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vendredi 26 février 2010

___''Lorsque les africains auront fait le choix de la prospérité, ils n'accepteront rien que la liberté économique absolue, Quant aux sycophantes et nervis qui soutiennent les nombreux tyrans africains, on leur réserve un traitement..

''Lorsque les africains auront fait le choix de la prospérité, ils n'accepteront rien que la liberté économique absolue, Les africains jouiront de la prospérité aussitôt qu'ils décident qu'ils en ont envie. Quant aux sycophantes et nervis qui soutiennent les nombreux tyrans africains, on leur réserve un traitement qui rappelle l'action collective qu'ont jadis subi les voleurs du marché.

La vraie unité africaine doit se baser sur l'attachement à la liberté. Avec la découverte de l'ADN, on sait que la race n'existe pas. D'ailleurs, la géographie dépend de l'histoire des caprices des géographes. (On peut, après tout, marcher jusqu'en Chine.) La seule chose qui mérite d'être un lien unificateur, c'est ce qui apporte le bonheur. Ces dons de Dieu s'appellent la liberté et l'amour, qui forment un tout.

Il faut que se multiplient les leaders libéraux, ce qui veut dire qu'on doit être innovateur en disséminant ce message. Une fois la liberté saisie, décupleront ces histoires d'entrepreneurs africains réussis et d'usines construites en Afrique.

L'Afrique boira une rasade de courage. Ensuite, on se mettra au travail et aux études avec un fanatisme jamais vu. La confiance qui a facilité la naissance des cultures et des arts les plus éclatants et divers du monde, voilà ce qui relèvera ce continent dans lequel l'âme humain est arrimé.

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† _____L'échec africain est dû aux maladies tropicales, aux pratiques agricoles dépassées, aux subventions et tarifs occidentaux qui nuisent aux exportations africaines, et aussi, admet-on, aux dictateurs voleurs. L'Afrique, pourquoi se croit-elle pauvre?

Les africains jouiront de la prospérité aussitôt qu'ils décident qu'ils en ont envie. Quant aux sycophantes et nervis qui soutiennent les nombreux tyrans africains, on leur réserve un traitement qui rappelle l'action collective qu'ont jadis subi les voleurs du marché.

L'Afrique, pourquoi a-t-elle stagné alors que les économies des autres continents se sont développées ces dernières décennies? C'est une question que s'est posée la radio nationale américaine (National Public Radio, NPR) cette semaine. La réponse qu'elle s'est donnée? L'échec africain est dû aux maladies tropicales, aux pratiques agricoles dépassées, aux subventions et tarifs occidentaux qui nuisent aux exportations africaines, et aussi, admet-on, aux dictateurs voleurs. La radio américaine a fait preuve de générosité en évitant de citer la responsabilité des africains eux-mêmes, et cette faveur semble obvier l'accusation redoutée de racisme.

Si ce n'est pas impossible, ça requerrait beaucoup d'efforts pour un journaliste américain ou européen de faire une analyse égale à la profondeur de la question. Les noms des pays africains sont déjà trop complexes, semble-t-il. Si on fait une recherche dans les archives du journal français Le Monde, par exemple, on constate que cette publication discute tantôt du Centrafrique, tantôt de la Centrafrique. (L'article masculin s'applique, en effet, à cause de l'origine du nom, "le centre de l'Afrique".) Les médias américains, eux, utilisent rarement l'adjectif national correct. On parle notamment de Ivory Coast president ou de Cameroon economy au lieu de Ivorian president ou de Cameroonian economy. Rarissimes sont les journalistes américains qui savent qu'il faut distinguer entre le Congo Brazzaville et le Congo Kinshasa. On n'oserait pas faire une analyse de la France sans diplôme dans le sujet, mais une petite recherche sur Internet suffit pour un examen de la Sierra Leone. Ainsi, les mythes à propos des supposées différences raciales au sein du peuple rwandais, inventés par un colonisateur allemand de l'autre siècle, redeviennent perpétuellement de bonnes nouvelles à imprimer.

Les africains, ne sont-ils véritablement que des pions secoués par des circonstances hors de leur contrôle? Sans surprise, la NPR a tort. Les africains jouiront de la prospérité aussitôt qu'ils décident qu'ils en ont envie.

Est-ce nécessaire de céder à la désespoir et de risquer sa vie en faisant voile vers les côtes espagnoles, ou de chercher un européen célibataire de 60 ans offrant le mariage avec un visa? Doit-on s'inspirer de ces prétendus leaders africains qui courent après le G8 pour tendre la sébile? La délivrance de la misère, viendra-t-elle du gouvernement ou des ONG caritatives étrangères?

Blague-t-on ? L'Afrique boira une rasade de courage. Ensuite, on se mettra au travail et aux études avec un fanatisme jamais vu. La confiance qui a facilité la naissance des cultures et des arts les plus éclatants et divers du monde, voilà ce qui relèvera ce continent dans lequel l'âme humain est arrimé.

Lorsque les africains auront fait le choix de la prospérité, ils n'accepteront rien que la liberté économique absolue, sur le modèle de Dubaï, conjuguée à la liberté sociale à la néerlandaise et la démocratie à la sénégalaise. Le continent pourra ensuite saisir des occasions inouïes qui décupleront la valeur de ses ressources humaines et naturelles.

Quant aux sycophantes et nervis qui soutiennent les nombreux tyrans africains, on leur réserve un traitement qui rappelle l'action collective qu'ont jadis subi les voleurs du marché.

Le peuple africain s'avisera que son histoire de chefs villageois bienveillants ne donne aucun prétexte à ces tyrans kleptomanes insignifiants. Le petit gabonais Bongo sert d'exemple. (Par hasard, son site de propagande s'appelle legabon.org, alors que ce site de lumières s'appelle legabon.com et gabonais.com, ce qui nous rend des voisins virtuels.) Dictateur et toxicomane du pouvoir depuis 1967, il vient d'annocer qu'il compte se faire élire encore une fois en 2012. Il est l'un des plus grands propriétaires de biens immobiliers parisiens, grâce à son habileté en escamotant la richesse gabonaise. Nombreux sont les gabonais, pourtant, qui lui remercie d'investir au moins une petite partie de l'argent gabonais au Gabon.

Ces âmes perdues vont bientôt se rendre compte que dans l'époque moderne, il n'y a qu'un chef, c'est-à-dire le peuple lui-même. Ce géant, intoxiqué par les insectes tyrans, saura assumer ses forces. Il s'étonnera de la grande facilité d'écraser ces moustiques gênants: il suffit de taper des mains. Le géant en a eu assez de leurs bourdonnement et petit spectacle.

Le géant dira en effet que le respect de l'autre passe par la liberté économique et sociale. Son gouvernement "n'enlèvera pas de la bouche de Travail le pain qu'il a gagné," comme a dit Thomas Jefferson. De plus, sachant que le bonheur intellectuel constitue le fondement du génie africain, on ne tolérera aucune entrave au développement de l'individualité de chacun.

La compassion, elle, et la solidarité forment des bases de société trop importantes pour les abandonner au profit de l'influence dégradante de la bureaucratie. Les africains s'occupent volontairement des besoins d'autrui, et n'ont aucun besoin de l'idéologie européenne discréditée que constitue le socialisme. Un gouvernement fort fait preuve d'une modération forte. Est-ce qu'on allume un feu dans une cheminée de bois?

Une fois que l'individu endosse ses propres besoins, il pourra déterminer son destin. Au contraire, un gouvernement qui prétend être une maman dorlotant n'en est pas une, étant donné que ce genre de chienlit empêche la liberté nécessaire pour la prospérité et le bonheur. Garantir la protection de la nature et de l'enfant, lutter contre la force et la fraude – elles ne sont pas nombreuses, les activités que le gouvernement peut assurer mieux que les individus, les associations, ou les sociétés.

La compassion, ça veut dire aussi le partage du message de la liberté. Dans toutes les écoles, qui doivent rester privées pour donner une diversité de pensée et une compétitivité revigorant, il faut requérir des études approfondies dans la nécessité de la liberté. Mais aussi, il faut que se multiplient les leaders libéraux, ce qui veut dire qu'on doit être innovateur en disséminant ce message. Une fois la liberté saisie, décupleront ces histoires d'entrepreneurs africains réussis et d'usines construites en Afrique.

La vraie unité africaine doit se baser sur l'attachement à la liberté. Avec la découverte de l'ADN, on sait que la race n'existe pas. D'ailleurs, la géographie dépend de l'histoire des caprices des géographes. (On peut, après tout, marcher jusqu'en Chine.) La seule chose qui mérite d'être un lien unificateur, c'est ce qui apporte le bonheur. Ces dons de Dieu s'appellent la liberté et l'amour, qui forment un tout.

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mardi 2 février 2010

__†___Le Noir n’existe que dans la mesure où il se pose par rapport au Blanc...""...« Ce que je fais pour le petit Malien, je ne le ferais pas pour le Polonais. Car je ne dois rien au Polonais ». ying and yang

France †

« Qu’est-ce qu’être français » : par Gaston Kelman Linternationalmagazine.com , publié le 11/01/2010 Dans une tribune publiée dans « Actualité Internationale » du mois de janvier - en kiosque actuellement - l’Ecrivain Gaston Kelman, conseiller du Ministre Eric Besson, revient sur débat autour de l’Identité françaises.

Retrouvez l’intégralité de cette tribune dans "Actualité internationale" du mois de Janvier 2010.

...Extraits

"...L’identité nationale, c’est sous cet intitulé que le ministre de l’immigration de l’intégration, de l’identité nationale et du développement solidaire a lancé le grand débat qui secoue le Landerneau français. C’était prévisible....Je pense pour ma part avoir une réelle légitimité à en parler et un profond besoin qu’il y ait ce débat..."

"...J’étouffais que la voix dégoulinant de condescendance mièvre, le premier Blanc venu m’apprenne qu’il aimait les Noirs – je ne parle même pas des autres - et que je devais être fier de mes origines, étant entendu que la négrité était une ethnie à jamais consignée dans un mode de vie, dans une culture et sur un continent, une origine..."

"...J’ai en effet commis une trilogie sur les thèmes de culture et d’identité, liés aux migrations vers la France. Mon approche s’opposait diamétralement à celle de la pensée de l’élite française en la matière. Néanmoins, mes théories ont rencontré un succès exceptionnel. Ce qui prouve que la France profonde dont on disait qu’elle n’était pas prête à aborder le débat sur l’identité, étouffait d’en être privé. Il me tardait donc que ce thème soit vulgarisé, peut m’importait par qui. L’institut Montaigne l’a fait avec ma modeste participation. Le ministère a emboîté le pas. Alors, la France s’est emballée. Celle d’en bas s’est passionnée ; celle d’en haut a éructé..."

"...Le lundi 21 décembre,

SOS Racisme lance une pétition demandant au président de la République de "mettre fin aux réunions publiques" sur l’identité nationale... L’un des signataires de cette pétition n’est autre que le député européen Daniel Cohn-Bendit.

"...D’une revendication des enfants issus de l’immigration dont le slogan – la marche pour l’égalité – envoyait un message clair de recherche de fraternité, on a fait une marche des étrangers, une marche des beurs. Tombant dans ce piège d’une bienpensance qui ne pouvait supporter la présence de ces métèques dans le giron de la nation, SOS s’est mise à défendre ses potes, de vagues potes, alors que ceux-ci voulaient être des frères égaux. Les beurs étaient-ils des potes ou des frères...Et à cause d’une coupable quête d’opportunisme politique, la France a continué dans une errance identitaire où une partie des Français autochtones était à jamais des beurs, des blacks et des potes..."

"...Certains veinards vous apprennent qu’ils ont dépassé les limites étroites des nations et qu’ils sont citoyens européens, ou citoyens du monde. Soit ! L’Afrique rêve de panafricanisme. On parle de renaissance africaine et Achille Mbembe propose un concept ambitieux, celui d’Afropolitanisme, renaissance africaine tournée non vers le passé, mais plutôt construction d’un modèle culturel, sinon civilisationnel, dont la capitale serait la cosmopolite mégapole de Johannesburg..."

"...Véritable précurseur de la redéfinition de l’identité française, Frantz Fanon est un psychiatre et écrivain français originaire de Martinique. Il s’oppose autant à Césaire, père de la négritude, qu’a René Maran. Comme interpellant Césaire et sa négritude, il s’interroge : Qu’est-ce que c’est que cette histoire de nation nègre ! Je suis français par ma nationalité, par ma culture. Héritier des Lumières, il est français jusqu’à l’utopie généreuse, celle qui le pousse à fuir les Antilles pétainistes et à s’engager clandestinement avant sa majorité pour libérer la France ; celle qui le pousse à prendre les armes contre cette même France quand il estime qu’elle prive l’Algérie de son droit le plus inaliénable, la liberté. Son combat pour l’Algérie vient illustrer cette déclaration sienne : « si je pousse un cri, il ne sera point nègre », car il n’y a pas de cri de couleur, il n’y a que le cri de l’homme qui souffre..."

"...l’uniformité du Noir est une création du Blanc. D’ailleurs Fanon n’arrêtera pas de dire que rien de concret ne relie les Noirs dans l’espace – le Noir de Harlem et celui de Bobo-Dioulasso – ou dans le temps – les pharaons noirs et le gamin de Pointe-à-Pitre. Le Noir affirme-t-il, n’existe que dans la mesure où il se pose par rapport au Blanc..."

"...La créolité est un puissant support d’identité. C’est une langue, une culture, une gastronomie. Eléments d’autant plus puissants qu’ils ont été inventés par des femmes et des hommes à qui l’on déniait l’humanité ; une langue inventée pour inventer une vie, une culture au moment où les langues disparaissent. Si la créolité est en rupture avec la Négritude, elle est précurseur de troisième mouvement de l’identité antillaise. La culture créole est devenue indépendante de la négrité...."

"...« Ce que je fais pour le petit Malien, je ne le ferais pas pour le Polonais. Car je ne dois rien au Polonais ». C’est un jeune professeur, la trentaine à peine, qui me tient ces propos. On lui a fourré dans le crâne que de toute éternité, il était coupable par héritage de l’esclavage, de la colonisation, du néo-colonialisme...."

Retrouvez l’intégralité de cette tribune dans "Actualité internationale" du mois de Janvier 2010 - actuellement en Kiosque.

Gaston Kelman est un écrivain français auteur de plusieurs livres à succès. Il est actuellement le conseiller d’Eric Besson, Ministre français de l’Immigration. Il est aussi membre du club des éditorialistes du mensuel « Actualité Internationale »

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