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vendredi 22 janvier 2010

_____Le blanc et le noir c'est assez particulier! On pourrait définir le noir comme absence de toutes les couleurs, et le blanc comme la présence de toutes les couleurs. c'est une illusion d'optique ces 2 couleurs n'existent pas ?

"Toute nouvelle vérité naît malgré l'évidence." Gaston Bachelard

En toute rigueur, dans la nature, les couleurs n'existent pas. Elles n'existent que dans notre tête. Maintenant je ne considère pas ça comme une couleur bien spécifique mais effectivement de toutes les couleurs.

Le blanc est une couleur qui n'existe pas ? et le noir est une couleur qui n'existe pas ?

Soit le terme "couleur" signifie une perception, auquel cas le le blanc "existe". Soit cela signifie "fréquence" (=couleur monochromatique), auquel cas le blanc n'est pas une couleur.

Maintenant, j'ai lu maintes choses sur les couleurs, et il me semble qu'utiliser "couleur" pour parler uniquement de perception est la meilleure chose. (Même la notion de rouge vert bleu monochromatiques qui serait une "base" des couleurs est fausse.)

Ensuite, le débat sémantique entre couleur au sens de perception de "couleur" qui n'est pas sur l'axe des gris, et dire autre chose (quoi d'ailleurs?) pour parler de la perception quand ça tombe sur l'axe des gris, c'est uniquement une discussion de mot, une pure convention. Si on veut parler physique ou biologie, c'est plus simple d'inclure l'axe des gris (dont le blanc, qui est un gris, comme chacun sait ) dans les couleurs, ça évite tout un tas de paraphrases totalement inutiles.

Il y a aura toujours des "puristes" pour passer leur temps à défendre mordicus l'acception de vocabulaire qui est la leur, mais c'est un problème sans rapport avec des discussions constructives sur la physique et la biologie de la perception visuelle.

Cordialement,

Remarque :

Les couleurs perçues sont bien plus nombreuses que celles proposées par l'arc-en-ciel. On pourrait aussi discuter longuement des couleurs "interférentielles" produites par les anneaux de Newton et autres interférences comme la couleurs de certains insectes.

la chromodynamique , fait reference au faite qu'il y a 3 charges dans l'interaction forte , et qu'un baryon est toujours en noir et blanc, soit blanc noir voir antiblanc, ou qu'il a les trois type de charge a egalité , ou alors si tu as un type de charge tu aussi son anticharge dans le baryon.

pour rouge antirouge, ou vert antibleu , car un gluon change la couleur d'un quarks donc si le quark passe de bleu a rouge , il faut enleve du bleu et ajoute du rouge , donc le gluon qui en part prend le bleu et perd du rouge (les charges sont des grandeur invariante) donc si tu ajoute quelle part tu enleve autre part ce qui fait un gluon bleu-antirouge

c'est clair ?

http://forums.futura-sciences.com/physique/242570-blanc-une-couleur-nexiste.html

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lundi 11 janvier 2010

_______l'Afrique n'a pas lieu d'être,l'homme noire est un raté, exterminant-les ! hipocryte.., lâche.., indisciple.., insolidaire.., Coupable et Déserteur. La différence entre un noir et un sac rempli de merde d'après-vous ???

Dieu est la pire chose que l'homme ait jamais inventé : ... Dieu n'a jamais et n'existera jamais, Cest simple: si tout le monde croyait en dieu on serait encore au Moyen Âge et donc pas d'ordinateur... L'ordinateur c'est la science et la technologie. Copernic a vu ses livres brûlés pour avoir contredit la Bible, Darwin caricaturé en singe. L'ordinateur donc devrait être interdit aux croyants car c'est un instrument du diable, comme le téléphone portable, les médicaments, les opérations chirurgicales qui s'opposent à la volonté divine de la mort... Donc il y a plus d'athées dans cette rubrique car ils aiment bien la contradiction...

A une periode ou l'homme a commencer a se developper, il a bien fallu trouver une voie pour trouver la raison de notre existence, mais aujourd'hui on sait que c'est l'homme qui a crée dieu et les religions et non l'inverse en 4.6 milliards d'annee a peu pres, personne ne la jamais vu, faut arreter de se foutre du monde, au meilleur des cas il y aurait eu de belles peintures dans les grottes, a la place de ca c'etait des cerfs et des bisons (quelque chose de reel au moin et de visible)

Qui a crée la Terre ? - Dieu Qui a crée l'Homme ? - Dieu Qui te voit d'en haut ? Dieu Qui sera la pour t'acceuillir au paradis ? Dieu... etc etc...

Bref pour un croyant c'est toujours la meme reponse pas tres reflechit mais automatique Tous se cache derriere ce "dieu" pour donner un sens a leurs vies et a leur croyance. (j'ai ete fidele toute ma vie donc j'irai au paradis)

les coyants n'ont pas l'impression que les histoires avec adam, eve, la pomme, dieu, punition ne sont que des histoires pour enfants ? pas gentil, pas bien donc en enfer BOUHHH. gentil bien, donc au paradis AHHHH ...

Ou certain l'on sois disant vu (la marie) mais qui nous dit qu'il ne l'ont pas inventé ?

La religion arrive bien a nour mentir apres tout, entre les pretres pedophiles et le temoin de jehova qui viol sa fille ou encore ceux qui tuent des centaines de personnes en se faisant exploser pour dieu ou bien les sacrifices et encore bien d'autre. c'est jolie tout ca.

Plus on avance dans le temps plus l'on decouvre de choses (big bang etc...) et on avance au moin et on arrive a nous faire comprendre les debuts sans nous raconter des contes

Ou encore croyez vous que dieu irait punir le fruit de sa creation si c'est le cas c'est qu'il ne vaut pas plus que l'Homme ce qui est le cas car tout ceci n'est qu'imagination.

Question dieu est parfait aussi arretons un peu s'il etait si parfait que ca on ne serait pas mortel il n'y aurai pas de cancer, de maladie, trizomie et j'en passe tellement la liste est longue (bien joué la perfection il nous a un peu loupé sur le coup) cette perfection na pas ete foutu de nous creer a son image comme il se doit donc ce n'est pas la perfection donc... si au contraire vous considerez que oui alors nous sommes des dieux

Le mot IMAGINATION est vraiment la bonne definition pour ces supercheries

Au passage j'ai demandé a mon pinsher nain s'il croyait en dieu il n'y a pas eu un seul battement de queue et il ma regardé du genre "mais qu'est ce que tu raconte comme ...

voila que tout est dit.

bref il y a encore beaucoup a dire

  • Athéisme : il n'y a pas d'ennuis.
  • Bouddhisme : quand des ennuis t'arrivent, s'agit-il vraiment d'ennuis?
  • Catholicisme : si j'ai des ennuis, c'est que je les ai mérités.
  • Hindouisme : ces ennuis se sont déjà produits auparavant.
  • Judaïsme : pourquoi les ennuis m'arrivent ils toujours à moi?
  • Islam : s'il t'arrive des ennuis, la solution est dans le Coran.
  • Taoïsme : il se peut que les ennuis arrivent.

Témoins de Jéhovah : toc, toc, voilà les ennuis.

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_____NI DIEU, NI FOI, NI LOI, simplement l'instinct de survie. Sans foi ni loi, "On zone de non-droit" (de guerre) seul les armes font la loi, tous les coups sont permis" l'homme qui vit ni foi ni loi est un animal redoutable

Un début de problématisation ...

C'est dans cette perspective que la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 considère dans une certaine mesure la révolte comme un droit de l'homme. Son article 2 énonce en effet que « les droits de l'homme sont la liberté, la propriété, la sùreté et la résistance à l'oppression ». Et la Déclaration de 1793 dira dans son article 35 que « quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ».

Sujet : Peut-on vivre sans foi ni loi ?

  • Puisque l'existence est dénuée de sens et que l'injustice règne dans le monde, il est préférable de vivre sans foi ni loi. Mieux vaut donc vivre selon ses désirs sans se soucier de morale ou de vertu. Mais, l'homme qui vit sans foi ni loi est un animal redoutable. Il n'existe pas de société humaine qui ignore les valeurs de bien ou de mal, d'autorisé ou de défendu. Nulle paix, nulle tranquilité ne sont possibles dès l'instant où l'on ignore la moralité.

I) On peut vivre sans foi ni loi.

a) L'évolution de la civilisation n'a pas de sens. b) Il n'y a pas de justice en ce monde. c) La nature nous commande de suivre nos désirs.

II) On ne peut pas vivre sans foi ni loi.

a) Un homme sans foi ni loi est un monstre. b) On ne peut pas ignorer les règles morales. c) Le bien suprême est le bonheur.

.../...

C’est une chose que d’avoir à diriger et à gérer un pays pauvre, c’en est une autre que de servir sciemment de cet état de pauvreté pour se comporter en voyou sans foi ni loi.

Un voyou prémédite toujours ses coups, les prépare dans le plus grand secret et passe à l’action lorsque l’on ne s’y attend pas. L’entreprise de destruction à laquelle se livre actuellement Marc Ravalomanana n’a pas d’autres sources de motivation que celles qui peuvent pousser un voyou à commettre un crime. Il n’y a rien dans ce que fait cet homme qui puisse être justifiée de façon rationnelle. Les seuls hommes d’État et dirigeants de surcroît de l’histoire de l’humanité qui ont procédé de la sorte, se sont tous révélé être de véritables criminels.

Drapés derrière leurs mensonges, faignant l’indigence, suscitant l’intérêt en s’alignant sur les grands principes qui caractérisent la démocratie, ils ont tous attendu le bon moment pour montrer leur vrai visage une fois leur but atteint, c’est-à-dire le pouvoir suprême, pour faire montre de toute l’étendue de leur ignominie.

Certains se sont mis en tête d’éradiquer de la surface de la terre des races entières, sous prétexte que celles-ci ne méritaient pas toute la place qui leur était donnée au sein des sociétés dans lesquelles elles vivaient. D’autres se sont construits des fortunes incommensurables en détournant à leur seul avantage tous les pouvoirs que leur conférait leur statut de dirigeant. D’autres encore se sont mis en tête de conquérir par la force ce qui ne leur appartenait pas, non sans avoir au préalable manipulé l’opinion de leur concitoyen pour justifier leurs actes de barbarie.

Marc Ravalomanana à lui tout seul concentre toutes ces déviances graves.

Il feint l’indigence et se sert de l’état de pauvreté extrême dans laquelle se trouve la population et le pays dont il a la charge pour quémander et obtenir toujours plus de crédits auprès des bailleurs de fonds traditionnels, accumulant d’énormes dettes dont il ne se soucie pas ; puisque tout ce qui compte pour lui, c’est le moment présent et la façon dont il peut procéder pour ne pas enrayer sa machine de domination que sont l’État et les Institutions, après qu’il les ait gangrené de ses éléments les plus fidèles et qui partagent la même idéologie que lui.

Une fois les bailleurs traditionnels lassés de donner toujours plus sans qu’aucun résultat concret ne se matérialise, il se tourne vers les financiers privés, qui soit dit en passant, ont encore moins d’éthique que les bailleurs traditionnels. Ici, les règles ne sont pas écrites et chacun y va de ses exigences et de ses conditions, ne traitant pas avec un pays, mais avec une seule personne, en l’occurrence Marc Ravalomanana.

Car il serait faux de croire que tout ce qu’entreprend Marc Ravalomanana, il le fait au nom de Madagascar. Il s’agit juste d’un prétexte pour amadouer et tromper l’opinion. S’il paraît étonnant que Madagascar se retrouve toujours en position défavorable dans les différents contrats passés avec telle ou telle multinationale, que ce soit à propos des mines, du pétrole et de ce qui nous interpelle et nous fait réagir vivement aujourd’hui, c’est-à-dire l’agribusness ; il est par contre certain, et un jour cela démontrer, que Marc Ravalomanana s’est octroyé d’énormes sommes d’argent sous forme de dessous de table ou de bakchich. Un homme de sa capacité intellectuelle, même secondé par une cohorte de « coach », n’est en mesure de comprendre qu’une seule chose, c’est-à-dire ce qu’il peut tirer pour son profit personnel des décisions qu’il prend grâce au pouvoir illimité qu’il s’est d’ailleurs accaparé par la force, en éliminant parfois physiquement ses adversaires.

S’il ne fallait citer qu’un seul exemple de cette forme de corruption de haute volée, on peut évoquer celui concernant l’agitation suscitée autour du remplacement de l’actuel « Air force one ».

D’où un pays pauvre comme Madagascar, toujours à cours de moyens financiers, pourrait-il bien se procurer des millions de dollars pour payer un nouvel aéronef à son ploutocrate de président. La réponse est simple, cet avion, Marc Ravalomanana va se le faire offrir, et chacune des multinationales actuellement installées ou à venir à Madagascar ira de sa poche pour se faire.

S’agissant de l’implantation des différentes multinationales, il est étonnant de constater que celles-ci se trouvent toutes en dehors des environs de la capitale, loin du bastion de Marc Ravalomanana, donc idéalement placées pour ne pas susciter la désapprobation de ses semblables, ethniquement parlant.

Seulement voilà, il ne s’agit pas d’exploiter des énergies propres, ni de produire des aliments « bio ». Car toutes les activités à venir auront pour conséquence de détruire l’environnement dans lequel vivent le reste des Malgaches, ceux que les plus extrémistes des partisans de Marc Ravalomanana traitent parfois de sous-hommes, pour lesquels il faut trouver un moyen de les éliminer, sans que cela ne suscite d’émoi outre mesure.

Or quel autre moyen que d’anéantir ces Malgaches de « seconde zone » que de détruire leur société, de les jeter sur les routes, d’empoisonner leur environnement, et avec le projet conclu avec le Coréen Daewoo, de les réduire à une forme d’esclavage moderne sur au moins un tiers du territoire. Car Marc Ravalomanana n’en n’est pas à son premier coup d’essai, puisqu’il s’en est déjà pris méthodiquement à toutes les élites issues des régions autres que celle de Tananarive par le passé récent.

Seulement Marc Ravalomanana et ses partisans se trompent lourdement, car tout comme le nuage de Tchernobyl en son temps et dans d’autres contrées, les dégâts provoqués par les multinationales et leurs exploitations à venir, auront de toutes les façons des conséquences sur toute l’étendue du territoire malgache.

Nul ne pourra prétendre échapper à ces catastrophes à venir, car non seulement Madagascar se sera fait dépouiller de ses richesses nationales, mais dans le même temps, son environnement sera détruit. Le Coréen Daewoo annonce par exemple que les semences utilisées pour les futures plantations de maïs proviendront des Etats-Unis. Si cela se concrétise, il est certain que ce seront des semences génétiquement modifiées, alors même qu’ailleurs dans le monde ceux-ci suscitent de grands débats à propos de leur dangerosité sur l’homme, mais également sur l’environnement du fait des contaminations possibles et des rendements parfois catastrophiques. Évidemment, ceux qui les produisent n’en n’ont cure, puisque leur seule motivation c’est de s’arroger un monopole total sur ces produits et d’engranger ainsi d’énormes bénéfices sur le dos des utilisateurs que sont les paysans à qui on obligera de les acheter sous divers moyens.

Sur le plan économique, le pays sera exsangue puisque rien n’a été prévu aujourd’hui pour engranger et faire fructifier les profits destinés aux générations futures, puisque tous les contrats sans exception sont en défaveur de Madagascar. Et ce n’est pas la création d’une « compagnie du pétrole » qui y changera quelque chose. Marc Ravalomanana et sa clique sont coutumiers de ce genre d’attrape nigaud, notamment avec la vitrine de Madagascar où les multiples salons organisés à l’extérieur, payés à grands frais sans aucune retombée concrète.

Quant à l’argument éculé de la création d’emplois, il est de la même nature que de la teneur des contrats signés avec les multinationales. Et cette fois-ci, sans exception, tous les Malgaches qui se risqueront à travailler pour ses firmes étrangères en sortiront vidés de leur substance, réduit à l’état de simples exécutants que l’on remplacera comme on remplace du bétail.

Tous ces événements ont de quoi susciter l’inquiétude, cependant, il y a des limites que Marc Ravalomanana vient aisément de dépasser. Peut-être n’en a-t-il pas conscience, tout comme ces multinationales qui se croient en terrain conquit. Car le monde est entrain de changer, de nouvelles donnes et de nouvelles éthiques sont entrain de se mettre en place. Ceux qui se croyaient intouchables, voire invincibles armés de leurs milliards de dollars se sont retrouvés du jour au lendemain littéralement dans la rue.

Si le reste de l’Afrique a l’intention de subir une seconde vague de colonisation déguisée après s’être fait dépouiller par ceux qu’on appelle les Occidentaux, Madagascar et ceux qui s’opposent à Marc Ravalomanana n’ont pas l’intention de laisser s’installer les représentants de ces pays dits émergents, qui sous prétexte de surpopulation et de développement effréné, chercher à se nourrir et à se fournir en énergie sur le dos des pays pauvres, donc pensent-ils, incapables de se défendre.

Marc Ravalomanana est, certes, un voyou sans foi ni loi, mais il se trompe lourdement s’il pense perdurer encore longtemps au pouvoir, car par son comportement irrationnel et insultant pour le peuple malgache, il s’est fait des ennemis même dans son propre camp, plus près de lui qu’il ne le croit et qui cherchent dès à présent à négocier leur réddition en perspective de ce qui pourrait se passer dans l'avenir.

Bientôt il ne se lèvera plus seulement une fois dans la nuit pour faire part de ses inquiétudes à ses proches conseillers, il n’en dormira tout simplement plus.

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vendredi 8 janvier 2010

____«Je crois que les mauvais philosophes peuvent avoir une certaine influence, les bons jamais.» L'ennui dans ce monde, c'est que L'unité Africaine et l'Africain francophone est un mauvais ersatz.

«L'objet de la philosophie, c'est de partir d'une chose si simple que ça ne vaut pas la peine d'en parler et d'arriver à une chose si compliquée que personne n'y comprend plus rien.»

  • Afrique : Le cinquantenaire de la honte devrait induire des scènes de deuil public AFRICAIN*

Les bruits faits autour de ce qu’il est convenu d’appeler « cinquantenaire des indépendances » de quelques pays africains en ce début d’année 2010, ramène dans le débat public, la lancinante question du statut effectif d’Etat souverain des anciennes colonies trop vite déclarées affranchies. Sans doute faudrait-il rappeler, que même après moult habillages et abus de langage juridique, les faits demeurent têtus, et exposent tout optimiste à une cruelle humiliation. Le procès engagé devant les tribunaux français suite aux commentaires légitimes sur sa main mise sur les économies africaines, exprime mieux que toutes les démonstrations et étalage de preuves, la situation plus qu’incongrue des gouvernements ouvertement soumis à la loi de l’argent sale et des réseaux mafieux plus connus sous le sigle de la Françafrique.

Notre propos n’est point de rentrer dans une polémique stérile qui risque de faire perdre au lecteur, l’essence de la réflexion. Nous avons plutôt à cœur, de mettre en exergue les évidences juridiques, politiques et diplomatiques, qui alimentent le questionnement autorisé à propos des indépendances africaines.

Les étudiants de relations internationales savent très bien, que dans le concert des nations Etats, il ne fut jamais facile de trancher de façon catégorique, sur le degré de liberté des acteurs diplomatiques, et surtout pas sur la coloration réelle de leurs alliances géostratégiques. La guerre froide avait certes permis de d’éclipser le débat, en formatant le monde depuis la fin des années 1940, sur des tableaux bloqués, des camps idéologiques hermétiques, et des pôles de confrontation puis de conflits tantôt explicites tantôt implicites. Il n’était plus alors vraiment question d’alignement des Etats pauvres, particulièrement africains, ni de vassalisation objective, mais seulement de choix idéologique.

Pourtant, même dans le contexte de la guerre froide, il restait incontournable, dans le jeu limpide d’appréciation des notions et des concepts, qu’il existait des indépendances sans souveraineté ou des souverainetés imparfaites. Pour plaider cette dispute de statut, deux résolutions au moins de l’Assemblée générale de l’ONU attestaient non seulement de l’urgence d’une clarification de la situation effective des Etats, mais encore du contenu et de la qualité de leur expression sur la scène diplomatique. Il s’agit de la résolution 1514 adoptée en 1960 sur l’octroi de l’indépendance aux peuples et aux territoires non autonomes, et de la résolution 1541 relative au droit des peuples à choisir librement leur forme de gouvernement. Comme il fallait s’y attendre, l’on a trop souvent usé et abusé de la première résolution, en éclipsant volontairement pour ne pas dire malhonnêtement la deuxième. Il faut avoir recours à l’autre confusion entretenue sur le droit des peuples à l’autodétermination d’une part, et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes d’autre part. Le cas de la république insulaire des Comores, témoigne à suffire de la manière dont les puissances coloniales et impérialistes, passées et actuelles, ont su jouer ouvertement de violence et d’intimidation pour refuser l’accession des peuples à la souveraineté pleine.

Puisque donc la chanson des indépendances emporte des passions somme toute défendables, il est de bon ton de se pencher sur ces Etats africains dont les gouvernements se font et se défont à Paris, et dont les richesses sont abandonnées, livrées ou sacrifiées dans des mains étrangères sans que l’on puisse déceler à quelle logique politique sinon criminelle relève une telle entreprise. La théorie des chefs d’Etat africains transformés en élèves de tel ou tel autre dignitaire étranger, ne correspond plus à une cruelle vue de l’esprit. Il y a dans l’articulation de l’histoire contemporaine des Etats africains francophones surtout, cette inimaginable condamnation à l’esclavage et à l’exploitation éhontée.

Ce qui est constant dans l’observation quotidienne du camerounais, du sénégalais, de l’ivoirien, du Togolais ou du centrafricain, c’est une et même oppression d’une relation de coopération pourrie par les travers de la tricherie, de l’injure et de l’infantilisation. Certes, De gaulle avait placé le principe de l’indépendance dans une impossibilité vite battue en brèche par un syndicaliste qui guinéen nommé Sékou Touré qui par la suite oublia de s’occuper de son peuple pour ne plus s’occuper que de son pouvoir. L’indépendance signifiait dans le complot colonial, une union infantilisante moulée dans des rapports des forces inégaux. Ainsi conçu, c’était à laisser ou à prendre, et laisser supposait subir la foudre des sectes commandités depuis les centres de puissance européens, qui n’hésitaient pas à débarrasser les emmerdeurs du plancher, pour parvenir aux mêmes fins de conquête et de domination. Sankara en a été la victime en son temps, suivant en cela les exemples des Ruben Um Nyobé, Felix Moumié et de bien d’autres.

La lecture de l’actualité africaine annonce non plus seulement la continuité, mais la cristallisation voire la sacralisation de cette relation qui invite implicitement les peuples à la sédition pure et simple. Les cas du Niger, du Cameroun, du Burkina Faso, du Togo, et les autres, ne relèvent plus de la mauvaise gouvernance, pas plus que de la bêtise ou de la folie des pouvoirs autocratiques. Personne, à moins de choisir le suicide moral, ne saurait dédouaner Paris de ces cancers qui étranglent les peuples. Il faut plus chercher à comprendre les successions royales du Gabon, ni du Togo. Il ne faut pas attendre de Compaoré, tuer de sang froid improvisé médiateur de toutes sortes de malheurs, qu’il propose autre chose qu’une élection à un seul tour aux togolais. De qui prendrait-il ses instructions donc ? Mais d’où Sassou Nguesso a-t-il appris, compris et importé le principe du mandat présidentiel de sept ans ?

Il y a au fond, un terrible examen de conscience à faire, en lieu et place de festivités qui vont au contraire consacrer l’humiliation, l’infantilisation, et la défaite historique et contemporaine de nos peuples. Ne fêtez point car il s’agit de cinquante années de traîtrise, de recul, d’indignité, d’insanité, d’incapacité. Ne fêtez point car nul martyr dans le contexte d’une si haute insulte à la conscience des ancêtres des libertés et des droits fondamentaux de l’être humains, n’accepterait des excuses depuis sa tombe. Ne fêtez point car dans le regard lointain du reste du monde, l’Afrique, cette Afrique, demeure une terre de punition, une constellation de vampires politiques sans âme, une foire de cancres serviles livrés à tous les vents contraires et prostitués entre les mains de tous les visiteurs.

Il est légitime que de Paris, Londres, ou Bruxelles, des trompettes de victoire retentissent, que des feux d’artifice saluent le triomphe remporté par leurs seigneurs sur les nègres. Ceux qui ont eu raison des Lumumba, Ossendé Afana, Ernest Ouandjié, Sankara et tous les autres anonymes qui luttaient pour la dignité de l’Afrique, peuvent raisonnablement pousser un soupir de soulagement. Chaque victoire vaut bien une fête, et chaque victoire peut bien être fêtée tous les ans, voire tous les dix ans. Quelle victoire avons-nous remporté donc, pour fêter un certain cinquantenaire ? Nous ne sommes pas dans l’Afrique que voulaient les Félix Roland Moumié, mais plutôt dans celle que planifiait pour nous, pour les singes, De gaulle et compagnie.

Le plus important ce n’est pas l’indépendance, c’est la liberté et la dignité que charrie l’indépendance. L’indépendance sans la souveraineté c’est donc quoi, vraiment ? De brillants et valeureux fils et filles du continent à l’instar des Tchuidjang Puémi qui virent plu tôt les dangers de nos mille vassalisation à travers la monnaie, s’en sont allés bredouille dans la tombe, laissant à une postérité complexe et compliquée, le soin de continuer jusqu’à la victoire, ou alors d’accepter de témoigner de la défaite. Nous y sommes, dans le témoignage de la défaite, et vous organisez la fête. Non, l’Afrique ne doit pas fêter. Un cadavre ne fête pas sa disparition, et un mort ne chante pas des cantiques de la vie.

Il faut avoir le courage de dire à nos enfants et petits enfants, que nous n’avons pas gagné et que les maîtres colons, nous ont refusé le droit de nous développer, contrôlant le ciment, les livres scolaires, les industries, les infrastructures. Nous sommes des âmes sans âmes. L’Afrique fêtera un jour, plus tard, très tard, et ce sera en comptabilisant et en réhabilitant effectivement ses martyrs.

Le cinquantenaire de la honte devrait induire des scènes de deuil public./.

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