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jeudi 18 février 2010

† _____L'Occident se torche le cul avec l'Afrique : ils dépeignent un Occident tirant profit des malheurs de l’Afrique, ils posent le problème de la responsabilité individuelle face à la tragédie. L’Afrique entre la seringue et le fusil

UN ETAT DU MONDE...ET DU CINEMA

Lord of War / The Constant Gardener : L’Afrique entre la seringue et le fusil

On pourra également leur faire les mêmes reproches : un manichéisme qui désamorce toute réflexion au profit d’une indignation facile (méchants marchands d’armes et affreuses multinationales), et un regard finalement assez condescendant sur l’Afrique, qu’il tienne de la carte postale (les plans très "National Geographic" de Meirelles) ou de la caricature (la galerie de pantins sanguinaires.

  • On pense souvent au Cauchemar de Darwin qui ne faisait que suggérer ce qui est ici lourdement asséné, et qui soulignait la complexité des interactions entre l’Afrique et l’Occident.
  • Lord of War illustre ainsi remarquablement le chapitre sur "la recherche d’un nouvel ordre mondial" (Sections L, ES) en décrivant le démantèlement des arsenaux de l'ancien bloc soviétique qui alimentera (entre autres) les multiples conflits inter-africains. Et quelle illustration plus cruelle et frappante des flux commerciaux de la mondialisation (Géographie, Sections L, ES, Chapitre "Un espace mondialisé") que cette magistrale séquence d’ouverture, qui suit en point de vue subjectif une balle de fusil, de l’usine où elle a été fabriquée jusqu’au crâne d’un enfant-soldat du Libéria où elle finira sa carrière ?

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mardi 16 février 2010

_____L’Homme et la Terre dans l’Univers dieu serait-il scientiste: et si l'animosité que fait preuve l'homme noire situais l'homme noire comme le maillon manquant entre le singe et l'homme. l'erreur de la nature s'est d'avoir créer l'homme noir

Dans l’état actuel de nos connaissances, la terre est donc un lieu insignifiant sur le plan cosmique dont la seule particularité reste d’avoir permis une complexification de la matière jusqu’aux êtres vivants dont ne connaissons pas d’autres exemples dans le cosmos. Pour autant, nous ne pouvons pas nous prononcer sur l’existence ou sur l’impossibilité de tels « autres mondes vivants ».

Plutôt que d’interpréter les choses de façon un peu trop finaliste à notre gout, en remettant l’homme au centre de la création et en postulant que le big-bang et l’évolution des espèces sont les moyens trouvés par Dieu pour fabriquer l’homme comme la finalité nécessaire de sa création (ce que certains scientifiques eux-mêmes, croyants de toutes religions voir athées pour certains, postulent via les différentes formes de ce qu’on appelle le « principe anthropique »), nous serions tentés d’accepter d’abord comme une gratuité l’ensemble des contingences que les sciences nous montrent sur ce chemin. Au fond, les sciences ne nous disent pas grand sur le sens de l’existence. Mais cette impressionnante synthèse qu’est la théorie du big-bang dégage une certaine beauté, l’homme y a matière à spéculer à la fois sur la force et sur l’impuissance de sa connaissance. Mais le fait que pour les sciences notre existence (au moins matérielle, rien n’est postulé ni infirmé ici sur un éventuel monde de l’esprit…) résulte d’autant de contingences au sein d’une histoire aussi vaste peut nous sensibiliser à l’immensité de notre liberté. L’homme est peut-être une erreur de la nature et du cosmos, il ne leur doit peut-être pas grand-chose. Il n’en est que plus libre pour construire le sens de son existence. Il est un résultat en biologie que plus une espèce est complexe, moins ces individus sont déterminés sur un plan strictement génétique. Plus la complexité est grande, plus le développement réel d’un individu, son environnement, sa socialisation au sein de l’espèce, son éducation, sa culture (avec toutes les contingences et accidents possibles que véhiculent ces éléments) sont importants en compléments de son programme génétique. Le programme génétique ne fait que contenir des potentiels innombrables qui seront ou non exprimés, et de façon très diversifiées, par l’individu en fonction de son développement réel et de ses choix. Dieu nous a voulus, mais il nous a voulus libres. Comment dès lors les sciences pourraient-elles nous voir comme le résultat d’une nécessité ? Même si cela reste un point de vue personnel, la mystérieuse gratuité et beauté de la contingence dont nous sommes issus nous semble plus conforme, non seulement à nos connaissances scientifiques, mais aussi à des traditions philosophiques que notre époque dite « post-moderne » aurait besoin de retravailler sérieusement pour affronter les apories

auxquelles elle est confrontée, que toute forme de discours sur la nécessité dont toute l’histoire du 20ème siècle nous a montré la vanité.

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vendredi 5 février 2010

____†_à quoi sert-il de vivre si l'on naît pour mourir ? ou à quoi sert-il de mourir si l'on naît pour vivre ? à quoi bon tout celà et pourquoi souffrir ? Pourquoi une existence éphemère...

Voilà une question complexe et à la fois simple... Déjà partons de l'idée que c'est déjà une interpretation personnel que tu fais de penser que "on naît pour mourrir".

Je ne sais pas si quelqu'un qui vie vraiment à un besoin vital d'y trouver une raison ou un but suprême... ou en tout les cas pense en permanance dans sa vie "je vie pour mourrir".

C'est quand on arrive sur les question concernant le vivant que tout devient compliqué.



Si le vivant est vivant il n'a justement pas besoin de raison de l'être.



La raison de la vie n'a pas vraiment de finalité, c'est pas vraiment l'idée du "vivant" qui est sensé etre en contact direct avec son environnement et s'adapter par la progression à ce qu'il croise. L'être vivant puise ses raisons de vivre dans son rapport à son environnement.



Plus un être humain comprend (et donc percoit) son environnement de maniere cohérente, plus il le vie et a de rapport réel avec lui. Plus il vie les choses, plus il se sent vivant, moins il a de raison de penser à la mort, sauf si cette réalité ce montre devant lui ou que tout d'un coup son esprit enticipe pour on ne sait quel raison.

S'il était donné à l'homme de ressentir que dans un délai prévu, par exemple demain, dans une semaine ou dans un an, il doit mourrir, que subsiterait-il alors de tout ce qui jusqu'à ce jour a rempli et constitué sa vie ? ...



Tout perdrait aussitôt de sens pour lui sa raison d'être. A quoi bon cette décoration qu'il a reçue hier..., à quoi bon le coup d'oeil prometteur que lui a enfin lancé cette femme.., à quoi bon le journal au café du matin..., le salut déférent du voisin dans l'escalier.., et tout ce qu'il aime à quoi bon tout cela ?





C'est pour qu'une telle question ne puisse pas se poser que Dieu (l'être invisible et visible à la fois) a pris toute les dispositions nécessaires. Il hypnotisa ses moutons, nous autres hommes, pour nous permettre de ne pas percevoir et de ne pas ressentir la réalité.



(Dieu) prend toutes les mesures pour que nous vivions sans être saisis d'horreur, et pour que nous nous pendions pas, mais vivions longtemps, pour nourrir la Terre, comme l'herbe nourrit le terrain de foot. Puis, des qu'il en a besoin, il nous égorge. C'est là une loi inébranlable de la Nature.



Comme je l'ai dit plus haut, d’après moi, nous n’avons jamais conscience de l'inévitabilité de notre mort, de manière aussi réelle et imminente que si l'on en était immédiatement menacé. Nous savons que nous allons mourir, mais nous n’en avons pas conscience, car pour en avoir conscience, il faudrait la vivre. Nous sommes capables d'une simple considération intellectuelle et réflexive de notre condition d'être mortels, mais non d’une réelle sensation de l’inévitabilité de notre propre mort.



Lorsque certains disent, comme sur le forum sur la mort, vivre tous les jours avec la mort, pour moi, il s'agit d'une vision essentiellement intellectuelle, et non pas une sensation de la mort imminente. Ca reste essentiellement intellectuel, et non émotionnel. Donc, pour moi, ce n’est pas une prise de conscience, parce que celle-ci mènerait véritablement à la folie, j'en suis persuadé.



L'exemple le plus clair pour te faire comprendre ce que je considère comme la différence entre savoir et prise de conscience est le suivant.



Je n'ai jamais eu de relations sexuelles, je dis que faire l'amour procure un grand plaisir. Je n'en ai pas conscience. Simplement, mon intellect peut spéculer à ce propos. Car il est facile de manifester sa non-expérience avec si peu de choses et aussi facilement, le tout s'appuyant seulement sur l'intellect.



Je baise enfin. Qu'est-ce que c'est bon ! Maintenant, j'en ai conscience, ce n'est plus simplement mon intellect qui parle, mais mon émotionnel. Cette expérience m'apprend que si l'homme est doté d'un cerveau, ce n'est n'ont pas pour penser mais pour traduire ce qu'il sent, de manière à vivre pleinement en soi-même à travers ses expériences dans le présent.



Tu peux te rendre compte que tu n’as pas conscience de l'inévitabilité de ta propre mort, si tu fais l’expérience de pensée suivante. Essaies de t’imaginer une nuit, dans ton lit, sur le point de dormir. Soudain, tu sens quelque chose qui se glisse sur ton cou, et te parcoure le dos... Il s'agit d'une grosse araignée (ou d’une autre bestiole qui te débecte). En t’imaginant cette scène, tu n’as pas un frisson de dégoût, d'horreur ?



Essaie maintenant de te représenter le caractère inévitable de ta propre mort. Il est clair que tu ne ressens pas une pareille horreur. Tu peux t’imaginer la mort de ton voisin, celle de ta famille, etc. mais ta mort, non.



Alors que tu ressens une horreur lorsque tu t’imagines une araignée dans ton dos. Et pourtant, qu'est-ce qu'une araignée à côté de la mort ? La représentation de notre propre mort devrait nous terrifier 1000 fois plus. Il n'y a rien de pire que de sentir de toute sa présence qu'on va nécessairement nourrir. C'est bien le signe que l'Homme n'a pas conscience de l'inévitabilité de sa propre mort, puisque se l'imaginer ne nous fait pas réagir.



Et s'il en est ainsi, c'est pour que l'Homme continue à vivre. Car si, tout à coup, il voyait sa mort en face à face, il refuserait de vivre plus longtemps et se suiciderait immédiatement. Et cela, la nature ne le veut pas. C'est ainsi que l'homme vit dans une hypnose totale. Il est une machine que la nature fait vivre, parce qu'elle a besoin de cette vie sur Terre. Et l'Homme en est totalement inconscient : il n'est que l'instrument de la nature, sans le savoir. C'est ainsi qu'il continue à vivre jusqu'à être finalement égorgé lorsque la nature le décide.

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