PSYCHOSE







DEFINITION

  • PATHOLOGIE ENFANT
  • PATHOLOGIE ADULTE SOIN

PSYCHOSE PSYCHOSE PSYCHOSE PSYCHOSE










PSYCHOSE : DEFINITION ET THEORIE SUR LA PSYCHOSE A L'ATTENTION DE L' ETUDIANT ET DU PROFESSIONNEL. LES INFORMATIONS DISPONIBLES ICI PEUVENT SE CONSULTER LIBREMENT. ELLES SONT COMPLEMENTAIRES, ET NE REMPLACENT EN AUCUN CAS LES COURS SUR LA PSYCHOSE TELS QU'ILS SONT DISPENSES PAR LES CENTRES DE FORMATION AGREES.
















Avis important et mise en garde










SI VOUS CROYEZ ÊTRE MALADE OU SI VOUS PRÉSENTEZ UNE URGENCE MÉDICALE OU PSYCHIATRIQUE: COMMUNIQUEZ IMMÉDIATEMENT AVEC UN MÉDECIN OU UN PROFESSIONNEL DE LA SANTÉ OU COMPOSEZ LE 112.







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  • Rappels :



Mesures d’isolement sans contention L’isolement représente une limitation de l’espace d’évolution du patient et de ses contacts relationnels, sans entrave de ses mouvements corporels.

Mesures de contention sans isolement La contention n’est pas une pratique exclusivement psychiatrique puisqu’elle est utilisée aussi bien en gériatrie qu’en réanimation, en orthopédie comme en maternité ("empaquetage" des nouveau-nés pour les rassurer et leur permettre de s'endormir). Dans la prise en charge des troubles mentaux, et en particulier des troubles du comportement, cette mesure coercitive est vécue comme l’héritière d’une psychiatrie asilaire aujourd’hui décriée. Mais au-delà des controverses, la contention reste encore une nécessité thérapeutique dans certaines situations d’urgence et de dangerosité.

  • Définition :

La contention d’un patient se définit comme la limitation de son autonomie et de ses mouvements au moyen d’un procédé mécanique. C’est à la fois une réponse et une prévention de ses conduites dangereuses. La contention ne limite pas les contacts relationnels du patient.




N’est pas considéré en psychiatrie comme relevant de la contention :

le maintien bref de la personne afin de la calmer ou de la réconforter,

le maintien plus ou moins prolongé lors d’une escorte d’un endroit à un autre,

les dispositifs médicaux incluant des appareils pour maintenir une bonne posture corporelle ou conforter l’équilibre,

les casques et équipements de sécurité employés pour protéger un patient des risques de traumatisme liés à une chute, ou pour éviter qu’il ne se blesse lors de mouvements involontaires.




Méthodes employées :

La contention pourra se faire au moyen de larges ceintures à bracelets pour les membres, associées à une sangle abdominale fixée au lit. Elle pourra aussi être exercée par une camisole emprisonnant les bras du patient mais lui laissant l’autonomie de la marche. Enfin il pourra s’agir de draps noués autour du torse et des membres, maintenant la personne à son fauteuil ou à son lit. Cette dernière méthode, qui présente des risques réels d’étranglement, n’est utilisée que de façon ponctuelle et sous une surveillance constante.

Indications et contre-indications :




La contention est un acte thérapeutique appliqué dans les cas suivants:

prévention d'une violence imminente d'un patient envers lui-même ou envers autrui, quand les autres moyens d'apaisement ou de sécurité ne sont pas efficaces, ne sont pas suffisants ou ne sont pas appropriés.

prévention d'un risque de rupture thérapeutique alors que l'état de santé impose des soins et que les autres moyens disponibles ne sont pas efficaces, ne sont pas suffisants ou ne sont pas appropriés.

Les contre-indications sont l'utilisation de la contention comme punition, répression, ou dans une recherche de confort du service aux dépens du patient.

Les contre-indications somatiques regroupent les pathologies cardiaques, respiratoires, circulatoires, ou traumatiques incompatibles avec le maintien dans la position contenue.

Les complications possibles sont les troubles du rythme cardiaque, la déshydratation, les lésions dues aux efforts du patient pour se dégager.




De tout ceci, il ressort que la contention doit rester une mesure exceptionnelle, de dernière intention, systématiquement associée aux autres techniques de prise en charge (relationnelles, psychothérapeutiques et chimiques), et qui sera interrompue dès que possible.







Prévention de la violence à l'hôpital:




L' indication de contention intervient après qu'ait été mis en place un programme de prévention de la violence ou de la rupture du soin. Ce programme doit reconnaître les signes avant-coureurs du passage à l'acte et permettre ainsi d'appliquer toutes les alternatives à la contention.







Moyens utilisés pour prévenir la violence (recommandations de l'AHQ, de l'APA et de l'ANAES):

Adopter une attitude calme, assurée, respectueuse et rassurante,

Exercer le soin dans des conditions prévues et aménagées en fonction de sa sécurité et de celle du patient, pour exercer son jugement sans être influencé par la peur d'un affrontement: idéalement, dans un milieu ouvert aisément accessible au secours et sans objet contondant,

Faire en sorte que le patient connaisse les soignants, rappeler son nom ou prénom, et sa fonction,

Informer le patient de la présence continue de l'équipe soignante,

Diminuer les stimuli auditifs en permettant aux patients "à risque" de s'installer dans un endroit calme. Eviter la présence de personnes au comportement perturbateur et solliciter si besoin la présence de tiers rassurants,

Signifier aux patients menaçants, ayant des exigences manipulatrices ou irrationnelles, quels comportements ne peuvent pas être tolérés dans le milieu hospitalier et quelles mesures seront appliquées le cas échéant, sans que cela ne soit perçu comme un défi par le patient,

Savoir mettre un terme à un entretien avant que le patient ne puisse plus contenir son agressivité (accès au dossier "entretien infirmier"),

Explorer la signification de l'agressivité (accès au dossier "agressivité") sans la banaliser et favoriser son expression verbale à travers la relation d'aide et la communication (accès au dossier "communication"),

Ne pas négliger les raisons purement médicales d'une agitation ou d'une confusion (accès au dossier "confusion mentale") qui nécessiteraient un traitement rapide,

Vérifier l'adaptation du traitement médicamenteux,

Inciter à la collaboration aux soins,

... etc.

http://psychiatriinfirmiere.free.fr/hospitalisation-psychiatrie/camisole-contention.htm

L'argumentation biochimique et génétique axée sur la polarité des troubles a conduit à distinguer La forme bipolaire I qui associe des accès maniaques et dépressifs francs ou des actes maniaques isolés La forme bipolaire II qui associe des épisodes dépressifs caractérisés et des accès hypomaniaques La forme unipolaire avec seulement des épisodes dépressifs qui peuvent être secondairement modifiés en forme bipolaire II voire I La forme bipoalire IIIa avec dépression caractérisée et des antécédents familiaux de troubles bipolaires La forme bipolaire IIIb avec dépression caractérisée et accés maniaque ou hypomaniaque induit par un médicament Des formes limites :

le trouble cyclothymique : troubles modérés de l'humeur pendant au moins deux sans jamais atteindre la dépression ou la manie le trouble hyperthymique monopolaire qui n'atteint pas l'intensité maniaque Voir : les troubles bipolaires

L'ETAT MANIAQUE TYPIQUE:

La manie : état de surexcitation des fonctions psychiques caractérisé par l'exaltation de l'humeur avec déchaînement des pulsions instinctivo-affective. L'accès maniaque survient généralement entre 20 et 50 ans avec souvent des antécédents familiaux. Il représente une urgence psychiatrique. Le début peut être progressif ou brutal avec apparition de signes d'excitation psychomotrice. Un épisode maniaque est défini par le DSMIV comme "une période nettement limitée dyrant laquelle l'humeur est élevée de façon anormale et persite pendant au moins une semaine".

Présentation :

tenue extravagante, débraillée déclamation, cri, chant, visage illuminé contact facile moqueur en mouvement permanent, agitation pouvant aller jusqu'à la fureur maniaque Tachypsychie accélération des représentations mentale association rapide d'idée jeux de mots Mémorisation distraction perpétuelle mémoire excellente sur le passé pas de mémoire de fixation Exaltation de l'humeur euphorie optimisme démesuré projets irréalistes infatigable prêt à tout entreprendre et réussir mégalomanie dysthymie ( rire ,larmes, lamentation, colère) ironie : voulant ridiculiser l'interlocuteur Excitation psychomotrice le jeu hyper-activité peu productive domination du jeu dans l'activité Fabulation positive Somatiquement amaigrissement insomnies diminution de la soif et de la faim augmentation de la salive et de la sueur hypersexualité avec risque médico-légal Troubles médicaux-légaux Conduite automobile dangereuse Familiarité excessive dans le domaine de la sexualité Achats ou ventes inconsidérés qui peuvent nécessiter rapidement une mesure de sauvegarde de justice Vols, grivéleries, etc.. Hostilité, agressivité, etc... FORMES CLINIQUES Hypomanie Elle correspond à une forme atténuée de manie. Dans les formes discrètes elle peut s'accompagner d'une amélioration des performances et de la créativité compatible avec la vie socio-professionnelle du patient. L'hypomanie de l'enfant et de l'adolescent peut s'exprimer par des accès de colère, une « tempête affective », un excès de familiarité, une hyperactivité, des troubles de l'attention, une indiscipline scolaire, une hypersexualité, un sentiment de toute-puissance, des conduites à risque et/ou antisociales.

Forme dysphorique Elle s'exprime essentiellement par un comportement d'irritabilité, l'agressivité (plutot que le jeux), d'hostilité à haut risque médico-légal.

Forme délirante et hallucinogène Le délire stable est généralement c'est à dite sans la dysthymie habituelle de l'état maniaque.

La fureur maniaque. Urgence psychiatrique par le caractère violent, agressif avec décuplement de la force physique et rétentissement somatique important DIAGNOSTICS DIFFERENTIELS AVEC UN ETAT D'AGITATION

Les accès d'agitation symtopmatiques/organiques Lire +++ Confusion mentale : désorientation , onirisme Epilepsie : + bref Catatonie : fuite du contact LE TRAITEMENT

Le traitement de l'accès maniaque est une urgence psychiatrique qui nécessite généralement une hospitalisation (sous contrainte si nécessaire) avec un bilan complet pour diagnostic différentiel avec les accès d'agitation symptomatiques d'affection organique Lire

Le traitement del'accès fait appel aux neuroleptiques sédatifs comme le Tercian (cyamémazine) 50 à 150 mg/J Aux neuroleptiques antiproductifs dans les formes délirantes La correction des troubles métaboliques, ioniques et circulatoires

En traitement de fond Aux thymorégulateurs commeles sels de lithium, le divalproate (Dépakote), la carbamazépine (Tégrétol) et qui sont les véritables traitements Une psychothérapie de soutien permet de dispenser l'information nécessaire : le patient doit être convaincu de la nécessité de son traitement prolongé, d'une hygiène de vie et complétement informé sur les signes prodromiques des accès dépressifs, hypomaniaque ou maniaque Alors que la guérison spontanée demande plusieurs mois, le traitement l'obtient en quelques jours.

Antidépresseurs et troubles bipolaires : traitement au long cours ? Altshuler L et al. Am J Psychiatry 2003 ;160:1252-62

Le traitement du trouble bipolaire est complexe et la durée du traitement pendant lequel les antidépresseurs doivent être administrés après rémission n'est pas standardisé. Les guidelines américaines actuelles suggèrent d'arréter le traitement antidépresseur dans les six mois suivant la rémission de crainte que les antidépresseurs n'induisent de virage maniaque.

Altshuler et al. ont essayé d'évaluer l'effet de l'arrêt et de la poursuite des antidépresseurs chez les patients bipolaires. Quatre-vingt quatre personnes ont donc été prises en compte, toutes ayant un trouble bipolaire, qui avaient eu une rémission des symptômes dépressifs après qu'un traitement antidépresseur eut été adjoint à un thymorégulateur. Quarante trois des patients soit près de la moitié ont stoppé leur antidépresseur dans les six premiers mois suivant la rémission, alors que 41 l'ont poursuivi au delà des six mois. Ces deux groupes, en tous points comparables, ont été évalués par rapport à la dépression sur un an de suivi.

Il semble que le traitement antidépresseur sur un temps plus court était associé à un risque de rechute plus rapîde. Soixante dix pour cent des patients qui ont stoppé leur traitement dans les six mois ont rechuté avec un épisode dépressif, contrairement aux 36 % des patients qui avaient continué leur traitement antidépresseur. A noter que 18 % de l'ensemble du groupe (84 personnes), a présenté un épisode maniaque durant l'année de suivi. Seulement six personnes prenaient un antidépresseur au même moment.

Pour les auteurs, il ne fait pas de doute que le maintien d'un antidépresseur en combinaison avec un stabilisateur de l'humeur est beaucoup plus avantageux pour éviter les rechutes dépressives, dans la mesure où de plus le risque de virage maniaque n'est pas significativement augmenté.

http://www.esculape.com/psychiatrie/pyschose_maniakdepress.html

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