• ... ..! Mais celà a vite été gommé de l'histoire

Pendant treize siècles et sans interruption, du VIIe au XXe siècle, les Arabes ont opéré des razzias sur les peuples noirs d’Afrique subsaharienne, causant la mort d’au moins 17 millions d’hommes, de femmes et d’enfants transformés en « bois d’ébène ». Emanant d’un chercheur africain et musulman, cette étude très documentée bat en brèche l’idée selon laquelle l’islamisation se serait faite sans violence en Afrique noire. La castration quasi systématique de millions d’individus justifie, pour Tidiane N’Diaye, la qualification de génocide, c’est-à-dire le fait d’avoir programmé « la disparition totale des Noirs du monde arabo-musulman, après qu’ils furent utilisés, usés, assassinés ». L’horrible opération qui transforme « les esclaves en eunuques provoquait la mort de 80 % des « patients », mais les rares survivants voyaient leur possibilité d’assurer une descendance annihilée, ce qui, à terme, aboutit bien à une extinction ethnique. »

et esclavage arabe - pour le désigner avec exactitude ! - n'a pour ainsi dire jamais cessé puisqu'on en parle peu dans les pays concernés, à l'exception notable de la Mauritanie, qui a officiellement aboli l'esclavage en... 1981 ! Mais on sait bien que l'application intégrale de cette loi tarde à se concrétiser, comme le suggère le débat électoral en cours dans ce pays. De temps en temps parviennent, un peu partout en Afrique subsaharienne, des échos, jusqu'alors invérifiés, de "disparitions" de jeunes Négro-Africains à l'occasion du pèlerinage de La Mecque.

«Comparé à la traite des Noirs organisée par les Européens, le trafic d'esclaves du monde musulman a démarré plus tôt, a duré plus longtemps et, ce qui est plus important, a touché un plus grand nombre d'esclaves», écrit en résumé l'économiste Paul Bairoch (*). Cet auteur, ainsi que Tidiane N'Diaye, rappelle qu'il ne reste plus guère de trace des esclaves noirs en terre d'islam en raison de la généralisation de la castration, des mauvais traitements et d'une très forte mortalité, alors que leurs descendants sont au nombre d'environ 70 millions sur le continent américain.

Oui, les esclaves vendus aux européens venaient des guerres et rapts des pays d'afrique. Mais, l'esclavage du 18è-19è siècle n'était que la continuité de pratiques millénaires, répandues sur tous les continents, quelles que soient les couleurs de peau. La faute des européens, c'est d'avoir continué à une époque où les consciences morales de liberté et de dignité commençaient à être vulgarisées dans les pays dits "civilisés". Il est sûr, qu'au nom de l'efficacité, c'était plus simple d'avoir recours à des "fournisseurs" locaux qui s'occupaient du "recrutement" et de rassemblement, pour le compte de "commerçants" en bois d'ébène qui eux se chargeaient de la "distribution" -de la vente aux planteurs- ainsi que du transport, soit par les mêmes, soit en affrêtant des transporteurs spécialisés. Rien ne vient diminuer la responsabilité des uns et des autres, ni celle des "rapteurs", ni celle des marchands, ni celle des planteurs. Mais la vie est ainsi faite...si chaque nation voulait reprendre les injustices dont elle a pu être victime depuis 3000 ans, personne ne pourraît plus vivre dans l'espoir d'un futur meilleur ! Ainsi, si nous prenons l'exemple Français, guerres, massacres, invasions, se sont succédés pendant les 30 derniers siècles, entrecoupés de courtes périodes de paix. Quoi de positif ? Pour la France, d'avoir, grâce à la romanisation, fait un progrès de plusieurs siècles en quelques décennies, ce qui a permis d'en faire le fer de lance de l'europe pendant des siècles... Quoi de positif, pour les africains déportés vers les pays outre-atlantique ? d'avoir pu progresser, avec plus ou moins de difficulté jusqu'au point qu'un homme de couleur est aujourd'hui le président de la nation la plus puissante du monde ! Quelle éblouissante revanche ! Quel exemple pour se motiver à ne pas cesser, par l'éducation et la culture, de progresser encore !

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