de la sphère réflectrice ont intérêt à exciter ces activités (elles créent des situations dans ce but) jusqu’à faire perdre à l’individu tout ou partie du contrôle de soi. C’est ce qui se passe en particulier dans les groupes spirites et autres, qui se servent de la médiumnité, c’est-à-dire de la grande sensibilité naturelle au domaine de l’astral. Notre champ de respiration est en concordance avec notre état d’être, avec l’état de notre sang, de nos sens et de notre conscience. Par l’intermédiaire du sternum (remarquez ce nom qui signifie : le rayonnant) cet état d’être rayonne à l’extérieur de manière à la fois attractive et répulsive. Tout ce qui ne concorde pas avec cet état est repoussé, tandis que tout ce qui est en harmonie est attiré dans le champ de respiration, puis relié par lui au sang et par le sang aux centres cérébraux. Chaque homme selon son état d’être est donc médium dans un certain sens ; sa conscience est ouverte à de nombreuses influences extérieures qui orientent en grande partie son activité. Si la médiumnité est un état assez général, elle se développe surtout dans l’homme qui cultive certaines possibilités dans lesquelles il se complaît, artistiques, scientifiques, occultes ou religieuses. Il recherchera divers moyens – songes, dédoublements, drogues – pour accroître cette sensibilité médiumnique. Ces influences sont très nettes dans les cercles spirites, où on les recherche volontairement.

Le médium le plus apte au contact est relié par les centres cérébraux à un « esprit contrôle », celui-ci est alors en mesure de lire dans l’éther réflecteur des personnes présentes et provoque facilement un intérêt et une émotion intense en évoquant des événements de la vie personnelle des assistants, en transmettant des « messages » de la part de défunts, en faisant des promesses ou des prédictions. Il s’ensuit une forte émission d’éthers et une liaison accrue entre ces parasites de l’au-delà et les participants, dont l’intense fatigue nerveuse montre bien les dangers de ces séances de « pillage » pour la santé physique et psychique. Mais il faut bien considérer que ces activités existent en fait pratiquement partout, dans tous les domaines. Elles sont en particulier très nettes dans les divers milieux occultes, dans les sectes et religions de cette nature. Bien entendu, on évoque ici des êtres élevés. On ne parlera que de contact avec des Sages, des maîtres, avec Christ, avec l’Esprit Saint. Par l’utilisation de rythmes, de chants modulés, de répétitions, d’un cérémonial prenant, on suscite chez le fidèle l’émotion recherchée. Elle peut culminer dans des phénomènes comme la transe, la glossolalie, qui accentue encore l’atmosphère bien particulière ainsi créée.

Ces phénomènes prennent actuellement de l’ampleur, et après avoir touché de petits groupes, gagnent progressivement certains milieux religieux totalement inconscients de l’emprise à laquelle ils soumettent leurs fidèles lors de tels rassemblements. Dans un tout autre domaine, les manifestations politiques, nationalistes et raciales donnent lieu à des rassemblements où l’orateur talentueux sait faire « vibrer » la foule et l’amener au point où chacun perd plus ou moins le contrôle de lui-même et est poussé à des sentiments et des actes qui ne seraient pas normalement les siens. On imagine facilement l’intérêt de mener et d’entretenir un tel « troupeau » grâce à toutes sortes d’idéologie. Que nous donnions aux forces ainsi évoquées des noms pompeux comme Dieu, Maître, Christ, Esprit Saint et même Lumière ou Rose-Croix, elles n’en sont pas moins le fait de la médiumnité. Or, sur cette base, on ne pourra jamais libérer l’humanité, car il s’agit en fait d’un asservissement.

Il est clair que jamais des influences vraiment supérieures, des forces du Royaume des Ames Immortelles n’auront recours à de telles pratiques pour pénétrer le système vital de l’homme. C’est pour cela qu’une Ecole Spirituelle libératrice n’évoquera jamais les forces de l’au-delà, fussent-elles parées des plus beaux titres spirituels ; au contraire, son souci constant est d’appeler à la lucidité vigilante, à la connaissance de soi, à l’observation des pensées et des émotions, au calme intérieur et au rejet de toute satisfaction de l’ego, aussi bien raffinée que basse. Seul un désir intense de l’âme, dépouillé de la soif d’accaparer qui caractérise le moi, permet la liaison des forces supérieures avec le microcosme et l’éveil d’une pensée libre. Répétons que cette liaison ignore le moi égoïste de la nature et que toute intervention d’entités, aussi brillantes soient-elles, s’adressant au moi du chercheur est douteuse. C’est ce qu’exprime avec force la parole des Sages d’Asie : « Si tu rencontres Bouddha en chemin, étrangle-le ! » Lorsque le corps éthérique a fini de se dissoudre, les corps subtils restants (le corps astral et le corps mental) se maintiennent encore un certain temps. Le microcosme ayant assimilé les expériences de la vie écoulée prend conscience de son devenir. Puis le corps astral et le corps mental se dissolvent lentement à leur tour. Il ne reste plus, dans le microcosme vidé, que quelques atomes de la personnalité disparue ; c’est par eux que l’essence de la vie qui vient de s’achever, sa moisson d’expériences, s’ajoute à celles des vies précédentes dans l’être aural. Et, en son centre, la Rose encore endormie, devra attendre une nouvelle possibilité d’éveil. A cette fin, il faut que le microcosme admette une nouvelle personnalité mortelle, que l’Ame s’incarne à nouveau.

La notion de réincarnation heurte les conceptions habituelles de l’occidental. Or la réincarnation, ou transmigration de l’Ame, a été enseignée par toutes les grandes religions, y compris le christianisme primitif. Mais cette notion fut souvent tenue secrète et même niée. C’est compréhensible car, à partir du moment où l’Ame est confondue avec un aspect subtil de l’ego, on interprète à tort ce phénomène comme la possibilité, pour une même conscience-moi, de revenir sur cette terre dans un corps physique afin de faire de nouvelles expériences dans la matière. Mais la personnalité actuelle, dialectique, temporaire, est seulement un moyen conçu pour reconstituer, dans le microcosme, la Personnalité originelle disparue après la chute, éveiller l’Ame, ressusciter l’Homme originel et reconstruire le Temple intérieur. Cette personnalité temporaire, limitée, mortelle qui est la nôtre, nous donne donc la possibilité, par le chemin grandiose de la Transfiguration, du retour vers la patrie perdue, le Royaume originel. Voilà le but sublime de la vie sur terre. Les perspectives infinies d’un tel développement, de lumière en lumière et de force en force, que présente le Chemin, sont telles que la personnalité qui l’entreprend souhaite toujours plus, à chaque pas, être l’instrument parfait de l’Ame en éveil. Lorsque toute la vie s’est centrée sur la personnalité-moi, cas le plus général, celle-ci, comme nous l’avons dit, est totalement dissoute à la mort, plus ou moins vite selon son évolution dans les domaines de l’au-delà.

Le microcosme alors vidé est soumis aux influences permanentes des forces, tensions et désirs accumulés en lui. Cet ensemble de tensions, que l’on peut désigner par le terme de « karma », concentrées dans l’être aural, provenant des expériences faites ou fuies pendant la vie, déterminent les circonstances, le milieu et les situations qui permettront par la suite de résoudre ces tensions et de faire les expériences nécessaires. Le microcosme est alors de nouveau attiré vers la sphère matérielle, où une nouvelle personnalité sera reliée à l’être aural et, par lui, indirectement, aux précédents porteurs des possibilités de rédemption. La roue de la vie et de la mort recommence à tourner, selon le perpétuel « monter, briller, descendre » ; elle continuera encore et encore, à moins que, reprenant conscience de sa condition de Fils de Dieu, l’homme se décide au retour et prenne le chemin de la renaissance. Ce n’est donc ni dans l’au-delà, ni au cours d’une autre incarnation, mais ici, maintenant, sur terre, que vous devez prendre la décision qui donnera un sens véritable à votre existence : ouvrir la voie à la Vie impérissable.

http://www.rose-croix-d-or.org/texte/brochure_06_-_l_homme_et_les_mondes_invisibles.pdf

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______Le Monde Infernal : Un monde où vous perdez tout... Un monde où la vie est à l'image de celui qui la vit.. Créatures malfaisantes ou non qui rôdent, aventures palpitantes qui vous attendent dans ce monde infernal, Bienvenue sur Monde Infernal !

Bienvenue sur Monde Infernal ! dans le monde de la vibration extra spiritual

Avant de parler de l'après-mort, il est nécessaire de définir un certain nombre de concepts.

DIEU comme principe "Mère" c’est la Matrice du macro-cosme ET du micro-cosme (humain incline toi devant l'invisible !)

  • Voici une description de la Création et de la Nature de l’Univers.

Au début il y a la Mère. La Mère est un principe Créateur qui n’a ni commencement ni fin. Si on essaye de la définir on trouvera toujours quelque chose de plus vaste qui sera également la Mère. De même, la Mère est présente dans tout ce qu’elle crée. La Mère c’est la Matrice, le support de toute Réalité, de toute Création. Sa Dimension est l’Infini. Quelle que soit la chose qu’on imagine, cette chose est contenue dans la Mère, même l’Infinité.

La Mère, la Matrice de Dimension l’Infini, peut absolument tout créer. C’est elle qui fait surgir des Univers à partir du Néant. Pour cela elle insuffle une énergie dans une particule de Néant qu’on peut imaginer comme un Point de Dimension Nulle et l’éclate pour donner naissance à un Univers soumis à un Logos, un Verbe. Ce Logos sera l’origine de toute chose dans l’Univers. Tout Elément, toute Manifestation, toute Energie, tout Esprit, toute Matérialité sera l’expression d’un Logos qui se déroule comme un texte sur une page blanche. Ainsi à partir d’un Point se crée un Espace. Dans cet Espace se crée une Source et de cette Source est émise une Onde : le Logos. En chaque Point de l’Espace, l’Onde est l’équivalent d’une Source qui émet son propre Logos. Le Logos de notre Univers est « Amour-Chagrin ». L’Amour est le pôle attractif, synthétique, unificateur. Le Chagrin est le pôle répulsif, analytique, multiplicateur. L’Amour est lié à l’Infinité, au Tout. Le Chagrin est lié au Néant, au Rien. Mais ces deux pôles ne s’opposent pas. Ils vibrent en phase comme s’ils ondulaient tos deux entre les deux extrêmes au même rythme.

Ainsi la Mère génère un Univers qui est soumis à un Logos unique. Cependant cela n’est pas si simple. On peut voir l’Univers comme une Entité consciente prise entre deux Sources qui émettent des Ondes en phase, l’une à la droite de l’Entité et l’autre à sa gauche. Dans notre Univers, l’Entité s’appelle Urzazel-Satan. Elle correspond au Fils dans la Trinité Père, Saint-Esprit, Fils. Il est nécessaire de bien expliquer ce qu’est une Trinité. Dans une Trinité, le Père est la Source d’où est émise le Logos. Il est l’Ecrivain de l’Histoire de toute chose. Il peut absolument tout créer dans la limite du Logos qu’il a choisi à la naissance de l’Univers. Le Saint-Esprit est la Lumière émise par la Source. C’est grâce à cette énergie que la Réalité peut se manifester en Urzazel-Satan. Ce qu’il faut savoir c’est que la Réalité est une Illusion, une Maya, la Perception à partir d’un certain Point de Vue d’une Forme éclairée par la Lumière. Il existe différentes façons de percevoir le Monde. Il y a ceux qui sont aveuglés par la Lumière. Il y a ceux qui ne voient que les Ténèbres. Il y a ceux qui voient l’Ombre projetée par la Forme. Enfin il y a ceux qui voient la Forme de leur Point de Vue. Le Saint-Esprit est le vecteur de toute chose, l’encre et le papier que la Père utilise pour raconter son Histoire. Le Fils se nomme Urzazel ou Satan selon le Pôle que l’on considère de la même Entité. Il est l’Univers manifesté, la Réalité dont on perçoit les Formes selon les Points de Vue et qui constitue la Maya, l’Illusion des Etres Incomplets qui ne sont pas le Fils. Le Fils est le Récit raconté par le Père : les personnages, les décors, les péripéties. Bien sûr puisque le Logos est présent en toute chose, toute chose est d’une certaine façon le Père et écrit donc sa propre Histoire. Seulement seul le Fils a une vision globale de ce qu’il est. Car les créatures imparfaites ont une conscience limitée d’eux-mêmes et projettent l’Infini qui ne leur appartient pas à l’Extérieur et l’Infini qui ne leur appartient pas à l’Intérieur.

Il existe un Pôle plutôt Amour représenté par la Trinité Dieu Infini, Démagode, Urzazel. Urzazel appartient à la Sphère Spirituelle de la Mansuétude et la Dimension de cette Sphère est l’Infinitude. L’Infinitude est une chose définie qui tend vers une certaine forme d’Infinité. Ainsi la fonction y = x est une Infinitude car elle correspond à une droite telle que y tend vers l’Infini pour x infiniment grand. Et pourtant la fonction y = x est quelque chose de bien précis même si elle contient une Infinité de Points. Urzazel est une Infinitude dans le sens où il peut tendre vers l’ensemble des choses de l’Univers (minéral, végétal, animal, humain, spirituel) tout en restant quelque chose de bien défini : l’Univers. Même l’Espace et le Temps sont des Infinitudes. Par sa Mansuétude, Urzazel est un Esprit de grande miséricorde. Il veut unir les êtres, créer l’harmonie, l’entente, l’union. D’un autre côté, il croit en la Vertu de l’effort pour se construire. Il refuse la facilité, les plaisirs malsains qui fournissent une fausse énergie qui épuise plus qu’elle ne construit. Démagode (du grec ancien Δέμα = Lien) est la Lumière du Dieu Infini qui permet aux choses de se manifester. Il est la trame de la Maya, l’Energie qui permet à Urzazel d’être conscient de lui-même. Il est la boucle sans fin du temps, l’Ouroboros (le Serpent qui se mord la queue) et la Matrice de l’Espace. C’est lui la Lumière d’Amour, de Polarité Positive si on admet que positif ne signifie pas bénéfique ni maléfique. Il s’agit seulement d’une Polarité de Lumière et de Ténèbres. Le Dieu Infini peut être vu comme une force d’union, pareil à l’Espace Infini qui renferme toute la Matière de l’Univers. Il appartient à la Sphère Spirituelle de la Sollicitude et la Dimension de cette Sphère est l’Infinité. L’Infinité se distingue de l’Infinitude en ce sens que l’Infinité est une Vérité inexprimable, une Lumière sans Ténèbres, un Vecteur de toute chose sans être une chose. L’Infinité renferme une Infinité d’Infinitudes. Le Dieu Infini est le Grand Rien car l’Infini ne peut exister. Le Dieu Infini réside dans le Néant. Il est le Néant Positif issu du Néant Primordial éclaté en deux par la Mère. Car le Néant contient l’Infini : l’Univers, et le Néant est contenu dans l’Infini : la Mère. Ainsi la Mère dont la Dimension est l’Infini contient l’Infinité. L’Infinité est une propriété de l’Infini.

Le deuxième Pôle est un Pôle plutôt Chagrin représenté par la Trinité Dieu Infernal (Belzébuth), Lucifer, Satan. Satan (Shaitan = Adversaire) appartient à la Sphère Spirituelle des Lamentations et la Dimension de cette Sphère est le Goût du Néant. Le Goût du Néant consiste à vouloir accéder à la Divinité en désintégrant tout ce qui peut constituer son Individualité, jusqu’à « vendre son âme au Diable » c'est-à-dire réduire son âme à sa plus simple expression : au Néant. Pour en arriver là il faut avoir pris conscience de l’Illusion de la Réalité et refuser de se soumettre aux lois de l’Univers et donc accepter d’explorer la Folie, le Génie, accepter de se réduire à Rien pour accéder à vraiment Tout car le Vide renferme la Divinité. Satan est l’ensemble des particules élémentaires qui constituent la Réalité. Ainsi il est l’Infini dans l’infiniment petit. Il prône la multiplicité, la désunion, l’individualisme mais aussi le refus des choses établies, la révolution, l’originalité et la liberté absolue exempte de tabous et de morale. Comme Urzazel il est présent en toute chose en tant qu’élément constitutif tant au niveau matériel que spirituel. Lucifer (Porteur, -fer, de Lumière, lux) est la Lumière dans les Ténèbres. Il est le phare de ceux qui ont tourné le dos au Dieu Infini. Il est un guide. Il est aussi la manifestation la plus proche du Dieu Infernal. Ainsi, on raconte qu’il était la Créature la plus proche de Dieu puis qu’il a été déchu. En réalité il est toujours proche de la Divinité mais selon un Pôle opposé. Il n’est pas maléfique tout comme Satan. Il apporte aux être ce qu’elles réclament. Si ce qu’il leur apporte les fait souffrir ce n’est pas de sa faute. Il refuse de ne pas donner aux êtres ce qu’ils demandent. Lucifer indique la voie de la facilité mais cela ne veut pas dire que cette voie est exempte de douleur, de souffrance. Cette peine est le prix à payer pour accéder au Néant et donc à la Divinité. Belzébuth (Seigneur des Mouches, le Faux Dieu selon certains. La véritable traduction serait : Le Propriétaire de la Demeure Grandiose), le Dieu Infernal, est la Bouche du Néant. Il est le dernier Point avant le Néant Négatif. Il est le Néant que renferme la moindre particule de Réalité. Car chaque élément de la Réalité est l'expression d'un Logos et ce Logos trouve sa source dans un Noyau commun qui est Belzébuth. Ainsi, Belzébuth rejoint la Matrice de Toute Chose et le Logos « Amour-Chagrin ». La Réalité est seulement la perception du Noyau au travers de filtres propres à chaque être. Les humains appréhendent le Monde à travers leurs sens soumis à des ondes (sonores, électromagnétiques, thermiques). Mais ces ondes sont des expressions du même Logos. Tout Etre (minéral, végétal, animal, humain, spirituel) est un Esprit qui est la manifestation du même Noyau-Belzébuth soumis à des filtres liés au degré d'évolution de la Conscience de celui qui l'observe. Celui qui se tourne vers l'Intérieur agit par là même sur tout ce qui existe car Toute Chose possède le même Noyau. Une fois le seuil du Néant franchi, l’âme dépouillée de tout est réduite à rien et peut devenir n’importe quoi. D’une certaine façon cela permet de s’échapper de la prison du Logos « Amour-Chagrin ». Seulement cette délivrance se fait au détriment de tout ce que l’âme représente et on ne peut être certain qu’une fois la Bouche franchie on en ressort indemne. C’est pour cela que souvent Satan est pris de pitié pour l’âme qui est sur le point de se désintégrer et lui tend une main secourable. Alors toute l’Energie du Vide accumulée par l’âme (et cette énergie peut être considérable) propulse l’âme et une Entité Satanique vers les Hautes Sphères. Ainsi une âme perdue touchée par la grâce du Diable peut donner naissance à un Ange. Telle est la récompense de la miséricorde de Satan. Et si l’énergie est suffisamment grande, l’âme peut franchir les limites de l’Univers.

Car l’Univers est comme une Sphère immense dont le contenu ne peut s’échapper. Un peu comme si les particules qui cherchaient à atteindre la paroi étaient déviées par une courbure de l’espace de telle sorte que la trajectoire s’incurve indéfiniment sans atteindre la limite. Ainsi une particule libre qui foncerait toujours dans la même direction aurait l’impression de voyager indéfiniment longtemps sans arriver à la limite du Cosmos. Par conséquent, de l’intérieur, l’Univers est Infini et Eternel. Il est une manifestation du Dieu Infini qui contient Tout, tout en étant un Néant. Pourtant une âme changée en Energie Pure suffisamment intense peut traverser la paroi de l’Univers Infini et à ce moment là l’Univers lui semble contenu dans certaines limites dont il ne pouvait avoir conscience, vu de l’intérieur. Pour qu’une âme accumule de l’énergie elle a deux solutions : soit elle œuvre à s’élever spirituellement en faisant preuve d’Amour, de Mansuétude et de Sollicitude, au prix d’efforts parfois pénibles et de sacrifices, soit elle prend le risque de se dépouiller de tout ce qui peut faire ce qu’elle est. Ce dépouillement pourrait faire penser au Nirvana. Ainsi le Bouddhisme prêcherait plutôt le dépouillement dans une voie menant au Dieu Infernal. Ce qui prouve bien que le Dieu Infernal peut être vecteur de forces pacifistes et bienveillantes.

Une fois que l’âme a échappé à l’Univers il peut être récupéré par la Mère, la Matrice afin d’animer un Néant Primordial d’un nouveau Logos. Il faudra alors accepter d’être Créateur-Infini-Néant. Il faudra renoncer à être Créature tout en étant Manifestation de toute chose. Cela dit puisque le Dieu Infini et le Dieu Infernal sont présents en chaque Etre Incomplet et même en Satan et Urzazel, il peut renoncer à son Eternité, à son Omniscience et à son Omnipotence pour s’incarner en une Créature et ainsi oublier qui il est réellement. C’est en cela que Jésus a raison lorsqu’il affirme être le Verbe Incarné. Nous sommes tous des Verbes Incarnés. Seulement nous n’avons plus conscience de notre Infinitude. Seul Satan-Urzazel a conscience de ce qu’est réellement l’Univers, c'est-à-dire lui-même. Nous sommes tous des Satan-Urzazel, seulement nous avons limité notre conscience. L’Univers est un hologramme. Chaque particule de l’Univers renferme l’Univers entier, renferme le Verbe, le Logos. Chaque particule est comme une cellule d’un organisme vivant. Tout est vivant. Tout renferme une âme. Tout peut naître, vivre et mourir pour renaître ensuite et ce autant que nécessaire.

En conclusion, tous les Etres de l’Univers ont une étincelle de vie qui est une manifestation du Logos « Amour-Chagrin ». Ces Etres peuvent prendre corps dans différentes Sphères Spirituelles et évoluer vers le Dieu Infini ou vers le Dieu Infernal. Au final chaque Etre peut se projeter hors de l’Univers et dans les mains de la Mère donner naissance à un nouveau Monde animé par son propre Verbe. Ainsi grandit à l’Infini le Multivers dans la Matrice.

  • Tout d'abord, un Esprit est un être énergétique vibrant dans une Sphère unique. Ces Sphères sont décrites sur les Arbres de Vie et de Mort. Les Esprits peuvent rester sous une forme pure ou bien se combiner entre eux pour donner un nouvel être.

Une Âme est une union d'Esprits qui ne possède pas de corps. C'est une force spirituelle d'énergie pure. La Conscience de l'Âme peut voyager librement d'une Sphère à l'autre à condition de disposer d'un Esprit de cette Sphère. Une Entité est une Âme qui s'est condensé dans une Sphère précise, formant un corps. Ainsi l'Entité est une forme corporelle qui est la superposition d'énergies spirituelles de différentes Sphères. L'être humain est une Entité de la Sphère Matérielle qui possède une Âme résultant de la superposition d'Esprits des Sphères des Arbres de Vie et de Mort protohumains. Un ange est une forme corporelle comportant un seul Esprit d'une Sphère de Vie. Un démon est une forme corporelle comportant un seul Esprit d'une Sphère de Mort. Il est tout à fait possible qu'une Entité n'ait qu'une partie des Esprits des Arbres de Vie et de Mort. Il est également possible qu'une Âme prenne corps dans une autre Sphère que la Sphère matérielle. Les objets matériels ont souvent une Âme qui est la superposition d'Esprits. Ainsi une plante peut avoir un corps plutôt végétatif mais cela ne l'empêche pas de renfermer un Esprit élevé et actif dans les Sphères autres que la Sphère Matérielle. Il en est de même pour les objets dits inanimés. Une espèce animale est régentée par un Esprit Totem assimilable à un Dieu et qui a sa place dans les Sphères Supérieures. Tout animal connaît une activité dans les Sphères Invisibles et c'est cela qui explique pourquoi les animaux rêvent. Les chats ont l'aptitude de sentir les esprits et les chiens sont connus pour être des psychopompes d'où les représentations mythiques de Cerbère ou d'Anubis. Ainsi, la Sphère Matérielle n'est qu'une Sphère dense par dessus laquelle d'autres Sphères se superposent. Ces Sphères sont imperceptibles par les sens ordinaires. On pourrait les assimiler à des mondes dont les atomes sont plus petits et plus espacés que les atomes matériels. Notre Univers est limité par la vitesse de la lumière et le zéro absolu (-273° Celsius). On peut imaginer que lorsque les propriétés d'un Univers dépasse ces limites on pénètre dans un autre monde, une Sphère Supérieure. Il existe également des Sphères Inférieures. On pourrait les imaginer comme des Univers demeurant au coeur des atomes dans l'infiniment petit. En effet en deçà de la longueur de Planck on aboutit à une singularité pour laquelle les lois de la physique ne sont plus valides. Cette singularité renferme des Univers denses, des Sphères Inférieures.

Lorsque naît une Âme, elle n'est qu'énergie pure. Elle n'est ancrée dans aucune Sphère en particulier. Suivant son niveau énergétique Sphérique le plus dense, elle s'incarnera dans une Sphère plus ou moins élevée. Les êtres humains étaient des Âmes, des forces spirituelles pures, avant de s'incarner. Suivant le karma de leurs vies antérieures, ces Âmes se condensent dans le corps d'un foetus et se développe suivant le chemin de vie qu'elles ont choisies alors qu'elles n'étaient que pure énergie. Il est indispensable de suivre son chemin de vie pour espérer changer de Sphère. Le chemin de vie est le chemin qui répond aux désirs les plus profonds de l'être. Ainsi, si l'Entité humaine a choisi la Haine elle devra haïr de toute son Âme pour renaître dans la Sphère de la Haine. Si elle ne le fait pas elle devra tout reprendre à zéro jusqu'à ce qu'elle ait appris ce qu'elle avait à apprendre. Cela peut sembler dommage qu'un criminel soit obligé d'être criminel mais il n'existe pas vraiment de bien et de mal. Il existe seulement des choix de vie en lien avec le karma. Lorsque le corps meurt, l'Âme est libérée et la conscience humaine perd la majeure partie de son identité. Cette conscience est libre de voyager entre le Ciel et l'Enfer et de décider selon son karma quelle Sphère lui conviendra le mieux pour se réincarner. L'Âme a une meilleure conscience d'elle-même que lorsqu'elle possède un corps car le corps l'ancre dans une Sphère donnée. Il est possible à la conscience humaine d'accéder à d'autres Sphère à travers les rêves et les états altérés de conscience. La projection astrale permet d'accéder à la Sphère Astrale (Sphère protohumaine de la Sagesse).

Les Entités ne sont pas éternelles. Elles naissent vivent et meurent. Seulement cela se fait selon une forme de temps différente pour chaque Sphère. Il faut également savoir qu'il existe un Temps Cosmique commun à toutes les Sphères. Il faut voir le Cosmos comme un atome. Les différentes Sphères sont l'équivalent des différentes couches électroniques. Ainsi les différentes Sphères semblent conserver leur énergie mais pourtant les populations d'Entités ne cessent d'évoluer tout comme les électrons ne cesse de changer de couche électronique sans que l'énergie globale de l'atome ne change. Une Âme peut aussi mourir. Toute Âme proto-humaine renferme en elle le Logos du Dieu Infini de l'Univers dans lequel elle évolue. Cela n'est pas vrai pour les anges et les démons qui, rappelons le, sont des Entités d'un Esprit pur. Mais tout ange ou tout démon peut devenir proto-humain. Lorsque l'Âme meurt, elle se détache de l'Univers, elle se désintègre. Mais son énergie donne naissance à un nouveau Logos. En fait l'Âme devient un nouveau Dieu Infini d'un autre Univers. Lorsqu'une Entité accède à la Mansuétude, elle accède à l'Infinitude qui est la faculté de tendre vers l'Infinité de Dieu et embrasser tout le Cosmos dans sa conscience. Lorsqu'une Entité accède au Goût du Néant, elle surplombe le gouffre qui désintègre l'Âme. Damner une Âme consiste à la projeter dans ce gouffre. A ce moment l'Âme s'épure, la conscience s'approche de Dieu. Seulement, les souvenirs s'effacent et les énergies des Sphères supérieures se consument au profit du Diable qui l'a précipitée. Toutefois, la plupart du temps, avant que l'Âme ne soit complètement anéantie, Satan est touché par le péril de l'Âme et il la sort du gouffre. A ce moment, l'Âme se ressource et Satan est entraîné avec elle vers les Sphères supérieures. Ainsi, en venant au secours de l'Âme qu'il voulait anéantir, Satan est touché par la Grâce Divine et il est racheté. Mais aussitôt, une autre Entité prend sa place évitant que le Goût du Néant soit dépeuplé. Ainsi, il est difficile de dépasser la Mansuétude aussi bien que de disparaître dans le Néant. Mais cela reste possible. Pour franchir la Neuvième Arcane au delà de la Mansuétude, il faut accepter de disparaître de l'Univers et donc renoncer à l'Infinitude. De même, pour franchir le seuil des Lamentations, il faut que le Diable aille jusqu'au bout de la désintégration de l'Âme et il faut croire que même pour Satan ce processus est pénible car il est intensément attaché à la vie.


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Toutes les sciences reconnues (physique, chimie, mathématiques, biologie...) étudient l'aspect matériel de l'univers. C'est un peu comme si on était capable de modéliser un homme comme un assemblage mécanique d'éléments matériel sans parvenir à conceptualiser ce que peut-être une idée, une parole, un sentiment, un esprit. L'erreur de beaucoup de scientifiques est de ne pas avoir la modestie d'admettre que leur champ d'investigation est volontairement restreint. Lorsqu'un scientifique modélise un système, il élabore une sorte de schéma qui n'est qu'une pâle image de la réalité mais devant laquelle il s'émerveille comme un enfant admirerait le dessin d'un cheval qu'il est le seul à reconnaître. Cette dernière comparaison semble fausse puisque l'unanimité des gens admettent les théories scientifiques sans pouvoir les démentir. On peut alors imaginer que si l'enfant explique où se trouve la tête du cheval, son corps, ses pattes, la prochaine fois qu'il dessinera un cheval les autres le reconnaîtront. C'est une question de conditionnement. Et puisqu'on est conditionné dès la naissance, la science nous apparaît comme une vérité. D'ici à affirmer que la science est La Vérité, fidèle reflet de la réalité, il n'y a qu'un pas que beaucoup de gens se disant rationnalistes ou cartésiens n'hésitent pas à franchir.

Pour revenir au monde invisible ou plutôt aux mondes invisibles, je suis persuadé qu'ils existent réellement. On peut les concevoir comme des domaines enfouis profondément dans les tréfonds de notre inconscient collectif c'est-à-dire dans cette sorte de matrice de base que chaque être humain reçoit à la naissance et dont l'architecture et les lois remontent aux origines de la vie. Les personnes ayant étudié l'esprit humain ont démontré qu'il existe une sorte de royaume occulte où se terrent des archétypes, sortes d'idées vivantes individualisées qui possèdent leurs propres personnalité, désirs, motivations. Ces entités se manifestent à travers nos lapsus, nos rêves, nos comportements inconscient, nourris par notre histoire personnelle (éventuellement nos vies antérieures), nos traumatismes, nos peur, nos désirs. Ces énergies semblant douées de volonté propre influent sur notre destin à tel point que le hasard ne semble plus vraiment exister.

Pour éviter ces explications un peu complexes, on décrit ces mondes comme des univers parallèles peuplés de créatures plus ou moins folkloriques. Personne ne peut affirmer si ces mondes et ces êtres existent indépendamment de l'esprit humain car aucun humain ne peut définir ce qu'est la réalité puisqu'il expérimente le monde à travers ses sens limités et ne sait pas ce que signifie sa propre mort.

Depuis des temps ancestraux, l'homme a en quelque sorte exploré ces univers étranges et mystérieux et il les a décrit à travers ses mythes, ses religions, ses contes, ses légendes. La moindre chanson, la moindre histoire, le moindre poème puise sa source dans ces royaumes occultes. C'est pourquoi, lorsqu'on s'adresse à une entité invisible (Dieu, Satan, les anges, les fées, les esprits élémentaires), on établit un lien avec une sorte de magma sur lequel la trame de la réalité repose. En fait, les scientifiques on appelé hasard tout cet aspect qu'ils ne maîtrisent pas. La magie propose d'agir sur ces forces et c'est pour cela qu'elle mérite le nom de science occulte même si ces effets ne sont ni reproductibles ni mesurables à l'inverse des autres sciences.

On peut toutefois émettre une hypothèse quand à la nature physique du monde invisible. Tout ce qui existe dans le monde matériel n'est autre qu'un assemblage d'atomes. Ces atomes sont constitués de neutrons, protons, électrons. En élargissant on constate qu'il existe d'autres particules matérielles comme les neutrinos. Mais si on va plus loin on peut voir les particules comme des bobines d'énergie ou des cordes vibrantes concentrées dans une région de l'espace. Cette énergie a des propriétés particulières qui font qu'elles induisent toutes sortes d'interactions comme les forces gravitationnelles, électromagnétiques, nucléaires. Seulement ces cordes vibrent à des fréquences qui rendent possibles uniquement les interactions entre elles. Il existerait des bobines d'énergies vibrant à des fréquences anharmoniques qui constitueraient tout un Univers inaccessible aux objets constitués de la première forme d'énergie. Ainsi un photon émis par un atome de l'Univers d'origine pourrait traverser des atomes de l'Univers d'autre fréquence sans être absorbé. L'autre Univers serait à proprement parlé invisible. La conscience pourrait être constitué d'énergie des différents Univers d'où la notion de corps énergétiques, ces corps étant des corps constitués d'atomes vibrant à des fréquences inaccessibles. Ces corps pourraient changer de fréquence afin d'agir sur les cellules du cerveau et provoquer des courants électromagnétiques donnant naissance à des pensées matérielles. Le cerveau est peut-être une machine qui capte des énergies d'autres Univers, ce que ne peut pas faire des appareils de mesure classiques. Ainsi l'Univers matériel coexisterait avec d'autres Univers et les principales interactions donneraient naissance à la conscience. Une autre façon de voir les choses est de considérer qu'il existe différents niveaux de réalité. Le niveau le plus dense est le monde matériel. Ensuite se superpose à ce monde un monde plus subtil inaccessible aux perceptions matérielles mais qui peut se condenser et agir sur le monde plus dense. A ce monde subtil peut se superposer un monde encore plus subtil. Et ainsi de suite. Un monde dense serait un monde constitué de briques de base épaisses séparées par un grand espace vide. Toutefois ces briques sont relativement resserrées. Un monde subtil est constitué de briques beaucoup plus petites et plus diffuses dans le même espace. Un corps dans le monde subtil peut passer à travers un corps du monde dense car ses briques peuvent se glisser entre les briques du monde dense. Ainsi les mondes se superposent dans le même espace. C'est seulement leur densité qui varie et cette densité est liée à un niveau vibratoire.

Dans cette page, je décris les différentes entités qui peuplent le monde invisible. Je traite aussi de l'Au-Delà et de la Cosmologie tels que des entités comme Urzazel ou Satan m'ont décrit via l'écriture automatique.

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____Les forces invisible symbole de guide pour l'humanité*, le royaume des Cieux** est semblable à un homme qui a semé une bonne semence dans son champ. Mais, pendant que les gens dormaient, son ennemi vint, sema de l'ivraie parmi le blé et s'en alla..

QUELQUES CONSIDÉRATIONS SUR LES FORCES INFERNALES

« Le royaume des Cieux est semblable à un homme qui a semé une bonne semence dans son champ. Mais, pendant que les gens dormaient, son ennemi vint, sema de l'ivraie parmi le blé et s'en alla. Lorsque l'herbe eut poussé et donné du fruit, l'ivraie parut aussi. « Et les serviteurs lui dirent : Veux-tu que nous allions l'arracher ? Non, dit-il, de peur qu'en arrachant l'ivraie vous ne déraciniez aussi le blé. Laissez croître ensemble l'un et l'autre jusqu'à la moisson, et, à l'époque de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Arrachez d'abord l'ivraie et liez-la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé, dans mon grenier. » (Mat. XIII). « Vous ne mourrez pas de mort, car Élohim sait qu'au jour où vous consommerez une parcelle (du fruit), vos yeux seront ouverts et vous serez semblables à Lui, connaissant bien et mal. » (Gen. III).

  • Il est actuellement de bon ton de professer, à l'égard de l'Enfer et de son maître, le plus commode scepticisme, « mol oreiller pour des têtes bien faites »,
  • (1) Il ne faut pas entendre l'expression « absolu du Mal » au sens plein du terme. Il est évident que si le mal pouvait constituer un « absolu », Il contre-balancerait l'absolu du Bien, et la rédemption serait Impossible. Si Lucifer se pose en « absolu du Mal », s'il veut s'égaler à Dieu, cela ne signifie pas qu'il s'y égale.
  • Cependant, les paroles de l'Évangile sont formelles. Partout, que ce soit dans le récit de la triple tentation du Christ, que ce soit dans ses paraboles, l'Adversaire, l'ennemi, n'est pas indiqué comme un simple symbole, mais comme un être, actif, personnel, conscient.

Si Dieu est l'absolu du Bien, il existe aussi un absolu du Mal (1) : Lucifer, Prince des ténèbres, opposé à Dieu, créateur de la Lumière ; roi de l'Enfer, comme Dieu est le Roi du Ciel.

Dans une précédente étude : La Lumière débrouillant le Chaos, nous avons montré - autant qu'une démonstration est possible en de telles matières - que la Genèse de Moïse supposait, sans la décrire explicitement, la chute de l'Archange. Il est à remarquer que cet écrivain sacré parle des anges dans la Genèse, sans s'expliquer sur leur création ; de même, dans l'énumération des espèces animales créées par l'Éternel, il ne fait pas mention des insectes. Ces omissions ne sont pas l'effet du hasard. Il est fort probable que Moïse avait de bonnes raisons pour passer sous silence la création angélique et la chute d'une partie de cette création. Si, comme tout porte à le supposer, les insectes sont les créatures terrestres où le sceau satanique s'imprime le plus profondément, on comprend pourquoi Moïse n'en fait pas mention.

Dans l'article déjà cité, nous écrivions, étudiant le sens des mots employés par Moïse dans les dix premiers versets de sa Cosmogonie : « Le radical du mot AR-eTs (terre) est le même que celui d'AOR (la Lumière du Verbe). Ce mot exprime bien la manifestation de l'énergie propre de l'Archangélité déchue. Bien médité, il nous retrace la cause de sa chute, et quelle sorte de puissance est encore la sienne. » Dans « Du Menhir à la Croix » (p. 277), nous avions déjà signalé le rapport existant entre le principe ténébreux HOSh-eK et le Tentateur, Na-HaSh. Ce n'est pas pour rien que l'auteur de la Genèse emploie, pour ces deux termes, un même radical : HaSh on HoSh, auquel le préfixe Na-et la racine suffixale -eK, donnent un sens très analogue, le premier indiquant, comme la seconde, une action ramenée sur elle-même, égoïstement.

Ces points acquis, nous allons poursuivre notre étude sans nous embarrasser davantage d'un inutile appareil d'érudition.

L'archange Lucifer, l'ex « porte-lumière », a voulu s'égaler à son Créateur. Certes, sa puissance était immense ; il pouvait « créer », à son tour, des êtres spirituels, également doués d'une grande puissance. Ceux-ci pouvaient aussi en créer d'autres « à leur image » (car on ne crée jamais qu'à son image). Seulement, malgré sa grandeur et l'éclat de ses attributs, Lucifer n'était qu'une créature, il se trouvait, par le fait même, subordonné à son créateur, et toutes les créatures « spirituelles » sorties de lui étaient, comme lui, des « créatures de Dieu ». La Vie qui les animait était divine dans sa source, elle n'était pas une faculté luciférienne. Lucifer avait reçu la vie et la transmettait, mais la vie n'était pas à lui, quoique, étant en lui. Dans le plan matériel, il en va toujours de même : les parents créent des formes, analogues à eux, mais la « VIE » qui anime ces formes est divine. Elle est uniquement « transmise » par les parents, et c'est pourquoi, tout ce qui vit appartient d'abord à Dieu.

Donc, Lucifer, en se prétendant égal à son Créateur, était dans l'erreur. Tout porte à croire qu'il le sait : l'intelligence d'un tel être est trop vaste pour qu'il puisse s'y méprendre. Seul, son orgueil l'empêcha, l'empêche et semble devoir l'empêcher longtemps encore d'en convenir. Nous pouvons remarquer ici que l'orgueil nous apparaît comme le plus terrible des péchés « capitaux » et comme leur racine à tous.

Lucifer donc, s'étant dressé en rival devant son Père, s'est éloigné de Lui, entraînant avec lui des légions de ses créatures, orgueilleuses comme lui.

Dieu pouvait, purement et simplement, retirer à Lui le souffle de Vie qui donnait l'être au Grand Révolté. Oui, Dieu aurait pu en user ainsi, et cette attitude peut sembler logique à bien des hommes, qui se demandent pourquoi Il laisse vivre et agir le Réprouvé... Mais la justice de Dieu n'est pas celle des hommes aux horizons bornés. Il n'a ni foudroyé ni empêché Lucifer, car Il veut laisser, à sa créature, la possibilité de revenir vers Lui, librement. Si Lucifer revenait, tel l'enfant prodigue de la parabole, l'Enfer n'existerait plus. Car, telle est l'origine de l'Enfer : Lucifer et les siens ont créé des formes, encore des formes, mais la Vie divine a toujours animé ces formes, car, si le Verbe (qui est la Vie) ne les avait animées, elles eussent été éternellement inertes et insensibles.

L'on peut se demander ici quelles sortes de créatures Lucifer et les siens ont réalisées ?

Tout d'abord, et pendant bien des Éons de temps, Ce furent d'autres créatures spirituelles ; mais, tout en s'éloignant de Dieu, et par leur perversité même, leur spiritualité allait en décroissant. S'éloignant du Soleil lumineux, ils devenaient de plus en plus sombres ; l'Abîme obscur les attirait. Ils espéraient l'éclairer de leur lumière propre, mais cette lumière n'était qu'un reflet et les Ténèbres n'en peuvent être illuminées...

Nous pouvons déjà nous rendre compte qu'il est impossible à l'intelligence humaine de saisir ou de classer la totalité des formes innombrables du mal, dans le visible et l'invisible, depuis l'infinité des Sphères, jusqu'aux vibrions.

Les planètes, par exemple, sont en partie, l'œuvre de l'esprit du mal, chacune d'entre elles a son « Prince de ce Monde », et si les cosmogonies antiques l'ont souvent laissé entendre sans le dire ouvertement, quelques-unes, comme celle des Parsis, le disent crûment. Les planètes révoluent autour des soleils, animés par Dieu, et reçoivent ainsi la lumière divine réfléchie. C'est ce qu'a très bien saisi Fabre d'Olivet, dans ses Examens de la Cosmogonie de Moïse. Leur mouvement les oblige à être tantôt dans la lumière, tantôt dans les ténèbres, participant ainsi de la vie divine et de l'Esprit des Ténèbres, Naturellement, tous les êtres qui vivent sur elles sont soumis à cette double influence et y participent également à des degrés divers, si bien que toute planète, toute terre, est une localisation partielle du Ciel et de l'Enfer.

L'homme « planétaire », disons « terrestre », pour ceux qui doutent de la pluralité des mondes habités par des fils d'Adam, est entraîné, lui aussi, dans cette existence intermédiaire entre le Bien et le Mal, la Lumière et les Ténèbres.

C'est pour avoir failli à sa mission primitive qu'il est broyé dans un mécanisme implacable et que son cœur est devenu le champ clos où s'affrontent perpétuellement les forces du Bien et celles du Mal.

Il avait été créé « à l'image de Dieu », nous dit la Bible, Sa mission était justement de ramener l'équilibre dans le Plan de la Création, faussé par Lucifer et ses légions. Mais ce dernier, jaloux et irréductible, ne songea qu'à l'entraîner, lui aussi, dans l'abîme. Pour cela, il le séduisit au moyen de l'élément féminin de son être, « sa femme Ève, Héva dit la Bible. Ne matérialisons rien ! Ceci se passait dans une sphère invisible, le Gan Bi Wheden M'Qo-dem de Moïse, terme que Saint-Yves d'Alveydres traduit par « zodiaque », ce qui est juste, encore qu'il ne s'agisse pas de notre zodiaque physique. Dans cette sphère invisible, l'homme existait collectivement et non individuellement. Au lieu de parler de la tentation de l'homme, il serait donc plus juste d'employer le terme « humanité », dans un sens infiniment plus vaste et plus universel que celui qu'on attache d'habitude à l'expression « genre humain ». Inutile d'ajouter que l'élément « féminin » de cette humanité n'est pas non plus une femme de chair et d'os. Nos compagnes, en qui cet élément féminin prédomine sur l'élément masculin, sans l'exclure cependant, peuvent se rassurer : Si nous souffrons tous, c'est que nous sommes tous coupables.

Sur quoi portait la séduction à laquelle nous succombâmes, en la personne d'Adam ? Elle portait sur l'orgueil de s'égaler à Dieu, exactement comme Lucifer : « Et vous serez tels qu'Élohim, connaissant bien et mal ! »

Dès cet instant, l'Humanité, gardienne, guide et ordonnatrice des créations lucifériennes, perdit ses prérogatives, elle fut déchue, comme Lucifer et par lui. Mais, il est indispensable d'établir une distinction capitale entre ces deux déchéances. Sans Lucifer, l'Humanité n'eût pas succombé. Lucifer a obéi à sa propre impulsion, l'Humanité à une incitation extérieure, et c'est pourquoi le Verbe lui-même a pris corps, parmi elle, pour la sauver et lui indiquer ce qu'elle doit faire pour revenir à son Père et recevoir le pardon.

Certes, Lucifer lui-même, s'il le voulait, pourrait être pardonné. Jusqu'ici, son orgueil n'a pas voulu abdiquer. Cependant, le fait même que Dieu ne lui a pas retiré la vie et l'activité semble indiquer que tout espoir n'est peut-être pas perdu.

Ce n'est pas Dieu qui damne Lucifer, pour se venger de lui, mais c'est Lucifer qui se damne librement...

L'orgueil de l'homme, reflet du sien, est moins tenace ; quand son cœur a compris, il lui arrive de s'humilier et, sans doute, un temps viendra où presque tous les hommes seront sauvés et reviendront prendre la place qu'ils ont perdue et accomplir la tâche qui leur était réservée. S'ils parviennent à comprendre que leur forme ténébreuse est satanique et que leur cœur purifié est la demeure, le sanctuaire, du Verbe, - Lumière et Vie, - alors ils commenceront à travailler à leur bonheur réel, en renonçant aux passions qui réjouissent tristement leurs Ténèbres, en développant les vertus qui permettent au Verbe d'illuminer leur cœur.

Des réflexions qui précèdent, il découle que toute terre, toute forme cristallisée du Mal, est luciférienne, infernale.

Toute créature peuplant une terre participe à sa nature. Les animaux sont parfois exclusivement diaboliques, comme semblent l'être la plupart des insectes, et ils incarnent parfois des démons, car l'homme déchu ne peut leur en imposer par lui-même ; c'est pourquoi il se contente d'user de violence pour les dompter, ce qui est satanique.

Pour nous en tenir à la seule terre que nous connaissions, on peut dire que les animaux qui la peuplent ont « descendu » avec l'homme et qu'ils remonteront avec lui. L'animal sent la supériorité de l'homme et le reconnaît comme maître, dès que celui-ci a repris sa véritable place.

En principe, les hommes sont donc des « démons » d'une certaine sorte. Il y en a de pires, certes ! Ce sont ceux auxquels ils sont en proie lorsqu'ils s'abandonnent aux passions qui les détournent de leur but : Chercher et trouver le Royaume de Dieu, cet « Unique Nécessaire », dont tout le reste : bonheur, sagesse, amour, découle inévitablement.

  • Celui qui a trouvé le Royaume de Dieu, peut vivre heureux au milieu des démons et des animaux féroces, car ceux-ci se couchent à ses pieds et les autres, quelquefois, évoluent et aspirent, eux aussi, à retrouver la Patrie perdue. C'est pourquoi l'on peut dire que l'Enfer est partout où se manifeste la Vie, telle que nous la connaissons, mais le Ciel y est aussi.. L'état intermédiaire de l'âme qui aspire à la régénération, mais ne l'a pas encore réalisée, est le Purgatoire de l'Église. La vie de beaucoup d'hommes sur cette terre est un Purgatoire, car ils s'y purifient aux épreuves et aux douleurs. Très peu y connaissent le Ciel. Il y en a pourtant. Ce sont ces derniers qui, par leurs prières et leurs renoncements, permettent aux anges d'approcher de la terre.
  • Quant à l'Enfer, actuellement surtout, il a beaucoup de représentants, en ces temps qui précèdent la venue de leur prince, l'Antéchrist. Mille symptômes l'indiquent ; mille faits nous avertissent d'être prêts, de veiller et de prier avec constance et vigilance : Cette terre-ci sera bientôt jugée et « transformée ». Les êtres qui la peuplent seront, suivant leur état intérieur et leur désir, transférés dans la Lumière ou dans les Ténèbres, comme l'indique la magnifique parabole de l'ivraie... et tout continuera, jusqu'à ce que tous les hommes soient redevenus fidèles, et peut-être aussi les cohortes infernales... Dieu a l'éternité devant Lui, Il n'est pas pressé.

http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/ASavoret/Psyche/consider.html

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_____Ecrire la guerre, vivre la paix: la Terre tourne moins vite sur elle-même, Le changement serait imperceptible mais réel. D’après la Nasa, depuis samedi, la Terre tourne moins vite sur elle-même, la Terre a ralenti sa course.

Word 666 pour guide infâme du monde

SCIENCES.

Ne vous inquiétez pas pour votre nuit de sommeil, la réduction n’est que de… 1,26 millionième de seconde. La faute au puissant tremblement de terre du 27 février au Chili, l’un des plus forts de l’histoire puisque pointé à 8,8 sur l’échelle des séismes.

D’après la Nasa, l’événement a tellement secoué la Terre qu’elle a dévié de son axe de 8 cm. Conséquence, le jour dure moins longtemps, une réduction qui serait définitive.

Ce n’est pas la première fois

Le phénomène n’étonne pas l’astrophysicien Alfred Vidal-Madjar. « C’est une loi de la physique, explique-t-il. Chaque fois qu’un corps change de forme, sa vitesse de rotation se modifie. C’est un peu comme un patineur qui tourne sur lui-même : il va plus ou moins vite selon qu’il tend ou pas les bras. La Terre ne fait pas exception à la règle. » Notre planète n’en est d’ailleurs pas à son premier changement de vitesse. « Elle a plusieurs fois accéléré ou ralenti au cours de l’histoire, au gré d’événements comme des séismes, poursuit Alfred Vidal-Majdar. Il ne faut pas non plus oublier qu’elle subit continuellement l’effet des marées qui contribuent aussi à son ralentissement. » Sauf que les chiffres fournis par la Nasa ne peuvent être confirmés, affirme Christian Bizouard, astronome au service rotation de la Terre à l’Observatoire de Paris. « Un axe dévié de 8 cm, 1,26 millionième de seconde de jour en moins, ce sont des estimations, établies à partir de modèles théoriques, explique-t-il. L’effet est si petit qu’il faudrait de très longues observations pour être sûr. » « Le pôle de rotation bouge en permanence, de 2 mm jusqu’à 15 cm par jour, car la planète subit tout le temps des mouvements de masse, en profondeur, mais aussi dans l’atmosphère », poursuit-il. L’astronome ne nie cependant pas l’impact brutal que peuvent avoir des séismes sur la rotation de la Terre. « Lors du plus violent tremblement de terre (NDLR : en 1960 au Chili : 9,5 sur l’échelle de Richter), on estime que la planète a dû bouger sur son axe de 60 cm à 1 m ! »

http://www.aujourdhui-en-france.fr/societe/depuis-samedi-la-terre-tourne-moins-vite-04-03-2010-835251.php

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____Shoah entre "noir" et "blanc" : noirs dans les camps nazis..Juifs , Roms ,Noirs , exterminations fatales. l' Afrique réelle devrait se reconnaitre dans ce tableau ........deportation / extermination d' Auswitch - Birkenau

shoah entre noir et blanc : noirs dans les camps nazis

shoah entre noir et blanc :

noirs dans les camps nazis

SHOAH ENTRE NOIR ET BLANC





Juifs , Roms ,Noirs , exterminations fatales

  • -la population Noire




cette population comprends :

  • - la masse confondue de tous les combattants noirs et maghrebins - sans oublier les g'is américains
  • - la population africaine civile vivant en Allemagne , communauté encore bien méconnue




les troupes noires coloniales furent massacrés sans pitié sur les champs de bataille :

  • - répulsion anti-noire " animaux inferieurs et d'une bestialité sexuelle inextinguible "selon la terminologie de l'ancienne propagande hitlérienne
  • - racisme anti noir de la periode d'occupation rhénane ( cf Le Naour " la Honte Noire ) amplifié par la propagande allemande basée sur:

sur les atrocités supposéees des troupes non blanches d'occupation

  • -surtout les viols - en fait fort peu nombreux en realité -après enquète des autorités françaises et anglaises ,
  • -les bordels de campagne qui horrifiaient les allemands alors qu'on comptait pourtant pas moins de 57 lupanars rhenans allemandsà la fin de cette guerre (14/18)

( Le Naour La Honte Noire )

  • - rejet des mariages mixtes ," souillure des blondes femmes blanches aryennes "
  • - rejet bien sûr des enfants ' mulatres ' temoins de la batardisation de la race





  • - ideologie de Mein Kampft -Hitler- avant son arrivée au Pouvoir

tout ceci se retrouve dans la progression de l'histoire :





/Pouvoir effectif Hitlerien en 33 , date officielle des premiers camps - Dachau entre autres -





/ Lois deNuremberg ( 35) " noirs et juifs cousins de sang "





/ plan quadriennal de Goering ( 36) esquisse de deplacement et extermination basée

sur les quatre piliers de la domination nazie :

Industrie , Bureaucratie , Parti , Armée ..





/ Nuit de Cristal ( 38) premiers travaux pratiques judeocides ......





/avant d'arriver à la fameuse conference de Wannsee ( 42) presidée par Heydricht :





planification cette fois definitive de la solution finale





parallélement categorisations au fur et à mesure de leurs créations methodiques des differents camps

en bref :

/ camps d' euthanasie ( en Allemagne dont on retient Hadamar, Bartheim ,Bernburg Sonnenstein )

/camps de concentration -Allemagne /Autriche annexée- aussi ; Dachau Buchenwald Mautheusen , Neuengamme sachsenhausen ....

/camp d'extermination ( Pologne annexée ) dont

Belzec, Sobibor ,Treblinka ,Chelmno plus ou moins soigneusement rasés

  • -au moins entièrement pour Belzec -

par les Allemands sentant deja la fin proche





ce qui fait d' Auswitch - Birkenau ;camp mixte libéré par les troupes russes

le symbole de la massification de cette destruction humaine et de ses valeurs

On voit donc se dessinner une carte :

  • -les camps d' euthanasie etaient en Allemagne



  • -les camps de concentration etaient surtout en Allemagne /Autriche



  • -les camps d'extermination etaient surtout en Pologne annexée sans oublier le camp mixte français du Struthof ( Résistants ) , les camps belges
  • -le camp Francais du Struthof

vue du struthof

  • -à noter une petite partie vers l'ouest à travers les camps français ( Gurs ,Rivesaltes... ) car un moment le IIIème Reich pensa deplacer ces populations indesirables .... à Madagascar

projet vite abandonné car transport tlong , coûteux et difficile par mer et fort aléatoire ( guerre maritime )









les"nouveaux historiens allemands " ( dominique vidal ) Aly, Heim entre autres pensent qu'il ya eu une volonté déliberée et coordonnée de cette extermination pour laisser à la seule Allemagne les standards nouveaux d' une race renouvellée, purifiée et superieure , organisée rationnellement selon les besoins du pays d'où necessité de deplacer et d'exterminer tout ce qui entravait ces nouvelles normes

quand la demographie economique rejoint l'ideologie

ainsi que le souci de se débarasser d'une population toujours génante

le genocide Rom en est la parfaite illustration





Difficile de faire plus bref, difficile aussi de ne pas trahir- et de ne pas tronquer - la memoire dans un resumé aussi succinct - et donc forcément reducteur -dont on peut retenir :




  • - la singularité et la massification de l'extermination Juive et Rom
  • - et fait peu connu à cote des Russes et Slaves, de la Population Noire ( s Bilé ) considéréee comme

"sous hommes aux instincts bestiaux et aux pulsions sexuelles non controlables "

selon la propagande alors en vigueur dans le regime nazi ,

Suivant S Bilé ; on s'attache maintenant içi à la population Noire

Si on peut retrouver le sort des prisonniers de guerre noirs et maghrebins soit le plus souvent en camp de concentration , soit aussi - mais en moindre nombre - en camp d'extermination , il faut souligner le sort cruel que leur reservait les Hitleriens :

  • - executions sommaires sur les champs de bataille
  • - mort lente par privations , coups et violences dans les camps d'autant que ces troupes resistaient mal aux rigueurs du climat
  • - beaucoup moururent de faim, au delà de fusillades et pendaisons

Mais tout l'interet du travail de ce journaliste d'origine Ivoirienne est d'avoir decrit en chapitres consacrés à des personnalités noires cette autre deportation / extermination complétement passée sous silence , qui, en dehors des militaires des fores alliées ,concerne aussi la communauté civile afro/ germanique

communauté constituée en plusieurs vagues successives depuis le temps de la colonisation allemande :

  • - d'abord immigration forcée , travailleurs ,mais aussi artistes de cirque et divers chanteurs , acteurs, comediens etc
  • - ensuite immigration volontaire :

l'elite africaine envoya ses enfants etudier en Allemagne à coté des travailleurs immigrés d'où une colonie assez intellectuelle à Berlin

( 2000 personnes environ )

puis disseminée dans toute l' allemagne : 200.000 ?si on suit le the new west indian ou moins probablement 3000 selon d'autres estimations ?

Mais ce dernier chiffre semble en fait refléter la seule communauté Berlinoise

certains pensent - au vu de documents très fragmentaires - qu'environ 8% de cette population ( +- 200.000) noire tomba effectivement sous le coup des lois nazis et suivit le même sort que les autres populations juives et roms à cote de l'extermination russo slave

Estimation basse ou Estimation Haute ?

difficile de le dire avec précision , d'autant qu'on mélange souvent cette population afro germanique avec les combattants des troupes africaines

engagées , on l'a vu , au coté des Alliés contre les Forces de l' Axe ,- tout comme les g'is noirs americains Ces combattants sont assez bien repertoriés :

environ 80.000 seraient passés à un moment ou un autre par les camps nazis

soit un chiffre à peu près equivalent à celui des juifs français raflés et déportés

Il serait temps que les historiens- grace aux archives de guerre ouvertes -puissent donner des chiffre plus precis





et si aucun plan d'extermination spècifique aux Noirs n'a été prouvé à ce jour , nul doute que cette " population inferieure "- cousine de sang des juifs- ( mein Kampft ) etait bien vouée à l'extermination

et relève de la même inhumanité qui caractérise le génocide pratiqué par les Nazis .

S BILÉ dans de courts chapitres faciles à lire, nous raconte l'histoire de quelques uns de ces personnages tels Padmore le syndicaliste , Nassy le peintre , Blanchette la mystèrieuse inconnue , john William le chanteur de " si toi aussi tu m'abandonnes ," auteur du livre eponyme ,Elizé le premier noir antillais maire d'une commune de France , ce noir espagnol rescapé des brigades republicaines ( et des camps français ) qui survécut à Mautheusen grace à la solidarité des autres brigadistes espagnols etc etc

on laisse les lecteurs decouvrir quelques uns de ces survivants tout comme par exemple le sort de prisonnier - assez doux en regard à vrai dire - de leopold sedar Senghor en France : prisonnier de guerre, futur premier President du ' remuant Senegal ', poète universel

dont " Hosties Noires "donne un reflet :

Et nous voila pris dans les rets

livrés à la barbarie des civilisés

exterminés comme des phocophères " etc

  • -Sans oublier l'exclusion dont souffraient les Noirs en France avec impossibilite de deplacement entre les deux zones:

gaston Monerville -qui légiféra avec E Herriot dans les annéees 20/25 pour la fermeture des camps tropicaux de déportation avec double peine ( relègation ), Cayenne en particulier - s'employa à faire réablir l'egalité de passage

  • - sans oublier le racisme dont etaient victimes les gi's noirs américains au sein de leur propre armée , arrivant à un véritable apartheid entre unités noires et blanches .

racisme parfois partagé par certaines Autorités - Hôte ,- tel le gouvernement Australien - contrastant d'ailleurs souvent avec le bon accueil des populations locales





un des chapitres de les plus interessants de S.Bilé est celui consacré aux Hereros ( Namibie ) ) car il rappelle de façon claire cette extermination délibérée ,( 70% environ des 90.OOO hereros recensés ) leur deportation , les camps de travail, l'apartheid aussi des survivants de ce peuple de bergers etabli en Namibie dans les années 1600 , bien après les Damara ( 1300) ,sans oublier les premières experiences medicales raciales qu'ils subirent et la stérilisation forcée des femmes Hereros

pour ne pas diluer le sang " pur " des allemands copulatoires......





ce massacre planifié est le germe de l'extermination nazie avec Göring , fils du gouverneur de Namibie , et le Dr Fisher ,médecin eugeniste et racialiste qu'on retrouvera aussi dans les experimentations " médicales " lors du génocide hitlerien avec le sinistre assistant et éléve le Dr Mengelé

Von Trda les lois de Nuremberg et leurs suitesotha préce





ce chapitre est remarquablement clair et rappelle qu'au delà des Hilotes ( P Vidal-Naquet )





ce type d'extermination genocidaire et ethnocidaire fait partie du fonds de l'animalité humaine qu'on retrouve avec le Génocide Armenien , au Cambodge avec Pol Pot et plus proche dans le temps en Afrique: au Rwanda , sans doute au Darfour.....

Banalité du Mal ( Hannah Arendt )

au delà de ce necessaire rappel ,

le livre de S Bilé s'arrete brutalement sans epilogue.

Et c'est mieux Ainsi .....





Si la bibliographie concernant la deportation -/ extermination noire est pauvre -seuls quelques articles et peu encore de livres allemands ou autres ,

  • - c'est qu'il n'y a guère encore de données exploitables sur ce sujet , d'où necessité d'explorer toutes les Archives

Ce petit livre est cependant bien utile pour rappeler qu'a cote de l'extermination Juive et Rom , il ya eu aussi une extermination d'une autre population bien oubliée encore : :la population Africaine pendant cette periode noire de l'Histoire et de la Civilisation,

Alors en conclusion , génocide de la population noire en Europe ? crimes de guerre contre les combattants noirs ? crime contre l'humanité pour les populations civiles noires ?

Les victimes ne sont plus là pour temoigner

Le l ivre de Serge Bilè journaliste à RFO , est donc une introduction narrative à l'histoire d'une extermination raciale , sans doute peu massive à coté des autres

  • - Juive et Rom d'une part , Russo Slave d'autre part ,

mais indissociable du même principe d'inhumanité

c'est bien le mérite de S Bilé de nous entrainer sur ces chemins où les Africains- civils et militaires - payèrent eux aussi un lourd tribu à la barbarie nazie , sur un continent qui n'etait pas le leur , et dont beaucoup de combattants " indigènes " contribuèrent à liberer une nation colonisatrice qui ne leur est guère reconnaissante à ce jour .

Porte du(non) Retour Unesco Ouidah Benin

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_____Le massacre des Soldats Noirs**, sur la seconde guerre mondiale "tirailleurs Sénégalais". Prisonniers de guerre originaire d'Afrique,..combatants noirs "féroce et perfides" qui ne respectent pas les règles internationales de la gu

Durant la campagne de France, les soldats de couleur ont été massacrés.

On les appelent les "tirailleurs Sénégalais". Ils sont entre 40.000 et 60.000 à combattre dans l'armée Française en Juin 1940. Tous originaires des régions colonisées par la France nommée Afrique occidendale Française(AOF). ++Selon un système choisi en 1919, un adolescent sur 10 est recruté dans les tribus++, les cherfs désignants la plupart du temps des jeunes qui appartiennent à une couche inférieure.

Les élites locales peuvent aussi se présenter comme volontaires dans l'espoir de grimper dans l'échelle sociale et devenir citoyen Français.

Durant la campagne de France, ils sont massacrés. En juin 1940 plus de 3000 prisonniers de guerre originaire d'Afrique sont massacrés par les Allemands. Ces prisonniers ont été traités différament des autres. L'envahisseur les séparant des blancs et les massacrants à coups de mitraillettes comme par exemple près d'Erquinvilliers ou bien à Chasselay ou un carnage féroce a été comis par une division SS.

Une cinquantaine de tirailleurs ont été mitraillés puis écrasés par des chars.

Ces différents massacres ont lieux en juin 40 soit deux trois semaines après le début des premiers combats. Or, cela coîncide avec le lancement d'une propagande lancée dans le journal officiel du NSDAP.

Les noirs y sont décrits comme des combatants "féroces et perfides" qui ne respectent pas les règles internationales de la guerre.

Le ressentiment chez les soldats allemands n'est pas le même quand ils se battent contre des blancs et des noirs. Sur le champ de bataille, quand L'Allemagne se bat contre des blans se battant avec acharnement, ils considèrent cela comme de l'Héroîsme et un combat Vaillant pour défendre sa Patrie. Ce même combat fait par des noirs est considéré comme de la sauvagerie dont il faut se venger. Cela explique certains des massacres du à la propagande nazi.

On peut penser que seules les troupes fanatisés telles que les SS étaient capable et coupables de ces actes. Mais cela n'est pas le cas Toud 'abord, les soldats allemands de la Heer sont souvent issues des Jeunesses Hitlériennes ou déjà on leur apprends l'idéologie raciste des nazis. Dans leur livret militaire, on peut lire que des actes de vengeance sont permis dans le cas ou les officiers leur ordoneraient ce qui est en contradiction avec le droit international. Mais c'est assez suffisant et rassurant pour ceux qui abbatent les noirs.

Et de plus, après la campagne de Pologne en 1939, Hitler a proclamé une amnistie générale qui permétaient aux soldats ayant fusillés des innocents d'échaper aux punitions. Le message était donc clairement passé qu'une guerre raciale pouvait se dérouler en même temps.

Une troisème explication se rajoute au massacre des noirs. La propagande allemande assimile les noirs à des bêtes sauvages et des demis-singes. Les officiers Français informent donc leurs troupes coloniales pour leur donner la volonté de combattre avec férocité. Et leurs disent que il n'y aura pas de prisonniers de faits avec les noirs... Ces propos ont agient dans les deus sens.

Les allemands ont de leur coté vu ce qu'ils redouaient, des sauvages se battant avec acharnement et les africains ont livrés une lutte d'autant plus acharnée car ils savaient que être prisonnier avait pour issue l'éxecution.

Les tirraileurs sénégalais qui échapent à la mort restent captifs en France. Hitler n'en voulant pas sur son territoire.

Source: Le massacre des Soldats Noirs, Science & Vie junior Hors-Série sur la seconde guerre mondiale.

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_____L’absence de référence à la stratégie africaine,..stratégie politique ou économique, de stratégie de communication ou de développement.. la phase stratégique, la phase tactique, la phase opérationnelle sur le terrain.. L'art de la guerre de Sun Tzu


***

world 666 pour guide infâme de l'être existenciel "noirs" (tu saura la vérité et ... )

Issue du grec stratos qui signifie « armée », et ageîn qui veut dire « conduire », la stratégie est un art qui vise à coordonner l’action de l’ensemble des forces de la nation (militaires, politiques, financières... etc.) en vue de mener une guerre au sens militaire ou de gérer une crise majeure.

Par extension, la stratégie désigne l’élaboration d’une politique définie en fonction de ses forces et de ses faiblesses, compte tenu des menaces et des opportunités dans des domaines autres que celui de la défense au sens militaire du terme.

On peut alors parler de stratégie politique ou économique, de stratégie de communication ou de développement. Ses déclinaisons s’articulent autour de __

  • "3" niveaux :la phase stratégique proprement dite au sommet,
  • .......................la phase tactique au niveau intermédiaire et
  • .......................la phase opérationnelle sur le terrain.
  • Avec près de 60% de l’élite dirigeante (dans la tranche des 45-65 ans) formée en Europe et aux États-Unis, les décideurs africains semblent avoir oublié qu’il existe une pensée stratégique africaine millénaire.
  • Cette ignorance, voire ce déni de culture stratégique propre au contexte africain expliquent au moins pour partie la tragédie afro-kafkaïenne du héros de Cheikh Hamidou Kane (1) dans l’aventure ambigüe de la mondialisation ...

Nos investigations auprès de 30 écoles supérieures africaines (universités, écoles de commerce et centres de formation militaire confondues) parmi les plus populaires chez les 20-25 ans montraient, fin novembre 2009, une absence complète de référence à la stratégie africaine dans les programmes éducatifs. Après Carl von Clausewitz, c’est Sun Tzu (2) qui fait une timide entrée dans les conférences depuis bientôt 10 ans !

En 1620, le Roi Kuba - Sa Majesté Shamba Balongombo - se fit sculpter pour la postérité, l’Awélé (jeu de stratégie africaine) pour en attester la sacralité (3). En 2010, ce sont les jeux d’échecs et de go qui meublent les salons des décideurs africains. Heureusement, dans certaines contrées comme en RDC où il est appelé Kisolo ya mungu (« Jeu de Dieu »), l’Awélé reste pratiqué lors de soirées festives comme le nouvel an cyngalais ou lors de veillées mortuaires pour défier les ombres de la mort.

L’Awélé, symbole de la culture stratégique africaine

Ce qu’il y a de plus remarquable dans l’Awélé, c’est le caractère cyclique (4) de la circulation des graines. Il y a 12 cases à jouer comme il y a 12 mois dans l’année. L’échange de richesses, de potentiel, est généré par le passage régulier des graines, d’un camp à l’autre. Ce principe fondamental diffère de l’approche occidentale dominante qui oppose presque toujours deux camps avec pour objectif de se détruire comme on le voit au jeu d’échecs...

Ainsi Luttwak considère-t-il que la guerre mène à la paix quand elle permet la victoire totale d'un camp sur l'autre, ou « par suite d'épuisement complet des combattants ou parce que les objectifs respectifs dont l'incompatibilité a donné lieu à la guerre se sont transformés sous l'effet de la guerre elle-même. » (5)

En revanche, l’approche africaine s’accommode, à bien des égards, de la conception asiatique de Sun Tzu selon laquelle, « notre invincibilité dépend de nous, la vulnérabilité de l’ennemi, de lui. » (6) Le joueur d’Awélé sème pour récolter, nourrissant l’adversaire tout en le bouffant. « L’accumulation d’un potentiel de graines, initialement en partage, a pour effet de restreindre la part de l’autre, dont la marge de manœuvre s’amenuise jusqu’à ce qu’il soit acculé à subir les décisions du même. » (7) La finesse tactique réside dans les freins et accélérations des gains et des prises.

La résistance aux programmes informatiques occidentaux



L'art de la guerre de Sun Tzu



  • Disqualifier la pensée stratégique africaine au motif qu’elle est orale, c’est la sempiternelle excuse des théoriciens

qui ne comprennent que le langage de l’écrit, le moyen le plus sûr d’échapper à l’éclairage absolument original des peuples premiers subsahariens dans le champ de la stratégie.

En Afrique noire, les grands stratèges d’Awélé restent les Anciens, ces êtres forgés dans le moule des traditions ancestrales et relativement préservés de l’influence extérieure alors qu’ils sont ouverts au monde. Les langues étrangères leurs sont certes inconnues. Pourtant leur incroyable capacité à donner et à prendre, ainsi que leur redoutable esprit mathématique (8) continuent de résister aux programmes informatiques occidentaux(9)

D’après Jean Retchitzki qui a mené une étude sur les processus intellectuels et cognitifis des joueurs d’Awélé en Côte d’Ivoire, « aucun livre développant les stratégies et les tactiques n’a été diffusé en Afrique. L’absence de pédagogie organisée rend d’autant plus stupéfiante la capacité de certains joueurs à atteindre un niveau d’expertise qui témoigne de capacités cognitives et intellectuelles étonnantes...» (10)

En somme, il y a dans l’Awélé comme dans certains contes, proverbes et rites initiatiques africains, de redoutables principes de stratégie et d’éthique qui, s’ils étaient structurés et appliqués, permettraient à l’Afrique de décoller à la manière des Dragons asiatiques ; d’autant que dans sa conception traditionnelle, le village africain préfigurait le village planétaire des temps modernes.

  • Guy Gweth, Conseil en intelligence économique & stratégique, GwethMarshall Consulting

http://www.grioo.com/ar,quels_reperes_strategiques_pour_les_decideurs_africains_,18604.html

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____Qu'est-ce que l'amour ? -Qu'en disent les philosophes noirs? L’amour est-il cette relation magique, fondée sur la coïncidence des êtres et la transparence des cœurs entre "nous"? « Est-ce qu'on peut aller là où on ne va jamais ?»

Dans la clinique en institution, les adolescents aveugles font souvent entendre leur crainte de ne pas être vus. Sortir de l’invisibilité suppose de se confronter au regard de l’Autre essentiel à la validation spéculaire et à la question du manque et de la perte infléchie par la privation sensorielle.

  • L’amour est-il cette relation magique, fondée sur la coïncidence des êtres et la transparence des cœurs ?
  • L’amour est-il parfait parce qu’on y est, quoiqu’avec un autre, soi-même sans mensonge et sans fard ?
  • L’amour réussit-il à rendre possible cette union authentique où l’on est avec un autre tout en restant soi ?

Ce qui est heureux dans l’amour, c’est que je puis aimer un autre parce que je suis moi tout en l’aimant lui – telle est l’une des illusions que l’on a coutume de former au sujet de l’amour. On fait de cette relation naissante une miraculeuse rencontre, une triple coïncidence entre ce que chacun est et l’unité qu’ils forment ensemble. L’amour est vu de manière statique alors qu’il crée un lien. On s’imagine un état quand il transforme l’être même. En somme, on en fait un terme alors qu’il est un commencement.

L’amour naît entre deux êtres en les faisant naître eux-mêmes. Chacun n’est-il pas soudain différent, indifférent à ce qui comptait avant, désirant de façon inconnue, impérieuse, délirante ? Ce n’est plus moi que je reconnais dans l’amour, mais une sorte d’étranger que j’ignorais. Aimer, cela dépossède de soi, cela met hors de soi.

On fait de l’amour un idéal, mais n’est-ce pas l’amour qui le fait naître ? On s’imagine l’amour lascif, paresseux, passif ; mais amoureux, on devient exigeant, idéaliste, tyrannique. L’amour, explique Platon, réveille l’image d’un Dieu, d’un lointain idéal devenant norme et modèle, s’imposant à soi et façonnant l’autre. On aime en poursuivant un idéal et en l’imposant à l’autre : l’amour est l’acte d’une transformation réciproque.

Il n’est pas le résultat inopiné d’une rencontre, mais le moteur d’une relation. Il n’est pas l’heureuse conséquence de ce que nous sommes, mais la cause mystérieuse de ce que nous devenons.

http://www.cairn.info/revue-adolescence-2006-2-p-339.htm

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