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mardi 19 janvier 9999

__Théorème de Goya :: Le sommeil de la Raison engendre des monstres. ""le Pouvoir sur soi"" ce sont quelques pensées claires et sûres qui déroulent les tourbillons, désordres de l'âme, et la purifient.

CONSCIENCE-INCERTITUDE-VÉRITÉ

théorème de Goya




Le sommeil de la raison engendre des monstres

Dans pensées nocturnes, les courants épars qui traversent notre âme (Ap)pendant le jour ne permettent à aucune pensée de mûrir. Mais la nuit, elles reviennent et l'une, plus hardie que les autres, mord de l'esprit. Sa dignité est de ne pas s'abandonner au tourbillon (Tz)mais de maîtriser le courant obscur(Co) et le diriger vers ce qui est solide vers une tige de paix (Px).

Dans un réacteur nucléaire, lors de la réaction, apparaissent des tiges qui empêchent l'explosion. Ces tiges ce sont quelques pensées claires et sûres qui déroulent les tourbillons, désordres de l'âme, et la purifient. C'est le pouvoir sur soi.

http://fermaton.over-blog.com/pages/5CONSCIENCEINCERTITUDEVERITEDE_GOYAIMAGINARY-3708659.html

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samedi 3 novembre 2012

____Comment les africains célèbre t-il leurs morts? En ce Toussaint, les rites africain ont plusieurs millénaires. Comment les rites africains sont-il célèbres de nos jours? Ouagadougou Force armée et dialogue.

Comment les africains célèbre t-il leurs morts? En ce Toussaint, les rites africain ont plusieurs millénaires. Comment les rites africains sont-il célèbres de nos jours?

Alors qu’une intervention armée dans le nord du pays se précise, les jihadistes affluent. Parmi eux, des jeunes venus des camps sahraouis. Enquête sur une dérive mafieuse et terroriste.

Une troupe saharoui

Lentement, inexorablement, la perspective d’une guerre des sables pour la reconquête du Nord-Mali, désormais planifiée sans plus de précisions pour le premier quadrimestre de 2013, se rapproche. A Tombouctou, à Gao, à Bourem, à Tessalit et dans toutes les localités de l’Azawad quotidiennement survolées par des avions de surveillance, les Jihadistes s’organisent dans la fièvre pour la mère de toutes leurs batailles. Un vent de paranoïa souffle sur les katibas d’Aqmi, du Mujao et d’Ansar Eddine, qui multiplient contrôles et arrestations au sein d’une population civile soupçonnée d’abriter la cinquième colonne de l’ennemi impie. Des caches d’armes, de carburant et de munitions sont creusées à la hâte autour de la demi-douzaine de camps d’entraînement récemment ouverts pour accueillir les nouvelles recrues venues de tous les recoins d’un « Sahelistan » qui s’étend de l’Atlantique au Darfour, attirées autant par les primes offertes- jusqu’à 3 000 euros par individu- que par les mirages de la guerre sainte.

En petits détachements de 40 à 60 hommes, jusqu’à 300 volontaires selon les services de renseignements français sont ainsi arrivés courant octobre à Tombouctou et Gao, dont une bonne partie, pour ne pas dire l’essentiel selon les témoins, s’expriment en hassaniya, le dialecte arabe des Maures et des Sahraouis. Rendue publique par l’AFP le 21 octobre et développée depuis dans plusieurs reportages, l’information selon laquelle des membres du Front Polisario auraient rejoint le Nord-Mali a été aussitôt démentie par la direction du mouvement indépendantiste, le ministère français des Affaires étrangères précisant de son côté qu’il n’avait « pas eu connaissance » de liens entre le Polisario et les jidhadistes. A juste  titre. L’on imagine mal, effectivement, Mohamed Abdelaziz et les chefs du Front s’acoquiner avec des groupes terroristes en guerre ouverte contre leur hôte algérien. Sauf que ni lui ni les autorités d’Alger ne sont jusqu’ici parvenus à enrayer la progression du virus salafiste chez les jeunes des camps de refugiés de la région de Tindouf, encore moins à empêcher le départ de ces desperados d’un exil sans fin vers les rivages chimériques du jihad rétribué.

Totalement occultée par les indépendantistes sahraouis et les médias algériens, l’existence dans les camps d’activistes se réclamant de la Salafiya Jihadiya (ou, plus récemment, d’Ansar el-Charia) n’est pas un phénomène récent. Importé à la fin des années 1990 par des étudiants sahraouis rentrés des universités algériennes et de cette pépinière salfiste que fut l’Institut théologique saoudien de Nouakchott (fermé en 2003), l’islamisme radical trouve rapidement un écho favorable dans trois mosquées très fréquentées du désert : Omar Ibn Al-Khattab (camp dit de Smara), Abou Bakr Assedik (camp dit d’Aousserd) et Alkitab wa Assouna (camp de Laayoune). C’est là qu’ont lieu les premiers recrutements, sous la boulette d’imans autoproclamés tels que Mohamed Salem Lahbichi et Abba Ould Saleh, alias Abou Salman. La première participation connue de salafistes radicaux issus des rangs du Polisario à une tentative d’opération terroriste remonte à décembre 2003, lorsque la police mauritanienne arrête, à Nouadhibou, un ancien soldat de l’Armée populaire de libération sahraoui (APLS) pour vol d’explosifs. Il s’agit là d’un acte isolé, mais son auteur, Baba Ould Mohamed Bakhili, reconnait très vite travailler pour le compte du Groupe salafiste pour la prédication et le combat, le GSPC, qui deviendra Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) en janvier 2007.

Acide Nitrique : Cette connexion se vérifie quatre mois plus tard lors du démantèlement, toujours en Mauritanie, d’une filière de recrutement jihadiste dont l’animateur, Mohamed Lamine Ould Louleïd, dit Maaouya, vient des camps de Tindouf. Elle se confirme de façon spectaculaire en juin 2005 quand deux katibas du GSPC, la katiba des Moulathamine de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, et la katiba Tarek Ibn Ziad, dont le noyau dur est composé de Sahraouis, prennent d’assaut le poste mauritanien de Lemgheity. Elle ne fera plus de doute au cours des années suivantes, à l’occasion de plusieurs accrochages violents survenus en Algérie (attaque de la brigade de gendarmerie d’El-Menia, en avril 2006), en Mauritanie (démantèlement d’une cellule d’Aqmi dont l’objectif était d’assassiner l’ambassadeur d’Israël, en octobre 2008) ou au Niger (combat de Telemses en décembre 2009). A chaque fois, des Sahraouis ayant reçu une formation militaire dans les camps du Polisation sont impliqués. Pour Abdelmalek Droukdel, le chef suprême d’Aqmi, et les émirs successifs de la zone sud-Yahia Djoiuadi, Nabil Makhloufi et depuis peu Djamel Oukacha, alias Yahia Abdou el –Hamman, recruter au sein des camps du Polisario est à la fois un moyen de combler les pertes dans leurs propres rangs et l’assurance d’obtenir des moudjahidine aguerris, connaissant parfaitement le terrain saharien.

Arrêter au Mali en novembre 2007 alors qu’il cherchait à se procurer une quantité importante d’acide nitrique, puis extradé en Mauritanie où il purge depuis une peine de dix années de prison, Hakim Ould Mbarek, fils d’un fonctionnaire du protocole du Polisario, illustre un autre aspect de cette collaboration : le trafic. Avec son complice Maaouya (cité plus haut), il détournait dans les camps de refugiés des stocks de médicaments, de munitions et de pièces de rechange, puis les enfouissait dans des caches repérables par GPS, avant de les vendre aux jihadistes. Une dérive mafieuse qui va rapidement prendre de l’ampleur. Le 7 septembre 2009, quatre cadres du Polisario dont l’adjoint du commandant de la 1ère région militaire Taleb Ami Deih sont kidnappés en territoire algérien par un gang d’Arabes Bérabiche du Nord-Mali et emmenés à Taoudenni avant d’être libérés quelques jours plus tard contre le paiement d’une rançon par la direction du mouvement indépendantiste. En cause : une cargaison de cannabis venue du Maroc et non livrée à ses destinataires maliens. Deux mois plus tard, trois humanitaires espagnols sont enlevés sur l’axe Nouakchott-Nouadhibou par un groupe se réclamant d’Aqmi et dirigé par Omar Ould Hamma (dit Omar Sahraoui) ; ex-membre du Polisario naturalisé malien et trafiquant notoire.

Capturé à son tour par des agents mauritaniens à Gao, puis exfiltré vers Nouakchott, Omar Sahraoui sera finalement échangé en août 2010 contre les humanitaires qu’il avait ravis. En décembre 2010, un nouvel incident survient entre l’armée mauritanienne et une colonne de trabendistes sahraouis. Arrêtés, ces derniers citent le nom de leur commanditaire, Mohamed Ould el Mhaidi, alias Rubio, baron régional de la drogue, ex cadre de la IIe région militaire du Polisario et proche du patron des services de sécurité du Front, Mohamed Ould Laakik.

Réalité Sordide. Dans la nuit du 22 au 23 octobre 2011 enfin, c’est le coup d’éclat, mais aussi le coup de grâce pour la crédibilité sécuritaire du Polisario. Deux humanitaires espagnols et une italienne sont kidnappés au camp de Rabbouni, à quelques dizaines de mètres des locaux abritant la présidence de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et amenés dans la localité malienne d’El Khalil, non loin de la frontière algérienne (ils seront libérés neuf mois plus tard). Considéré comme l’acte fondateur du Mujao, la branche dissidente d’Aqmi qui règne aujourd’hui sur la ville de Gao, et revendiqué par son chef militaire, le Malien Ahmed Tilemsi, alias Abderahmane Ould el Ameur, ce rapt a été commis par des Arabes Bérabiche guidés par une poignée de Sahraouis, dont les dénommés Aghdafna Hamadi Ould Ahmed Baba et Mamina Ould Laghfin. Familier de Rabbouni, ce dernier finira par être arrêté (et débriefé) par les services mauritaniens à Nouadhiou, le 5 décembre 2011. Là encore, cette opération terroriste à connotation religieuse recouvrait une réalité sordide : un règlement de comptes entre trafiquants.

Les autorités algériennes se sont longtemps contentées de mettre en garde la direction du Polisario, preuves à l’appui. A plusieurs reprises, des camions militaires sont venus déposer à l’intérieur des camps les dépouilles de Sahraouis enrôlés dans les rangs du GSPC (puis d’Aqmi), tués lors d’opérations de ratissage. De son côté, le Front a réagi avec embarras, mais sans la vigueur escomptée, se contentant de procéder au « nettoyage » de quelques mosquées suspectes et de remettre pour interrogatoire à la gendarmerie algérienne une dizaine de salafistes du camp d’Aousserd, en juillet 2008. En janvier 2010, la pression monte d’un cran. La sécurité militaire algérienne procède elle-même à l’arrestation, à Tindouf, de l’iman et « mufti » sahraoui Mahjoub Mohamed Sidi, considéré comme le leader local d’Ansar el Charia, chez qui sont saisis des armes, de l’argent, des uniformes, vingt kilos de TNT et des correspondances avec des responsables opérationnels d’Aqmi. Mais l’enlèvement d’Européens en plein territoire algérien est la goutte d’eau de trop. Les 8  et 9 décembre 2011, des éléments des forces spéciales algériennes participent au ratissage des camps aux côtés des services de sécurité du Polisario que dirrigent Mohamed Ould Laakik et Mustapha Ould Sidi al Bachir. Depuis, les barrages routiers et les patrouilles nocturnes autour de la républiquette en exil ont été renforcées et le Polisario est tenu de livrer tout  suspect à la gendarmerie, ce qu’il a fait début septembre 2012, en remettant aux Algériens un groupe de Bérabiche du camp de Laayoune. Reste que, comme on s’en aperçoit aujourd’hui, l’appel d’air venu du Nord Mali agit comme un aimant sur toute une partie de la jeunesse sahraouie, celle qui n’a eu depuis sa naissance que les camps de toile pour tout horizon, l’endoctrinement pour toute école et Mohamed Abdelaziz pour unique « lider màximo ». Cette jeunesse là, aucun barrage, aucune patrouille, aucun champ de mines ne pourra l’empêcher de prendre la piste de Tombouctou.    François SOUDAN (Jeune Afrique)

http://www.maliweb.net/news/la-situation-politique-et-securitaire-au-nord/2012/11/03/article,102045.html

Mali: le groupe islamiste Ansar Dine part négocier à Alger et Ouagadougou L’un des groupes islamistes armés qui occupent le nord du Mali, Ansar Dine (Défenseurs de l’islam), a envoyé vendredi à Alger et Ouagadougou des délégations négocier « la paix » au moment où se prépare l’envoi d’une force armée internationale au Mali. « Nous sommes pour la paix, et pour la paix, il faut le dialogue », a déclaré à l’AFP un proche de Iyad Ag Ghaly, chef d’Ansar Dine, en annonçant l’envoi à Alger et Ouagadougou de ces deux délégations actuellement « en route », selon lui. De source proche de la présidence burkinabè, on précise que la délégation se rendant à Ouagadougou y est attendue vendredi soir et qu’elle y rencontrera le président Blaise Compaoré, médiateur de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) dans la crise malienne. Il est prévu que la délégation qui se rend à Alger rejoigne plus tard celle de Ouagadougou, puis, de là, une délégation pourrait aller au Nigeria, selon ces sources. Le président Compaoré a déjà eu des contacts avec des membres d’Ansar Dine à Ouagadougou et a toujours privilégié une solution négociée à la crise, plutôt que le recours à la force. Djibrill Bassolé, son ministre des Affaires étrangères, s’était lui-même rendu début août à Kidal (nord-est du Mali) où il avait rencontré M. Ag Ghaly, qui l’avait alors assuré de son soutien dans ses efforts de parvenir à une solution pacifique. L’Algérie, puissance régionale incontournable dans le règlement de la crise, prône également le dialogue avec certains des groupes armés qui occupent le nord du Mali et qui rejettent « le terrorisme » et la partition du Mali. Des émissaires d’Ansar Dine s’étaient rendus en septembre à Alger où ils avaient notamment rencontré un officiel malien. Le mouvement Ansar Dine, apparu au début de l’offensive lancée en janvier dans le nord du Mali par plusieurs groupes armés, est essentiellement composé de Touareg maliens et est un des principaux alliés d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dans la région.  

Force armée et dialogue 

Iyad Ag Ghaly, le chef d’Ansar Dine, à Kidal, dans le nord du Mali, le 7 août 2012 © AFP Iyad Ag Ghaly est lui-même un ancien rebelle touareg qui a épousé l’islamisme radical. Les membres de son mouvement appliquent la charia (loi islamique) avec brutalité dans les zones qu’ils contrôlent avec Aqmi, dont les villes de Tombouctou (nord-ouest) et Kidal. L’annonce de l’envoi de délégations à Alger et Ouagadougou intervient alors que se tient depuis le 29 octobre à Bamako une réunion d’experts internationaux qui doit mettre au point « un concept d’opération » pour la force armée de la Cédéao, soutenue par l’ONU, en vue de reprendre le nord du Mali. Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté le 12 octobre une résolution préparant le déploiement d’une force ouest-africaine de quelque 3.000 hommes au Mali, soutenue sur le plan logistique par la France et les Etats-Unis, donnant jusqu’au 26 novembre à la Cédéao pour préciser ses plans. Parallèlement, la résolution invitait le gouvernement malien et les rebelles touareg à « s’impliquer dès que possible dans un processus de négociations crédible afin de rechercher une solution politique viable respectant la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale du Mali ». Un tel dialogue, soulignait mi-octobre à Bamako un haut dirigeant de l’ONU, n’interdit pas l’usage de la force. Il a plutôt pour but de permettre le regroupement de certains groupes armés composés essentiellement de Touareg, Ansar Dine et le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, rébellion indépendantiste laïque) laminé par les islamistes dans le nord du Mali. « Moins il y aura de groupes armés, plus ce sera facile » d’intervenir militairement, avait affirmé ce dirigeant. En revanche, pour la communauté internationale, il est hors de question de négocier avec Aqmi et le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), autre groupe islamiste et criminel armé qui occupe le nord du Mali. Ces deux groupes sont essentiellement composés d’étrangers.

http://www.maliweb.net/news/insecurite/2012/11/02/article,102453.html 2 novembre 2012 Rubrique: Insécurité,Nord-Mali

Mali: agir pour éradiquer Al-Qaïda

ABUJA – Le président du Nigeria, Goodluck Jonathan, a déclaré vendredi qu’il fallait agir pour éradiquer Al-Qaïda du nord du Mali, en rappelant que la Cédéao s’est engagée à restaurer la paix dans ce pays.

Nous devons agir pour éradiquer Al-Qaïda, les trafiquants de drogue, les kidnappeurs et autres éléments criminels qui sont en train de transformer le nord du Mali en foyer pour terroristes, a-t-il dit lors d’un entretien avec le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle. Le président Jonathan, qui s’est rendu récemment au Mali, s’est efforcé d’obtenir le soutien de l’Allemagne et de l’Union européenne, selon un communiqué de la présidence. La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) s’est engagée à restaurer la paix et la normalité au Mali et, dans ce but, recherche le soutien de l’Allemagne et de l’Union européenne, a-t-il déclaré à M. Westerwelle.

Le président nigérian a ajouté que ses interlocuteurs au Mali avaient exprimé un désir de paix et un engagement à chasser les islamistes armés du nord du pays. L’aide du Nigeria au Mali inclura un soutien technique à l’armée, selon le communiqué. La Cédao a décidé de déployer une force régionale au Mali dont le nord est occupé depuis plus de six mois par des islamistes armés, à la suite du coup d’Etat ayant renversé le président Amadou Toumani Touré le 22 mars. Le 12 octobre, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté une résolution préparant le déploiement d’une force de quelque 3.000 hommes au Mali, donnant 45 jours à la Cédéao pour préciser ses plans. Depuis avril, des militants d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), leurs alliés touareg d’Ansar Dine et les jihadistes du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) imposent la charia dans le nord du Mali et une partition de ce pays. Le ministre allemand, venu au Nigeria en provenance du Mali pour assister à une réunion de la Commission bilatérale Nigeria-Allemagne, a déclaré que Berlin s’intéressait à l’avenir de la sous-région et souhaitait aider à restaurer la paix et une situation normale au Mali. Nous ne pouvons pas accepter que les activités terroristes trouvent refuge dans le nord du Mali et à partir de cette base sèment la terreur et provoquent des atrocités dans le monde entier, y compris en Europe, a-t-il ajouté ensuite. Nous avons discuté de ce que nous pouvions faire en travaillant ensemble contre ces activités terroristes des étrangers dans le nord du mali. Nous nous sommes engagés à coopérer avec le Nigeria, bien sûr avec la Cédéao et l’Union africaine. C’est notre responsabilité à tous, a-t-il encore déclaré.

(©AFP / 02 novembre 2012 21h51) SOURCE: AFP  du   2 novembre 2012.     http://www.maliweb.net/news/insecurite/2012/11/02/article,102511.html

Menace terroriste au Mali : Les pays du champ s’attendent à des attaques des groupes islamistes 3 novembre 2012 Rubrique: Nation,Nord-Mali

Le mouvement Ançardine a effectivement laissé entendre qu’il pourrait mener des représailles de type Al-Qaïda, notamment des enlèvements de ressortissants européens, en Mauritanie, au Niger et en Algérie. « Il ne fait aucun doute qu’ils l’envisagent sérieusement », a affirmé Bashir Ould Bbana, reporter à « Sahara Media ». 

Les djihadistes

Après l’infiltration de deux hommes armés en provenance du Mali soupçonnés d’appartenir à Al-Qaïda, la Police de Nouakchott a été placée en alerte maximale, a indiqué, le jeudi 24 octobre, l’hebdomadaire arabophone « Al Houriya », citant une source proche de la sécurité mauritanienne. Craignant les retombées d’une possible intervention militaire dans le Nord du Mali, l’Algérie a également renforcé sa sécurité en déployant des unités de l’armée et de la gendarmerie et dans ses provinces frontalières. En plus du renforcement de la sécurité aux frontières du pays, des mesures ont été prises pour protéger les missions diplomatiques algériennes. Des responsables d’une unité spéciale ont été déployés en Mauritanie, au Mali, au Niger, au Burkina Faso et dans d’autres pays africains, a indiqué le quotidien algérien « El Khabar ». Ce renforcement de la sécurité fait suite à la menace le 19 octobre par Ançardine qui indique que « toute tentative de chasser les islamistes du Nord du Mali exposera toutes les parties de la région à plus de souffrances et à une extension du cycle de la guerre.

Personne ne sera protégée contre son feu ». Selon le quotidien algérien « El Khabar », les Etats du Sahel ont également renforcé la sécurité autour des ambassades dans quatorze pays africains. Ce renforcement de la sécurité fait suite à des informations faisant état de possibles attaques contre des intérêts occidentaux et ceux des pays soutenant la guerre au Mali. « Ces opérations terroristes viseraient des enlèvements de ressortissants occidentaux qui seront emmenés dans l’Azawad », ajoute le journal. Mais ces enlèvements pourraient bien ne pas être les pires représailles venant de ce mouvement allié d’Al-Qaïda. Ançardine pourrait tenter de mener des opérations-suicides s’il prenait conscience de sa défaite face à une force africaine bénéficiant du soutien de la population et de la communauté internationale. Des experts estiment que de toute évidence, cette probable intervention des forces militaires de la CEDEAO est à l’origine de ces menaces. « Le fait que tous les pays de la région soient impliqués n’est pas pour plaire à Al-Qaïda », a expliqué Mohamed Ould Cheikh, spécialiste mauritanien des questions militaires. Et selon l’analyste de la sécurité, Sidati Ould Cheikh, la situation au Sahel est un motif d’inquiétude pour tous les pays de la sous-région, et ses répercussions inquiètent les voisins du Mali, notamment la Mauritanie considérée comme un terreau du fondamentalisme au Maghreb. En effet, plusieurs dirigeants d’AQMI sont d’origine mauritanienne. « Les terroristes appartenant à AQMI semblent déterminés à utiliser leurs otages comme boucliers humains en cas d’intervention militaire étrangère dans le Nord du Mali au cours des prochains mois. C’est une réalité qui ne peut être ignorée dans la mesure où treize ressortissants étrangers, des marins et des humanitaires, viennent d’être enlevés par les islamistes armés », explique Lotfi Hadji. Mais bien avant ces récentes menaces, l’Algérie et la Mauritanie travaillaient déjà à sécuriser leurs longues frontières avec le Mali. « Les pays du Sahel étaient conscients de tous les scénarii possibles avant même qu’Ançardine n’ait publié ce communiqué. Ils étudient toutes les possibilités, y compris celle de voir les groupes terroristes avoir recours à des actions de représailles », a conclu l’analyste Zain Al-Abidin Ould Mohamed. Serge Lath   SOURCE: Le Combat  du   3 novembre 2012.     http://www.maliweb.net/news/la-situation-politique-et-securitaire-au-nord/2012/11/03/article,102545.html

Mali: la médiation poursuit ses discussions avec les islamistes d’Ansar Dine OUAGADOUGOU — Des proches du président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur dans la crise malienne, ont poursuivi mardi à Ouagadougou les discussions avec une délégation du groupe islamiste Ansar Dine, qui contrôle avec d’autres mouvements armés le nord du Mali.

La délégation d'Ansar Dine rencontre le médiateur sur le dossier du nord-Mali, le président du Burkina Faso Blaise Compaoré (2e d), le 18 juin 2012 à Ougadougou © AFP « Nous poursuivons les échanges avec eux pour mieux leur expliquer notre position et celle de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédeao) », a indiqué à l’AFP un proche de M. Compaoré venu retrouver la délégation dans un grand hôtel de la capitale. A l’issue d’une rencontre lundi avec M. Compaoré, médiateur de la Cédéao, la délégation d’Ansar Dine avait annoncé accepter la médiation du président burkinabè qui, de son côté, a appelé ce groupe à rompre avec les « terroristes » d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), ses grands alliés dans le Nord malien. « Nous demandons au monde de nous comprendre, (…) nous nous battons au nom d’Allah. Nous, on n’est pas Al-Qaïda. L’islam interdit de prendre quelqu’un en otage » ou de prendre « l’argent de la rançon d’un otage », a assuré à l’AFP Cheick Ag Wissa, porte-parole de la délégation islamiste. Une délégation du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), la rébellion touareg supplantée dans le nord du Mali par les islamistes, se trouve aussi à Ouagadougou. Des envoyés du MNLA, mouvement d’idéologie sécessionniste et laïque, avaient rencontré M. Compaoré le 9 juin. « Rien ne peut sortir de nos discussions tant qu’Ansar Dine réclame l’application de la charia (loi islamique) et le jihad (guerre sainte) », a affirmé à l’AFP Magdi Ag Bohada, responsable du MNLA à Gao, une grande ville du Nord malien. Il a ajouté que son groupe avait « confiance » dans le Burkina Faso mais non dans les autorités maliennes. La médiation souhaite arriver à un « agenda global de sortie de crise » qui se concluerait par des négociations entre groupes armés occupant le Nord malien depuis fin mars, communautés de la région et autorités de Bamako. Pendant ce temps, la Cédéao prépare l’envoi éventuel d’une force de quelque 3.300 hommes au Mali. La France a dit mardi s’attendre à une décision rapide du Conseil de sécurité de l’ONU soutenant ce projet de l’Union africaine et de la Cédéao.   Copyright © 2012 AFP / 19/06/2012 http://www.maliweb.net/news/cedeao/2012/06/19/article,74209.html

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lundi 9 juillet 2012

____Pourquoi l'Afrique fut elle conquise au 19 ème siècle ? Behanzin (1844-1906), roi du Dahomey acheta des fusils et des canons à des marchands allemands et se constitua une armée de 15 000 hommes afin de resister à la pression etrangère sur son royaume

Pourquoi l'Afrique fut elle conquise au 19 ème siècle ? 16/05/2003

Hiram S Maxim, inventeur de la mitrailleuse Maxim qui donna un avantage décisif aux européens lors de la conquête de l'Afrique



La supériorité technologique donna un avantage décisif aux européens lors de la conquête de l'Afrique



Par Paul Yange









Hiram S Maxim, inventeur de la mitrailleuse Maxim qui donna un avantage décisif aux européens lors de la conquête de l'Afrique




En 1880, seules quelques régions nettement circonscrites de l’Afrique étaient sous domination directe des européens. En 1914, excepté l’Ethiopie et le Liberia, l’Afrique entière est divisée et occupée par les puissances européennes (France, Grande-Bretagne, Allemagne, Portugal, Belgique, Espagne et Italie) et le colonialisme s’y installe. Divers facteurs objectifs permettent d’expliquer le processus de conquête et d’occupation de l’Afrique.

Les conflits inter africains (alors qu’à la même époque l’Europe jouissait d’une certaine stabilité) divisèrent les forces de ces Etats alors que les européens pouvaient mobiliser leurs troupes de manière presqu’exclusive à leur conquête d’outre mer.

Grâce au travail des missionnaires et des explorateurs, les européens en savaient plus sur l’Afrique (géographie, économie, ressources, forces et faiblesses des Etats) que les africains n’en savaient sur l’Europe. De plus, du fait des progrès de la technologie médicale, (emploi prophylactique de la quinine contre la malaria), les européens redoutaient beaucoup moins l’Afrique qu’avant le milieu du 19è siècle. Ajoutons à cela que les ressources financières des Etats européens étaient largement supérieures à celles des Etats africains.



Exterminez toutes ces brutes de Sven Lindqvist




Tandis que les Etats européens pouvaient dépenser des millions de livres pour leurs conquêtes, les Etats africains ne soutenaient pas la comparaison. L’avènement de la révolution industrielle en Europe et de ses progrès techniques ( Le Bateau à vapeur par exemple, découvert par l’américain Robert Fulton permis aux européens de pénétrer à l’intérieur du continent africain, et de transporter notamment leur armement par ce moyen) accentua de façon décisive l'avantage des européens.

Là où les européens employaient des armées professionnelles et bien entraînées, la plupart des Etats africains mobilisaient des individus pour leurs besoins offensifs et leurs besoins défensifs. De plus au terme de la convention de Bruxelles (1890), les Etats européens décidèrent de ne plus vendre aucune arme aux africains, ce qui laissa les africains avec des fusils démodés ou un armement traditionnel très inférieur à l’armement européen (1)

L’écrivain suédois Sven Lindqvist (2) a parfaitement montré de quelle façon parmi tous les facteurs précedemment cités, l’avantage technologique dans le domaine de l'armement se révéla être un avantage décisif pour les européens dans la conquête de l’Afrique :

Jusqu’au milieu du XIXè siècle, les armes à feu du "tiers monde" pouvaient se mesurer à celles de l’Europe. L’arme standard était un fusil, chargé par le canon, à canon lisse qui était également fabriqué par les forgerons de village en Afrique. Mais la portée de ces fusils ne dépassait pas 100 mètres, il fallait une minute pour les recharger, 3 fois sur 10 le coup ne partait pas et sous la pluie, l’arme cessait de fonctionner. Un archer tirait plus vite, plus loin et avec une plus grande précision. Il était seulement inférieur dans sa capacité à percer les blindages.




La plus grande résistance africaine de l'histoire fut écrasée lors de la bataille d'Omdurman au Soudan



© churchill-society-london.org.uk




C’est pour cela que les guerres coloniales de la première moitié du XIXè siècle furent longues et coûteuses. Même avec une armée de 100 000 hommes en Algérie, les français progressaient lentement puisque les armes d’infanterie des deux camps étaient comparables. En 1853, les britanniques commencèrent à remplacer leurs anciens fusils par des fusils Enfield, qui étaient efficaces jusqu’à 500 mètres et qui tiraient plus vite parce que la balle était contenue dans une cartouche en papier. La Prusse remplaça ses fusils à chargement par le canon par des fusils à chargement par la culasse. L’arme fut testée en 1866 à la bataille de Sadowa (les Prussiens allongés tiraient 7 coups avec leurs fusils Dreyse tandis que les autrichiens debout tiraient 1 coup, l’issue de la bataille était évidente).

Après différents progrès dans le domaine de l’armement, avec une concurrence entre Etats européens, les britanniques adoptèrent en 1869 le martini henry, une arme de la nouvelle génération (rapide, précise, insensible à l’humidité et aux secousses), les français produisirent alors le fusil Gras, les allemands le Mauser.

Puis, un peu plus tard, une nouvelle génération d’armes, les fusils à répétition, fit son apparition. En 1884, le français Vieille inventa la poudre sans fumée (ou poudre blanche) qui permettait aux soldats de rester invisibles lorsqu’ils tiraient. La mitrailleuse Maxim, fabriquée par Hiram S maxim fit son apparition. C était une arme facile à porter et qui tirait onze coups à la seconde. Les Britanniques équipèrent rapidement leurs troupes d’armes automatiques qui furent employées contre les Ashanti en 1874 et les Egyptiens en 1884.



Behanzin (1844-1906), roi du Dahomey acheta des fusils et des canons à des marchands allemands et se constitua une armée de 15 000 hommes afin de resister à la pression etrangère sur son royaume




A la même époque, grâce à la bessemérisation et d’autres processus, l’acier était si bon marché qu’on pouvait l’employer pour la fabrication d’armes sur une grande échelle. Par contre en Afrique, les forgerons et les armuriers locaux n’étaient plus capables de fabriquer des copies des armes nouvelles. Ils ne disposaient pas du matériau requis, l’acier industriel. A la fin des années 90, la "révolution" des fusils était achevée. Tous les soldats pouvaient tirer sans être découverts, par tous les temps, 15 coups durant 15 secondes sur des cibles situées jusqu’à 1 kilomètre. L’avènement de la balle dum-dum (1897) à Ogive cisaillée en croix provoquant des blessures graves et guérissant très mal constitua le parfait complément à l’amélioration des fusils. Son utilisation fut prohibée entre Etats "civilisés" par la convention de La Haye en 1899.

La puissance technologique des pays européens par le moyen de leur armement se manifesta complètement lors de la bataille d’Omdurman le 2 septembre 1898, au Soudan. La plus grande résistance africaine fut écrasée : 11 000 soudanais furent tués tandis que les britanniques ne perdirent que 48 hommes. Quasiment aucun des 16 000 soudanais blessé n’avait survécu. Winston Churchill, alors correspondant de guerre pour un journal anglais, trouvait le plan des soudanais bien pensé, sauf sur un point essentiel : il sous estimait de façon fatale l’armement moderne.

Winston Churchill, cité par Sven Lindqvist : "Ainsi s’acheva la bataille d’Omdurman, la plus éclatante victoire jamais remportée par les armes de la science sur les barbares. En cinq heures, la plus forte armée de sauvages jamais dressée contre une puissance européenne moderne avait été détruite et dispersée sans guère de difficultés, avec en comparaison peu de risques et des pertes insignifiantes pour les vainqueurs".

(1) Histoire generale de l'Afrique, editions Presence Africaine Unesco (2) Sven Lindqvist, "exterminez toutes ces brutes", editions le serpent à plumes, 1999





http://www.grioo.com/info283.html

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lundi 16 avril 2012

____Nous n'hésiterons pas à mener une guerre totale et « lutte implacable » pour recouvrer notre intégrité territoriale, mais aussi pour bouter hors de nos frontières tous ces envahisseurs porteurs de désolation et misère que sont Aqmi.. Dioncouda Traoré

Mali : Dioncounda Traoré tient un discours musclé lors de son investiture 12/04/2012



Le président par intérim du Mali a prêté serment ce jeudi



Par Redaction Grioo.com






Dioncounda Traoré lors de sa prestation de serment ce jeudi




Le Mali a officiellement un nouveau président. Dioncounda Traoré, président de l’assemblée nationale, a en effet été investi ce jeudi, à la suite de la démission du président Amadou Toumani Touré, renversé par un putsch le mois dernier. Conformément à la constitution, c'est le président de l'assemblée nationale qui assure l'intérim.

Lors de sa prestation de serment, Dioncounda Traoré a tenu un discours musclé, affirmant qu’une « lutte implacable » serait menée contre les envahisseurs du Nord, contre Aqmi et contre les trafiquants en tout genre afin de rétablir l’unité du Mali. Ce discours musclé lui a valu des acclamations de la part de ceux qui étaient présents à la cérémonie.

Nous n'hésiterons pas à mener une guerre totale et implacable pour recouvrer notre intégrité territoriale, mais aussi pour bouter hors de nos frontières tous ces envahisseurs porteurs de désolation et misère que sont Aqmi et tous les trafiquants de drogue



Dioncouda Traoré

Outre la gestion situation sécuritaire, Dioncounda Traoré doit constituer un nouveau gouvernement et organiser la transition. Théoriquement, il a 40 jours pour organiser les élections présidentielles. Dans la pratique, les choses pourraient se révéler beaucoup plus compliquées.

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lundi 13 février 2012

_____" Les assassins du cardinal : Terreur sur Brazzaville " Pour quelles raisons Rome et la France de Mitterrand en ces années-là, voulaient en finir avec ce despote particulièrement pervers, intelligent et cruel ?

Pour quelles raisons Rome et la France de Mitterrand en ces années-là, voulaient en finir avec ce despote particulièrement pervers, intelligent et cruel ?

Extrait 1 du 18 juin 2009 (chapitre 11)

... Ernest Kombo est mort le 22 octobre 2008 à 14h10, au moment même où je m’apprêtais à pénétrer dans sa chambre à l’hôpital du Val de Grâce à Paris. Je n’aurai pas assez du temps qu’il me reste à vivre pour méditer sur le sens de ma présence à ses cotés, tout au long des seize mois que dura son étrange agonie.

Les raisons de sa mort sont quant à elle scellées dans les secrets de son dossier médical au Val de Grâce, où il fut soigné en sa qualité d’ancien chef d’état du Congo, responsabilité qu’il exerçât dans les années 90. Par sa dimension politique et religieuse, il était par ailleurs une personnalité hautement sensible dans le contexte préélectoral existant à Brazzaville, où des élections présidentielles doivent avoir lieu en juillet 2009. Ces élections devraient permettre de reconduire, sans aucun doute, à la tête du Congo, le dictateur qui, depuis 1977, préside aux destinées de ce pays ruiné et terrorisé. C’est Ernest Kombo qui, sans violence, en obtenant l’adhésion de tout un peuple, avait réussi à écarter ce dictateur du pouvoir en 1991.

Ce n’est pas sans de solides raisons que ce jésuite, consacré évêque par Jean Paul II en 1980, entièrement dévoué à Rome, s’engagea en politique en cette année 1991, et surtout, surtout ce n’est pas sans l’accord de Rome que cet évêque fut tout particulièrement désigné pour cet engagement très périlleux, et pour lui même et pour l’Eglise catholique. Pour quelles raisons Rome et la France de Mitterrand en ces années-là, voulaient en finir avec ce despote particulièrement pervers, intelligent et cruel ? Si le Seigneur m’avait mis sur les pas de ce pauvre Brazza oublié de tous, s’Il m’avait permis d’être le témoin de ces profanations, tant à Alger qu’à Brazzaville - qui laissèrent indifférents tous les Congolais et tous les Français concernés par cette vieille histoire emportée par le temps, les mensonges et surtout les flots de sang des St Barthélemy de toute l’Afrique Centrale, du Tchad au Congo - c’est pour témoigner publiquement d’un crime hautement symbolique et infiniment plus actuel.

Ce crime était le secret d‘Ernest Kombo et d’une élite française et catholique en charge des affaires africaines. Ma présence quotidienne auprès d’Ernest Kombo au cours des seize derniers mois de sa vie, durant lesquels j’exerçais à ses cotés la fonction de secrétaire du diocèse d’Owando, m’a permis de découvrir ce crime dans toute l’horreur de sa profondeur mystique. La mort d’Ernest Kombo libère ma parole et m’oblige à témoigner. ...

Extrait 2 du 19 juin 2009 (chapitre 11)

Au mois de juillet 2007 donc, je recevais de Kombo un appel de Brazzaville. Il me demandait d’aller le chercher à Roissy à l’arrivée du vol d’Air France vers 6h du matin. Je le retrouvais dans, un état de maigreur et de faiblesse indescriptibles. Il tremblait de tous ses membres, son regard était vide et sa main glacée. Je l’avais vu un mois auparavant déjà très affaibli.

Ce jour là j’avais assisté à une célébration de l’eucharistie qu’il présidait. J’avais été frappé, au moment de la consécration, par les tremblements de ses mains et par la perte, qu’il fit ce jour là, du fil de la cérémonie. Un jeune prêtre à ses cotés l’avait aidé à retrouver son souffle, le fil de sa lecture et ses gestes. Je n’avais pas osé alors lui faire part de mon inquiétude quand à sa santé, car il ne supportait plus que je lui pose la moindre question. Nous n’avions jamais reparlé de l’affaire Brazza, ni du dicastère de Monseigneur Poupard, ni même de mes contacts avec le père Maurice. Entre nous s’était installé un mode de relation qu’il voulait froid et distant. Ayant échoué dans toutes les missions qu’il m’avait confiées, j’acceptais le ton extrêmement autoritaire qu’il adoptait avec moi. J’étais, à ses cotés, pareil à un simple sacristain, cantonné dans l’exécution de modestes taches matérielles. Ce rôle me convenait.

A son arrivée à Roissy, j’osais à peine lui demander où se situait le siège de son mal. Il me répondit laconiquement sans autre commentaire : « - Je n’arrive plus à me nourrir. Conduis-moi à la rue de Grenelle, chez les jésuites. Je dois me rendre bientôt au Val de Grâce ».

Quelques temps après, il m’informait qu’il devait subir une opération de l’estomac. J’osais alors lui demander quelle était la nature de son mal. « Ils ne savent pas encore » me répondit-il. Il ne supportait pas que l’on s’inquiète de sa santé, secret entre Dieu, lui-même et ses médecins. Il subit cette lourde opération puis, m’a-t-il dit, des séances de chimio et de radiothérapie qui me laissaient deviner le traitement d’un cancer. Il ne me définit cependant jamais son mal ainsi. Etait-ce pour conjurer le sort ? Etait-ce parce qu’il s’agissait d’un autre mal ? Je ne le sus jamais. Jusqu’au mois de décembre 2007, il était nourri par sonde gastrique.

Cependant, malgré sa souffrance évidente, il continuait, de son lit d’hôpital, à gérer les affaires de son diocèse. Il m’en avait confié tout le travail de secrétariat. Son téléphone ne cessait de sonner et je sentais bien que les prêtres et les laïques en charge des affaires du diocèse au Congo, étaient tenus de faire des rapports circonstanciés de leur activité.

J’étais frappé par l’extrême rudesse du ton qu’il employait avec tous ses collaborateurs. Gare à celui qui lui posait une question inutile ou sans intérêt. J’étais traité avec la même rudesse. Il me semble que par le ton qu’il adoptait avec moi, il m’avait fait entrer dans le cercle assez fermé de ses proches collaborateurs.

Il m’avait confié les codes de son e-mail. Tous les jours, je lui apportais sa correspondance, à laquelle il me demandait de répondre en me dictant ses courriers. Vers le mois de janvier 2008, Il recommençait à se nourrir. Lentement, très lentement, tandis que son appétit revenait, je sentais que l’espérance retrouvait le chemin de son âme. Il me demandait de lui apporter de la papaye, des mangues et des goyaves.

J’étais désespéré de ne pouvoir lui trouver des goyaves, tout en me réjouissant de le voir déguster avec gourmandise les fruits de son enfance. Puis il sortit de l’hôpital pour retrouver sa chambre de convalescent de la rue de Grenelle. Caroline, ma secrétaire, l’installa du mieux que nous pûmes pour faciliter son travail et éclairer ses longues journées de convalescence. Si Ernest Kombo était toujours rude et silencieux avec moi, il était avec Caroline d’une extrême prévenance, s’inquiétant toujours de la charge de travail supplémentaire qu’il lui donnait. Il lui marquait des signes d’une tendresse paternelle qui nous avaient tous les deux extrêmement touchés. Plus qu’à moi-même, il lui avait donné sa totale confiance. Lorsque je lui rendais visite, le soir, avec mon épouse - « maman Suzanne » comme il aimait à l’appeler - son visage s’illuminait. Ernest Kombo se méfiait de tous les hommes, de tous leurs projets, de toutes leurs spéculations sur l’Eglise.

Il avait fini par n’avoir confiance que dans les femmes, les mamans comme il les appelait. Cette confiance totale qu’il mettait en elles, était, je crois, un trait tout à fait essentiel de son caractère et même de ses actions pastorales en Afrique. Pour lui, la femme était vraiment l’avenir de l’homme et surtout la seule espérance de l’Afrique. Peu à peu, en un mot, cet homme que j’avais vu s’effondrer, se dissoudre comme appelé par la mort, reprenait lentement le goût de la vie....

Extrait 3 du 22 juin 2009 (chapitre 11)

Après la visite que lui fit le Cardinal Diaz, Ernest Kombo entra vraiment dans la voie de la guérison. Trois soirs par semaine, je l’emmenais au restaurant de son choix.

« - Que voulez vous pour le dîner Monseigneur ? » Lui demandais-je.

« -Je rêve d’une choucroute », me répondait-il avec gourmandise.

Le soir suivant : « - Et ce soir que désirez vous manger ? - Je voudrais manger des tripes, jamais je n’en mangerais d’aussi bonnes que celles que me faisait ma mère ! » Il retrouvait un solide appétit, des forces nouvelles l’habitaient.

« - Vous semblez être sur un bon chemin, lui dis-je un soir. Je sens que vous allez beaucoup mieux.

- C’est vrai », me répondit-il. « A la surprise de tous… - Vous voulez dire à la surprise du corps médical ? »

Il me confirma qu’en effet le corps médical était surpris par la rapidité de son rétablissement qui semblait solide. Il ne restait plus de traces du mal. Il avait accepté, me confia-t-il, de faire partie d’un protocole d’étude spécifique visant à mieux comprendre l’épreuve qu’il venait de vivre et la guérison dans laquelle il venait d’entrer. Ernest Kombo semblait guéri ou tout au moins semblait entrer dans une longue rémission.

Un jour, vers le mois de juin 2008, je reçus sur l’e-mail du diocèse d’Owando un document qui interpella ma curiosité. Il s’agissait d’un rapport exécuté par un prêtre du diocèse de Brazzaville qui concernait l’organisation et la vie du petit musée dédié au Cardinal Biayenda. Né en 1927, Emile Biayenda fut créé Cardinal le 5 mars 1973 par le Pape Paul VI. Il fut assassiné dans la nuit du 18 au 19 mars 1977, quelques heures après l’assassinat du chef d’état du Congo qui était alors Marien Ngouabi.

Depuis l’assassinat du cardinal, dont les circonstances et les raisons ne furent jamais élucidées - tout au moins pour le peuple congolais et le grand public en général - un culte grandissant chaque jour depuis près de 30 ans - s’est développé autour de ce personnage unanimement reconnu et devenu légendaire au Congo. Des foules de plus en plus nombreuses se rendent sur les différents lieux qui, comme autant de stations d’un chemin de croix, marquent les étapes du calvaire des dernières heures de ce grand chef religieux

Le rapport que je reçus sur l’e-mail d’Ernest Kombo informait les évêques des différentes améliorations qui avaient été apportées dans le petit musée dédié à la mémoire du cardinal. Parmi les photographies qui l’illustraient, l’une d’entre elles retint plus particulièrement mon attention : on y reconnaissait le nonce apostolique au Congo, Monseigneur Andres Carascosa Coso, présentant à l’objectif ce qui semblait être un vêtement de couleur kaki (cf. annexe illustration). Lorsque je remis ce rapport à Ernest Kombo ce soir-là rue de Grenelle, je lui demandais des explications à propos de cet étrange cliché.

Pourquoi ce diplomate du Vatican montrait-il au public ce vêtement tel une relique? Quel en était le sens ? De bonne humeur ce soir là, il me répondit avec un sourire : « - Il s’agit de la soutane miraculeuse que portait le cardinal Biayenda le jour de son assassinat.

- Soutane miraculeuse ? Que voulez vous dire par miraculeuse ? - Vois-tu Hervé, comme chacun le sait et comme l’enquête officielle l’a établi au Congo, le cardinal Biayenda a été assassiné d’une rafale de mitrailleuse par l’adjudant Mamoye sur la montagne appelée aujourd’hui Montagne du Cardinal. Or, comme tu peux le voir, il n’y aucune trace de balle sur cette soutane. Les balles ont laissé intacts le corps et la soutane du Cardinal. Voilà le miracle.

- S’agit-il d’un vrai miracle ? » Demandais-je, stupéfait. « - Tu es vraiment stupide Hervé, comment veux-tu que cela soit possible ? Pourquoi y aurait-il eu un tel miracle ? Crois-tu que le Christ lui même ait effacé les plaies qui lui furent infligées sur la croix ? ».

Je mesurais la consternante naïveté d’enfant de choeur que j’eus pendant un instant....

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vendredi 15 janvier 2010

_____RDCONGO :La faute de ce jeune Président réside sur son incapacité d'apprécier les contours... vu sa place stratégique en terme d'espoir pour la nouvelle Afrique.De donner une chance à ces jeunes de devenir chef d'états ou ministres un jour

Paris, le 4/08/2009

Lumumba qui fut notre héros national qu'il est jusqu'à preuve du contraire, son nom est cité dans des manuels et livres de référence et des universités portent avec fierté pour la RDC. Films et documentaires relatant son périple autour l'émancipation des Nègres. En guise de reconnaissance de la Nation à cette figure de proue et l'emblème d'une doctrine avant-gardiste du renouveau de l'Afrique. Une statue surplombe l'entrée du boulevard qui porte son nom. L'intérêt de planter cet épouvantail ne cadre pas dans la reconnaissance héroïque du symbole qui fut cet homme de bravoure et de caractère.

Il aurait été préférable de bâtir un mémorial dédié à son œuvre héroïque, et que les étudiants, patriotes et chercheurs pendront la peine visiter et accomplir leurs travaux universitaires ou encore, les touristes qui trouveront un intérêt évident à le visiter. En suscitant également par la même occasion, un apport touristique pour ce grand pays qui souffre de son image d'un manque criant des installations touristiques.

Le discours ou attitude héroïque de Lumumba lors cette conférence pour l'octroi de l'indépendance du Congo Léopord-Ville a simplement retarder l'avènement économique et fonctionnel de ce pays sur le plan international, au nom du patriotisme et liberté d'expression. Effectivement, cette référence lumumbiste ne peut pas me laisser sans réaction. C'est l'une des périodes la plus sombre de notre histoire et provoque en certains congolais avertis, une réaction épidermique suivi des quelques éruptions cutanées.

Il est d'usage d'applique la diplomatie conciliante qui donne des meilleurs résultats que d'avoir libre court à des propos vindicatifs à l'encontre des Nations puissantes. Il est souvent dit : les politiciens ont souvent une culture rancunière à l'encontre des adversaires qui sapent leurs intérêts ou aux agitateurs idéologiques (grandes gueules). Le cas de notre Patriote Emery Patrice LUMUMBA a plongé la RDC par ricocher dans la situation que nous nous trouvons aujourd'hui avec la déliquescence de la Patrie. Quels sont nos bénéfices qui découlent de ce trait union historique et ses retombées ?

Brève historique de la Belgique, puissance coloniale d'Europe La colonisation du Congo s'opéra durant la période comprise entre la première exploration du Congo-Kinshasa par Henry Morton Stanley (1867) jusqu'à l'annexion du pays par la prise de possession par le roi Léopold II de Belgique (1885). Ce fait historique ne pouvait pas s'effacer avec un discours destructeur et tonitruant à caractère irresponsable de notre Référence Nationale.

Dans l'unanimité de plusieurs anthropologues, historiens et politologues, l'immaturité politique de Lumumba n'a fait que retarder à la RDC le processus de sa démocratisation et de ces organes vitaux à savoir : L'économie, politique et sociale. Le discours du sage et diplomatique de Kasa-Vubu a prévalu sur celui retentissant de Lumumba qui a condamné le Congo au concert des Nations. Le petit pays qui était la Belgique en 1960 était l'un pays le plus puissant et influent de l'Europe coloniale. Consultez les documents historiques vous en serez convaincu.

Textes historiques de l'influence de la Belgique en Europe esclavagiste :

En 1876, Léopold II organisa une conférence géographique internationale à Bruxelles, invitant des délégations de toutes les sociétés scientifiques de l'Europe entière pour discuter de problèmes scientifiques et philanthropiques tels les méthodes de cartographie, pour prévenir la ré-émergence du trafic d'esclave sur la côte occidentale de l'Afrique, et pour discuter de la meilleure façon de fournir un support médical au continent.

A la clôture de la conférence, Léopold proposa qu'ils établissent un comité international philanthropique, et il se proposa modestement d'en assurer la présidence. Pour les apparences, il fit tenir une autre conférence l'année suivante, mais dès ce moment, l'Association Internationale Africaine fut simplement une façade des ambitions de Léopold. Il créa une série d'organisations subsidiaires annexes, dont la plus notoire fut l'Association internationale du Congo, qui n'avait qu'un seul actionnaire : Léopold lui-même.

Peu après que Stanley fut de retour du Congo, Léopold essaya de le recruter. Stanley, toujours en attente d'un intérêt de la part du Royaume-Uni, rejeta ses propositions. Cependant, Léopold insista et Stanley céda. Léopold était, semble-t-il, le seul Européen disposé à financer le rêve de Stanley : la construction d'un chemin de fer à travers les Monts de Cristal de la mer jusqu'au Pool Malebo, à partir duquel des bateaux pourraient remonter le fleuve sur quelque 1 600 kilomètres au cœur de l'Afrique. Stanley, plus habitué aux rigueurs du climat africain et aux complexités des structures sociales africaines que Léopold, le persuada que la première étape devait être la construction d'une voie de chemin de fer et d'une série de postes fortifiés.

Léopold fut d'accord, et dans le plus grand secret, Stanley signa un contrat de cinq ans avec un salaire de 1 000 livres par an, et se rendit à Zanzibar sous un nom d'emprunt. Pour éviter d'être découvert, le matériel et les travailleurs furent acheminés par différentes routes, et les communications entre Stanley et Léopold furent confiées au Colonel Maximilian Strauch. C'est seulement à ce moment que Stanley fut informé de l'ampleur des ambitions de Léopold :

Stanley ne devait pas seulement établir des comptoirs commerciaux, il devait secrètement édifier un État complet. Les instructions étaient directes et claires : " Il est question de créer un nouvel État, aussi étendu que possible, et l'organiser. Il doit être clairement compris que dans ce projet, il n'est pas question de garantir le moindre pouvoir politique aux populations nègres. Ce serait absurde. " Faites les recherches sur la suite de sa suprématie auprès du Musée Bellevue en Belgique. Le Musée Bellevue de Bruxelles est l'actuel musée d'Histoire de la Belgique, de l'indépendance (1830) à nos jours. Il est situé au sein de l'Hôtel Bellevue, dans le prolongement du Palais royal de Bruxelles, formant le coin entre la place des palais et la place Royale. L'hôtel et les collections qu'il abrite sont gérés par la Fondation Roi Baudouin.

Le discours de Patrice Lumumba, une immaturité politique

Le discours de Lumumba n'était pas prévu, ni n'ayant reçu l'aval de son gouvernement et moins de son Président et par conséquent, avait signé son arrêt de mort et celui de la RDC.

Le choc de discours qui ne cadré pas avec les circonstances diplomatiques avait créée une onde de choc au sein de la communauté coloniale de l'époque. Sans mesurer les conséquences de ce désastre, il part dans ses diatribes à l'encontre de l'occupant. Une humiliation faite à la Belgique et les autres Nations coloniales par un petit Nègre du Congo. Les conséquences seront imprévisibles et catastrophiques pour le devenir de la RDC. L'histoire est là pour nous rafraîchir la mémoire :

Un petit extrait de son discours :

" A vous tous, mes amis qui avez lutté sans relâche à nos côtés, je vous demande de faire de ce 30 juin 1960 une date illustre que vous garderez ineffaçablement gravée dans vos cours, une date dont vous enseignerez avec fierté la signification à vos enfants, pour que ceux-ci à leur tour fassent connaître à leurs fils et à leurs petits-fils l'histoire glorieuse de notre lutte pour la liberté.

Car cette indépendance du Congo, si elle est proclamée aujourd'hui dans l'entente avec la Belgique, pays ami avec qui nous traitons d'égal à égal, nul Congolais digne de ce nom ne pourra jamais oublier cependant que c'est par la lutte qu'elle a été conquise, une lutte de tous les jours, une lutte ardente et idéaliste, une lutte dans laquelle nous n'avons ménagé ni nos forces, ni nos privations, ni nos souffrances, ni notre sang. C'est une lutte qui fut de larmes, de feu et de sang, nous en sommes fiers jusqu'au plus profond de nous-mêmes, car ce fut une lutte noble et juste, une lutte indispensable pour mettre fin à l'humiliant esclavage, qui nous était imposé par la force.

Ce que fut notre sort en 80 ans de régime colonialiste, nos blessures sont trop fraîches et trop douloureuses encore pour que nous puissions les chasser de notre mémoire.

Nous avons connu le travail harassant exigé en échange de salaires qui ne nous permettaient ni de manger à notre faim, ni de nous vêtir ou de nous loger décemment, ni d'élever nos enfants comme des êtres chers. Nous avons connu les ironies, les insultes, les coups que nous devions subir matin, midi et soir, parce que nous étions des nègres. Qui oubliera qu'à un noir on disait " Tu ", non certes comme à un ami, mais parce que le " Vous " honorable était réservé aux seuls blancs ?

Il est vrai ce beau discours à un caractère bien patriotique avec un idéalisme débordant, mais un discours truffé amateurisme aux contours discourtois dépourvu de diplomatie. Avec des répercussions que nous connaissons. Après l'indépendance, la RDC n'a pas été accompagnée pour son apprentissage dans l'économie du marché. Un fait historique : la Belgique à cette époque de l'indépendance avait une puissance diplomatique, économique et très influente en tant que Royaume. Des ramifications et connections dans l'ensemble des royaumes qui comptaient dans l'espace Européenne.

Mobutu est venu avec 32 ans d'un régime sans partage, totalitaire qui a définitivement hypothèque le peu d'espoir en sacrifiant par la même occasion plusieurs générations. Aujourd'hui ce peuple croule sous le crépitement de tirs croisés d'une grande belligérance au monde. Les répercussions sont souvent difficiles à mesurer quand l'émotion est mise au devant de la scène. La pensée politique, est une pensée froide et réfléchie. On ne doit pas arrêter le progrès, et la pensée idéologique et philosophique mais il faut d'abord déterminer si un changement de mentalité est vraiment un progrès.

L'exemple à suivre du défunt Président Gabonais

A l'exemple du Gabon avec son défunt Président Omar BONGO qui a su combiner la clairvoyance et la manipulation des occidentaux au profit de son Pays. Le Gabon a joué et joue un rôle capital dans la politique française. Un élément caractéristique de sa politique fut le limogeage de Jean-Marie Bockel Ministre français de la Coopération, et le contrôle de la Présidence Française. Aujourd'hui c'est un pays stable et épargné par des guerres fratricides avec une croissance extraordinaire la plus élevée des pays d'Afrique par habitant : Le Gabon, peut se targuer d'un PIB par habitant de 5 000$ (soit à peine moins que l'Afrique du Sud et tout de même deux fois plus que les pays du Maghreb.

Les dividendes tirés de cette bonne gouvernance qui permet aujourd'hui aux Gabonais d'exceller dans la stabilité socio-économique de leurs pays. Octroi des bourses en matière d'études universitaires dans toute l'Europe avec une respectabilité certaine. Le Gabonais ne trouve aucune utilité et l'intérêt de travailler à l'étranger et de se fourvoyer dans des combines et malveillance à l'instar des autres Africains résidants dans l'hexagone. Ils sont les bâtisseurs de leurs Nation.

Un aventurier à la tête de la RDC

Mobutu lâché, et lègue par la force de choses le pays à un aventurier de Laurent Désiré KABILA qui nous remet la sauce Marxiste et idéologique sans détenir un programme claire de gestion de la chose politique. Il ouvre la porte à la prédation de ses voisins qui attendaient le moment venu pour mettre le grappin sur sa proie. Une seconde catastrophe pour la pays meurtri par la crise et les troubles intestines liés à ces fameux secrets accords signés avec ces partenaires saboteurs. Un cheval de trait ne deviendra jamais un Yearling. (Yearling) : est un anglicisme désignant un cheval de course pur-sang anglais

Toujours au nom de la liberté d'expression, il se permet dans sa grande fragilité politique, de renvoyer sur les roses l'ancien secrétaire état américain, madame Madeleine Albright. En se moquant d'elle en publique et de l'avoir humilié en lui raccrochant au nez. Quelle folie ! Le résultat, on le connaît avec sa mort prématuré et un héritage tragique du Nord - Kivu. Qui paiera la facture de cette hétérodoxie caractérisée ?

Le discours " hors protocole " de Lumumba comme il est souvent dit, est une faute grave de goût diplomatique. On ne peut pas joué aux apprentis sorciers si on n'a pas bien ficelé son balai.

La Côte d'Ivoire du Veux Houphouët

Le vieux, comme on l'appelait si affectueusement (Houphouët-Boigny) en Côte a su jouer la sagesse combinée avec une bonne dose d'intelligence pour l'expansion économique de sa grande métropole. Tous les Ivoiriens sont en unissons avec les œuvres laissées par le patriarche. Il avait souvent l'habitude d'utiliser ce dicton en disant : Il n'y a rien, c'est l'homme qui a peur…

Il avait légué aux Ivoiriens, un pays multiconfessionnel et culturel acceptant toutes les diversités ethniques en commençant les Burkinabés qui ont fait de l'économie de ce pays est un modèle de réussite et un bon compromis dans la sous région Ouest Africaine. Portant le pays ne dispose pas des richesses scandaleuses comme certains de ses voisins, il a su capitaliser ses investissements et ses ressources (Café et Cacao). Il avait même hissé à la tête de son pays en tant que Premier ministre le Burkinabé d'origine LASSANE WATARA.

Vous connaissez la suite avec cette histoire de liberté d'expression prônée par le dangereux et immature Laurent Gbagbo au cursus douteux, qui a conduit le pays avec une présence massive de casques bleus. En conséquence de cause, le pays est devenu ingouvernable coupé en deux entre le Nord et le Sud, comme son grand frère la RDC. L'orgueil le poussait au nom du patriotisme et de liberté d'aller défier le gouvernement français avec une certaine arrogance propos aux incompétents.

Est-ce que Joseph KABILA a-t-il compris la leçon de la gouvernance aux sauces aigres étrangères ?

Est-il est parti pour durer ? Avec une constitution faite sur mesure au profil des intérêts de ceux qui ont concoctés cette fameuse ineptie. Qu'est elle dit ladite constitution pour le pouvoir Présidentiel : le mandat du Président de la République n'est renouvelable qu'une seule fois, mais aussi, il exerce ses prérogatives de garant de la Constitution, de l'indépendance nationale, de l'intégrité territoriale, de la souveraineté nationale, du respect des accords et traités internationaux ainsi que celles de régulateur et d'arbitre du fonctionnement normal des Institutions de la République avec l'implication du Gouvernement sous le contrôle du Parlement

Au regard de ce qui se passe dans " plusieurs démocraties " les lois constitutionnelles seront-elles changées pour permettre à ce Président de durer dans le temps ? Il faudra vous rappelez de la somme dégagée pour les élections truquées de ce jeune Président africain au cursus étonnamment caché comme un secret d'état (575 million de dollars). A la veille de l'annonce des résultats du premier tour par la CEI (Commission électorale Indépendante), le service sérieux de presse de Vatican avait annoncé en scoop la victoire cuisante de JP BEMBA sur Joseph KABILA à la stupeur de la communauté internationale qui voulait faire triompher son poulain en un seul tour.

La tension était telle que, peur de créer une grande insurrection dans la capitale, le deuxième tour a été à la déconvenue des instigateurs de cette mascarade, organisé. Les dispositions au préalable été prises pour mater dans le sang celui qui oserait braver cette mise en scène théâtrale. En mettant à la tête de la ville, pour la première fois dans l'histoire de la république, un Gouverneur militaire, l'Amiral LIWANGA en remplacement de MAZUNG KEMBIMBI qui depuis lors, occupe la place qui n'a jamais quitté jusqu'à ce jour pour aider son Président à faire avancer son projet (FIVE CHANTIERS).

En cache misère d'un toit qui se craquelle, la communauté internationale apporte le ciment et chaux pour colmater les imperfections de sa démocratie imposée aux congolais. A coup de milliard, celle-ci a mis l'accent sur octroie d'aide pour la reconstruction de la RDC et la chine n'est pas du reste. Les 32 ans d'amère expérience sous la dictature de Mobutu a formaté la population à des pratiques d'anti-valeurs tels que : la gabegie, le vol et clientélisme, une culture encouragée par le discours de ce même Président donné au stade du 20 mai sous les acclamations de la population en liesse. (Boyiba mais ndambu), Traduction : Voler mais avec réserve. Comme le ridicule ne tue pas, il reviendra sur son discours en disant en substance : Nalobaki boyiba nioso té (De n'est pas tout voler). Parce qu'après son discours les caisses étaient les passoires chinoises, provocant une grande inflation jamais maîtrisée jusqu'au départ de ce renégat.

Ça vous donne la mesure et la probité des gens qui nous gouvernaient à l'époque. Les mêmes personnes sont promues aujourd'hui aux postes clés du Pays qui veulent nous donner les leçons de la bonne gouvernance, allez y comprendre ! Un peuple n'est peut en aucun cas avoir la mémoire stimulée par son ventre et le mercantilisme du conscience. Cela donnera le résultat qu'on connaît aujourd'hui avec la dépravation de mœurs à l'image biblique de SODOME ET GOMORRHE.

Incapacité de J. Kabila à gérer l'immense Congo La faute de ce jeune Président réside sur son incapacité d'apprécier les contours géopolitiques et géographiques de la région et la perception belliqueuse des ennemis de la RDC qui en définitif le met hors-jeu de par son incompétence avérée et jouent avec son absence de constance. Le Congo est un très grand pays convoité et enclin au devenir de l'Afrique centrale.

D'où, un Président fort, mature, aguerri dans la diplomatie active, en développant un dialogue sincère avec ses concitoyens, en mettant en avant les prérogatives qui sortiraient cet immense terrain de chasse de tout sorte de braconnage au regard de son potentiel. Mobutu à son époque avait fédéré tout le Congo - Zaïre à une Nation de modèle culturel avec sa rencontre mensuelle, en créant une synergie et une communion avec la population. A défaut d'une bonne gouvernance, il créa autour de lui une grande sympathie de la population. Cette capitale sympathie manque cruellement au nouveau capitaine du navire Congo.

A-t-il peur d'aller au contact de la population ? Oui ! Cela se justifie par son manque de connaissance et d'ouverture à la culture Kinoise, qui est caractérisée par la confrontation amicale et directe. La tare de la langue joue un rôle extrêmement prépondérant au véhicule de son image de marque qui est souvent altérée par les arrestations arbitraires, assassinats, le matraquage de la population via ses généraux, ses sbires et son service de sécurité ANR décrié par les organisations humanitaires.

D'après les observateurs avertis, Ce jeune Président essaye tant bien que mal de parer aux désagréments causés par l'immensité de ce territoire et ses difficultés endémiques dues à l'absence d'une administration cohérente de surcroît gangrené par la corruption et son renoncement aux intérêts inhérents à sa survie.

On ne peut pas demander à une belle femme de donner plus que ce qu'elle a en. Si Joseph Kabila réussit son pari et le défi de la reconstruction et imposer la paix à l'Est de la RDC, ces atouts et réalités couperaient le sifflet à tous les opposants et ses détracteurs. D'après les dernières informations venant d'une indiscrétion de son cabinet, il s'affaire à récupérer tous les opposants de renoms et certains hommes et femmes de la diaspora afin de baliser son terrain pour les nouvelles élections.

La raison de l'envoi des deux ambassadeurs en Belgique et celui de la France, pour jouer également la croie de transmission entre la RDC et les 3 Capitales (Bruxelles, Paris et Londres) qui donneraient les insomnies au Prince de Kinshasa. Et servir également de l'anti-chambre à l'ANR afin de pourchasser à l'aide peut être la ciguë et de répertorier toute velléités d'opposition qui toucherait à l'image écornée du Président.

Il est vrai que Joseph KABILA, d'après les faits historiques sur la guerre en RDC, n'est pas directement instigateur et complice de cette sale guerre qui frappe la RDC mais y participe à créer deux blocs en RDC, Est et Ouest, pour mieux diriger. Il a hérité de cette sale guerre avec son inexpérience dans le commandement de l'armée le pousse à commettre un nombre incalculable de bévues. Il est vrai qu'il essaye d'éradiquer ce conflit tant bien que mal aux multiples visages.

Le lègue indirecte des accords de LEMERA, l'a fragilisé. Ces accords consistaient à donner aux trois pays limitrophes de l'Est, la gestion de 900 km à l'intérieur du Pays. Il a acheté, le semblant de paix avec le Ruanda à coup 250, 000 000 $ (Deux cent cinquante millions de dollars américains) récupérée en 2 tranches par le fameux James KABAREBE en mettant provisoirement " hors jeu NKUNDABATWARE ". On ne paye jamais une rançon, on restera toujours à la merci de ses ravisseurs et bourreaux.

Ses inquiétudes de mal-aimé sont-elles justifiées pour l'achat de conscience à coup de dollars des opposants ou ses détracteurs ?

Le défaut chronique qui est propre à ce Président serait, le manque de communication pour attirer la sympathie de la population et fédérer les gens et la population autour de lui. Pour pallier à ce triste constat, il utilise les méthodes les plus ingrates propre aux adeptes de corruptions, l'achat de conscience. Un autre handicape de taille, serait la controverse sur sa nationalité qui n'a nul doute aux yeux des congolais. Et son cursus universitaire qui est un sujet tabou.

Comme disait le député Moïse Nyarugabo : Sa propre famille même conteste sa filiation que dirait un simple citoyen ? Pour enfoncer le cloue, il dira pour terminer : Moi j'ai terminé mes études de droit à Lubumbashi, il est facile de vérifier mon cursus et pour Kabila, cette histoire devient un secret d'état ! Le décès par assassinat non élucidé de son "père", et les investigations au ralenti par son appareil de la police judiciaire contrôlé aujourd'hui par une main séculaire étrangère et également son appareil judiciaire qui vient par le non respect des procédures, d'être dépoussiéré en mettant à la rue, une cohorte de magistrats qu'il qualifie de plaie pour la bonne marche de la magistrature et institutions.

KABILA, un homme providentiel pour la RDC ? Les inquiétudes se situent au niveau de ses réalisations, s'il parvenait à faire sortir de la terre son 2/3 de ses 5 chantiers, quelle serait la réaction de l'opinion publique et internationale ? En 32 ans du passif de Mobutu, auquel cet individu et ennemi des congolais n'a jamais érigé qu'aucune petite école encore moins un hôpital, et ce jeune Président tant dénigré en restant toujours de marbre et stoïque comme son palais ave un cynisme déconcertant propre à lui, venait à le faire ? Alors, les dés seront jetés et gagnera-t-il la partie par la force de choses ? Le problème de son hypothétique nationalité ne serait-il pas relégué au second plan ?

La réflexion d'un sociologue française d'origine camerounaise m'a faite sur la nationalité du Président KABILA en ce terme :… Si celui qu'on qualifie d'imposteur venait à pacifier et à apporter un havre de paix, la fierté et le développement nécessaire aux congolais que nous espérons tous, vu sa place stratégique en terme d'espoir pour la nouvelle Afrique. Peut-on continuer à se formaliser dans des considérations bassement ethno raciste ou identitaire ?

Elle continua dans sa réflexion sur la nouvelle génération africaine qui perce en Europe, et se positionne en politique. Cette jeunesse a des frontières identitaires pour occuper une place au sein de ces gouvernements respectifs ? Peut-on accepter au nom de la diversité culturelle et intellectuelle de donner une chance à ces jeunes de devenir chef d'états ou ministres un jour, comme ce fut le cas avec la France et ce qui se passe actuellement dans d'autres cieux ? Est - ce que la France a crié au scandale quand RAMA YADE d'origine sénégalaise et FADELA, la beurette du banlieue d'origine maghrébine sont devenus ministres de la République des blancs ? Nos enfants nés d'une seconde génération peuvent-ils subir ce que vous faites subir à votre Président qui jusqu'à preuve du contraire est congolais. Pour terminer, elle rajoute en disant : l'Afrique n'a pas finie avec ses querelles de basses zones ?

L'élève de Kigali apprend vite sauf avec ses méthodes dignes d'un gestapiste (relatif à la gestapo, à la police politique hitlérienne), pour faire plier de force toute vindicte populaire ou rébellion contre son régime autoritaire. De par son acceptation sans condition des exigences occidentales, son soutien est indéfectible. L'affaire de BEMBA illustre bien les choses ! Personne veut prendre le risque de recevoir chez lui l'opposant qui a toujours l'aura à la lumière des obsèques de son père.

Ce que je redoute d'une manière générale, que Président présentera son bilan comparativement à celle de son prédécesseur. Son bilan sera saluer par la communauté internationale son mentor et la population un gage de victoire et le tour sera jouer.

L'avenir nous le dira !

BONGOS Roger Rédacteur en Chef : www.diasporacongolaisedefrance.com

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jeudi 14 janvier 2010

______Pourquoi la France suspecté pour la tentative d'élimination du Protagoniste Guinéen Moussa Dadis Camara ?

Depuis le 28 septembre 1958, date à la quelle, avec l’homme a la voix martelée du Manding, Sékou Touré, la France avait décidé, en utilisant des guinéens, d’appauvrir la Guinée par tous les moyens. Aujourd’hui, la France, avec sa politique de tuer tous les présidents africains patriotes, veut utiliser, selon des sources confidentielles et sures, des guinéens de l’extérieur pour détruire la Guinée.

  • Comment procède-t-elle à cette mafieuse besogne? Selon François-Xavier Verschave, «Plus d'une vingtaine de réseaux politiques, d'officines mafieuses, de filières occultes, se partagent aujourd'hui le gâteau africain. A peine 2 ou 3 % de l'aide publique française au développement sert à lutter contre la pauvreté. Depuis quarante ans, la politique française en Afrique vise uniquement à exploiter les ressources naturelles et géopolitiques des pays francophones.

Les profits sont immenses. C'est pourquoi les armes importent peu : la corruption, le meurtre, la manipulation et la guerre. C'est le plus long scandale de la République. Aujourd'hui, plus aucune digue ne contient la folie de la Françafrique. Notre pays, soi-disant "patrie des droits de l'homme", a soutenu, au-delà de toute raison, les inspirateurs et les auteurs du génocide rwandais.»

La France, n’a jamais aimé que l’Afrique se développe à travers des leaders patriotes africains. Tout africain qui veut le pouvoir en Afrique et qui ne veut pas de la France est automatiquement éliminé. Selon ce célèbre écrivain, «Aux lendemains des indépendances, la France dans ses anciennes colonies sous la houlette du président Général de Gaulle a mis en place des gouverneurs locaux censés s'assurer que les ressources naturelles et géopolitiques de ces pays bénéficieraient toujours à l'ancienne puissance coloniale.

Lorsque ces états eurent la possibilité d'élire démocratiquement leur représentant comme au Togo ou en Centrafrique, ceux-ci furent renversés ou/et assassinés avec l'aide de l'armée française ( Sylvanus Olympio, Abel Goumba à la suite de Boganda, Mehdi Ben Barka, Outel Bono, Ruben Um Nyombé, Félix Moumié); des pions aux mains de Foccart-De Gaulle (Eyadéma, Bongo, Déby, Bokassa...) furent portés à la tête de ces nouveaux états « indépendants » dont bon nombre sont issus des services secrets français ou de l'armée française.

Ces kleptocrates dictateurs mandatés par la France ont obtenu avec le temps (pour ceux qui ont réussi à se maintenir) une certaine autorité et autonomie au regard de la France et sont régulièrement réélus grâce à des élections présidentielles truquées sous le guidage de leurs parrains français.»

Oui, «Ces kleptocrates dictateurs mandatés par la France ont obtenu avec le temps (pour ceux qui ont réussi à se maintenir) une certaine autorité et autonomie au regard de la France et sont régulièrement réélus grâce à des élections présidentielles truquées sous le guidage de leurs parrains français.»

Malheureusement beaucoup de personnes, qui n’ont pas la possibilité d’accéder l’information sont dupées par des montages médiatiques en se servant de la propagande extrémiste et génocidaire. Voici une des raisons. Selon un journal français, la France n’arrive pas à payer ses dettes. Donc, si elle parvient à aider un africain au pouvoir, elle se sert de celui-ci ou de celle-ci pour payer ses dettes à travers les richesses de ce pays africain : «Pourquoi la France n’arrive-t-elle pas à réduire sa dette ? » Celle-ci est passée de 16% du PIB en 1977 à 65% en 2006, et tous les gouvernements y ont contribué (sauf le gouvernement Jospin entre 1998 et 2001, note l’auteur).

Côté droite, « les plus riches préfèrent naturellement que l’Etat leur emprunte de l’argent qui rapportera par la suite des intérêts, plutôt que de devoir lui verser à fonds perdu des impôts sur leurs revenus ou sur leurs patrimoines. » Côté gauche, on accepte volontiers de creuser le déficit durant les récessions, selon la bonne thérapeutique keynésienne, mais on craint le reproche d’accumuler une cagnotte fiscale, quand il faudrait profiter des recettes générées par une croissance rapide pour réduire les déficits et la dette. Le « paquet fiscal » de Nicolas Sarkozy en 2007, et la baisse d’un point de la TVA par Lionel Jospin en mars 2000 (dont les consommateurs n’ont guère vu la couleur) ont tous deux inutilement contribué à majorer la dette publique.»

En plus, en France, il y a l’inégalité entre le pauvre et le riche. Les pauvres et leurs enfants ont moins de possibilité d’accéder à l’éducation, aux soins. « Pourquoi l’Etat n’est-il pas plus efficace ? » L’éducation qui donne de moins en moins de chances aux enfants d’ouvriers de rentrer dans une grande école, l’inégalité de l’accès aux soins, les prisons surpeuplées, la justice engorgée, la pagaïe des compétences des collectivités locales sont quelques exemples d’un appareil d’Etat qui a « une fâcheuse tendance à se considérer comme au-dessus et en dehors de la société (…) Nombre des difficultés dans les rapports entre l’Etat et les citoyens en France sont en effet étroitement liées au fonctionnement toujours très aristocratique de la société française, qui se manifeste particulièrement à travers le phénomène des grandes écoles, unique en son genre dans le monde, et le sentiment d’infaillibilité de ceux qui en sortent. »

D’autre part, bien que la majorité du peuple français veuille assister des personnes en dangers, les politiciens français n’écoutent pas leur peuple. Selon le journal Le Monde, «Une majorité de Français opposés aux expulsions d'Afghans… Vingt-sept Afghans en situation irrégulière ont été renvoyés mercredi dans leur pays dans un vol groupé organisé par Paris et Londres, suscitant de vives critiques d'associations et de l'opposition de gauche en France. La majorité des Afghans – 24 des 27 – étaient expulsés par la Grande-Bretagne. Trois venaient de France.»

Cher(e)s compatriotes, la France a déjà, selon des anti-français en Afrique, acheté la Guinée dans les mains de quelques politiciens et ils/elles vont tout faire pour avoir le pouvoir en Guinée parce qu’ils ont déjà utilisé une partie de l’achat de leur pays pour financer leur campagne.

C’est le lieu de féliciter l’honorable député malien, Dr. Oumar Mariko du Parti SADI (Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance, quand il a dit: «A quoi servent des élections, si c’est pour vendre le pays au capital étranger. Le battage médiatique actuel sur la Guinée est très douteux. Ils veulent aussi que Dadis rentre dans le syndicat des chefs d’Etat vendus et corrompus d’Afrique. Voilà leur préoccupation. Ça va satisfaire la France.

Mais, de toute façon, la France a envie d’avoir la main mise sur la Guinée, parce qu’en 1958, ce peuple a dit non. Et en mesure de représailles, la France a refusé de payer les anciens combattants guinéens de 1958 à 1978. La même France a brûlé l’Etat civil de la Guinée et a cassé toute l’économie guinéenne. A l’époque, elle a entrepris toute l’Europe pour qu’elle ne commerce pas avec la Guinée. Qui de la France ou de Sékou Touré, a mis la Guinée dans cette misère ?»

En me basant du faite que «Depuis quarante ans, la politique française en Afrique vise uniquement à exploiter les ressources naturelles et géopolitiques des pays francophones. Les profits sont immenses. C'est pourquoi les armes importent peu : la corruption, le meurtre, la manipulation et la guerre.»

Ne pouvons nous pas donner raison au noble député malien quand il dit: «Si le dialogue n’est pas possible avec ceux qui sont au pouvoir, alors qu’ils nous disent s’ils veulent organiser une conspiration, un coup d’Etat, une insurrection ou une invasion militaire en Guinée. Dans tous les cas de figure de quel droit ils le disent ?

Je ne comprends pas ces politiciens africains. Ils ont applaudi et installé Ali Bongo qui est né et a grandi dans la fraude et dans les massacres. Ali Bongo n’a pas gagné les élections au Gabon. Au Togo, Faure Eyadema a été fortement soutenu par eux, malgré qu’il ait gagné les élections au prix de la terreur. Ils crachent sur Dadis et Tandja au Niger et ils applaudissent Ali Bongo et Faure Eyadema. Mais, qu’est-ce qu’on peut comprendre à cela? Quelle est leur logique ?»

Cher(e)s compatriotes, d’ailleurs n’oublions pas que l’occident avait prédit la guerre civile en Guinée, mais Dieu en a décidé autrement car, selon le journaliste suisse Serge Michel, spécialiste des affaires africaines l'état de la Guinée était très mauvais. Le pays n'avait pas été géré depuis des années. Il y avait un vide au sommet de l'Etat. Le pouvoir n'était plus exercé par le Président mais par ses proches conseillers qui étaient d'ailleurs régulièrement renouvelés. De plus, le pays était rongé par une très grande corruption.

A cet effet, malgré les malheureuses tueries du 28 septembre 2009, n’acceptons pas que la guerre civile détruise la Guinée. Aujourd’hui, les Nations Unis ont envoyé des spécialistes en la matière pour traduire les coupables en justice, et nous espérons que les autorités guinéennes mettront tout en œuvre pour que toutes les victimes des tueries qui s’étaient passées en Guinée puissent être bien résolues en traduisant les coupables en prison. Que Dieu bénisse la Guinée. Amen.

Auteur: Joseph Haba

Education, Democracy & Leadership

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vendredi 8 janvier 2010

_____Pourquoi l'Afrique doit resté une proie pour l'occident malgré la misère de sa population ?

Pourquoi beaucoup de jeune africains s'accrochent-ils à l'idée que l'Europe est la solution suprême à leurs problèmes alors même que les faits de plus en plus montrent que le bonheur n'est pas géographique,ne dépend pas d'un lieu,et qu'il est parfaitement possible de vivre une vie riche de sens et se construire là où on est né?Je vais vous surprendre en vous disant que je ne crois pas que le problème soit économique.Et pourtant je suis moi-même un africain,qui toute sa vie a vu l'évolution des choses.L'une des causes c'est l'absence de fierté des africains.On observe en Afrique un rejet,un refus de son identité noire qui est tres présent.Le malaise est clairement perceptible partout où vous allez:les produits éclaircissants,les mêches longues,la façon de parler...Quand on n'accepte pas ce qu'on est,quand on n'assume pas son identité,quand on n'est pas fier de ce qu'on est ,de ses origines,de sa peau,inévitablement dans sa vie les improbabilités deviennent trop grandes et les chances d'être heureux trop pétites.L'Afrique et ses hommes ne se valorisent pas suffisamment à leur propres yeux et pour finir le désespoir les conduit à s'imaginer que seul l'Europe les soulagerait.

Le problème est très profond.C'est l'âme même de l'Afrique qui est en panne.En fait l'africain ne veut pas aller en Europe.Il veut fuir en réalité ce qu'il est,comme s'il voulait se déshabiller de sa peau.A force de croire que l'Europe c'est la seule solution,la solution idéale,elle ne le deviendra pas. Ces européens que les africains envient aujourd'hui ont,dans les siècles passés,connu la misère,les guerres et des souffrances indescriptibles.Qu'est-ce qui leur a permis de s'en sortir?leur fierté!Ils avaient confiance en eux,ils savaient qu'on fond d'eux-mêmes ils avaient des ressources cachées.Ils ont fait tout,ont tout remis en cause sauf leur identité.Quand vous êtes bien dans votre peau vous vous donnez toutes les chances de réussir. Chaque être a un bonheur caché quelque part sur le lieu où il est né,car sinon il n'y serait pas né.Il peut le trouver!Les jeunes africains ont été persuadés que seul l'Europe pouvait les soulager durablement et leur offrir un avenir sùr.C'est un leurre.Car ce qu'on ne dit pas assez c'est que pour un jeune qui réussi il ya des milliers de déçus et des centaines de morts.Il est navrant parfois de constater que ce sont les parents qui encouragent les enfants à tenter l'aventure.Oui beaucoup de parents en Afrique savent ce que font leurs enfants en Europe:Mais la jouissance temporaire des sens,rendue possible grâce à l'argent reçu est plus forte que l'amour et le bon sens.Alors comment en est-on arrivé là?Le gros problème dans la vie n'est pas le fait relativement évident que l'homme a besoin d'un certain confort sur le plan matériel pour s'épanouir pleinement,mais plutôt qu'il a perdu la capacité de distinguer ce qui est important de ce qui est secondaire.Pire encore il n'est plus capable de distinguer ce qui important de ce qui est urgent.Le monde matérialiste dans lequel nous vivons encourage la jouissance immédiate des sens.Il faut tout, tout de suite.Dans ces conditions l'homme n'est plus capable de faire preuve de bon sens,car tout est devenu prioritaire dans sa vie.

Dans la mesure où à ses yeux il n'ya plus aucune barrière entre ce qui est important et ce qui est urgent,il crée devant lui un grand nombre de choix qui ne lui est d'aucune utilité et du coup il noie dans un océan de combinaisons sans valeur les bonnes décisions qu'il aurait pu prendre,reduisant ainsi ses chances de les prendre effectivement.Au lieu donc d'accepter la probabilité très faible que les malheurs de sa vie puissent être simplement le fruit de la pauvreté et d'un mauvais système de gestion,il semble préfèrable de supposer qu'ils sont le résultat d'un égoïsme profond.On ne peut pas tout mettre sur le dos de la mondialisation,de la corruption... L'égoÏsme est si profondément attaché au coeur des hommes!Ses idées,ses mobiles et toute son intélligence en sont impreignés.Ils ne se rendent même plus compte qu'en dehors de la pensée égoïste il ya un univers où la vie est parfaitement possible. Je disais tantôt que des jeunes réussissaient.Ces réussites-là sont malheureusement creuses,vides de sens:En effet si se prostituer,dormir dans la rues et se droguer c'est avoir réussi dans la vie alors nous avons plus d'âme . Les gens n'ont pas conscience qu'ils peuvent changer les choses.Voilà en réalité le plus grand mal de l'humanité.L'égoïsme est sans aucun doute la plaie la plus ouverte des hommes aujourd'hui.Il les disperse et les empêche de conjuguer leurs efforts pour réussir .nous ne nous rendons pas compte que la succession des pétits gestes rend toute chose possible.Par notre consommation nous pouvons remodeler le monde,par notre façon de vivre nous pouvons déjouer.

Qu'est-ce qu'un jeune en Afrique aujourd'hui ?

Une espèce de boussole soumise à tous les magnétisme de l'univers.Que veut-elle?Que croit-elle pouvoir obtenir du monde?Tous crient d'une seule voix et veulent quitter les terres qui les ont vues naître et grandir.Par centaines ils s'embarquent dans des pirogues de fortune et se perdent dans la nuit.On ne retrouve jamais beaucoup ;Pourquoi ? Parceque la conscience universelle des hommes a décidé qu'il est essentiel d'avoir beaucoup d'argent pour être heureux .

La sagesse africaine est pourtant l'une des meilleurs au monde.Dans l'évolution des peuples on trouve une certaine logique,une certaine harmonie.En effet l'histoire nous apprend que les civilisations qui ont réussi sont celles qui ont su donner à leurs jeunesses un sens véritable.Tout ce qu'elles entreprennaient,bâtissaient,projettaient,c'étaient d'abord pour mettre sur les rails de l'avenir leurs jeunesses.

En Afrique la jeunesse n'est pas encore une priorité absolue.Elle survie dans la débrouillardise.On peut voir dans toute son étendue,dans les villages comme dans les villes, des jeunes vendre des fruits,des aliments divers,laver des voitures,pêcher,se prostituer...Cette jeunesse est-elle perdue?Je ne sais pas...du moins comme je ne suis pas plus intelligent que les autres je ne donnerais pas mon avis sur la question.Je ne fais que dessiner ce que je vois.

On ne voit plus dans les villages que les personnes âgées et les enfants.Si les jeunes ne sont pas en ville ils tentent la traversée pour l'Europe.Comment finira cette histoire?Je ne sais pas!Une chose est sûre:Limiter le nombre de bêtises seraient dèjà un bon pas.Car il faut avoir le courage de le dire:Ces traverées sont insensées,stupides,et n'apportent rien de positif.

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lundi 16 avril 1945

_____Episode 1/ La 2ème Guerre Mondiale. Conflit qui, de 1939 à 1945, opposa les puissances alliées 1939-1945

Liste des récits



Conflit qui, de 1939 à 1945, opposa les puissances alliées

(Pologne, Grande-Bretagne et Commonwealth, France, Danemark, Norvège, Pays-Bas, Belgique, Yougoslavie, Grèce, puis U.R.S.S., Etats-Unis, Chine, Turquie et la plupart des pays de l'Amérique latine) aux puissances totalitaires de l'Axe (Allemagne, Italie, Japon et leurs satellites, Hongrie, Bulgarie, Slovaquie etc..).



A - LA GUERRE EN EUROPE

trouve son origine dans la volonté d'Hitler d'affranchir le III° Reich du "diktat" de Versailles (1919) et de son désir de dominer l'Europe.

Elle est déclenchée dans les conditions suivantes :




1er sept. 1939 : Invasion, sans déclaration de guerre, de la Pologne par l'Allemagne (affaire de Dantzig), qui obtient la neutralité bienveillante de l'U.R.S.S. (pacte Ribbentrop-Molotov du 23 août 1939) puis sa participation active.

  • 3 sept. : La Grande-Bretagne et la France (qui avaient donné leur garantie inconditionnelle à la Pologne), l'Australie et la Nouvelle-Zélande, déclarent la guerre à l'Allemagne.
  • 10 sept. : le Canada, suivi des autres dominions, entrent à leur tour dans le conflit qui comporte les principaux épisodes suivants :
  • Campagne de Norvège - L'agression des Russes contre la Finlande pendant

les mois de déc.1939 et janv.1940 incite les Alliés (Anglais et Français) à prendre appui militairement en Norvège. Mais Hitler envahit du 8 au 10 avril les principaux ports norvégiens, dont Narvik, et reste maître du pays.

  • Campagne de France 1939-1940 - Le 10 mai 1940, la Wehrmacht

prend l'offensive dans les Pays-Bas et la Belgique, perce le front français à Sedan (12-14 mai), contraint les armées hollandaise et belge à capituler (15-28 mai), atteint la Manche et procède à l'encerclement de Dunkerque (28 mai-4 juin).

  • Les fronts hâtivement établis sur la Somme et l'Aisne par Weygand,

successeur de Gamelin, sont à leur tour enfoncés (5-10 juin).

  • L'Italie déclare la guerre à la France le 11 juin. Pétain, successeur de P. Reynaud, demande l'armistice (17 juin), qui est signé le 22 juin à Rethondes avec les Allemands, et le 24 juin à Rome avec les Italiens. Le général de GAULLE lance de Londres

son appel à la continuation de la guerre le 18 juin.

  • La bataille d'Angleterre - Les premiers bombardements importants

sur l'Angleterre, qui reste seule face à l'Allemagne, commencent le 10 juillet 1940, détruisant installations industrielles et portuaires.

  • L'aviation de chasse britannique résiste victorieusement (2000 appareils allemands abattus en 80 jours de combats).
  • La campagne des Balkans - En octobre 1940, Mussolini lance contre

la Grèce une attaque qui est un véritable échec, forçant le Führer à régler la question des Balkans. Devant cette situation, les Anglais décident d'occuper la Crète et la Grèce. Parallèlement, l'armée allemande attaque la Yougoslavie le 6 avril 1941 et lance le 30 avril 1941 une grande offensive contre la Grèce depuis la Bulgarie, obligeant les Britanniques à quitter le territoire. La Wehrmacht est victorieuse et domine les Balkans.

  • Les débuts de la guerre germano-soviétique : le plan "Barberousse" -
  • L'Allemagne déclare la guerre à l'U.R.S.S. le 22 juin 1941 au matin. La Roumanie,

la Hongrie et la Finlande entrent en guerre aux côtés des Allemands. Vers la fin de l'année 1941, l'armée rouge résiste victorieusement aux assauts des Allemands, notamment pendant les batailles de Leningrad (9 sept.) et Moscou (16 nov.). La situation s'est retournée en faveur des Russes un peu avant l'arrivée de l'hiver.

  • La question juive et la "solution finale"

- La Shoah, la solution finale, n'apparaît à l'ordre du jour qu'à partir de l'invasion de l'Union soviétique en 1941. Pour des raisons à la fois idéologiques et politiques, Hitler donne l'ordre à Goering de mettre en place une politique de déportation massive et d'extermination systématique des Juifs et des Tziganes.

  • Les opérations militaires de 1942 à 1945 - L'année 1942 marque

un tournant dans la guerre contre les Allemands. Certes, les puissances de l'Axe (Allemagne et Italie) représentent encore une force armée redoutable. Mais, les Soviétiques et les Alliés continuent leurs efforts pour vaincre les occupants. Globalement, les deux fronts permettent la libération de l'Europe pendant la période allant de 1942 à 1945. D'une part, l'offensive soviétique, qui reprend à Stalingrad, marque le point de départ d'une reconquête des territoires soviétiques occupés par les nazis. D'autre part, les Alliés (Anglais et Américains principalement), qui débarquent d'abord en Afrique du Nord puis en Normandie (France), ont pour objectif central la destruction de l'armée allemande et la prise de Berlin (2 mai) Ils sont aidés par la Résistance Intérieure Française. Hitler s'est suicidé le 30 avril.

  • La fin du régime nazi - Après la capitulation du III° Reich, le 7 mai 1945, les Alliés décident d'organiser le procès de Nuremberg pour juger les responsables nazis.


B - LA GUERRE DU PACIFIQUE

  • La guerre qui dure depuis 1937 entre la Chine et le Japon se poursuit

à l'avantage de ce dernier qui contrôle les côtes de Chine et l'île de Hai-nan. Milieu 1940, les Japonais, profitant de la faiblesse de Vichy, adressent des ultimatums à l'Indochine française et occupent partiellement le Tonkin (1).

  • L'attaque japonaise de Pearl Harbor (7 déc.1941) contre la flotte américaine

entraîne les Etats-Unis dans la guerre aux côtés des Alliés contre l'Allemagne, l'Italie et le Japon (les puissances de l'Axe).

  • Le conflit est désormais mondial.
  • L'Indochine, qui a déjà repoussé en janvier 1941 une attaque du Siam,

doit accepter une occupation japonaise étendue à la Cochinchine en juillet 1941.

  • Rapidement, la Malaisie, la base navale de Singapour, les Philippines,

les Indes néerlandaises, la Birmanie, tombent aux mains des Japonais.

  • La résistance des Américains est forte, mais c'est à partir de l'été 1943

qu'est lancée leur vaste offensive en vue de reconquérir les territoires perdus, sous le commandement conjoint de l'amiral Nimitz et du général Mac Arthur.

  • Les batailles les plus marquantes des opérations aéronavales et amphibies

sont celles de la mer de Corail (mai 1942), des Midway (Juin 1942), de Guadalcanal (août 1942), de Leyte (octobre 1944), d'Iwo Jima (février 1945).

  • L'Indochine est neutralisée par un coup de force japonais (9 mars 1945).
  • Les bombardements atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki (6 et 9 août 1945) entraînent la capitulation immédiate du Japon (15 août 1945), à qui l'U.R.S.S.

avait déclaré la guerre (8 août), en envahissant la Mandchourie avant de signer le traité d'alliance sino-soviétique (14 août).

  • Le 2 septembre 1945, en rade de Tokyo, sur le cuirassé US Missouri,

l'acte solennel de reddition du Japon est signé. Comme pour les nazis, les criminels de guerre japonais seront jugés pour leur barbarie.

  • Pertes humaines civiles et militaires de la Seconde Guerre mondiale
  • Total général : entre 40 et 52 millions de morts

dont environ 7 millions de déportés en Allemagne.



(1) Les premiers tués (occidentaux) de la guerre du Pacifique ont été des militaires français en poste au Tonkin sur la frontière de Chine, face à Langson. Dans la nuit du 22 au 23 septembre 1940, la 5°div. nippone a franchi la frontière et ouvert les hostilités par surprise sur les troupes françaises. C'est le premier "incident de Langson".

(Sources : Panorama de l'histoire du XX° siècle de Dominique Sarciaux ; éd. Marabout 1997 - Le temps des guerres 1900-1945, éd. du Chêne-Hachette - Larousse encyclopédique, éd. du club France-Loisirs Paris 1981.)

  • Liste des récits


Conflit qui, de 1939 à 1945, opposa les puissances alliées (Pologne, Grande-Bretagne et Commonwealth, France, Danemark, Norvège, Pays-Bas, Belgique, Yougoslavie, Grèce, puis U.R.S.S., Etats-Unis, Chine, Turquie et la plupart des pays de l'Amérique latine) aux puissances totalitaires de l'Axe (Allemagne, Italie, Japon et leurs satellites, Hongrie, Bulgarie, Slovaquie etc..).







LA GUERRE DE 1939 - 1945



Résumé historique.



http://www.anac-fr.com/2gm/2gm.htm

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