Communiqué n° 1038 : Sur l'interdiction générale de la burqa Envoyé par Secrétaire général Index du forum Nouveau sujet Secrétaire général 23 avril 2010, 11:12 Communiqué n° 1038 : Sur l'interdiction générale de la burqa

Communiqué n° 1038, jeudi 22 avril 2010 Sur l'interdiction générale de la burqa

Le parti de l'In-nocence se réjouit de la décision du président de la République de faire soumettre au Parlement, par le gouvernement, en accord avec le parti majoritaire, un projet de loi visant à une interdiction totale de la burqa.

Le parti de l'In-nocence regrette certes que cette décision du chef de l'État semble relever, par le moment où elle est prise, du pur opportunisme politique et que M. Nicolas Sarkozy, comme d'habitude en ces matières, paraisse n'avoir aucune conviction personnelle et naviguer à vue en fonction de ce qu'il croit être son intérêt politique. Le projet annoncé, quels qu'en soient les motifs, n'en coïncide pas moins, quant au fond, avec nos vues, nos désirs et nos intentions.

Le parti de l'In-nocence estime au demeurant que si des obstacles juridiques s'élevaient pour empêcher la promulgation d'une telle interdiction, ce sont ces obstacles même qui devraient être juridiquement levés, comme contraire au droit de notre peuple à disposer de lui-même, de sa culture et de son territoire. Pareille nécessité, si elle surgissait, devrait être considérée comme une chance pour l'ouverture d'un vaste chantier législatif destiné à mettre fin aux dispositions diverses qui sont les instruments et les garants de la contre-colonisation, du Grand Remplacement et de l'aliénation nationale sans contrepartie ni réciprocité.

ps: Utilisateur anonyme 23 avril 2010, 21:48 Re : My beautiful Gugusse

La notion de loi a tellement perdue de son prestige et de sa solennité d'antan qu'on serait en droit de s'interroger sur l'efficacité réelle, ou même seulement symbolique, de cette loi anti-burqa... cette nouvelle loi ne s'inscrivant pas dans un système de normes, mais dans les fluctuations circonstancielles. En effet, on ne légifère plus guère de nos jours en vue d'édifier un temple des normes, car on considère surtout l'utilité de l'instant. Par conséquent, l'idée de loi s'est délabrée en se banalisant. Le pouvoir politique est désormais confronté (et il le sera de plus en plus), par la force des choses, à des situations normativement imprévisibles et exceptionnelles qui démentent la logique du Système et qui pourraient, dans un futur assez proche, le contraindre à prendre des mesures autres que légales. Le droit n'est pas illimité, on ne saurait légiférer sur tout et tout ne se laisse pas normativiser. Il existe des sphères de l'existence qui échappent à la légalité et qui lui sont même rebelles. De toute façon, le droit ne se ramène pas à une somme de lois, comme le suggère le positivisme juridique qui sous-tend la pensée libérale.

http://www.in-nocence.org/public_forum/read.php?3,55440,55580

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