Peuple zoulou - Histoire du Monde

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  • Chaka fut tué en 1828, par ses deux demi-frères, Dingane et Mhlangana. Après l'assassinat, Dingane tua Mhlangana et s'empara du trône.

Peuple zoulou

Le peuple zoulou (son nom vient de l’expression "ama zoulou" le peuple du ciel) fut unifié par le roi Chaka, qui fit de son clan de 1 500 personnes une nation redoutable par la conquête et l’assimilation. L’unification zouloue est en partie responsable du mfecane, la vague chaotique d’émigration de clans au-delà des rivières Tugela et Pongola, nouvelles limites du KwaZulu.

Reconnus pour leur armée formidable (le impi), les Zoulous se heurtent aux colons boers et à l’armée britannique au XIXe siècle (noter la victoire zouloue à la bataille d’Isandhlwana pendant la Guerre Anglo-Zouloue de 1879). La majeure partie des Zoulous aujourd’hui sont cultivateurs, mais l’urbanisation en a attiré un grand nombre au cours du XXe siècle. Les Zoulous urbains se trouvent principalement au Witwatersrand, zone minière dans la province de Gauteng comprenant Johannesburg ; et à Durban (dont le nom zoulou est eThekwini), port important du KwaZulu-Natal. La vannerie, la garniture de perles, et le chant zoulous sont célèbres.

Sur le plan politique, les Zoulous sont actuellement profondément divisés entre partisans du Congrès Africain National (ANC) et ceux du Parti de la Liberté Inkatha (IFP). De violentes émeutes éclataient entre ces partis en attendant la première élection de l’après-apartheid. L’IFP l’a emportée au KwaZulu-Natal, mais son vote est légèrement en recul aux élections récentes. Depuis quelques années l’IFP s’est joint à une coalition d’unité avec l’ANC. Les origines

Les zoulous étaient à l’origine un clan mineur, fondé en 1709 par kaNtombhela Zoulou, dans ce qui est aujourd’hui le KwaZulu-Natal. Ils appartenaient au groupe des Nguni qui occupait la région. Les Nguni ont migrés de la côte est de l’Afrique et se sont installés en Afrique du sud aux alentours de 800 après J-C. Le Royaume La création du royaume Zoulou par Chaka

Chaka (ou Shaka) était le fils illégitime de Senzangakona, alors chef des zoulous. Il est né en 1787. Sa mère, Nandi, a été bannie par Senzangakona et trouva refuge dans une autre tribu : les Mthethwas. Chaka servit sous Dingiswayo, chef des Mthethwa, en tant que guerrier. Il réforma l’art de la guerre dans la région et devint un startège redoutable.

Quand Senzangakona mourrut, Dinswayo aida Chaka à prendre la tête de la tribu zouloue. À la mort du roi des Mthethwas, Chaka pris sa succession et intégra le royaume au sien. L’ascension sanglante de Dingane

Chaka fut tué en 1828, par ses deux demi-frères, Dingane et Mhlangana. Après l’assassinat, Dingane tua Mhlangana et s’empara du trône. L’une de ses premières mesures fut d’exécuter l’ensemble de la famille royale. La seule exception fut un autre demi-frère, Mpande qu’il considérait trop faible pour être une menace. Durant plusieurs années, il condamna à mort la plupart des anciens partisans de Chaka dans le but d’assurer sa suprématie. Affrontement avec les Voortrekkers et l’ascension de Mpande

En octobre 1837, le chef des Voortrekkers, Piet Retief rendit visite à Dingane dans son kraal royal pour négocier une terre pour les Voortrekkers. En novembre, environs 1000 chariots voortrekkers descendirent des montagnes Drakensberg dans ce qui est aujourd’hui le KwaZulu-Natal .

Dingane demanda que Retief et ses hommes rendent le bétail volé par les voortrekkers à un chef local. Retief obtempéra le 3 février 1838. Le jour suivant, fut signé un traité dans lequel Dingane céda les terres au sud de la rivière Tugela jusqu’à la rivière Mzimyubu aux voortrekkers. Le 6 février, lors de festivitéchez les zoulous, Retief fut invité à danser et à laisser ses armes derrière lui. Au milieu de la danse, Dingane s’écria : « Bambani aba thakathi ! » (« Tuez ces sorciers » ). Retief et ses hommes furent submergés, ils furent menés près de la colline kwaMatiwane et exécutés. L’armée de Dingane attaqua et massacra un groupe de 500 femmes et enfants voortrekkers qui campait non loin. Le site du massacre est appelé Weenen (du néerlandais : pleurer)

Le reste des voortrekkers choisirent un nouveau chef, Andries Pretorius et Dingane subis une cuisante défaite à la Bataille de Blood River le 16 décembre 1838, quand il attaqua un groupe de 470 colons voortrekkers menés par Pretorius.

Après cette défaite, Dingane brûla son kraal royal et s’enfuit au nord. Mpande, le demi-frère épargné de Dingane, fit défection et s’allia à Pretorius. Ensemble, ils entrèrent en guerre contre Dingane. Le roi zoulou, fut assassiné près de l’actuelle frontière du Swaziland. Mpande pris alors la tête de la nation zouloue. L’avènement de Cetshwayo

Après la campagne contre Dinagne, les Voortrekkers formèrent la république boer de Natalia, au sud de Thukela et à l’ouest de la colonie britannique de port Natal (aujourd’hui Durban). Mpande et Pretorius maintinrent des relations amicales. Cependant en 1842, la guerre éclata entre les britanniques et les boers, ce qui se solda par l’annexion de Natalia par les britanniques. Mpande fit allégeance aux anglais et garda de bonnes relations avec eux.

En 1843, Mpande ordona la chasse aux zoulous accusés de dissidence. Il en résulta un nombre très important de morts et la fuite de milliers de réfugiés dans les pays voisins (y compris dans la colonie du natal). La plupart des réfugiés s’enfuirent avec le bétail. Mpande fit des raids dans les terres alentours, en résulta l’annexion du Swaziland en 1852. Cependant, les britanniques exigèrent qu’il se retire, ce qu’il fit aussitôt.

A cette époque, une guerre de succession faisait rage entre les deux fils de Mpande, Cetshwayo et Mbuyazi. Elle se termina en 1856 avec la bataille qui laissa Mbuyazi pour mort. Dès lors, Cetshwayo se mit à usurper l’autorité de son père. En 1872, Mpande mourut de vieillesse et Cetshwayo s’empara du trône. Chute du royaume

Le 11 décembre 1878, les britanniques délivrèrent un ultimatum aux 14 chef représentant Cetshwayo. Les clauses de l’ultimatum étaient inacceptable du point de vue du roi zoulou. Les forces britanniques traversèrent la rivière Thukela à la fin de décembre 1878. Le 22 janvier 1879, les zoulous défirent les britanniques à la bataille d’Isandhlwana mais ils furent a leur tour sévèrement défaits le lendemain à Rorke’s Drift. La guerre se termina par la défaite zouloue le 4 juillet 1878. Division et la mort de Cetshwayo

Cetshwayo fut capturé un moi après sa défaite et exilé à la Ville du Cap. Les britanniques léguèrent les pouvoirs à treize sous-rois, chacun ayant son propre royaume. Rapidement, des conflits apparurent entre ces royaumes. En 1882, Cetshwayo fut autorisé à visiter l’Angleterre, il eut audience avec la Reine Victoria et avec d’autres personnes importantes, avant d’être autorisé à retourner dans le Zululand, pour y être réinvestit.

En 1883, on fit Cetshwayo roi d’un territoire tampon, bien moindre que le royaume original. Fin 1883, Cetshwayo fut attaqué à Ulundi par Zibhebhu, un des 13 sous-rois, soutenu par des mercenaires Boer. Cetshwayo fut blessé et s’enfuit. Il mourut en février 1884, probablement empoisonné. Son fils Dinuzulu, alors âgé de 15 ans, fut intronisé. Dinuzulu et les mercenaires Boer

Pour contre-attaquer Zibhebhu, Dinuzulu recruta des mercenaires Boer, leur promettant des terres en échange de leur aide. Ces mercenaires s’appelèrent eux-mêmes les volontaires de Dinuzulu, et étaient commandés par Louis Botha. Les volontaires de Dinuzulu défirent Zibhebhu en 1884 et demandèrent légitimement leur dû. Ils reçurent environ la moitié du Zululand et formèrent une république indépendante. Cela alarma les britanniques qui annexèrent le Zululand en 1887. Dinuzulu fut impliqué dans divers conflits avec ses rivales. En 1906, Dinuzulu fut accusé par les anglais d’être à l’origine de la révolte de Bambatha. Il fut arrêté et fut condamné à dix ans d’emprisonnement à l’Île Sainte-Hélène. Quand l’Union Sud-africaine fut formée, Louis Botha en devint le premier ministre, et il s’arrangea pour que son vieil allié puisse vivre en exile dans une ferme dans le Transvaal, où Dinuzulu mourut en 1913. L’exile de Solomon et sa descendance

Son fils, Solomon ne fut jamais reconnu comme roi zoulou par les autorités Sud-africaines, mais seulement comme chef local. Cependant, il fut de plus en plus considéré comme roi par les chef, le peuple zoulou et des intellectuels politiques comme John Langalibalele Dube. En 1923, Solomon créa l’organisation Inkatha YaKwaZulu pour promouvoir ses aspirations royales, qui tomba dans l’oubli avant d’être ravivé dans les années 1970 par Mangosuthu Buthelezi. En décembre 1951, le fils de Solomon, Cyprian Bhekuzulu fut officelement reconnu comme le suprême roi des zoulous, mais le réel pouvoir sur le peuple zoulou était détenu par des fonctionnaires blancs sud-africain qui travaillaient avec des chefs locaux qui pouvait être destitués s’ils refusaient de coopérer. Les années de l’Apartheid Le bantoustan du KwaZulu

Sous l’Apartheid, le bantoustan du KwaZulu(Kwa signifiant terre de) fut créé en 1970 sous le nom de Zululand (il prit son nom actuel en 1977). On prévoyait que tous les zoulous deviendraient citoyens du KwaZulu, perdant ainsi leur citoyenneté Sud-africaine. La patrie ainsi crée était composée d’une multitude de terres éparses. Des centaines de milliers de zoulous vivant en dehors du KwaZulu furent dépossédés et furent déplacés par la force dans de moins bonnes terres. En 1993, environs 5,2 millions de zoulous vivaient dans le KwaZulu et environ 2 millions dans le reste de l’Afrique du Sud.réf. nécessaire Le ministre en chef du KwaZulu fut, de sa création en 1970 jusqu’en 1994, Mangosuthu Buthelezi. En 1994, la province du Natal fut rattachée au KwaZulu, le tout formant désormais, le KwaZulu-Natal. Inkatha Freedom Party

En 1975, Buthelezi recréa le Inkatha YaKwaZulu, prédécesseur du Inkatha Freedom Party (ou IFP). Cette organisation était théoriquement un mouvement de protestation contre l’apartheid, mais plus conservatrice que l’ANC. Par exemple, Inkatha était opposé à la lutte armée et aux sanctions contre l’Afrique de Sud. Inkatha était à l’origine en bons termes avec l’ANC, mais les deux organisations entrèrent en opposition en 1979 suite aux Émeutes de Soweto.

A cause de ses positions de plus en plus en faveur du gouvernement de l’apartheid, Inkatha fut la seule grande organisation reconnue comme représentative des opinions des noirs sud-africains par le gouvernement de l’apartheid : l’ANC et les autres mouvements furent bannis. À la différence des leaders du Transkei, du Ciskei, du Bophuthatswana et du Venda, Buthelezi n’a jamais accepté la pseudo-indépendence offert lors de la politique du Separate Development, en dépit de fortes pressions de la part du gouvernement blanc.réf. nécessaire Violence politique

Dès 1985, des membres de mouvements d’opposition s’engagèrent dans des luttes sanglantes. La violence politique apparut d’abord entre les membres du Inkatha et de l’ANC, ce qui donna lieu à des atrocités commises des deux côtés. On suppose qu’elles furent alimentées par le gouvernement de l’apartheid a travers une aide plus ou moins direct à l’Inkatha.réf. nécessaire Les violences continuèrent tout au long des années 80 et s’accentuèrent dans les années 90 lors des premières élections nationales de 1994.

sources wikipedia

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Dingane est né en 1795. Il s’est toujours voulu le successeur de Senzangakhona. Mais le nouveau souverain est loin d’avoir la capacité de son prédécesseur. Il est faible et sa légitimité déjà contestée. L’Empire est divisé, menacé par les anglais, envahis par les Afrikaners. Les premiers sont persuadés d’être supérieurs à tous les peuples d’Europe, les Afrikaners les fuient. Dingane n’aiment guère ces intrusions dans son empire ; il hait d’ailleurs ces européens. Il commence à faire le ménage dans sa famille dès les premiers jours de son règne. Sait-on jamais qu’un des princes soient tentés de s’allier avec ces blancs. Umthlangana sera assassiné à son tour. Puis il règle le problème des Afrikaners. Les nouvelles de leurs succès contre les Sothos et les troupes de Mzilikazi inquiètent Nkozi Dingane. Le 6 Février 1838, il fait amener la délégation de 70 afrikaners conduite par Piet Retief (de 15 ans son aîné) au sein de son kraal. Il a cédé des territoires aux Afrikaners en échange de bétails volés par des tribus avoisinantes. Retief n’est donc pas inquiet lorsqu’il pénètre dans le Kraal. Les festivités battent leur plein, le souverain est plein de bonnes attentions avec les Afrikaners. Les tams- tams rythment les pas zoulous, les femmes servent de la bière de maïs aux afrikaners, rien ne laissent présager les terribles événements qui vont se succéder. D’un coup, les guerriers zoulous se ruent sur les afrikaners et les massacrent tous. Pas un seul n’en réchappera. Dingane est au fait de sa puissance ; il a envoyé un sévère message aux européens. Mais les Afrikaners ne sont pas hommes à se laisser faire sans rien dire. Si la nouvelle du massacre est un choc, ils se réunissent afin de rendre justice à leurs morts. Le choc entre les Zoulous et les Afrikaners aura lieu à la rivière Ncome le 16 décembre 1838. Face à plusieurs milliers de guerriers zoulous, les afrikaners n’alignent que 470 hommes armés. En Avril les impis ont encore massacré des centaines d’afrikaners à Blaukraans. La haine anime les Afrikaners dans ce combat de « David contre Goliath ». La bataille sera rude mais contre toute attente, la supériorité zouloue sera battue par la fierté afrikaner. 3000 soldats zoulous seront tués lors de cette bataille qui vaudra à la rivière Ncome, le nom de rivière sanglante (Blood River) et un jour saint dans le nationalisme naissant afrikaner. Seuls 3 afrikaners avaient succombés aux assegaï zouloues. La défaite à Blood River modifie les règles au sein de l’Empire. Mpandé, le demi-frère né en 1798, s’allie avec les vainqueurs. Clairement, il accepte de laisser s’installer les afrikaners sur ses terres ancestrales contre une aide militaire afin d’agir contre Dingane. En Janvier 1840, pourchassé par les troupes de Mpandé , Dingane est rattrapé et mis à mort. Mpandé peut enfin s’installer sur ce trône qu’il convoitait lui aussi depuis longtemps. Mais l’Empire zoulou s’est affaibli avec ces incessantes guerres civiles de succession. Pis les territoires octroyés aux afrikaners ne leur suffisent plus. Les frontières négociées sont piétinées. L’ennemi d’hier est l’ami d’aujourd’hui. Mpandé agacé par les actions de guérilla des Afrikaners demandent de l’aide aux anglais. Vu comme des barbares hier, les zoulous intéressent les anglais. Il faut dire que la récente découverte des diamants aiguise l’appétit de tous.

Si Mpandé a fait allégeance aux anglais, il n’en reste pas moins le Roi des Zoulous . Et toute dissidence est impitoyablement chassée. En 1843, il force les tribus rebelles à se réfugier dans les montagnes. Cela n’arrête pas le souverain qui annexe purement le Swaziland en 1852. Les Britanniques ne goutent guère ce geste d’indépendance et lui ordonne de se retirer des terres annexées. Mpandé se retirera immédiatement. Son neveu Cetshwayo est peiné de voir comment l’empire zoulou est bradé au nom ‘un trône instable. Il n’apprécie pas plus les anglais que els afrikaners mais préfère jouer avec les premiers, les moins pires pense t-il. Né en en 1826, Cetshwayo s’est fait connaître des Zoulous en éliminant de la succession son potentiel rival Umtonga lors d’affrontements entre 1861 et 1865. Quoiqu’il en soit, c’est avec la bénédiction des anglais qu’il monte sur le trône de Mpandé décédé le 18 Octobre 1872. On y voit même le gouverneur en place assister à son couronnement le 1er Septembre 1873. L’Afrique du Sud qui n’est pas encore connue comme telle a subit de profonds bouleversements tants géographiques qu’historiques depuis le Mfecane. Les Afrikaners ont quitté la colonie du Cap ; c’est le Groot Trek (grand voyage). Ils ont établis les Républiques du Transvaal et de l’Etat d’Orange libre. Port Natal est devenu une colonie britannique. Affrontements entre anglais et Afrikaners sont fréquents, entre Afrikaners eux-mêmes parfois. Au milieu, les différentes ethnies ngunis à qui personne ne demande leurs avis. L’empire de Mzilikazi s’est effondré. Ses successeurs n’ont pas su sauvegarder les frontières devant les appétits d’un seul homme, Cecil Rhodes. Quant aux zoulous, soixante ans de guerre civile ont achevé ce qu’il restait de glorieux du royaume de Shaka Zoulou. A Londres, les rapports qui parviennent au Foreign Office sont alarmistes. Les Zoulous se réorganisent sous la houlette de leur nouveau souverain et se préparent à reprendre le chemin de la guerre afin de restaurer les frontières perdues. Cetshwayo a également crée des impis armés de fusils. Le 11 Décembre1878, le représentant britannique réclame des réparations face aux incursions des impis sur son territoire et pis va même jusqu’à exiger le désarmement des troupes zouloues. C’en est trop pour Cetshwayo qui décide depuis sa capitale, Ulundi, de bouter la perfide Albion hors de son Empire. Il sera bien tant d’en faire de même avec les Boers. Il est vrai aussi que le souverain zoulou n’avait guère apprécié le meurtre de deux jeunes filles zouloues échappées d’une chefferie par des soldats anglais en 1872. Après un ultimatum de 30 jours, le corps expéditionnaire de Lord Chelmsford pénètre au cœur du royaume zoulou. Lord Chelmsford fait peu de cas des impis qu’il pense vaincre rapidement. Lord prétentieux et imbu de lui- même, Chelmsford recevra la leçon militaire de sa vie à Isandhlwana ce jour du 22 Janvier 1879. 20 000 impis zoulous vont infliger la pire des défaites de l’histoire militaire britannique dont les pertes s’élèveront a 1000 guerriers tués contre 1329 pour les anglais. A Londres, cette défaite n’est pas commentée. Le Premier Ministre a ordonné à la presse de se taire et de vanter les mérites de la victoire de Rorke's Drift du lendemain. A ce poste avancé de l’Empire Britannique, ce sont quelques 300 soldats de Sa Majesté et Askaris qui résisteront victorieusement à 4000 zoulous. Les Zoulous s’offrent même le luxe de tuer un prince impérial le 1er Juin 1879. L’héritier des Bonaparte, Louis-Napoléon, engagé sous l’uniforme anglais, est tué par des zoulous en patrouille de 18 coups d’assegaï.

Il faut attendre Mai 1879 pour que les Britanniques se réorganisent militairement. Le 4 Juillet, Ulundi tombe. C’est une capitale incendiée que voit Cetshwayo rapidement envoyé en exil à Londres. Le souverain exilé s’intéresse à son nouveau lieu de résidence. Il a encore la superbe des descendants de Shaka. Il sera reçu par la Reine Victoria, curieuse de voir celui qui a tenu tête à ses troupes. L’exil est dur mais souple. L’Empire Zoulou a été divisé en 13 chefferies le 1er Septembre. C’est bien connu, « diviser pour mieux régner ! » est un adage appliqué à la lettre par les anglais. De ces treize roitelets, il y’avait entre autres un des fils de Cetshwayo, UZibhebhu ka Maphitha (1841 - 1904)

Dingane (Zulu king of Natal)

Devenant de plus en plus tyrannique, il s'attira les foudres de son peuple et mourut en 1828, assassiné par ses demi-frères, dont Dingane qui lui succéda.

Jour par Jour, Dingane Dates décroissantes Titres seulement (2 réponses)

1828 22 septembre Mort de Shaka, roi des Zoulous

Shaka, né en 1787, fut le fondateur et roi du royaume Zoulou. Ce grand guerrier monta une gigantesque armée qui compta plus de 100 000 hommes et lui permit de mener une politique d'expansion très agressive, tuant tous les vieillards des peuples vaincus. Devenant de plus en plus tyrannique, il s'attira les foudres de son peuple et mourut en 1828, assassiné par ses demi-frères, dont Dingane qui lui succéda. Voir aussi : Roi - Fondateur - Guerrier - Assassiné - Dingane - Histoire des Décès

1838 16 décembre Les Boers battent les Zoulous

L'empereur zoulou Dingane est battu lors de la bataille de Bloedriver -ou Blood River- par plusieurs milliers de boers. Installés en Afrique du Sud depuis le 17ème siècle, les Boers (descendants des colons protestants hollandais, français et allemands) sont partis dès 1834 à la conquête du territoire sud-africain depuis la colonie du Cap. La colonisation du Nord de l'Afrique du Sud, appellée "le grand trek", durera jusqu'en 1855. Elle est considérée par les boers comme la naissance de la nation afrikaner. Voir aussi : Histoire des Boers - Histoire des Zoulous - Dingane - Histoire de la

http://www.linternaute.com/histoire/motcle/1641/a/1/1/dingane.shtml

Colonisation

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