SUJET: Obéir, est-ce renoncer à être libre?
Choisir ou ne pas choisir… telle est la question!
«On pourrait dire qu'il a choisi de ne plus choisir, décidé de ne plus décider, ... Obéir à l'Etat impliquerait donc bien qu'on renonce à une liberté ... puisque « l'obéissance à loi qu'on s'est prescrite est liberté ». .., qu'il s'est libéré de sa liberté. Mais à la réflexion, cette renonciation volontaire décharge-t-elle vraiment le sujet de sa liberté?
"Choisir ou ne pas choisir… telle est..."
...Choisir, c'est compliqué, mais pourquoi ?
Parce que la plupart du temps, choisir c'est renoncer. * Choisir de vivre à la ville, c'est renoncer au grand air de la campagne. * Choisir de vivre à la campagne, c'est renoncer au dynamisme de la ville. * Choisir un engagement associatif, c'est peut être renoncer à un job et donc à l'argent qu'il pourrait procurer.En fait, choisir, ça s'apprend. Et quand on apprend à choisir, on distingue les petits des grands choix, on mesure mieux "les risques", on apprend à s'écouter... Au final, choisir, n'est-ce pas apprendre à être heureux?
c'est une perte fantasmatique, car si l'on ne choisit rien, de toute façon nous ne gagnons rien, donc forcément si l'on choisit l'on gagne
"Ose ta vie, toi seul la vivra" J. Salomé :))
-''Moui, sauf que si l'on choisit mal (consciemment ou non), on n'est pas sûr de gagner. Perdu le Mistral gagnant'' !
Renoncer à sa liberté, c'est renoncer à sa qualité d'homme_Troisième Partie
Massi Descartes
"Je ne puis pas me plaindre que Dieu ne m'a pas donné un libre arbitre, ou une volonté assez ample et parfaite, puisqu'en effet je l'expérimente si vague et si étendue, qu'elle n'est renfermée dans aucunes bornes." (Méditations Métaphysiques, IV). "La liberté de notre volonté se connaît sans preuves, par la seule expérience que nous en avons."
La conception de la liberté de Descartes, qui s'oppose à l'augustinisme jusqu'à un certain point, nous fait parvenir ici au commencement de la conception moderne de l'individu. De ce point de vue, la liberté cartésienne a des conséquences morales et politiques considérables.
Spinoza Leibniz
Leibniz nie à la fois la nécessité et l'absolue liberté telle qu'elle est conçue chez Descartes. Il cherche ainsi une réconciliation entre déterminisme et liberté. Sa critique repose sur quelques grands principes : Le principe de l'identité des indiscernables. Selon ce principe, deux êtres indiscernables sont identiques ; deux êtres différents doivent différer, ne serait-ce que par de petites différences inaperçues. Leibniz distingue ici l'aperception et les perceptions :
• l'aperception est la conscience claire et distincte d'un objet ; • les perceptions peuvent être inconscientes et influencer notre arbitre à notre insu.
Pour Leibniz, l'aperception est la synthèse des petites perceptions, insensibles chacune en elle-même. L'inconscient leibnizien est donc fait de ces petites perceptions.
Le principe de raison suffisante : il y a toujours une raison qui explique pourquoi un phénomène est ou n'est pas, et pourquoi il est ainsi et pas autrement.
Par conséquent, il n'y a pas de liberté d'indifférence, car l'arbitre ne peut être dans un état d'équilibre entre deux objets puisqu'ils ne sont pas identiques. Il est impossible d'agir sans motif : notre comportement est donc nécessairement déterminé. Agir sans raison serait une imperfection, un acte aléatoire. Ainsi, être libre, c'est agir selon la plus parfaite des raisons que l'on puisse concevoir. La liberté est la plénitude d'une détermination rationnelle. Pourtant, cette surdétermination n'est-elle pas une aliénation ? La liberté étant en effet la plus parfaite raison, n'est-ce pas nier l'autodétermination du sujet ? Il faut, selon Leibniz, distinguer le certain du nécessaire : il est certain que le sage agira pour le mieux, mais ce n'est pas nécessaire. La certitude n'implique pas la nécessité : l'obligation morale n'est pas nécessaire. Cette conception de la liberté s'oppose à la conception scolastique : la philosophie des facultés hypostasie les facultés, elle pose en substance ce qui est en acte ; en disant que la volonté choisit, on lui prête une faculté qui appartient à l'entendement. Il n'y a donc pas de distinction entre volonté et entendement. La définition scolastique se réfute elle-même, c'est un schéma absurde. Pour Leibniz en effet, la volonté n'est jamais que l'intelligence qui choisit : la liberté appartient à la raison, et c'est la faculté du meilleur choix possible. Autrement dit c'est une autodétermination optimale. En résumé, on ne peut choisir entre liberté métaphysique et déterminisme, car la liberté suppose la détermination.
Emmanuel Kant
La philosophie kantienne de la liberté peut être résumée ainsi : la loi morale est la ratio cognoscendi de la liberté ; la liberté est la ratio essendi de la loi morale. La liberté est pensée par Kant comme l'autonomie d'un sujet rationnel ; son champ est uniquement pratique. En effet, la soumission à la loi morale, pour être morale, doit être le fait d'une volonté pure. Or, seule peut être dite pure et bonne une volonté débarrassée des influences de la sensibilité. En conséquence, l'accomplissement de la loi morale (impératif catégorique) est liberté : c'est la libre soumission de la volonté.
Henri Bergson
(...) il faut chercher la liberté dans une certaine nuance ou qualité de l'action même, et non dans un rapport de cet acte avec ce qu'il n'est pas ou avec ce qu'il aurait pu être. On appelle liberté le rapport du moi concret à l'acte qu'il accomplit. Ce rapport est indéfinissable, précisément parce que nous sommes libres. On analyse, en effet, une chose, mais non pas un progrès ; on décompose de l'étendue, mais non pas de la durée. Ou bien, si l'on s'obstine à analyser quand même, on transforme inconsciemment le progrès en chose, et la durée en étendue. Par cela seul qu'on prétend décomposer le temps concret, on en déroule les moments dans l'espace homogène ; à la place du fait s'accomplissant on met le fait accompli, et comme on a commencé par figer en quelque sorte l'activité du moi, on voit la spontanéité se résoudre en inertie et la liberté en nécessité. - C'est pourquoi toute définition de la liberté donnera raison au déterminisme.
Phénoménologie de la liberté
A la fin du XIXe siècle, la psychologie se cherche un statut scientifique. Ce statut implique un déterminisme psychophysiologique. Contre ce courant, Edmund Husserl va tenter de marquer les limites du point de vue naturaliste : celui-ci, selon Husserl, ne suffit pas à épuiser la réalité de l'esprit. Seul le point de vue de l'esprit sur lui-même peut en dévoiler l'essence vraie. Il cherche alors à établir des rapports psychophysiques permettant à l'esprit d'agir sur le monde par son corps propre, en affirmant ainsi la transcendance de l'ego. Deux aspects fondamentaux de la phénoménologie pour comprendre la liberté :
• l'épokhè, ou réduction du monde ; • la constitution du monde.
Dans l'épokhè, il s'agit pour la conscience d'éliminer de son champ tout ce qui ne lui est pas immédiatement connu. On a là le cogito et la métaphysique de Descartes. Il s'agit de faire apparaître ce qui constitue en propre la conscience. Et ce qui résiste, c'est la conscience constitutive de tout sens, objet ou être. En plaçant entre parenthèses le monde objectif, l'épokhè relativise radicalement la psychophysiologie, pour atteindre une subjectivité trancendantale. Ainsi, loin d'être déterminée par un objet, la conscience investit l'objet de sens. Dans la réduction, l'idée de nature objective peut donc être écartée, car elle n'appartient pas à la conscience. L'épokhè dévoile la conscience comme un absolu irréductible et le monde objectif comme un terme relatif. Cette thèse permet à Edmund Husserl de rejeter l'idée d'une détermination des états de la conscience par les variations de l'organe central de la perception, le cerveau. Il admet pourtant que la conscience s'appuie sur un soubassement sensible, et qu'elle peut même être conditionnée par certains processus physiques dans son activité perceptive. Mais il y a des limites à cette dépendance, car, comme l'épokhè l'a montré, on ne peut réduire la conscience : on ne peut faire l'économie de son point de vue sur elle-même dans lequel il n'entre aucun donné objectif. Cette thèse peut être développée suivant deux aspects qui donne un statut transcendantal à la liberté :
1. Il y a d'abord les phénomènes de la rétention, de l'attention, comme la saisie d'un sens spirituel dans l'objet sensible : l'esprit n'est pas un appareil perceptif passif, mais a une spontanéité propre intentionnelle. Par exemple, une livre n'est pas qu'un ensemble de formes imprimées, car ces formes ont un sens pour la conscience. Il n'y a donc pas de détermination mécanique des formes objectives, mais une signification inspirée de ces formes. Ce ne sont pas les données sensibles qui importent, mais les symboles que la conscience y trouve : c'est une activité intentionnelle du sujet, une projection dans l'objet. Cette activité isole des éléments, et en néglige d'autres. Mon intention constitue l'objet comme objet spirituel.
2. Cette thèse implique ensuite une situation de la conscience dans le monde : pour la phénoménologie, la conscience est déterminée par le monde, mais c'est du monde environnant constitué par elle qu'il s'agit, et non du monde objectif. Ainsi rendra-t-on compte du l'action humaine par le monde subjectif : c'est moi qui détermine le monde. Le principe de la liberté humaine sera alors une loi intérieure à la conscience. Ce rapport de la conscience à son monde renverse la dépendance classique entre l'objet et le sujet, puisque l'esprit est conditionné en tant qu'il constitue le monde. Cette position permet néanmoins de naturaliser l'esprit, mais pas d'une manière unilatérale : il y a un rapport réciproque nature / conscience. Dès lors, le lieu de réalisation de la liberté sera le corps propre, c'est-à-dire non pas le corps en tant qu'il est connu par la science, mais le corps organique éprouvé par la conscience. Ce corps est comme l'interface entre le monde de l'esprit et celui de la nature. Le corps propre c'est la causalité spirituelle, le lieu où l'esprit s'objective et se réalise dans le monde. En conclusion, cet ensemble de réflexions sur la conscience et le corps propre fait que la liberté transcendantale est bien dans la lignée de la métaphysique classique, car elle oppose, comme il a été vu plus haut, la raison à la sensibilité. La liberté est en effet l'indépendance transcendantale de la conscience : elle s'établit sur les ruines du déterminisme, car la spontanéïté du sujet est irréductible.
Sartre
Pour Sartre, la liberté transcendantale de l'ego est rendue manifeste par l'imagination. Cette dernière suppose en effet que la conscience soit douée de liberté : La néantisation du monde impliquée par une telle conscience capable d'imaginer rend possible un écart par rapport au monde objectif ; sans cet écart, nous resterions englués dans "l'en-soi" et entièrement déterminés.
L'imaginaire permet de se donner à soi-même un objet : la conscience est donc totalement compromise dans la constitution du "monde".
La néantisation permet de conclure au primat de l'existence sur l'essence : la célèbre formule de Sartre selon laquelle "l'existence précède l'essence" signifie que l'individu n'est pas déterminé d'après un sens qui d'avance le définirait en le "chosifiant". Car si l'homme appartient à l'en-soi et à ce titre est une chose, il est aussi et avant tout un "existant", un être qui opère continuellement des choix. La liberté est donc inhérente à l'existence humaine ; elle en est la condition. Être homme, c'est être "condamné à être libre", condamné à assumer son existence libre. Le "pour-soi" peut bien être facilement tenté par la mauvaise foi, forme exemplaire de l'inauthenticité niant toute responsabilité : je n'y suis pour rien, prétend-il alors ; c'est la faute des "autres", c'est à cause de telle ou telle passion qui s'est emparée de moi et à laquelle je n'ai pu résister, voire parce que Dieu ou "le destin" l'a voulu... Mais l'homme n'est pas libre d'échapper à la liberté : refuser la liberté, c'est encore la refuser librement. Et s'abstenir de choisir, c'est encore faire un choix − le choix de s'abstenir. Ainsi, à travers le suivisme ou la lâcheté prétendons-nous nier notre propre liberté − comme par le fanatisme nous prétendons nier celle des autres. Mais la liberté nous colle pour ainsi dire à la peau : "Nous dirons donc que, pour le coupe-papier, l'essence — c'est-à-dire l'ensemble des recettes et des qualités qui permettent de le produire et de le définir — précède l'existence ; et ainsi la présence, en face de moi, de tel coupe-papier ou de tel livre est déterminée. Nous avons donc là une vision technique du monde, dans laquelle on peut dire que la production précède l'existence. ... Nous voulons dire que l'homme existe d'abord, c'est-à-dire que l'homme est d'abord ce qui se jette vers un avenir, et ce qui est conscient de se projeter dans l'avenir. L'homme est d'abord un projet qui se vit subjectivement, au lieu d'être une mousse, une pourriture ou un chou-fleur ; rien n'existe préalablement à ce projet ; rien n'est au ciel intelligible, et l'homme sera d'abord ce qu'il aura projeté d'être."
L'existentialisme est un humanisme
Certes, un projet peut bien se réaliser, mais il n'est plus alors un projet ; il relève désormais de l'en-soi. C'est pourquoi "l'être du pour-soi est ce qu'il n'est pas et n'est pas ce qu'il est". La réalité humaine implique donc toujours un écart au réel (à l'en-soi), et c'est précisément en quoi consiste la liberté. La raison peut bien prétendre le contraire et se présenter comme l'instrument de la délibération volontaire, seule manifestation de la liberté : en réalité, dit Sartre, "la délibération volontaire est toujours truquée" (L'Être et le Néant), car "quand je délibère, les jeux sont faits" : délibérer c'est en effet choisir de délibérer, avant même toute délibération. Par conséquent, la délibération, quand elle a lieu, arrive toujours en dernier : "il y a ... un choix de la délibération comme procédé qui m'annoncera ce que je projette, et par suite ce que je suis". La liberté est donc tout entière dans ce choix originel qui oriente tout choix, quelque forme qu'il prenne finalement. Et la vraie liberté, évitant les nombreux pièges de l'attitude inauthentique, suppose de reconnaître et d'assumer ce caractère originel de l'existence.
Wittgenstein
Connaissance et expérience de la liberté, enjeux.
Les différentes conceptions vues ci-dessus nous font connaître plusieurs conceptions de la liberté. Mais le problème de savoir s'il y a quelque chose de tel que la liberté reste entier. Il y a un problème épistémique de la liberté, qui peut être envisagé d'un point de vue théorique et d'un point de vue pratique.
SUJET: Obéir, est-ce renoncer à être libre?
D'ordinaire, nous nous sentons libre lorsque personne ne nous commande. Si nous devons obéir, nous avons le sentiment de ne plus agir à notre guise, de ne plus être vraimetn libre. Ces idées paraissent évidentes. Peut-on pourtant les accepter sans examen? Peut-on simplement opposer liberté et obéissance? Obéir, est-ce réellement et nécessairement renoncer à être libre?
Avant de répondre à cette question, pour mieux la comprendre, il faut en étudier les concepts principaux. Qu'est-ce qu'obéir? C'est essentiellement se soumettre à quelqu'un ou quelque chose: faire ce que demande un supérieur, se conformer à une règle morale, à un commandement religieux, à une loi juridico-politique. Ce n'est pas exactement être soumis à une force supérieure ou à une loi naturelle qui contraint: l'obéissance suppose la capacité de désobéir et on ne « désobéit » pas à une loi naturelle ocmme par exemple la loi de la pesanteur. L'expression « être libre » peut être analysée sur deux plans. En effet, est libre sur le plan moral ou politique cekui qui a le droit de faire ceci ou cela. Mais sur le plan de ce qu'on pourrait nommer la liberté naturelle, je suis libre dans la mesure où je suis l'auteur de mes actes, le véritable responsable de ma conduite, que celle-ci soit conforme ou non à ce que j'ai le droit de faire. C'est par conséquent sur ces deux plans qu'il convient d'examiner si l'obéissance implique ou non un renoncement à sa liberté, en précisant la signification que peut prendre ce mot de renoncement.
(première partie) A première vue, obéir, c'est en effet renoncer à être libre, c'est-à-dire abandonner volontairement sa liberté naturelle. Celui qui se soumet à la volonté d'un autre, en effet, a choisi de lui remettre son pouvoir de décision. On pourrait dire qu'il a choisi de ne plus choisir, décidé de ne plus décider, qu'il s'est libéré de sa liberté. Mais à la réflexion, cette renonciation volontaire décharge-t-elle vraiment le sujet de sa liberté? On sait qu'il ne suffit pas, pour excuser ou justifier sa conduite, de dire qu'on a fait qu'obéir aux ordres reçus. Dans cette perspectives, Jean Paul Sartre dénonce la « mauvaise foi » par laquelle nous cherchons à fuir nos responsabilités. Nous voudrions nous dissimuler à nous-mêmes notre responsabilité radicale par une sorte de mensonge qui fait que nous nous pensons comme une chose, déterminée par des causes extérieures, alors que nous existons comme conscience libre, que nous sommes « condamnés à être libre », condamnés à choisir. Une conscience libre qui renoncerait réellement à sa liberté est tout à fait inconcevable et contradictoire. Elle affirmerait sa liberté dans l'acte même par laquelle elle prétendait s'en défaire. En ce sens, l'obéissance ou la désobéissance sont toujours les décisions d'une conscience qui ne peut pas ne pas choisir et découvre, dans l'angoisse, qu'elle n'a pas la liberté de fuir sa liberté. Le problème n'est plus le même si l'on exerce sur ma volonté une contrainte telle que je n'aie plsu le pouvoir de choisir. Mais où s'arrête ce pouvoir? Où commence la contrainte qui prive le sujet de liberté? Sans examiner toutes les difficultés que soulèvent ces questions, on peut rappeler que des hommes, lorsqu'ils jugent inacceptable ce qu'on prétend leur imposer, vont jusqu'à risquer leur vie (grèves de la faim par exemple). De tels exemples donnent au moins à penser que lorsqu'on obéit, on a pu choisir de ne pas désobéir.
(transition) S'il paraît impossible de dire qu'obéir, c'est nécessairement renoncer à sa liberté naturelle, c'est que, comme l'écrivait Rousseau, « renoncer à sa liberté, c'est renoncer à sa qualité d'homme. Une telle renonciation est incompatible avec la nature de l'homme ». Elle est en quelque sorte logiquement impossible. Comment concevoir alors une vie sociale, par ailleurs nécessaire à l'humanité? L'obéissance à des lois communes n'implique-t-elle pas nécessairement qu'on renonce à sa liberté naturelle pour se contenter de droits limités?
(seconde partie) L'idée que la liberté indéfinie des hommes à l'état de nature engendre un état de guerre incessant de tous contre tous a été tout particulièrement développée par Thomas Hobbes. Ménacés jusque dans leur existence par le choc de leurs libertés naturelles, les hommes devraient céder volontairement la totalité de leurs pouvoirs à une puissance supérieure. Le souverain de l'Etat a ainsi pour unique devoir, mais essentiel, de rendre impossible le chaos, c'est-à-dire d'assurer paix civile et sécurité. Obéir à l'Etat impliquerait donc bien qu'on renonce à une liberté naturelle épouvantable pour vivre sous la protection d'une puissance capable de contraindre par sa force tout ce qui pourrait ruiner la paix. Une telle obéissance, un tel asservissement, ne dépouillent-ils pas les citoyens de leur liberté et par conséquent les hommes de leur humanité? Un Etat doit être pensé, dit Rousseau, qui rende possible l'élaboration de lois qui lient, qui obligent les hommes, mais sans les réduire en esclavage. Lorsque le peuple assemlé exprime sa volonté dans des lois, celui qui les respecte n 'est pas contraint de s'incliner devant elles comme devant une force ou une volonté étrangère. Il choisit d'obéir à lui-même en obéissant à une volonté qui, dans l'idéal ainsi défini, est à la fois la sienne et celle des autres citoyens. Il demeur donc aussi libre qu'il est possible, puisque « l'obéissance à loi qu'on s'est prescrite est liberté ». Nous parlons aujourd'hui de « démocraties » lorsque les gouvernements respectent la souveraineté du peuple et rendent donc possible une obéissance qui n'aliènent pas la liberté. Les lois peuvent être autre chose que de simples limite de l'exercice de la liberté. Elles peuvent être des supports d'une existence sociale à l'intérieure de laquelle chacun se développe vraiment, c'est-à-dire, finalement, réalise sa liberté. Il reste naturellement difficile de préciser les conditions d'une telle réalisation. Les gouvernements ont toujours un pouvoir de contraindre qui leur donne la possibilité d'imposer leur volonté propre à la volonté souveraine du peuple. C'est là, note Rousseau, « le vice inhérent et inévitable qui dès la naissance du corps politique tend sans relâche à détruire ».
(conclusion) On ne peut pas dire que celui qui obéit renonce par là à être libre, s'il est vrai qu'il a choisi d'obéir plutôt que de désobéir. Seule une contrainte extérieure pourrait forcer une liberté à s'incliner. Mais un pouvoir qui force n'oblige plus en conscience parce qu'il traite l'humanité comme une chose. On peut dire qu'il « déshumanise » et perd sa légitimité. Telle est la leçon de Rousseau. L'autonomie n'exclut pas l'obéissance, du moins une obéissance volontaire à des lois dont le sujet puisse être responsable.
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..!
]]>A l'échelle humaine, on ne voit rien changer. Les galaxies dans le ciel ont la même disposition et, bien qu'elles tournent sur elles-mêmes à des vitesses de rotation de plusieurs centaines de kilomètres par seconde à leur périphérie, elles sont si grandes et si lointaines que cette rotation ne change pas leur aspect de manière significative pendant des millénaires. Seule la mesure directe de la vitesse permet donc de prendre conscience des mouvements dans les galaxies.
L'Univers lui-même n'a pas une structure figée mais, là encore, seules les mesures de vitesse permettent de s'en rendre compte. Mais comment peut-on mesurer ces vitesses ?
Comment mesurer les vitesses des astres ?
L'effet Doppler-Fizeau est bien connu en acoustique. Lorsqu'un véhicule vient vers nous en émettant un son à une certaine fréquence (véhicule actionnant un avertisseur sonore, par exemple), il va à la rencontre des ondes qu'il émet (et qu'on peut imaginer comme une série de vagues concentriques lorsque le véhicule est au repos). Le son nous paraît plus aigu qu'il n'est en réalité car, en raison du déplacement du véhicule, nous percevons des séries de vagues plus serrées qu'elles ne le sont à l'origine. A l'inverse, une fois que le véhicule est passé à côté de nous et s'éloigne, le son apparaît plus grave car le véhicule abandonne alors derrière lui les vagues sonores qui nous apparaissent ainsi plus étalées qu'elles ne le sont à l'origine.
Ce phénomène est identique pour la lumière qui est un phénomène vibratoire (à la différence près que les ondes lumineuses se propagent sans support, contrairement aux ondes acoustiques qui ont besoin de l'air pour se propager). Les ondes lumineuses émises par un astre s'approchant de nous vont donc nous apparaître avec une longueur d'onde plus courte qu'en réalité, ce qui correspond à un décalage des couleurs vers le bleu (les différentes couleurs correspondent à des longueurs d'ondes différentes des ondes lumineuses, du violet-bleu jusqu'au rouge dans l'ordre croissant de longueur d'onde). A l'inverse, un astre s'éloignant de nous nous apparaîtra avec un décalage vers le rouge. L'application de l'effet Doppler montre que vous pouvez ainsi, en toute bonne foi, voir un feu de signalisation vert alors qu'il est rouge pour peu que votre vitesse soit assez grande en arrivant au carrefour. Votre excès de vitesse devra être toutefois assez considérable puisqu'il vous faudra pour cela atteindre environ 100 000 km/s, c'est-à-dire un tiers de la vitesse de la lumière !
Toutefois, l'effet Doppler ne nous permet de mesurer que la vitesse radiale d'un astre, c'est-à-dire la vitesse suivant la ligne de visée. Il nous manque donc la composante de vitesse tangentielle, celle qui correspond au déplacement apparent de l'astre observé dans le ciel et reste donc impossible à mesurer pour les objets lointains (tout au moins à l'échelle humaine).
Il faut aussi préciser que les étoiles visibles dans le ciel et les galaxies voisines de la nôtre ont des vitesses trop faibles pour que l'effet Doppler provoque un décalage de couleur perceptible à l'oeil. Ainsi, les étoiles que nous voyons rouges ne sont pas en train de s'éloigner mais sont réellement de couleur rouge, de même que les étoiles bleues ne sont pas en train de se rapprocher mais sont réellement de couleur bleue. La mesure de leur décalage de couleur est très délicate et nécessite un appareillage spécial.
La mesure de l'effet Doppler se fait essentiellement à partir de spectres des astres observés. Un spectre est le résultat de la décomposition de la lumière d'un astre en ses différentes composantes et, donc, en ses différentes couleurs. La comparaison avec un spectre d'étalonnage d'un objet immobile permet de mesurer le déplacement relatif du spectre de l'astre observé. En général, on regarde le décalage des raies dans le spectre (les raies spectrales), chaque raie ayant une couleur caractéristique et correspondant à un élément constitutif de l'astre observé. Les appareils placés derrière les télescopes et permettant d'obtenir des spectres d'astres s'appellent des spectrographes.
D'autres techniques de mesure de l'effet Doppler sont également utilisées en astronomie, fondées notamment sur les interférences lumineuses, comme l'interféromètre de Pérot et Fabry inventé à Marseille au début du siècle et essayé la première fois en 1914 à l'Observatoire de Marseille pour mesurer les vitesses du gaz dans la nébuleuse d'Orion.
On peut noter d'autres applications de l'effet Doppler dans la vie courante, comme la mesure de la vitesse des véhicules par radar ou encore la mesure de la vitesse du sang dans les vaisseaux sanguins, ce qui permet de localiser des rétrécissements éventuels (pour conserver le débit, la vitesse du sang est alors localement plus élevée).
Dans les années 1920 à 1930, l'astronome Hubble a constaté que toutes les galaxies avaient leurs spectres décalés vers le rouge et ce d'autant plus nettement qu'elles étaient plus lointaines; autrement dit, les galaxies s'éloignent de nous d'autant plus vite qu'elles sont plus lointaines. L'interprétation la plus simple, qui s'est d'ailleurs largement confirmée depuis, est que l'Univers est en expansion. L'Univers est né il y a 10 milliards à 15 milliards d'années dans une vaste "explosion", qu'on appelle souvent le Big-Bang (on devrait dire le Grand Boum en français), et les parties d'Univers qui ont été "éjectées" avec la vitesse la plus grande sont maintenant les plus lointaines. Cela explique bien pourquoi une galaxie a une vitesse de fuite d'autant plus grande qu'elle est plus éloignée.
Pourtant, un problème philosophique se posait. On croyait en avoir fini avec ce vieux principe d'anthropomorphisme qui veut que l'homme soit au centre de tout. On avait fini par comprendre que la Terre tournait autour du Soleil et non pas l'inverse, on avait ensuite vu que le Soleil lui-même était loin du centre galactique et qu'il lui tournait autour, mais voilà que, tout d'un coup, on se retrouvait au centre de l'explosion d'où l'on voyait fuir toutes les galaxies, au centre de l'Univers lui-même...
En fait, chaque galaxie voit toutes les autres s'éloigner et pourtant aucune n'est au centre. On peut, pour mieux comprendre cela, donner une image simplifiée mais parlante. Imaginons un Univers constitué par la surface d'un ballon de baudruche; sur sa surface sont placés des points représentant des galaxies (c'est donc un Univers à deux dimensions plongé dans notre Univers à trois dimensions). Si on gonfle ce ballon de baudruche, on voit tout de suite que les points s'éloignent tous les uns des autres sans pour autant qu'il y en ait un privilégié, chacun voit tous les autres s'éloigner de lui. Le point initial, quant à lui, ne fait même plus partie de l'Univers considéré, réduit ici à la surface du ballon. D'autre part, on a affaire à un Univers fini (son étendue n'est pas infinie, elle correspond à la surface du ballon) et sans borne (c'est-à-dire qu'on peut se promener partout, en faire tout le tour sans jamais rencontrer de mur ou d'obstacle sur son chemin). Eh bien, notre Univers est certainement comme cela, fini mais sans borne. Quant à imaginer réellement sa structure, c'est autre chose car, en extrapolant l'image précédente, il faudrait imaginer un Univers à trois dimensions qui se gonflerait dans un Univers à quatre dimensions... On peut décrire le phénomène mathématiquement par des équations mais se le représenter dans la tête est une autre paire de manches.
L'Univers est-il réellement tel qu'on le voit ?
Compte tenu de la vitesse finie de la lumière (300 000 km/s), les galaxies lointaines qu'on aperçoit ne sont déjà plus à l'endroit observé et, surtout, n'ont sûrement plus actuellement l'aspect qu'on leur voit. En effet, lorsqu'un objet est situé à des milliards d'années-lumière, cela veut dire qu'on reçoit aujourd'hui seulement la lumière émise il y a des milliards d'années. C'est une façon de remonter le temps, car plus on regarde des objets éloignés et plus on les voit jeunes, autrement dit, plus on se rapproche de la naissance de l'Univers. En regardant suffisamment loin dans l'Univers, on devrait donc pouvoir observer la lueur de l'explosion originelle!
Cette dernière reste malheureusement inaccessible car on ne peut pas remonter plus loin que le moment où la matière et le rayonnement, intimement mêlés au départ dans une boule opaque très dense et très énergétique, se sont physiquement séparés. La lumière a alors pu enfin s'échapper de la boule mais elle apparaît si décalée vers les courtes longueurs d'onde par l'effet Doppler dû à l'expansion qu'on la perçoit sous forme de rayonnement radio. On capte de tous les points de l'Univers le rayonnement caractéristique correspondant à cette séparation. C'est un rayonnement en ondes radio de très courte longueur d'onde, ultime témoin de la formation de l'Univers, découvert par Penzias et Wilson en 1964, ce qui leur a valu le prix Nobel de physique en 1978.
Ce rayonnement a été baptisé rayonnement cosmologique à 3 K (degrés Kelvin) car il est caractéristique d'un corps à cette température.
L'Univers était, en fait, beaucoup plus chaud (aux environs de 3 000 degrés) lors du découplage matière-rayonnement mais l'effet Doppler résultant de l'expansion a décalé le rayonnement correspondant des longueurs d'ondes visibles aux longueurs d'ondes radio.
Les galaxies les plus lointaines qu'on puisse observer sont vues, nous l'avons dit, alors qu'elles étaient relativement jeunes. Au-delà d'une certaine limite, on ne voit plus de galaxies (en grande partie d'ailleurs à cause du fait que le rayonnement qui nous parvient devient trop faible pour être détecté), mais des quasars. Ce nom vient du raccourci de l'anglais quasi stellar car, sur les images prises avec des grands télescopes, ces objets apparaissent comme des étoiles et non comme des galaxies. Rapidement, on s'est aperçu que ces objets n'étaient pas des étoiles mais des objets très lointains, plus lointains que les galaxies; et, surtout, compte tenu de leur éloignement, des objets intrinsèquement très brillants.
On pense actuellement qu'il s'agit de galaxies jeunes, ou peut-être même en formation, que nous voyons dans une phase d'activité importante, notamment au niveau de leur noyau.
L'Univers sera-t-il toujours en expansion ?
L'expansion de l'Univers se fait à la suite de l'impulsion originelle donnée par le Big-Bang, elle se perpétue donc sur la lancée. La force de gravitation due à la masse des milliards de galaxies constituant l'Univers va donc peut-être avoir raison un jour de cette expansion, du moins la ralentira-t-elle. S'il y a suffisamment de masse dans l'Univers, on pourra même avoir renversement de la tendance et contraction de l'Univers jusqu'à repasser par un point ultime de contraction qui pourra amener ensuite à un nouveau Big Bang. L'Univers aurait alors des cycles perpétuels d'expansion-contraction.
Pour l'instant, si l'on s'en tient à l'estimation de masse qu'on peut faire à partir de la matière visible dans l'Univers, il n'y a pas assez de masse pour ralentir l'expansion (on dit souvent pour "fermer" l'Univers). Celui-ci est donc "ouvert" et condamné à une expansion infinie. Tout se diluera donc progressivement et ce sera la mort lente par refroidissement généralisé.
Mais toutes les découvertes récentes amènent à découvrir de la masse qui était jusque-là sous des formes indétectables: on est donc constamment en train de réviser à la hausse la quantité de matière présente dans l'Univers. On est encore loin d'arriver à la valeur correspondant à la fermeture de l'Univers, mais rien ne dit qu'on n'y arrivera pas. Par exemple, il suffirait que le neutrino ait une masse, même très modeste, pour " fermer " l'Univers, tant les neutrinos sont nombreux. Mais, pour l'instant, on n'a pu donner que des limites supérieures à cette masse. La physique des particules apportera peut-être bientôt, grâce à l'étude de l'infiniment petit, la réponse à ce problème qui touche à l'infiniment grand.
En cas de fermeture de l'Univers, il faudrait s'attendre qu'un jour il se recontracte et que sa densité et sa température augmentent jusqu'à provoquer un nouveau Big-Bang. Ce serait alors la mort dans un enfer de feu et de flammes.
On voit qu'il n'y a aucun moyen d'y échapper, dans un cas comme dans l'autre. Mais, de toute façon, nous avons plusieurs dizaines de milliards d'années pour prendre toutes nos dispositions...
Y avait-il quelque chose avant le Le Big-Bang: Même si l'on admet l'hypothèse d'un Univers cyclique avec expansion-contraction, ce cycle a bien dû commencer un jour... On arrive là dans le domaine de la philosophie. Ce qui rassurera certains, c'est que Dieu a ainsi toujours sa place, même au milieu des théories scientifiques les plus évoluées...
Le satellite Hipparcos a catalogué plus de 100 000 étoiles : position, parallaxe, déplacement. Les mesures de parallaxe ont permis de mesurer les distances des étoiles jusqu'à 20 000 années lumière. Ces données ont conduit à réévaluer l'âge de l'univers désormais estimé entre 10 et 13 milliards d'années. Ces valeurs se rapprochent de celles prévues par les cosmologistes : entre 9 et 12 milliards d'années.
http://spt06.chez.tiscali.fr/home.htm 03/06/2005.
par Menahem Brod
Le siècle qui vient de s’écouler est considéré par l’ensemble des sages du peuple juif contemporains comme étant celle de « Ikvéta diMéchi’ha » – « le talon du Machia’h », c’est-à-dire la période qui précède immédiatement la Délivrance. On eut pu s’attendre à ce que cette période soit paisible, marquée par une progression globale dans le sens positif. Toutefois, lorsque l’on considère l’ensemble des évènements qui ont émaillé l’histoire récente, on constate qu’il n’y a jamais eu de période aussi dramatique dans l’histoire de l’humanité.
Des guerres terribles, des malheurs effroyables qui ont frappé l’humanité en général et le peuple juif en particulier, une confusion généralisée, une obscurité spirituelle absolue et un désespoir croissant ont caractérisé les dernières décennies. On peut légitimement se demander où est le Machia’h dans un tel tableau. Où est donc la Délivrance tellement annoncée ? Peut-on raisonnablement envisager que ces évènements constituent les stades préparatoires de l’avènement messianique ? Il semble au contraire que nous ayons assisté (et continuons à assister) au summum de l’exil aussi bien matériellement que spirituellement !
Il est intéressant de noter que cette analyse est unanimement partagée : tous les observateurs s’accordent sur le fait que nous sommes au plus profond de l’exil et c’est précisément de cette constatation que découle leur assurance que la Délivrance est plus proche que jamais.
L’exil est comme des semailles
Cet apparent paradoxe est dû à la nature intrinsèque du concept d’exil. Celui-ci n’a pas uniquement pour objet de constituer un châtiment pour le peuple juif. Cet aspect des choses est trop limité et superficiel. En effet, D.ieu n’avait-Il aucun moyen pour faire expier les fautes de nos ancêtres autre que ce terrible exil qui se poursuit depuis deux mille ans ? Il est évident que si l’on considère simplement l’exil comme un châtiment, il n’y a pas lieu de dire que nous sommes au seuil de la Rédemption. Lorsqu’un prisonnier approche du terme de sa peine, il n’est pas d’usage d’alourdir ses conditions de détention au point de les rendre insupportables. Si tel est effectivement le cas en ce qui nous concerne, c’est parce l’exil a une autre cause, bien plus profonde.
Le Talmud compare l’exil aux semailles. Il donne sur le verset « Je la sèmerai pour moi dans la terre. »1 le commentaire suivant : « Si un homme sème un séa’h (une petite mesure) de grain, c’est uniquement dans l’intention de récolter plusieurs kourim (une mesure très abondante). »Le Talmud explique la teneur de l’exil en lui appliquant ce raisonnement : « Le Saint béni soit-il n’a exilé le peuple juif que dans le but que des convertis s’ajoutent à lui. »
Le processus de la germination implique que la graine commence par pourrir et se décomposer dans le sol. Cependant, le résultat final est que la plante qui en résultera produira un grand nombre de grains. Le paysan qui sème des tonnes de blé de premier choix en ayant pleinement conscience que celui-ci va se décomposer dans la terre ne le fait que parce qu’il est convaincu qu’il en retirera une récolte bien plus abondante que son investissement. Là où un observateur ignorant ne verrait que pourriture et destruction des semences, l’agriculteur avisé voit la germination de sa future récolte.
C’est avec cette perspective que nous devons considérer l’exil : sa cause superficielle est constituée par les fautes de nos ancêtres, mais sa raison profonde est la tâche et la mission divine que le peuple juif accomplit en exil. Cette « descente » n’a pour finalité que « l’élévation » qui s’ensuivra et, le jour venu, les bienfaits extraordinaires qui découleront des souffrances de l’exil seront apparents.
La « moisson » que nous récolterons à la suite à l’exil sera essentiellement le raffinement du monde et ses conséquences. La dispersion du peuple juif a eu pour finalité de diffuser la lumière de la sainteté dans le monde entier et de « délivrer » les étincelles divines qui s’y trouvaient enfouies. Lorsqu’un Juif étudie la Torah ou accomplit une Mitsva quelque part, il sanctifie cet endroit et « délivre » les étincelles de sainteté qui s’y trouvaient depuis la création du monde.
Cela est vrai sur le plan géographique, mais aussi sur le plan des valeurs morales : le peuple juif a connu un exil en terme de morale et de spiritualité, depuis l’âge d’or spirituel jusqu’à l’époque la plus obscure dans un processus décroissant.
Tout au long de son exil, le peuple juif a affronté toutes les situations imaginables et subi toutes les conditions, et dans celles-ci il a fait se révéler la lumière de la Torah et des Mitsvot. Il ne nous reste plus qu’à achever de triompher de l’ère actuelle de confusion des valeurs et de nuit spirituelle qui est sans précédent. Lorsque les Juifs vivent aujourd’hui une vie empreinte de foi, qu’ils ne se laissent pas abattre par l’obscurité de l’exil, mais au contraire restent attachés à la Torah et aux Mitsvot et repoussent les ténèbres spirituelles en diffusant la lumière de la sainteté, ils achèvent alors la mission que D.ieu leur a confiée et préparent le monde entier au dévoilement divin, qui, comme le dit Isaïe, recouvrira le monde « comme l’eau recouvre le fond des océans », avec la venue du Machia’h très bientôt.
http://www.fr.chabad.org/library/article_cdo/aid/925580/jewish/Lobscurit-qui-prcde-la-lumire.htm
Spectre (Mokuyou)
Le nom commun « spectre » admet plusieurs lignées sémantiques distinctes, auxquelles s'ajoutent quelques emplois spécifiques. Il se retrouve également dans l'adjectif « spectral » et dans plusieurs noms propres, éventuellement sous des appellations étrangères ((en) spectrum) ou avec une orthographe déformée (« Spektr »).
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1 Nom commun
2 Dans un nom propre
2.1 Arts
2.2 Autres
3 Voir aussi
Nom commun!
À partir du sens d'« apparition d'un esprit » plus ou moins effrayante, le mot désigne :
dans la peinture, un personnage tout blanc avec des traits soulignés, tel celui de la mort mais pas seulement (il existe un étonnant spectre de la paix chez Véronèse) ;
une source de frayeur (« spectre de la guerre », « spectre de l'épidémie mondiale » etc) avec des effets psychologiques et sociologiques réels, parfois graves.
Par traduction du latin, puis de l'anglais spectrum, pour décrire la suite continue des couleurs dans la décomposition de la lumière blanche : en physique, le spectre est l'analyse d'un rayonnement ou d'un signal selon son énergie (souvent traduit par ses fréquences ou longueurs d'onde) ; la musique spectrale est un ensemble de techniques de composition reposant sur l'observation du son au moyen de spectrographes ;
en médecine, le terme est repris pour le spectre d'action d'une molécule ou d'un médicament, c'est-à-dire la liste des microbes sensibles ou des molécules qui subissent son action ;
le spectre politique indique la répartition des opinions. En mathématiques, le mot est partagé par plusieurs définitions :
en analyse fonctionnelle, le spectre d'un opérateur linéaire généralise, en dimension infinie, l'ensemble des valeurs propres d'un endomorphisme en dimension finie ;
en géométrie algébrique, le spectre d'un anneau commutatif unitaire est l'ensemble des idéaux premiers ;
en topologie algébrique : un spectre est une suite d'espaces topologiques pointés stablement équivalents par suspension ;
une suite spectrale est une suite de modules différentiels dont chaque terme est l'homologie du précédent.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Spectre
Un autre monde ! un monde a part ! - Patagramme |
..Espèces du pentagramme!
Un pentacle est un pentagramme encerclé. Le terme est fortement connoté de « magie ». Un pentagramme est une étoile à cinq branches. On peut l'appeler aussi pentalpha dans la mesure où cette étoile est formée de cinq A enlacés. Et un pentagone est une figure régulière (polygone) à cinq côtés. En symbolique, on différencie le pentagramme droit du pentagramme inversé. Ces deux orientations déterminent deux valeurs symboliques contraires. Le pentacle droit (pointe en haut) est supposé bénéfique ou neutre, le pentacle inversé (pointe en bas) est dit maléfique ou diabolique.
Pentagramme droit : l'Homme positif Pentagramme inversé : l'Homme négatif
En symbolique, on différencie aussi le pentagone régulier convexe (pointe en haut, avec lignes joignant les sommets) du pentagone régulier étoilé (le pentagramme classique, avec cinq lignes qui se croisent cinq fois)1. Ces deux formes déterminent deux significations symboliques complémentaires. L'étoilé représente plutôt l'Homme en acte, réalisé, subtil, initié, vibrant ; le convexe représente plutôt l'Homme en puissance, potentiel, grossier, profane, inerte. Dans les deux cas, c'est le microcosme, le petit monde naturel, l'Homme comme réduction du Monde, à la fois Nature et Esprit. Le Monde, lui, est figuré par l'hexagramme, ou sceau de Salomon, un hexagramme étoilé (six pointes).
Pentagone régulier convexe : l'Homme profane Pentagone régulier étoilé : l'Homme initié
Éliphas Lévi reprend cette opposition traditionnelle, qui fait du pentagramme le symbole graphique du microcosme (l'Homme naturel) et de l'hexagramme (sceau de Salomon) le signe graphique du macrocosme (le Tout, à la fois Esprit et Nature) :
« Le pentagramme est ce qu'on nomme, en kabbale, le signe du microcosme (...). Le grand Symbole de Salomon (...) : l'unité du macrocosme se révèle par les deux points opposés des deux triangles... Le triangle de Salomon (...) : ces deux triangles, réunis en une seule figure, qui est celle d'une étoile à six rayons, forment le signe sacré du sceau de Salomon, l'étoile brillante du macrocosme »2.
Pentagramme droit : le microcosme Sceau de Salomon : le macrocosme
Diverses variantes existent, pour le pentagramme étoilé. Il peut être inclus dans un cercle : on a alors le pantacle. Il peut être tracé avec des lignes qui, en se croisant, passent tantôt dessus tantôt dessous : on a alors le noeud pentagrammatique. Il peut donner aux angles la forme de la lettre alpha : on a alors le pentalpha. Il peut porter des flammes : on alors l'étoile flamboyante.
Le pentagramme peut être gravé, dessiné ou brodé sur de petits supports variables et transportables sur soi, la figure peut exprimer des idées ou des êtres idéalisés. Le pentacle est censé faire entrer en « résonance » son porteur avec la puissance universelle figurée.
Le pentagramme droit! Certains affirment qu'en Europe, ce serait un symbole païen en rapport direct avec le principe féminin universel ou Féminin sacré (les anciennes civilisations vouaient un culte à la nature et à la terre nourricière), qu'il aurait été dénaturé en symbole satanique par l'Église, afin d'éradiquer le paganisme et de convertir les populations au christianisme.
Cette théorie peut être nuancée :
le flou du terme « symbole païen » : l'Europe n'est pas composée d'une civilisation « païenne » unique utilisant les mêmes symboles ; l'absence totale de pentagrammes en dehors des ouvrages de magie, ce qui prouve qu'il ne s'agit que d'un symbolisme réservé à des groupes restreints utilisant une symbolique d'inspiration antique (pythagoricienne notamment) ; dans ce cadre, le symbolisme sexuel du pentagramme n'est pas celui de la féminité, mais de l'androgynie, le nombre cinq signifiant, chez les pythagoriciens3, la somme du pair (féminin) et de l'impair (masculin), donc le mariage.
Le pentagramme inversé!
Il est utile d'apporter comme thèse que la cinquième branche représenterait l'esprit, l'âme ou une forme quelconque de spiritualité en tant que cinquième élément. Ainsi, la représenter en bas signifierait en fait principaliser soit le diable, soit le mal. On peut aussi y voir un rejet de la spiritualité et de son élévation, pour adopter une pensée plutôt matérialiste. Il y a aussi d'autres utilisations possibles en sorcellerie par exemple en cherchant à augmenter ses avoirs ou à matérialiser une pensée. L'idée qui y est associée est que l'énergie est posée sur le monde physique, plutôt que l'inverse (pentacle droit).
Il a aussi été utilisé en amulette par Gerald Gardner dans son mouvement wiccan pour représenter un membre qui pratique la sorcellerie. Les membres du premier degré portant le symbole à l'endroit, du second à l'envers.
Aussi, dans cette position, il représenterait Satan, le Bouc dans le milieu satanique théiste, qui pourrait rappeler le dieu Baphomet dans d'autres organisations. En effet, il peut, avec un peu d'imagination, représenter la tête d'un bouc : les deux cornes (en haut), les oreilles pointues (latérales) et la barbichette (en bas). Le bouc est associé à la nature et au symbole masculin (à l'opposé de la Déesse). Cependant, le dieu cornu est représenté dans un pentacle droit, mêlant le symbole des cinq éléments, 5 sens, et l'élévation spirituelle, avec les cornes de fertilité. Jamais avec un pentagramme inversé.
Le pentagramme, figure géométrique!
Article détaillé : Construction du pentagone régulier à la règle et au compas. La meilleure façon de penser le diagramme (ses propriétés comme son symbolisme), c'est, quand même, de connaître ses caractéristiques mathématiques, géométriques.
Le pentagramme est constructible uniquement avec une règle et un compas. On peut ensuite à partir de cette construction obtenir une étoile à cinq branches non régulière (non traçable en cinq traits).
Cette figure est liée au nombre d'or et au triangle d'or. Dans le pentagramme étoilé, on peut déceler de nombreux triangles d'or obtus (comme ceux formés par deux côtés et une diagonale) ou aigus (comme ceux formés par deux diagonales et un côté). Le découpage fait aussi apparaître de nouveaux triangles d'or dont la taille a été divisée par φ ainsi qu'un nouveau pentagone dont la taille est divisée http://fr.wikipedia.org/wiki/Pentagramme
Au nom de Dieu de toute miséricorde le miséricordieux.
Nombres 6. 24 a 26 . 24 Que l'Éternel te bénisse, et qu'il te garde ! 25 Que l'Éternel fasse luire sa face sur toi, et qu'il t'accorde sa grâce ! 26 Que l'Éternel tourne sa face vers toi, et qu'il te donne la paix !
Pour tous ainsi soit-il. Grâce et paix a vous. Envoyé par EL MOUCHIR Abdelaziz, Aulnay sous bois, France
Envoyé le : June 19, 2009 Commentaire Abdelaziz El Mouchir Cher Monsieur,
soyez béni pour votre attitude et vos douces paroles. Soyez en remercié.
Extrait du Psaume 117 117:1 "Louez l'Eternel, vous toutes les nations, Célébrez-le, vous tous les peuples! 117:2 Car sa bonté pour nous est grande, Et sa fidélité dure à toujours. Louez l'Eternel !"
Au début, je n'avais pas grand chose de ténébreux en moi. Mais, lorsque Adam voulut être au-dessus de moi lors des rapports, mon esprit se rebella : il était hors de question de se soumettre à l'homme ! après tout, j'étais faite de terre, comme lui ! Puis, je me suis enfuie du jardin d'Eden, et c'est à ce moment là que mon côté ténébreux est apparu. J'ai goûté aux plaisirs que m'offraient les démons, et je ne voulus plus retourner au jardin d'Eden. C'est alors que je devins une succube (ou lamie, comme dit Blackmoon). Mon démon, bien trouvé, est Asmodée, le démon de la luxure.
Si vous ne voyez pas ce que vous avez de ténébreux en vous, ce n'est pas un problème, vous pouvez très bien imaginer ! ^^
-http://yami-manga.forum-actif.net/t432-qu-avez-vous-de-tenebreux-en-vous
-http://www.google.fr/search?hl=fr&q=la+raison+precede+&meta=
Calvaires
Sur sa face ouest, la croix présente le Christ crucifié ; l'autre face présente les signes des Cinq Plaies : couronne d'épines, coeur percé. Les Cinq Plaies Sacrées de Notre Seigneur
Fête le Vendredi de la 3e Semaine de Carême
A peine le Cœur de Jésus est-il ouvert par la lance du soldat, à peine le sang et l'eau ont-ils commencé à s'en écouler à flots, que tout change d'aspect sur le Calvaire. Les esprits s'éclairent et les cœurs s'amollissent. On entend un cri de douleur et de respect s'échapper de toutes les poitrines. Toutes les bouches confessent Jésus-Christ et reconnaissent sa divinité. Celui-ci, s'écrie Longin, l'auteur de la blessure faite au côté du Sauveur, celui-ci était vraiment le Fils de Dieu, et cette parole est l'interprète de toutes les convictions des hommes témoins de ce qui venait de se passer et qui s'en retournent en pleurant et en se frappant la poitrine. Ces hommes fortunés réunis à la voix de Dieu, à saint Jean, à Joseph d'Arimathie et aux autres saintes femmes qui entouraient la croix, forment en ce moment l'Eglise, la vraie Eglise qui naquit alors du côté du Sauveur, comme Eve était sortie du côté d'Adam. Voilà que le Fils de Dieu, parce qu'il s'endort dans les bras de la mort, obtient un héritage spirituel et divin le voilà avec une épouse et des enfants nés de son sein.
L'Eglise, parfaite dès sa formation, est pure, sainte, généreuse et sublime. En la lavant par le baptême mystérieux de l'eau mêlée au sang de son côté, en la revêtant de ses mérites, en la décorant de ses privilèges, en la sanctifiant de ses grâces, en l'ennoblissant par la participation à son sacrifice, il l'a laissée exempte de toute tache, de toute concupiscence charnelle, de tout attachement terrestre et profane. Contemplons cette Eglise primitive née de Jésus-Christ et pour Jésus-Christ, et voyons comme elle est belle. Admirons la résignation invincible de Marie et sa constance sublime. Admirons la virginité de saint Jean, la tendresse de Madeleine, la piété des autres Marie, la foi du centurion, la docilité de Longin, le zèle de Joseph d'Arimathie, le désintéressement de Nicodème, l'humilité des soldats, les marques publiques de repentir de tout un peuple converti.
L'Eglise sortie de l'eau et du sang qui coule du côté entr'ouvert du Sauveur en renaît sans cesse. C'est cette eau, c'est ce sang qui maintiennent son existence et la lui conserveront jusqu'à la fin des temps. Ce sont les sacrements qui forment et entretiennent l'Eglise, et ces sacrements qui constituent sa force, sa durée, sa sainteté et sa gloire, sont sortis de la blessure faite au côté du Sauveur. L'eau annonçait les sacrements des morts qui purifient les péchés, et le sang les sacrements des vivants qui nous rachètent et nous sauvent.
C'est dans les plaies sacrées du Sauveur que l'âme innocente puise sa consolation et que le pécheur se cache pour échapper à la colère de Dieu. C'est dans ces plaies, dit saint Bernard, que le passereau fait sa demeure, c'est dans cette retraite que la tourterelle place son nid et cache ses petits, l'âme, comme une colombe timide, brave le démon qui la menace, comme une abeille elle suce le miel qui découle de ce rocher mystérieux et comprend combien le Seigneur est doux. C'est à travers ces plaies qu'elle découvre les secrets de la charité de Dieu, de sa tendresse infinie et de sa miséricorde sans bornes. Disons avec saint Bonaventure c'est ici le lieu de mon repos pour toujours. J'y veux établir trois tentes: l'une dans les mains, l'autre dans les pieds et la troisième, que je ne quitterai jamais, dans le cœur c'est là que je veux me reposer, dormir, lire, prier, traiter toutes mes affaires. Là je parlerai au Cœur de mon Jésus et j'obtiendrai tout ce que je voudrai. Avec l'Eglise répétons souvent cette prière: O Dieu qui, par la passion de votre Fils et par le sang échappé de ses cinq plaies, avez réparé la nature que le péché avait perdue, accordez-nous qu'après avoir sur la terre vénéré ses plaies, nous méritions d'obtenir dans le ciel le fruit de son précieux sang.
Texte extrait des Petits Bollandistes, Volume XVI
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Chacun de nous est pensé, voulu et aimé par Dieu Parce que tu m'as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n'ont pas vu, et qui ont cru! "
Ce verset peut t-il être une preuve biblique de la divinité de Jésus? En Jean 20: 28-29 , on voit une affirmation de Thomas en face de Jésus ressuscité:
" Thomas lui répondit: Mon Seigneur et mon Dieu! Jésus lui dit:
On voit que Jésus n' a fait aucune réaction négative lorsque Thomas le qualifiait de "Dieu"
Jésus EST Le Fils de Dieu ! Alors comment dans ce cas, pourrait il être Dieu lui même ? Tu es le fils de ton père, tu ne peux pas être ton père !
Jésus a t'il affirmé une seule fois qu'il était Dieu ? L'a t'il affirmé une seule fois ? Et Oû, dans quel verset des évangiles ?
Alors que si tu consultes Jean chapître 17 - http://www.watchtower.org/f/bible/joh/ch… -
Tu constateras qu'il y est écrit cela :
Jean 17 : 1 - 26
1 Jésus dit ces choses, et, levant les yeux vers le ciel, il dit : “ Père, l’heure est venue ; glorifie TON Fils, pour que TON Fils TE glorifie, 2 selon que TU lui as donné pouvoir sur toute chair, pour que, en ce qui concerne tout le groupe que TU lui as donné, il leur donne la vie éternelle. 3 Ceci signifie la vie éternelle : Qu’ils apprennent à TE connaître, TOI, Le Seul Vrai Dieu, et celui que TU as envoyé, Jésus Christ. 4 Je T’ai glorifié sur la terre, ayant achevé l’œuvre que TU m’as donnée à faire. 5 Et maintenant TOI, Père, glorifie-MOI auprès de TOI-même de la gloire que j’avais auprès de TOI avant que le monde soit.
6 “ J’ai manifesté TON Nom aux hommes que TU m’as donnés du milieu du monde. Ils étaient à TOI, et TU ME les as donnés, et ils ont observé TA parole. 7 Maintenant ils ont su que toutes les choses que TU m’as données viennent de TOI; 8 parce que les paroles que TU M’as données, je les leur ai données, et ils les ont reçues, et vraiment ils ont su que JE suis sorti comme TON représentant, et ils ont cru que TU M’as envoyé. 9 Je fais une demande à leur sujet; je fais une demande, non pas au sujet du monde, mais au sujet de ceux que TU M’as donnés; parce qu’ils sont à TOI, 10 et toutes les choses que J’ai sont à TOI et celles que TU as sont à MOI, et J’ai été glorifié parmi eux.
25 Père juste, le monde, en effet, n’a pas appris à TE connaître, mais moi J’ai appris à TE connaître, et ceux-ci ont su que c’est TOI qui M’as envoyé. 26 Et je leur ai fait connaître TON Nom et JE le ferai connaître, afin que l’amour dont TU M’as aimé soit en eux et moi en union avec eux. ”
Pour répondre à ta question sur la réaction positive de Christ face à Thomas, il n'avait aucune raison d'être négatif ou de reprendre Thomas sur sa parole de joie, disons que cet apôtre s'est exprimé un peu rapidement sans vraiment réfléchir, Thomas étant un homme simple ayant forcément aimé son seigneur et Christ et donc il a répondu rapidement des mots naturels comme nous en disons nous même parfois, des mots qui sont inutiles et érronés. Jésus n'était pas Dieu mais le Fils de Dieu. Il ne l'a pas qualifié de Dieu. Non, ce verset n'est pas "la" preuve de la fonction et de la qualité de Dieu telle qu'on l'attribut à son Dieu et Père !
Il n'y a qu'un seul Dieu et Père de Christ et un seul Fils 1er né de Dieu... Jésus !
@ edelweiss, voici sans aucun doute les paroles véritables de Hébreux chapître 1 !
http://www.watchtower.org/f/bible/heb/ch…
Hébreux 1 : 1 - 14
1 Dieu, qui autrefois a parlé à bien des reprises et de bien des manières à nos ancêtres par le moyen des prophètes, 2 nous a parlé à la fin de ces jours par le moyen - d’un Fils - qu’il a établi héritier de toutes choses, et par l’intermédiaire duquel il a fait les systèmes de choses.
3 Il est -(son Fils 'ndr')- le reflet de sa gloire et la représentation exacte de son être même, et il soutient toutes choses par la parole de sa puissance ; et après avoir fait une purification pour nos péchés, il s’est assis à la droite de la Majesté dans les hauteurs. 4 Ainsi il est devenu meilleur que les anges, dans la mesure où il a hérité d’un nom plus excellent que le leur.
5 Par exemple, auquel des anges a-t-il jamais dit : “ Tu es mon fils ; moi, aujourd’hui, je suis devenu ton père ” ? Et encore : “ Moi je deviendrai son père, et lui deviendra mon fils ” ? 6 Mais quand il introduit de nouveau son Premier-né dans la terre habitée, il dit : “ Et que tous les anges de Dieu lui rendent hommage. ”
__ Oui il n'a jamais appellé aucun ange "son ou mon Fils", sauf Jésus, son 1er né !
Autre verset qui dément à tout jamais votre obsession à vouloir faire de Christ "un Dieu" celui ci ! " C’est pourquoi Dieu, ton Dieu, t’a oint avec l’huile d’allégresse "
Hébreux 1 : 8 --->> Mais à propos du Fils : “ Dieu est ton trône à tout jamais, et le sceptre de ton royaume est le sceptre de droiture. 9 Tu as aimé la justice, et tu as haï l’illégalité. C’est pourquoi Dieu, ton Dieu, t’a oint avec l’huile d’allégresse plus que tes associés. ”
" C’est pourquoi Dieu, ton Dieu, t’a oint avec l’huile d’allégresse "
Cette phrase est suffisamment claire non ? Ou bien êtes vous à ce point obtus et prétentieux au point de vouloir réécrire la bible à votre convenance ou enfin plutôt des moutons dociles pour accepter toutes écritures venant de votre clergé apostat qui a fait de Christ Dieu à la place de Dieu ? Son Père légitime !
__ Je suis d'autant plus mdr en constatant que tu te contredis toi même et je le prouve : Ta version dit ceci, en copié collé des 1ers mots que tu as toi même posé : " Dieu, 2 dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses "
Hébreux 1:1 Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, 2 dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde,
" Dieu, 2 dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses "
__ Cette phrase est aussi parfaitement claire. Elle met en scène un Père, Dieu, et son Fils, Christ. Il n'est pas dit que Jésus est ou serait Dieu.
autres reponse;
N'en déplaise aux crédules, je rappelle que jusqu'à aujourd'hui il n'existe absolument aucune preuve historique de l'existence physique et réelle de jésus. Jésus n'est pas autre chose qu'un mythe.
La question de l'existence de jésus a été posée il y a plus de deux siècles et le débat est toujours d'actualité. Trois tendances principales s'affrontent : les mythistes pour qui la documentation concernant Jésus est un ramassis de fables totalement invraisemblables. Les fondamentalistes pour qui cette documentation est un trésor d'une remarquable exactitude. Les sommités bardées de doctorats d'universités catholiques et protestantes qui estiment avoir une démarche scientifique. Ces trois camps s'écoutent peu et se méprisent mutuellement. Lorsqu'on examine les approches des uns et des autres, il en ressort qu'aucun document n'atteste clairement l'existence de Jésus et que ce personnage a toutes les apparences d'une fiction élaborée pour des raisons politiques, pour assujettir les masses. Il en ressort également que certains spécialistes du Jésus historique, forts d'un prestige considérable et d'une absence de contradiction, se permettent de raconter n'importe quoi. La liste de leurs approximations, demi vérités et vrais mensonges est impressionnante.
Pentagramme est, à l'origine, un terme qui concerne l'écriture. Il se réfère à un caractère calligraphié composés de cinq graphèmes élémentaires. Le signe de cantillation hébraïque chalchèlèt est un pentagramme.
Plus généralement, le mot pentagramme s'applique à un graphique ou un objet qui représente une figure à cinq éléments, telle une étoile à cinq branches, principalement utilisé en ésotérisme et en magie disciplines qui reprennent dans le répertoire symbolique chrétien le pentagramme qui signifie les cinq plaies du Christ.
Fils et filles d'Afrique, n’ayez pas peur de croire, d’espérer et d’aimer, n’ayez pas peur de dire que Jésus est le Chemin, la Vérité et la Vie, et que par Lui seulement nous pouvons être sauvés.!
Saint Paul est bien l’auteur inspiré que l’Esprit Saint a donné à l’Église pour y être le « docteur des nations » (1 Tm 2, 7), lorsqu’il nous dit qu’Abraham « espérant contre toute espérance, a cru et est ainsi devenu le père d’un grand nombre de peuples, selon la Parole du Seigneur : Vois quelle descendance tu auras ! » (Rm 4, 18).
« Espérant contre toute espérance » : n’est-ce pas une magnifique définition du chrétien ? L’Afrique est appelée à l’espérance à travers vous et en vous ! Avec le Christ Jésus, qui a foulé le sol africain, l’Afrique peut devenir le continent de l’espérance ! Nous sommes tous membres des peuples que Dieu a donnés comme descendance à Abraham. Chacun et chacune d’entre nous est pensé, voulu et aimé par Dieu. Chacun et chacune d’entre nous a son rôle à jouer dans le plan de Dieu, Père, Fils et Esprit Saint. Si le découragement vous envahit, pensez à la foi de Joseph ; si l’inquiétude vous prend, pensez à l’espérance de Joseph, descendant d’Abraham qui espérait contre toute espérance ; si le dégoût ou la haine vous saisit, pensez à l’amour de Joseph, qui fut le premier homme à découvrir le visage humain de Dieu, en la personne de l’Enfant conçu par l’Esprit Saint dans le sein de la Vierge Marie. Bénissons le Christ de s’être fait aussi proche de nous et rendons-Lui grâce de nous avoir donné Joseph comme exemple et modèle de l'amour à son égard.
Chers frères et sœurs, je vous le dis à nouveau de tout cœur : comme Joseph, ne craignez pas de prendre Marie chez vous, c’est-à-dire ne craignez pas d’aimer l’Église. Marie, Mère de l’Eglise, vous apprendra à suivre ses pasteurs, à aimer vos évêques, vos prêtres, vos diacres et vos catéchistes, et à suivre ce qu’ils vous enseignent, à prier aussi à leurs intentions. Vous qui êtes mariés, regardez l’amour de Joseph pour Marie et pour Jésus ; vous qui vous préparez au mariage, respectez votre futur conjoint ou conjointe comme le fit Joseph ; vous qui vous êtes donnés à Dieu dans le célibat, repensez à l’enseignement de l’Église notre Mère : « La virginité et le célibat pour le Royaume de Dieu ne diminuent en rien la dignité du mariage ; au contraire ils la présupposent et la confirment. Le mariage et la virginité sont les deux manières d’exprimer et de vivre l’unique mystère de l'Alliance de Dieu avec son peuple » (Redemptoris custos, 20).
Je voudrais encore adresser une exhortation particulière aux pères de famille puisque Saint Joseph est leur modèle. C’est lui qui peut leur enseigner le secret de leur propre paternité, lui qui a veillé sur le Fils de l’Homme. De même, chaque père reçoit de Dieu ses enfants créés à sa ressemblance et à son image. Saint Joseph a été l’époux de Marie. De même, chaque père de famille se voit confier le mystère de la femme à travers sa propre épouse. Comme Saint Joseph, chers pères de famille, respectez et aimez votre épouse, et conduisez vos enfants, avec amour et par votre présence avisée, vers Dieu où ils doivent être (cf. Lc 2, 49).
''Enfin, à tous les jeunes qui sont ici, j’adresse des paroles d’amitié et d’encouragement : devant les difficultés de la vie, gardez courage ! Votre existence a un prix infini aux yeux de Dieu. Laissez-vous saisir par le Christ, acceptez de Lui donner votre amour et, pourquoi pas, dans le sacerdoce ou la vie consacrée !
C’est le plus haut service. Aux enfants qui n'ont plus de père ou qui vivent abandonnés dans la misère de la rue, à ceux qui sont séparés violemment de leurs parents, maltraités et abusés, et incorporés de force dans des groupes paramilitaires sévissant dans certains pays, je voudrais dire : Dieu vous aime, Il ne vous oublie pas et Saint Joseph vous protège ! Invoquez-le avec confiance.''
VOYAGE APOSTOLIQUE DU PAPE BENOIT XVI EN AFRIQUE -
Chers Frères dans l’Episcopat,
Chers frères et sœurs,
Loué soit Jésus-Christ qui nous réunit aujourd’hui sur ce stade, afin de nous faire pénétrer plus profondément dans sa vie !
''Jésus-Christ nous rassemble en ce jour où l’Église, ici au Cameroun, comme sur toute la terre, célèbre la fête de Saint Joseph, époux de la Vierge Marie.
Je commence par souhaiter une très bonne fête à tous ceux qui, comme moi, ont reçu la grâce de porter ce beau nom, et je demande à Saint Joseph de leur accorder une protection spéciale en les guidant vers le Seigneur Jésus Christ tous les jours de leur vie (…). Nous demandons au Seigneur de garder toujours l’Église sous sa constante protection
– et Il le fait ! – exactement comme Joseph a protégé sa famille et a veillé sur les premières années de Jésus enfant''.
''L’Évangile vient de nous le rappeler.
L’Ange lui avait dit : « Ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse » (Mt 1, 20) et c’est exactement ce qu’il a fait : « Il fit ce que l’Ange du Seigneur lui avait prescrit » (Mt 1, 24).
Pourquoi Saint Matthieu a-t-il tenu à noter cette fidélité aux paroles reçues du messager de Dieu, sinon pour nous inviter à imiter cette fidélité pleine d’amour'' ?
''La première lecture que nous venons d’entendre ne parle pas explicitement de Saint Joseph, mais elle nous apprend beaucoup de choses sur lui.
Le prophète Nathan va dire à David, sur l'ordre de Dieu lui-même :
« Je te donnerai un successeur dans ta descendance » (2 S 7, 12).
David doit accepter de mourir sans voir la réalisation de cette promesse, qui s’accomplira « quand sa vie sera achevée » et qu’il reposera « auprès de ses pères ». Ainsi, nous voyons qu’un des vœux les plus chers de l’homme, celui d'être le témoin de la fécondité de son action, n’est pas toujours exaucé par Dieu. Je pense à ceux parmi vous qui sont pères et mères de famille : ils ont très légitimement le désir de donner le meilleur d’eux-mêmes à leurs enfants et ils veulent les voir parvenir à une véritable réussite.
Pourtant, il ne faut pas se tromper sur cette réussite : ce que Dieu demande à David, c’est de Lui faire confiance. David ne verra pas lui-même son successeur, celui qui aura un trône « stable pour toujours » (2 S 7, 16), car ce successeur annoncé sous le voile de la prophétie, c’est Jésus. David fait confiance à Dieu. De même, Joseph fait confiance à Dieu, quand il écoute son messager, son Ange, lui dire : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse : l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint » (Mt 1, 20). Joseph est, dans l’histoire, l’homme qui a donné à Dieu la plus grande preuve de confiance, même devant une annonce aussi stupéfiante''.
Et vous, chers pères et chères mères de famille qui m’écoutez, avez-vous confiance en Dieu qui fait de vous les pères et les mères de ses enfants d’adoption ? Acceptez-vous qu’Il compte sur vous pour transmettre à vos enfants les valeurs humaines et spirituelles que vous avez reçues et qui les feront vivre dans l’amour et le respect de son saint Nom ? Aujourd’hui où tant de personnes sans scrupule cherchent à imposer le règne de l’argent au mépris des plus démunis, il vous faut être très attentifs. L’Afrique en général, et le Cameroun, en particulier, sont en danger s’ils ne reconnaissent pas le Véritable Auteur de la Vie ! Frères et sœurs du Cameroun et de l’Afrique, vous qui avez reçu de Dieu tant de qualités humaines, ayez soin de vos âmes ! Ne vous laissez pas fasciner par de fausses gloires et de faux idéaux ! Croyez, oui, continuez à croire que Dieu, Père, Fils et Esprit Saint, est le Seul qui vous aime vraiment comme vous l’attendez, qu’Il est le seul à pouvoir vous combler, à pouvoir donner la stabilité à vos vies. Le Christ est l’unique chemin de Vie.
Seul Dieu pouvait donner à Joseph la force de faire confiance à l’Ange. Seul Dieu vous donnera, chers frères et sœurs qui êtes mariés, la force d’élever votre famille comme Il le veut. Demandez-le Lui ! Dieu aime qu’on Lui demande ce qu’Il veut donner. Demandez-Lui la grâce d’un amour véritable et toujours plus fidèle, à l’image de son propre amour. Comme le dit magnifiquement le psaume : son « amour est bâti pour toujours, sa fidélité est plus stable que les cieux » (Ps 88, 3).
''Comme sur d’autres continents, aujourd’hui, la famille connaît effectivement, dans votre pays et dans le reste de l’Afrique, une période difficile que sa fidélité à Dieu l’aidera à traverser. Certaines valeurs de la vie traditionnelle ont été bouleversées. Les rapports entre générations ont évolué de telle manière qu'ils ne favorisent plus comme avant la transmission des connaissances antiques et de la sagesse héritée des aïeux. Trop souvent, on assiste à un exode rural comparable à celui que de très nombreuses périodes humaines ont connues elles aussi. La qualité des liens familiaux s’en trouve profondément affectée. Déracinés et fragilisés, les membres des jeunes générations, souvent – hélas ! – sans véritable travail, cherchent des remèdes à leur mal de vivre dans des paradis éphémères et artificiels importés dont on sait qu’ils ne parviennent jamais à assurer à l’homme un bonheur profond et durable. Parfois aussi l’homme africain est contraint à fuir hors de lui-même et à abandonner tout ce qui faisait sa richesse intérieure. Confronté au phénomène d’une urbanisation galopante, il quitte sa terre, physiquement et moralement, non pas comme Abraham pour répondre à l’appel du Seigneur, mais pour une sorte d’exil intérieur qui l'écarte de son être même, de ses frères et sœurs de sang et de Dieu lui-même''.
''Y a-t-il là une fatalité, une évolution inévitable ? Certes non !
Plus que jamais, nous devons « espérer contre toute espérance » (Rm 4, 18). (…) La première priorité consistera à redonner sens à l’accueil de la vie comme don de Dieu. Pour l’Ecriture Sainte comme pour la meilleure sagesse de votre continent, l’arrivée d’un enfant est une grâce, une bénédiction de Dieu.
L’humanité est aujourd’hui conviée à modifier son regard : en effet, tout être humain, tout petit d’homme, aussi pauvre soit-il, est créé « à l’image et à la ressemblance de Dieu » (Gn 1, 27).
Il doit vivre !
La mort ne doit pas l’emporter sur la vie ! La mort n’aura jamais le dernier mot'' !
(..!)
http://www.google.fr/search?q=les+cinq+plaies+du+christ&hl=fr&prmd=ivns&ei=RigbTbKfL5CE5AbbutWdCw&start=20&sa=N&aq=f&aqi=g1&aql=&oq=&gs_rfai=
]]>"Pour moi, cette phrase évoque bien des choses... je suis une adolescente et mon cœur a bien des raisons que ma raison ignore volontairement ou non... Comment le choix de mon cœur peux être porté sur une personne qui ne correspond en aucun point au critères que je m'impose? Comment ce fait -il que ma raison me pousse vers quelqu'un et mon cœur vers un autre? Comment puis je cessé d'aimer une personne alors qu'elle ne m'apporte que de bonnes choses et pourquoi à la place mon cœur ce tourne-t-il vers l'inaccessible? Mon cœur a bien des raisons, ce ne sont pas les plus raisonnable mais elle viennent du cœur!" (06 septembre 2010)
La croyance en dieu "Parfois l'on croit a, l'on aime, l'on respecte voire vénère, des êtres, sans pourtant savoir pourquoi y tient on tant d'importance. Dieu ,par exemple, est dans le coeur des croyants et beaucoup sont ceux qui se demandent pourquoi croire en Dieu? Connaissons nous Dieu? Pourtant Il existe dans notre coeur, dans notre fort intérieur et notre raison l'ignore parfois. C'est le coeur qui sent Dieu et non la raison" Blaise Pascal." (27 août 2010)
Humble proposition d'explication... "Je pense que Pascal, en parlant de cœur, parle de l'Amour, dans toutes ses dimensions, humanitaire, fraternelle, filiale, sentimentale. Cet amour qui bien souvent provoque des réactions tant épidermiques que profondes que rien ne peut raisonnablement expliquer. C'est la force de l'Amour. D'être inexplicable, sublime et parfois atroce. Seuls les poètes et autres artistes peuvent réellement en parler, car ils ne l'expliquent pas, il l'expriment. L'Amour ne peut être mis en équation ni en définition, il échappe donc à la raison pour être au-delà de notre compréhension limitée par notre faible condition humaine. C'est aussi pourquoi on ne peut juger un amour, lorsqu'il est sincère, même s'il peut choquer certaines idées. Qu'il soit homosexuel, de personnes d'âge très différent, de personnes qui semblent ne pas mériter d'amour ou tout autre manifestation, l'Amour est toujours respectable. Seuls ses fruits peuvent être condamnés lorsqu'ils mènent au meurtre ou autres drames. Le Cœur est donc la plus belle des choses, au-delà notre compréhension raisonnable. L'Amour est divin et nous ne sommes que des hommes..." (20 août 2010)
Humble proposition d'explication... "Je pense que Pascal, en parlant de cœur, parle de l'Amour, dans toutes ses dimensions, humanitaire, fraternelle, filiale, sentimentale. Cet amour qui bien souvent provoque des réactions tant épidermiques que profondes que rien ne peut raisonnablement expliquer. C'est la force de l'Amour. D'être inexplicable, sublime et parfois atroce. Seuls les poètes et autres artistes peuvent réellement en parler, car ils ne l'expliquent pas, il l'expriment. L'Amour ne peut être mis en équation ni en définition, il échappe donc à la raison pour être au-delà de notre compréhension limitée par notre faible condition humaine. C'est aussi pourquoi on ne peut juger un amour, lorsqu'il est sincère, même s'il peut choquer certaines idées. Qu'il soit homosexuel, de personnes d'âge très différent, de personnes qui semblent ne pas mériter d'amour ou tout autre manifestation, l'Amour est toujours respectable. Seuls ses fruits peuvent être condamnés lorsqu'ils mènent au meurtre ou autres drames. Le Cœur est donc la plus belle des choses, au-delà notre compréhension raisonnable. L'Amour est divin et nous ne sommes que des hommes..." (20 août 2010)
"L'esprit et tout ce qui lui a été inculqué et enseigné, que ce soit par l'expérience ou par l'éducation ou même par l'érudition, s'efface si facilement lorsque le cœur est persuadé (l'esprit se convainc, le coeur se persuade). Ceux qui veulent faire entendre la raison de l'esprit au coeur oublient qu'il est coeur, et quand ils y parviennent c'est donc qu'ils l'ont tué (ou plutôt endormi). Le coeur n'est pas raisonnable: il n'obéit ni aux critères de choix ni aux lois naturelles ni même aux règles auxquelles il adhère pourtant. Cependant, le coeur sans l'esprit est un enfant sans parents: il ne sait ni ce qu'il doit désirer ni comment le conserver. Le coeur s'émeut et veut agir, l'esprit bien dans son rôle l'amène, par des chemins que le coeur n'aime guère, à saisir pleinement ce vers quoi il tend et à le conserver... pour que les beaux rêves trop rapidement réalisés, par exemple, ne deviennent pas de vrais cauchemars de déception et de partialité. C'est ce qu'on apprend en se respectant et en respectant celui ou celle que notre coeur veut aimer et par qui on se sait aimé(e)." (16 juillet 2010)
"Je reprends cette réponse: L'avis de Sara (Orthez) Loupé! "Et voilà! Encore plein de faux sens ! Dans cette citation Pascal ne parle absolument pas d'amour ou de sentiments amoureux. Il parle du cœur qui est pour lui ce qui sent Dieu et donc la foi. Rien à voir avec ce qu'on a coutume de penser. Ajoutons que pour Pascal la coutume est une des puissances trompeuses..." (20 octobre 2008) Dans le domaine de la foi, il n'y aucune place pour la raison, car la foi s'appuie sur les affirmations du coeur et non sur les arguments de la raison: pour le coeur qui est saisi de foi, ce qu'il croit est simple à croire, logique et évident, mais pour la raison de l'esprit, cela est dangereux et trompeur. En matière de foi, seul le coeur doit convaincre l'esprit... et parfois le faire taire !" (16 juillet 2010)
J'ai lu une suite autre : que l'intelligence n'ouvre pas "Qui sait de qui c'est. Disons que c'est une version plus moderne que celle de Pascal." (15 juillet 2010)
Faux.. "Je pense plutôt que pour réellement comprendre l'amour, il faut mélanger un peu de tout. L'attachement, le désire, la jalousie. Mais à quoi bon chercher une manière théorique d'expliquer ce sentiment, ne vaut mieux t'il pas "cultiver notre jardin" ? Il n'y a que comme ça que l'on peut comprendre ce qui nous rend amoureux, sans pour autant pouvoir l'expliquer à quelqu'un d'autre. C'est ça la "magie" de l'amour." (24 mai 2010)
http://www.linternaute.com/citation/4184/le-c-ur-a-ses-raisons-que-la-raison-ne-connait--blaise-pascal/
]]>Pour vivre heureux, vivons cachés ? Cette question, injonction, invitation nous invite à nous interroger sur une thèse épicurienne qui affirmait que pour être heureux, mieux vaut vivre caché !
En effet le bonheur ne se vivrait pas en public, avec autrui
– le bonheur serait de l'ordre de la sphère privée. Cela nécessite-t-il par conséquent que vivre en société, en commun est nécessairement source de maux ?
Avant la rencontre d'autrui, et du groupe, l'homme n'est rien que des virtualités aussi légères qu'une transparente vapeur. » 2. Pour vivre heureux, vivons en société Si le bonheur est l'épanouissement, l'homme en tant qu'animal politique ne peut vivre absolument caché. Aristote écrit : « Il est manifeste, (...), que l'homme est par nature un animal politique ( Nous soulignons dans le texte), et que celui qui est hors cité, naturellement bien sûr et non par le hasard des circonstances, est soit un être dégradé soit un être surhumain, et il est comme celui qui est injurié en ces termes par Homère : "sans lignage, sans loi, sans foyer".Car un tel homme est du même coup naturellement passionné de guerre, étant comme un pion isolé au jeu de trictrac. C'est pourquoi il est évident que l'homme est un animal politique plus que n'importe quelle abeille et que n'importe quel animal grégaire.Car, comme nous le disons, la nature ne fait rien en vain ; or seul parmi les animaux l'homme a un langage. Certes la voix est le signe du douloureux et de l'agréable, aussi la rencontre-t-on chez les animaux ; leur nature, en effet, est parvenue jusqu'au point d'éprouver la sensation du douloureux et de l'agréable et de se les signifier mutuellement. Mais le langage existe en vue de manifester l'avantageux et le nuisible, et par suite aussi le juste et l'injuste.
L'homme peut il vivre heureux sans spiritualité ?
le sujet :
L'homme peut il vivre heureux sans spiritualité ?
•homme :
Le plus évolué des êtres vivants, appartenant à la famille des hominidés et à l'espèce Homo sapiens (« homme sage »). Traditionnellement défini comme « animal doué de raison », l'homme est aussi, selon Aristote, un « animal politique ». Ce serait en effet pour qu'il puisse s'entendre avec ses semblables sur le bon, l'utile et le juste que la nature l'aurait pourvu du langage.
•peut : Est-il possible, est-il légitime.
•vivre : Exister, être au monde.
•bonheur : Etat de satisfaction parfaite, de contentement du corps, du coeur et de l'esprit.
•sans : A l'exclusion de, exprime l'absence.
•spiritualité : Domaine qui concerne l'esprit, et qui se veut supérieur à la matière. Nous sommes touchés, affectés par quelque chose d'invisible.
Ce sujet peut faire penser à l’ouvrage relativement récent de Gilles Châtelet Vivre et penser comme des porcs qui dénonce en partie l’individualisme contemporain, la pensée unique lénifiante de la modernité. Une pensée unique liée à notre société de consommation de masse qui a laissé au second plan nombre de forme de spiritualité pour laisser place à une temporalité rapide qui ne laisse aucune place à la contemplation pourtant nécessaire à la réflexion. Aussi, faut-il se demander si le bonheur est possible sans spiritualité, simplement en cherchant le plaisir pour lui-même.
1) Une confusion moderne entre loisir et bonheur.
2) Le bonheur mérite-t-il réflexion ?
3) Le bonheur dans Dieu et la spiritualité.
]]>
***..ici - commence l'obscurité.. La déshumanisation, la déchéance de l'être et avoir..
Fais attention à ne jamais avoir à l'égard des misanthropes les sentiments qu'ont les misanthropes à l'égard des hommes.
Extrait des Pensées pour moi-même... Le vrai misanthrope est un monstre ; s'il pouvait exister , il ferait horreur. J.-J. Rousseau. Les vrais misanthropes sont très-nom - breux ;
-Pour vivre heureux, vivons cachés ? http://www.evene.fr/celebre/biographie/marc-aurele-518.php Quelle confiance accorder aux hommes ? Sylvie Ballestra-Puech :
« Le vrai Misanthrope est un monstre » : misanthropie et tératogonie entre théorie et dramaturgie
http://revel.unice.fr/loxias/index.html?id=2670
La misanthropie est d'abord un symptôme avant d'être un trouble de la personnalité à part entière
..?Questions » La misanthropie peux/doit être considérée comme un trouble de la personnalité? peut on en guérir?
. by _Summer_ Membre depuis : 28 août 2008
La misanthropie est d'abord un symptôme avant d'être un trouble de la personnalité à part entière.
Nul ne déteste le genre humain dans son ensemble, qui ne soit déjà et toujours l'objet de son propre mépris. La misanthropie n'est jamais que l'expression d'un style affectif ambivalent, désorganisé, mal construit.
En ce sens, on peut sortir de la haine de l'autre ou de soi en apprenant à aimer et à s'attacher différemment. Si, le passé a pu nous enfermer un temps dans le dés-amour et la conviction que la condition humaine était indigne, il suffit parfois d'une rencontre ou d'un environnement émotionnel particulier pour que cette manière singulière d'être au-monde s'imprègne d'une nouvelle tonalité affective.
La haine de l'autre n'est pas plus irréversible que structurelle, me semble-t-il.
Les uns s’y fient aveuglément et leur espérance est souvent trompée ; les autres s’en méfient instinctivement et ne savent généralement pas reconnaître la loyauté quand elle paraît.
C’est l’effet ordinaire d’une enfance trop protégée et trop consolée que de donner une fausse idée des rapports humains. L’habitude des câlineries et flatteries nous porte par la suite à lire de la considération dans un geste de politesse et à voir de l’amitié dans un sourire de bonne humeur.
Tous ceux qui ont ainsi commencé par croire les hommes dévoués et honnêtes ont fini par s’apercevoir du contraire ; que la politesse est de façade, qu’un abord avenant ne promet rien, qu’un intérêt ou une humeur suffisent pour trahir un serment.
C’est ainsi, note Platon, que de naïf on devient misanthrope. En plaçant sans art notre confiance, en imaginant nos semblables meilleurs qu’ils ne sont, nous sommes conduits, de déception en désillusion, à ne plus nous fier à personne, et à haïr le genre humain.
Mais c’est encore un excès, car les hommes ne sont ni parfaitement bons, ni parfaitement méchants. L’extrême loyauté est aussi rare que l’extrême perfidie. L’attitude raisonnable serait donc d’apprendre à se défier : non à se méfier des hommes comme d’ennemis, mais plutôt à se défaire de notre confiance spontanée.
C’est en nous défiant de notre inclination à faire confiance que nous connaîtrons les personnes loyales et serons indulgents aux autres, au lieu d’aimer ou de haïr indistinctement tout le monde.
Misanthropie, en grec misanthrôpia, haine contre les humains. Ce sentiment est le dernier degré du mécontentement qu'un individu peut ressentir contre le genre humain; c'est la déclaration de guerre d'un seul contre tous.
II naît de l'ingratitude des humains, de grandes infortunes non méritées, de l'inflexibilité d'un caractère incapable de transiger avec les faiblesses et les vices de la société, d'une humeur frondeuse et d'une fierté égoïste, et parfois de l'amertume d'un amour non partagé. La misanthropie vraie, morale, philosophique, est celle qui naît au spectacle des vices et des faiblesses du monde, dans une âme vivement éprise de l'amour de la venu.
La misanthropie est l'état de détester le genre humain. Le mot vient du grec ancien misos (haïr) et anthropos (humain). La misanthropie s'oppose à la philanthropie.
Dans la philosophie occidentale, la misanthropie est liée au fait de s'isoler de la société humaine. Dans le Phédon de Platon, Socrate définit le misanthrope par rapport à ses semblables : « la misanthropie apparaît quand on met sans artifice toute sa confiance en quelqu'un parce qu'on considère l'homme comme un être vrai, solide et fiable [1. Puis, on découvre un peu plus tard qu'il est mauvais et peu fiable]... et quand cela arrive, l'intéressé finit souvent ... par haïr tout le monde. » La misanthropie est donc présentée comme le fruit d'attentes déçues, voire d'un optimisme excessif, car Platon soutient que "l'artifice" aurait permis au misanthrope potentiel de reconnaître que la majorité des êtres humains se placent entre le bien et le mal 2.
Aristote suit une démarche encore plus ontologique : le misanthrope, qui est essentiellement un homme solitaire, n'est pas du tout un homme : il doit être un monstre ou un dieu, opinion reflétée dans la Renaissance de la misanthropie comme un "état monstrueux"3.
Exemple de misanthropie ..
« Je suis fêlé. Surement fou, un psychopathe misanthrope. ''Surement. Mais vous. Vous n'êtes que des moutons. Des moutons sans importance dont le but est d'errer en se gratifiant de la présence d'autrui. L'humanisme est périmé''.
Vous n'auriez jamais dû naître, vous n'êtes là que pour user bêtement les ressources de la Terre.
Qu'avance t-il à l'homme de faire cela, si cela n'est que de gâcher celle d'un autre ? Je suis différent. Oui. Différent.
Vous, vous seriez prêts à me lapider. Car je ne suis pas comme vous. Alors, allez y.
''Lynchez moi, frappez moi, maltraitez moi. Mais, moi, je reste ce que je suis'' »
Misogynie
La misogynie est un trait de caractère qui se manifeste par un sentiment de mépris, éventuellement d'hostilité, à l'égard des femmes. Bien que la misogynie concerne surtout les hommes, il y a des femmes qui elles-mêmes manifestent ce trait de caractère. C'est l'une des deux formes de sexisme. La forme opposée est la misandrie. Sommaire
1 Psychologie sociale de la misogynie
2 Misogynie et langage
3 Misogynie et homosexualité
La misogynie est une relation intergroupe entre hommes et femmes où les femmes sont sous-évaluées par rapport aux hommes. C'est un phénomène social qui apparaît dans les trois cas suivants :
Lorsqu'il y a un groupe dominant. Dans ce premier cas, la dominance masculine pourrait être due à la différence de force physique et à la charge que représente le fait de porter un enfant, éventuellement de l'élever (voir patriarcat). Cela dit, on peut contester cette explication, notamment dans le cas de l'existence de sociétés matriarcales, mais très peu nombreuses.
Lorsque les deux groupes se surestiment eux-mêmes (l'in group) et sous estiment les autres (out group). Il s'agit d'un biais plus ou moins universel. Dans ce deuxième cas, la misogynie serait masculine, et les femmes de leur côté seraient misandres dans la même proportion. Cela n'explique pas la misogynie de la part d'une femme. Lorsqu'il y a des préjugés sur le groupe sous-évalué. Les préjugés du genre "les femmes ne savent pas conduire" serait la cause de cette sous-évaluation. Ce genre de préjugé sert aussi à justifier les comportements négatifs (ici qu'on écarte les femmes de la conduite). Ces explications ne sont pas mutuellement exclusives, elles peuvent se combiner.
Les différences intergroupes peuvent être atténuées, compensées ou inversées par d'autres différences intergroupes (Doise et Deschamps). Par exemple, on peut être un homme dans l'entreprise A ou une femme dans l'entreprise B, mais aussi une femme dans l'entreprise A ou un homme dans l'entreprise B. Enfin, même dans une société à dominance globalement masculine, une femme peut représenter le pouvoir, par exemple dans le cas d'une relation hiérarchique, ce qui change le rapport de force. Cela fait que le problème n'est pas aussi binaire qu'on pourrait le croire.
Misogynie et langage ..
La misogynie peut passer inaperçue à la conscience lorsqu'elle est portée par le langage. En langue française, par exemple, on peut remarquer que le mot prononcé "homme" a un sens ambigu, désignant à la fois l'individu de sexe masculin et l'espèce humaine.
En langue française les genres ne sont pas masculins ou féminins mais "genre non marqué" et "|genre marqué féminin]". Ainsi, un groupe d'étudiants est composé d'hommes, de femmes ou d'un ensemble des deux tandis qu'un groupe d'étudiantes est exclusivement composé de femmes. L'accord des groupes de mots mixte (ex : un étudiant et une étudiante) se fait en utilisant le genre non marqué.
Par confusion on abrège parfois cette règle en "le masculin l'emporte sur le féminin", alors qu'il serait correct de dire : seul les groupes exclusivement féminin sont féminins, les autres utilisent le genre non marqué. 1
Misogynie et homosexualitémodifier Dans les civilisations antiques guerrières, l'homosexualité était parfois admise, mais pénétrer était valorisé alors qu'être pénétré était dévalorisé (voir Homosexualité dans l'Antiquité). Cela était valable pour l'homosexualité comme pour l'hétérosexualité (dans ce cas il s'agit de misogynie).
Être pénétré étant considéré comme une position "passive donc inférieure" et pénétrer comme une position "active donc supérieure" ; cette vision des choses perdure de nos jours comme on peut le voir dans les vocables de la duperie (duper/être dupé) : baiser/être baisé, enculer/être enculé.
L'utilisation de ces termes remplacent les mots tromper/être trompé, alors plus dédié à la notion d'adultère, et renforcent le caractère "humiliant" : il est vu comme humiliant de se faire pénétrer.
philanthropie, misanthropie, ou l’art d’aimer Planche n°30
Le verbe « aimer » est le plus beau verbe pour les romantiques, mais posé ainsi, il est l’un des plus imprécis, il couvre une vaste étendue sémantique. En indiquant le qui ou le quoi, il va prendre une multitude de hauteurs : J‘aime mon frère, j’aime cette fille, j’aime ce garçon, j’aime cette musique, j’aime le chocolat, j’aime la mer, j’aime mon père, j’aime mon fils, j’aime ma mère, j’aime les haricots verts, j’aime les gens, j’aime la voiture, j’aime mon chien … j’aime le ratons laveur de Prévert. Pour en différencier leur hauteur, en philosophie, le verbe « aimer » il est défini parfois par trois noms : Eros, Philia, Agapè. Trois appellations différentes pour donner plus de précision dans cette action « aimer »
Eros, bien sur nous pensons à amour lié à la sexualité, l’éros que nous retrouvons dans érotique… Mais ce n’est pas que cela, c’est bien plus large, c’est l’amour poussé par un désir, né d’un manque. Il n’est pas l’amour partagé même si nous le considérons bien souvent de façon romantique ou érotique comme celui du couple, mais l’amour égoïste de la possession. Dans un couple faisant l’amour les deux recherchent à posséder l’autre, dans un accord commun et réciproque. Il n’est pas rare que lorsque cet amour a été consommé, le manque n’étant plus, le désir non plus, l’amour n’est plus. Nous sommes dans la même tonalité que pour le chocolat. Je veux cette fille, je veux du chocolat sont dans ce rapport d’éros de même nature. Plaisir, jouissance, combler un manque. Pour André Comte-Sponville (Présentations de la philosophie / édition Albin Michel) Eros c'est l'amour selon Platon : « Ce qu'on n'a pas, ce qu'on n'est pas, ce dont on manque, voilà les objets du désir et de l'amour. »
C’est l’amour qui prend sans pour autant donner. Moins en éros il y a « à payer » mieux c’est… Il est celui des fausses libertés, des aliénations possibles, des amours fous. Eros est coincé dans le temps. C’est celui qui fait que loin des yeux, il est loin du cœur. Reprenant ma proposition faire dans la planche « La sexualité pourquoi faire ? » et la continuant : Eros c’est l’amour végétal. Celui qui ne recherche qu’à prendre pour soi, l’amour idéal pour une société capitaliste basé sur la consommation. J’aime le nouveau téléphone portable qui vient de sortir, je le veux, il me le faut, comme cette fille que j’ai croisé ce matin à la sortie du métro. Eros c’est aimer pour son intérêt propre, pour se développer, dans la même logique que le navet ou le liseron, sans se soucier des autres, de l’autre, si ce n’est que pour aboutir à son objectif, le posséder, l’instant du désir. Le voici donc l’homo végétalus dans toute sa simplicité non pas par sa biologie mais par son comportement, loin d’être végétatif, mais très actif comme peut l’être une plante avec pour unique but survivre, s’accroitre entendre son domaine.
Philia c’est l’amour partagé, celui de l’amitié. C’est l’amour qui donne et qui reçoit en retour. Celui d’une mère à son enfant, mais aussi de l’ami. C’est celui de l’entraide. C’était aussi celui de l’attachement, celui qui va faire le plus mal, quand l’autre s’en va, pire quand il disparaît à tout jamais. C’est l’amour qui résiste aux frontières et au temps
Dans le même ordre d’idée que pour éros, Philia est l’amour animal. Ne vous en choquez pas, philia est celui d’un compagnon à quatre pattes pour son maitre. Mais aussi des animaux entre eux, hors instinct de reproduction, parfois entre bêtes de races ou d’espèces différentes, ou envers des hommes. Je ne le vois nullement dans le monde végétal mais je connais des récits sur des comportements d’animaux où l’on retrouve cette idée de philia. Chez nos animaux de compagnie, les chiens, notamment les bergers mais aussi tous les autres et il ne me faut surtout pas oublier les chats, ni les chevaux avec tant de siècles de complicité. Mais laissons ces animaux si proches, où l’on pourrait nous opposer leur servilité séculaire pour nous rappeler les histoires extraordinaires entre les hommes et les dauphins par exemple. Les notions d’éros, philia et agapè sont une ouverture vers une mise en valeur de cette notion de degrés. Mais laissons ces animaux si proches, où l’on pourrait nous opposer leur servilité séculaire pour nous rappeler les histoires extraordinaires entre les hommes et les dauphins par exemple. Reprenant l’idée de Montaigne « entre les hommes et les animaux ce n’est pas une question de nature mais une question de degrés ». Voici donc l’amour Philia. C’est l’amour de fraternité.
Agapè c’est le plus dur à définir, il est dit que c’est l’amour universel, défini comme un amour oblatif mais cela ne suffit pas à le définir. C’est l’amour qui donne sans chercher à recevoir et peu importe le prix. C’est l’amour hors du temps, l’amour qui donne tout même si en retour il ne reçoit rien. Ce terme agapè a été choisi par les chrétiens, dans le nouvel évangile pour faire la distinct entre l’amour libido et l’amour du cœur, caritas, l’amour de charité, charité à ne pas confondre avec pitié. La distinction entre éros et agapè vient d’être remise en lumière dans la première encyclique de Benoît XVI Deus caritas, où il précis pour les catholique la différance entre éros et agapè. Les chrétiens disent que Agapè c’est l’amour de Dieu pour les hommes, l’amour que les hommes doivent découvrir, acquérir, réaliser celui donné par Jésus dans ce qu’il annonce comme un nouveau commandement « … aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. À ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » (Jean 13 : 34-35). Agapè c’est aimer comme Dieu nous aime. Facile à comprendre pour ceux qui ont la foi et pensent que Dieu existe mais pour les autres l’agapè n’existerait pas ? Ma proposition est qu’il existe, il existe pour tous, c’est cet amour lumineux, inondant de sérénité tout ceux qui le croisent. Il est porté par des êtres, des bonnes volontés, de bonté, de béatitude, de sérénité, leur seule présence suffit à faire disparaitre toute violence. Utopique doux rêveur… que non ! J’ai (trop rarement) croisé de tels individus. Ces porteurs d’humanismes, ces philanthropes sont les exemples à atteindre, pour trouver la paix. Et si pour le monde entier, elle ne nous semble pas réalisable, dans un premier temps la paix avec soi-même et avec les autres, tous ceux qui nous sont proches, connus ou inconnus. Car c’est seulement sur un terrain de paix que nous pouvons être au rendez-vous avec L’instant présent et le bonheur qui toujours l’accompagne, diminuer au mieux nos souffrances, des uns et des autres. Ainsi, commencer à reconquérir, avec toutes ces petites paix, un paradis perdu depuis si longtemps : la Terre … des hommes de lumières et d’amour. L’agapè est cet amour infini qui amène l’extinction de toutes souffrances. (Extinction = Nirvana en sanscrit, objectif suprême de tous bouddhistes). Cet l’amour comportant les quatre vérités bouddhiques que sont la « metta », la « karuna », la « mudita » et la « upekkha », la Bienveillance, la Compassion, la Sympathie, le Détachement. Il est présent dans toutes les religions, les philosophies, c’est par une transversalité que nous pouvons mieux percevoir sa forme. Ainsi sérénité, béatitude, ataraxie, égrégore sont de même nature : la réalité de l’agapè. Reprenant l’idée développée pour éros et philia, l’agapè serait l’amour humain.
L’agapè s’affranchi de l’éros par le renoncement définitif ou passager à ce dernier. Pour l’illustrer, prenons éros dans le domaine de la sexualité, s’il n’y a pas d’impératif absolu, le vœu de chasteté que prononcent les entrants dans les ordres religieux catholiques, doit amener une facilité pour atteindre le niveau d’agapè. Le niveau d’Agapè induit la relativisation des besoins, ce qui sont nécessaire de ceux qui le ne sont pas ou plus. Cela nous ramène à Epicure. Les trois degrés d’aimer
Eros, philia, agapè comme trois degrés pour aimer : Eros, celui végétal : niveau biologique : l’inné. Il développe des philosophies de comportement de type biologique / hormonal
Philia, celui animal : niveau héréditaire : l’atavisme. Il développe des philosophies de comportements sociétaux Agapè, celui « huminal », celui des être humain accomplis : niveau des « à acquérir » : l’humanisme. Il développe une philosophie de comportements spirituels ;
Si les deux premiers niveaux nous sont donnés à la naissance, avec pas pour tous les mêmes hérédités. Face au troisième, nous naissons tous avec la même égalité celui du zéro. Cet agapè est à construire tout au long de notre vie. Chez l’homme, il est possible de développer ses trois niveaux, nous avons tous des plantes, nous héritons tous des animaux et nous pouvons apprendre tous des hommes
C’est trois niveaux ne sont pas concentrique mais contigu, comme trois valeurs d’élévation. L’un n’empêche pas les deux autres. Ainsi Le grand amour, n’est pas, à mon sens qu’un « super éros » mais bien la présence dans ce grand amour d’éros, de philia et d’agapè, dans un savant équilibre qui va évoluer au fils du temps: jeune beaucoup d’éros, vieux l’agapè qui prend le dessus. Pour aimer sa compagne, son compagnon, éros ne sera pas suffisant. Souvent, quand il est seul, il ne fera pas dépasser plus d’un nuit cet amour. Bien sur éros est suffisant à donner la vie, nous sommes née de cela, mais pas suffisant pour rendre un enfant heureux. Il ressentira, le philia, l’agapè que porteront ses parents mutuellement l’un pour l’autre comme la garantie d’une paix familiale propice à son bon épanouissement. Le premier, éros, reste d’ordre de l’immanence pur, le troisième agapè, de la transcendance, la seconde joue dans les deux « états ». L’agapè est philanthropie.
Aujourd’hui la philanthropie nous apparait plus que jamais démodé, voir impossible. Elle est en passe de devenir une utopique, face à la misanthropie qui est de plus en plus présence dans ce monde où il est tellement plus rentable à tous les marchands de favoriser l’égoïsme et le « toujours un manque à renouveler » comme un quête à vers le bonheur. Une quête impossible à réaliser, puisque si nous venions à tout avoir alors, dans la seule logique d’éros que ferions-nous sans désir, sans manque ? Ces trois niveaux d’aimer en philosophies opératives.
Cet échafaudage de planches se veut travaillant dans les philosophies opératives, à savoir celles nécessaire à la gestion de notre moins souffrance. Il apparaît que pour chacun de ces trois niveaux d’aimer, l’efficacité des réponses sur nos souffrances, ne sont pas de même nature. Avec éros, à chaque manque nous répondons par un désir réalisé, les souffrances devraient être limitées. Limitées à chaque nouveau manque créant des nouveaux désirs avec leurs souffrances associées. Souffrances liées à ces nouveaux manques et qui disparaîtront dés qu’ils sont réalisés. Hélas nos tentations, désirs, sont multiples, bien plus aujourd’hui que dans les sociétés passées. Finalement c’est probablement vers des frustrations inversement proportionnelles à notre pouvoir de réaliser tous nos désirs (pouvoir d’achat, bien souvent) que nous allons tomber. Le monde d’Eros est un monde où la souffrance ne peut diminuer. Car si un mal disparaît c’est bien souvent pour avoir d’autres qui surgissent, au rythme de nos désirs. Aller croire que le bonheur est dans la réalisation de ses désirs est un leurre, un chemin sans fin et toujours immanquablement douloureux. La liberté promise a souvent un coup amer, en éros, elle restera le moteur de notre motivation sur un chemin où elle n’y est pas. Si nous restons uniquement dans éros alors la conclusion de Schopenhauer disant ceci : “Ainsi toute notre vie oscille comme un pendule, de droite à gauche, de la souffrance à l'ennui » apparaît comme la seule possible. Ma proposition, sur cette planche, est que cet éros n’est que le premier niveau d’aimer. De part notre héritage mais aussi notre éducation nous allons pouvoir nous élever dans les deux autres niveaux.
Mais à nous voir nous comporter comme nous le faisons, dans nos grandes villes occidentales, nous apparaissons plus souvent avoir des soucis de végétaux et réagissons rarement en humain. La spiritualité que nous pourrions dégager pour prendre de la hauteur n’est pas au rendez-vous. Souvent par une réponse impulsionnelle nous ne faisons que défendre notre pré carré cherchant uniquement à résoudre des problématiques d’éros alors que les solutions pérennes à nos souffrances se trouvent dans le philia et l’agapè S’aimer soi-même
Mais alors peut-on s’aimer soi-même ? De quel ordre est cet amour de soi-même ? Eros sur le plan de la sexualité c’est la masturbation, rendu célèbre en philosophie par Diogène de Sinope « Penses-tu que la masturbation sur la place du marché soit plus grave que le viol des femmes et le massacre des hommes spartiates en temps de guerre? » Tous ces actes, décris par Diogène, restent du domaine de l’éros. Avec Eros le verbe « aimer » peut être s’associé à des compléments les plus opposables, les plus méprisable et inexplicable à la notion romantique d’aimer.
Elargie à delà de la sexualité, l’éros de soi-même c’est tous ces petits cadeaux que nous faisons à nous même pour faire plaisir. Est-il libérateur pour autant ? je ne crois pas , bien au contraire je le vois aliénant dans un descente vers une dépression au fur est a mesure que l’individus prend conscience de cette réalité sans s’ouvrir sur les autres dimension d’aimer.
Philia Est-il possible seul ? En restant dans la même unité de temps je ne le pense pas, mais en pensant à l’homme que nous serons demain ou a l’homme que nous fut hier, j’y vois là une notion de respect de soi même, celui de l’amour propre. Drôle de mon qui laisserait sous entendre qu’il y un amour sale.
Agapè Est-il possible seul ? Je ne le crois pas. L’agapè me parait impossible sans les autres, même l’ermite donnera cet amour sans fin à son Dieu. Allant plus loin, l’agapè c’est le dépassement de soi, l’oublie de sa personne et donc la question « peut-on s’aimer soi-même ? » n’a plus de raison d’être.
Eros, Philia, Agapè et leurs trois opposés
Pour Eros j’opposerai, la haine qui est le rejet absolue, rejeter par opposition à prendre.
Pour Philia j’opposerai la jalousie. Ceux qui ont plusieurs animaux de compagnie ont pu remarque que la jalousie est parfois présente chez nos amis à quatre pattes.
Reprenant l’un des premiers enseignements du bouddhisme à propos des trois racines du mal qui ne sont la haine, la jalousie l’ignorance, j’opposerai à l’agapè, l’ignorance…
Le Maitre chinois Mengzi (Latinisé en Mencius - 372 à 289 av. J.-C.) petit fils de Confucius, enseignait ceci : « Agir sans comprendre le sens de ses actes, répéter les mêmes gestes sans chercher le motif, traverser la vie sans en saisir le principe, c’est le lot de la multitude »
Combien sommes nous a connaître ses notion Eros, Philia, Agapè ?
Là encore c’est par une prise de “connaisance “et de conscience de ces trois niveaux, accompagner de leur identification dans nos gestes de tous les jours, que nous progresserons vers plus d’entraide, d’amitié, de fraternité, d’humanisme et moins de souffrance pour tous… même pour soi ! Dans le quotidien d’humain, nous poussons réaliser ses trois degrés. Le végétal par la résolution de nos besoins biologique vitaux. L’animal, par nos relations social avec les autres. L’huminal par nos engagements spirituels dans tous ces instants possibles de prises de hauteur que les religieux appellent prières, méditations.
Bizarrement ce chemin d’élévation difficile au départ devient de moins en moins douloureux au fur et à mesure de sa marche. Les franc-maçons pourraient y retrouver leurs trois voyages initiatiques. Le plus difficile est sans doute de partir, de commencer, de tourner du talon à tous ses messages de mirages qui nous font croire que le bonheur est dans éros.
De planche en planche, le terme d’échafaudage continue de prendre tous son sens. Passons à la planche suivante.
JMarc Damien
http://jchichegblancbrude.blog.lemonde.fr/2008/04/09/misanthropie-philo-platon/
Commentaires
De naïf on devient misanthrope, d’un extrême à l’autre, on dit que les extrêmes se touchent et c’est bien souvent vrai. Ne faut-il pas abandonner l’idée généralement admise qu’on est plus ou moins ceci ou cela ? Ce qui importe n’est pas de tenter de toujours aller dans un sens qu’on qualifie de meilleur (ou de pire pour certains), mais de veiller à se tenir dans un certain état d’équilibre entre le meilleur et le pire, celui qui nous paraît donc, à nous, être le meilleur. A n’être ni trop naïf, ni trop misanthrope, à opérer alors par petites touches au lieu de prendre d’énormes résolutions dont on ne sait pas si elles sont bénéfiques ou maléfiques, à plus ou moins long terme, faute de repères absolus dans les extrêmes.
Quand peut-on prétendre, aux autres et surtout à soi-même, qu’on est le meilleur ou le pire, le héros ou le saint, le pervers ou le monstre ? On peut toujours imaginer l’être davantage encore, tandis qu’à se trouver en équilibre, stable parce que nous convenant puisque c’est alors que nous sentons le mieux, tout écart peut être compensé. Ce n’est pas être statique, inactif, tout au contraire car les ajustements sont permanents, les circonstances variant constamment, tandis qu’à viser les extrêmes, il suffit de se laisser aller, de cesser cette activité d’ajustement. Or l’être humain n’est pas prédestiné au bien ou au mal, c’est à lui de tenir la barre. Sauf que bien sûr, pour cela, les dispositions ne sont pas innées, il lui faut en prendre conscience, et cela peut demander longtemps s’il n’est pas guidé par une éducation adéquate.
... http://jeammarcdamien.unblog.fr/philop/philanthropie-misanthropie-ou-lart-daimer/
]]>post resum:
Ce continent jusque là paisible et tranquille va basculer son destin dans une phase d’agitation dont il perdra le contrôle,.. Ainsi, on se rend compte que du moment où la France continuera à soutenir les dictatures en Afrique, elle encourage de facto l’immigration clandestine chez elle, et contribue par la même occasion à renforcer l’extrême droite qui avance pas-à-pas, mais sûrement dans sa stratégie de conquête du pouvoir. Il faut se rappeler à ce sujet de la présence de Front national au second tour des dernières présidentielles en France.
Du temps des peuplements jusqu’au 16ème siècle, les Africains vivaient tranquillement chez eux, et ne demandaient rien à personne, leur mode de vie, leur culture, la religion, l’enseignement, l’organisation de la société, l’organisation de la production agricole, l’économie traditionnelle basée sur le système de troc, la médecine traditionnelle, étaient autant de domaines qui n’avaient rien à envier aux autres peuples des autres continents dont ils ignoraient l’existence et peu importe, les hommes ne se portaient pas si mal et le soleil brillait pour tous les Africains.
Ce continent jusque là paisible et tranquille va basculer son destin dans une phase d’agitation dont il perdra le contrôle à partir du débarquement des explorateurs européens à la recherche de la rente, dans une stratégie d’exploration sous forme de curiosité géographique, scientifique voir même religieuse. Car à partir de l’exploration, il se révèlera que l’Afrique regorge de « situations » intéressantes à exploiter vers l’Europe qui amorçait son industrialisation. Les découvertes seront très intéressantes à tout point de vue, du moment où, il y aura d’énormes profits à réaliser sur le dos des Africains. Ainsi, de l’exploration, on arrivera à l’exploitation, et de l’exploitation, ce sera la colonisation, et à partir de la décolonisation, le système se transformera en néocolonialisme
L’Afrique sera pillée, appauvrit, des hommes seront déportés comme esclaves aux Amériques dans les champs de productions agricoles, et aujourd’hui, lorsque les Africains se mettent à fuir cette pauvreté qu’on leur a crée, ils seront traités tout simplement « d’immigrés »…..Pire, il sera préférable d’adopter à leur égard, une politique « d’immigration choisie » pour déterminer ceux ou celles qui sont aptes à venir vivre dans l’hexagone, car la carte de séjour est devenue une véritable agrégation des universités. Hier, on sélectionnait les plus musclés qu’on déportait vers les Amériques, aujourd’hui, les critères de sélections se porteront sur les capacités intellectuelles et les diplômes, ainsi, ceux qui moisissent dans le sud de l’Espagne à Ceuta ou à Melilla ne répondant pas aux critères de sélection peuvent toujours attendre.
Au 16ème siècle, plusieurs explorateurs français et européens sillonnaient l’Afrique, dont la représentation est une femme et à partir de « son abdomen rond », pénétraient à l’intérieur du continent par leur navire grâce aux grands cours d’eau, c’est ce qu’on appelle « les formes de pénétration du continent Africains », ce qui est un viol commis sur notre mère l’Afrique.
L’Afrique sera fouillée de fond en comble, exploitée et colonisée pendant plus de deux siècles durant, pour arriver aux indépendances vers les années 1960 après une longue galère de lutte contre les occupants Allemands, Français, Portugais, Espagnols et Belges. Pour autant, elle n’est pas libre, les forces occupantes ont laissé en place des systèmes de dictatures à travers lesquels ils continuent de piller le continent en créant l’insécurité alimentaire, l’insécurité politique, l’insécurité sanitaire et l’endettement du continent, bref une Afrique restée rurale à 90%.
L’Europe et la France doivent prendre la vraie mesure de leur responsabilité politique vis-à-vis de l’Afrique, en adoptant une politique réellement audacieuse de l’immigration, en traitant ce phénomène par leurs causes qui sont de deux sortes mais intimement liées : la lutte contre la pauvreté de masse, Les Africains fuient l’Afrique parce que le continent s’appauvrit de plus en plus vite.Le taux de croissance de l’Afrique subsaharienne diminue chaque année de 0,8 %, en moyenne, un Africain vit avec moins de 0,6 dollars par jour. « l’Afrique sera le seul continent du monde où la pauvreté va s’accroitre au prochain siècle » et nous y sommes depuis six ans. La France et l’Europe n’ont pas les moyens d’adapter une réelle politique efficace de régulation des flux migratoires en provenance de l’Afrique, à moins de disposer des policiers et gendarmes tous les 5 mètres tout au long des frontières, en la matière l’Espagne est déjà à bout de souffle et les Africains finiront par passer un jour par centaines de milliers voir des millions. La misère créée et entretenue par les dictateurs en est la cause et c’est normal que toute personne tente tout au long de son existence d’échapper ou de fuir la misère et la pauvreté.
L’aide publique au développement attribuée à l’Afrique par l’Union Européenne, et l’ensemble des institutions financières internationales, une fois encaissées par les trésors Cette cagnotte permet d’abord aux dictateurs africains de s’approvisionner en armement, ensuite, de financer d’une manière occulte, certains partis politiques européens et enfin, leur propre investissement dans l’immobilier en Europe c’est-à-dire, l’achat des immeubles entiers, des châteaux, des grandes résidences, des appartements privés en France, en Angleterre, en Espagne, en Allemagne, en Belgique et autres pays européens, en un mot, le virement fait en faveur des populations africaines pour lutter contre la pauvreté, revient aussitôt en Europe sous forme de plusieurs enveloppes et détourné de son but initial. On s’étonne aujourd’hui partout en Europe et en France que la pauvreté continue de ravager l’Afrique à tel point que la masse des candidats à l’immigration clandestine devienne un phénomène de plus en plus inquiétant et nourrit les discours les plus extrémistes dans l’hexagone. Ainsi, on se rend compte que du moment où la France continuera à soutenir les dictatures en Afrique, elle encourage de facto l’immigration clandestine chez elle, et contribue par la même occasion à renforcer l’extrême droite qui avance pas-à-pas, mais sûrement dans sa stratégie de conquête du pouvoir. Il faut se rappeler à ce sujet de la présence de Front national au second tour des dernières présidentielles en France.
La France dispose des moyens appropriés pour aider les Africains à relever ce grand défi de démocratisation du continent par lequel elle trouvera son compte dans la lutte contre l’immigration, elle dispose des bases militaires partout en Afrique. Elle peut aider les Africains à chasser les dictateurs en sécurisant les élections par la présence de la coopération militaire pour cantonner les troupes nationales qui volent les urnes et qui organisent des coups d’Etats militaires, constitutionnels et électoraux en Afrique. Elle doit cesser de considérer des dictateurs minables à bout de souffle comme des « amis personnels ». Si la France ne joue pas sincèrement et honnêtement le jeu de la démocratie en faveur des Africains, elle ne s’en sortira pas, car elle sera rattrapée par cette pauvreté et cette misère de masse grandissante en Afrique, ainsi, toute l’Afrique cherchera à s’installer en France dans les prochaines décennies et dans ce cas, nous assisterons à un phénomène nouveau. À l’instar du transfert des technologies, nous sommes en plein dans le transfert de pauvreté de l’Afrique vers la France et l’Europe grâce aux dictateurs Africains. Ces dictateurs Africains de toute sorte, héréditaires, militaires, monarchiques, et dynastiques qui méprisent la loi et les libertés fondamentales, qui répriment les Africains dans le sang jour après jour, contribuent à renforcer les flux migratoires vers l’Europe en vidant le continent de ses forces vives. Nous sommes dans le processus de « l’africanisation » de l’Europe qui est le phénomène inverse à celui des explorateurs du 16ème siècle. Ils sont nombreux, des centaines de milliers, ces jeunes Africains sortis des universités et nantis d’une maîtrise, d’un DEA, DESS, à attendre leur premier job qui ne vient pas depui10, 15, voir 20 ans, soit plus de la moitié d’un parcours professionnel. Face à cette désespérance, ils sont bien contraints de prendre des embarcations de fortunes en direction de l’Europe. La solution est dans les mains des pouvoirs publics français……
http://www.modego.com/lafrique-hier-aujourdhui-et-demain.html
http://www.modego.com/lafrique-hier-aujourdhui-et-demain.html
]]>Selon les statisticiens l’Afrique vient de franchir le seuil du milliard d’habitants : elle abrite désormais un humain sur sept, alors qu’elle n’en accueillait qu’un sur dix en 1950, et en accueillera un sur cinq en 2050, soit 2 milliards d’habitants.
Ce n’est qu’un des signes qui fait de l’Afrique, principal lieu de misère, une source de croissance et la matrice de notre avenir.
L’Afrique est d’abord le lieu de toutes les souffrances:
..une durée de vie moyenne inférieure de 15 ans à la moyenne planétaire ; une mortalité infantile vingt fois plus élevée qu’en Europe de l’Ouest ; un taux d’exode rural le plus élevé du monde ; avec la multiplication des bidonvilles et le délabrement des infrastructures ; la moitié de son territoire, qui abrite la moitié de la population, est désertique ; une famine permanent et un manque d’eau, qui s’aggraveront avec le changement climatique, entraineront d’immenses mouvements de populations.
..De ses forêts, qui couvrent environ 22 % du continent (et même 45 % de l’Afrique centrale, en particulier avec le bassin du Congo, deuxième forêt du monde) dépend la maitrise des gaz à effet de serre, la protection de la diversité, la stabilisation des sols, la qualité et l’écoulement des eaux.
..avec une croissance supérieure, depuis des années, à la moyenne mondiale, et encore supérieure à 2% en 2009 contre 5% auparavant, ce qui n’est pas assez pour empêcher des millions d’Africains de retomber dans la pauvreté extrême.
..c’est le continent le plus riche en matières premières (pétrole, minerais, produits agricoles) ; c’est le continent le plus jeune (43 % des Africains subsahariens ont moins de 15 ans ; dans le seul Nigéria, il nait chaque année plus d’enfants que dans l’ensemble de l’Union Européenne ; l’Uganda est le pays le plus jeune du monde, avec 56% de moins de 15 ans) ; une scolarisation en pleine explosion ; une natalité de mieux en mieux maitrisée, en particulier au Maroc, en Tunisie, au Sénégal, en Afrique du Sud et au Kenya ; une espérance de vie en hausse de 16 ans depuis 1950 ; des marchés financiers qui s’ouvrent partout ; des universités qui progressent ; des connections internet bouleversées par la mise en service de deux câbles sous-marins ; des changements de mentalités incroyablement rapides; une gouvernance qui s’améliore, malgré le maintien, trop souvent, du népotisme et de la corruption.
Aussi, nous, en Europe et en particulier en France, devrions considérer l’Afrique comme un formidable potentiel de croissance, bien plus proche de nous que tous les autres géants qui nous fascinent. Si l’on sait y organiser des partenariats pour y développer sur place les ressources naturelles, au lieu de les abandonner aux Chinois et aux Américains, une fois de plus ligués contre les Européens. Si l’on sait compléter la zone Franc par d’autres institutions de coopération, stabilisant les cours des matières premières et valorisant le formidable potentiel créatif du continent. Si l’on sait ainsi, au-delà de tout altruisme, dont il ne faut rien attendre, préparer notre avenir, en nous accrochant à cette formidable locomotive.
j@attali.com
http://blogs.lexpress.fr/attali/2009/11/16/lafrique_notre_avenir/
Publié le 09 juillet 2010 à 09h14 | Mis à jour le 09 juillet 2010 à 09h23
Agence France-Presse Harare
Le président Robert Mugabe a déclaré que le Zimbabwe se redresserait par lui-même, sans aide occidentale, alors que l'Union européenne (UE) a dit attendre des «progrès concrets» concernant le respect des droits de l'homme pour alléger les sanctions qui pèsent sur le pays.
«Le Zimbabwe se redressera par son intelligence et ses ressources», a assuré Robert Mugabe devant le comité central de son parti, le ZANU-PF, a rapporté vendredi le journal d'État Herald.
«Le Zimbabwe ne sera sauvé par aucun pays, aucune organisation, surtout pas occidentale. Laissons cela à nos partenaires au sein du gouvernement d'union, mais nous n'allons pas gaspiller nos efforts en initiatives inutiles», a-t-il dit.
Ces déclarations interviennent une semaine après une rencontre à Bruxelles entre une délégation du Zimbabwe et des représentants de l'Union européenne sur les sanctions imposées depuis 2002 à ce pays d'Afrique australe par l'UE en raison de violations répétées des libertés fondamentales par le régime de Robert Mugabe.
La chef de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton, a souligné le 2 juillet que «l'UE appréciait certains progrès réalisés» depuis la formation d'un gouvernement d'union en février 2009 et répondrait «de manière flexible et positive à tout signal clair de progrès concrets supplémentaires» en matière de réformes politiques.
M. Mugabe a également accusé les pays occidentaux de faire pression sur le processus de Kimberley pour interdire au Zimbabwe d'exporter ses diamants.
Le Processus de Kimberley vise à empêcher la commercialisation des «diamants du sang», provenant de pays où ils servent à l'achat d'armes et où les droits de l'homme sont violés.
La dernière réunion du Processus le 24 juin à Tel Aviv n'a pas réussi à dégager un consensus sur la levée de l'interdiction des ventes de diamants du Zimbabwe.
Le processus de Kimberley «n'est pas une organisation des droits de l'homme. Mais c'est ce que les États-Unis, le Canada et l'Australie voudraient qu'il soit, quand il s'agit du Zimbabwe», a déclaré M. Mugabe.
«Nous avons été mis sur la sellette parce que ces mêmes pays nous ont imposé des sanctions illégales et poussé à la ruine», a-t-il accusé.
http://www.cyberpresse.ca/international/afrique/201007/09/01-4296867-le-zimbabwe-sen-sortira-sans-aide-occidentale.php
...!...
]]>« le nombre de jours qu’il me restent à vivre, dieu seul les sait. Mais quel que soit le point de la course où le terme m’atteindra, je partirai avec la certitude chevillée que, quel que soient les obstacles que l’histoire lui apportera, c’est dans le sens de sa libération que mon peuple ira. L’ignorance, les préjugés, l’inculture peuvent un instant entraver ce libre mouvement, mais il est sûr que le jour inévitablement viendra où l’on distinguera la vérité des ses faux-semblants, tout le reste est littérature. » M.Mammeri. dans un entretien accordé à Tahar Djaout.
« J’ai un but à atteindre : Empêcher la culture berbère de périr. Elle est aujourd’hui menacée en Afrique du Nord. Pourtant, elle ne porte ombrage à personne, mais on prétend qu’elle relève du particularisme régional alors que c’est toute l’Afrique blanche qui est Berbère en profondeur. Il s’agit d’un patrimoine cinq fois millénaire, un patrimoine de beauté et de spiritualité qui devrait faire l’orgueil de tous les pays maghrébins et au delà de l’humanité toute entière. » Marguerit- Taos Amrouche.
« …Ils trichent avec eux-mêmes et ils trichent avec l’histoire, les dirigeant des pays maghrébins qui tentent d’éliminer la culture berbère. » Marguerit- Taos Amrouche.
« Nos bijoux sont exposés, nos poèmes, contes et chansons sonr répertoriés partout ailleurs à l'étranger, à quoi serviront alors vos lois et vos discours » Marguerit- Taos Amrouche.
«Je conçois et je raisonne en français, mais je ne peux que pleurer en berbère » Jean Amrouche.
« La France est l'Esprit de mon âme, l'Algérie l'âme de mon esprtit.» Jean Amrouche.
« A vous les jeunes, donnez-moi votre parole d’honneur, je vous ai laissé pour continuer comme si j’existais éternellement. » Slimane Azem.
« La langue Amazigh est un chef-d’oeuvre linguistique qu’il faut à tout prix développer et promouvoir. » Mohamed Haroun.
«..L'humour permet, à travers de petites histoires, de raconter la grande Histoire et de toucher des points que l'on ne peut atteindre par d'autres voies...» Fellag
«... Ils veulent faire de nous des clones résignés de la pensée unique et nous sommes devenus des clowns agités de la pensée multiple».Fellag Mohamed
« Nous avons défriché le terrain, à présent, c’est aux autres de continuer. » M Mammeri
« L'histoire a toujours été écrite par les vainqueurs. C'est une histoire officielle et l'histoire officielle a fait de nous les REBELLES du Maghreb, ses maudits, mais les amants vrais d'une liberté vraie, pas celle que les puissants d'un jour nous tendaient à bout de perche ou bien qu'ils nous tronquaient et nous livraient en lambeaux dérisoires. Oui je disais que le véritable amant de la liberté c'était le rebelle puisqu'il va jusqu'à y miser sa vie. » M Mammeri dans un entretien accordé à Tassadit Yacine " aux origine de la quête".
est un flambeau brûlant. Laisse-donc le flambeau brûler ce qui est pourri, désuet, suranné, ce qui n'a plus de racine. Ouvre-lui la voie, la meilleur; Laisse-la passer vers l'avenir; Fait en sorte qu'elle ne reste pas figée, tournant en rond, errant sans but, sans fin, en vase clos. La CONNAISSANCE est un flambeau: chaque génération se le transmet pour qu'il demeure constamment haut, jamais ne tombe ou ne s'éteigne ou reste immobile, isolant dans un coin.» M Mammeri In " * : Lettre à Mohand Azwaw sur la connaissance".
« La vie d'un écrivain importe peu finalement. C'est son oeuvre qui est importante. L'essentiel, c'est non l'événement, mais l'aventure intérieure.» M Mammeri .
« Il était temps de happer les dernières voix avant que la mort ne les happe. Tant qu’encore s’entendait le verbe qui, depuis plus loin que Syphax, résonnait sur la terre de mes pères, il fallait se hâter de la fixer quelques part où il put survive, même de cette vie demi-morte d’un texte couché sur des feuillets morts d’un livre. » M.Mammeri.
«Je suis né dans un canton écarté de la haute montagne, d'une vieille race qui depuis des millénaire na cessé d'être là, avec les uns, ou la neige, à travers les stables gara mantes ou les vieilles cités du tell, à déroulé saga, ses épreuves et les fastes, qui à contribué dans l'histoire de diverses façons à rendre plus humaine la vie des hommes». M.Mammeri.
«Je ne sais pas si la langue de mes rêves tient à des vocables ou à des flexions. J'imagine que la langue réelle adhère aux images, que je rêve en berbère la haute montagne ou en français le monde extérieur, celui pour lequel il faut plutôt des outils éprouvés que les envoûtements de la musique. Je suis sûr que c'est en berbère que je fabule.» M.Mammeri.
« Le peuple, dirent les magiciens, ne vit pas seulement de pain, il aime les fables, il faut en inventer pour lui » M.Mammeri. ( La Traversée).
« la culture Algérienne, et une fois de plus elle s’en sortira. Elle s’en sortira car Toute tentative d’imposer quelque chose à notre peuple est vaine et relève de l’irresponsabilité » M.Mammeri.
« L'arabe classique est le seul reconnu, le seul officiel mais n'est la langue d'aucun Algérien. Les Langues populaires, l'arabe populaire et l'amazigh sont les langues de tous les Algériens, mais n'ont pas de statut reconnu officiellement. Elle existent réellement sans exister légalement, au sens d'exister constitutionnellement» M.Mammeri.
« Vous me faites le chantre de la culture berbère et c’est vrai. Cette culture est la mienne, elle est aussi la vôtre. Elle est une des composantes de la culture Algérienne, elle contribue à l’enrichir, à la diversifier, et à ce titre je tiens (comme vous devriez le faire avec moi) non seulement à la maintenir mais à la développer. » Réponse de M.Mammeri au journal « El Moudjahid daté de 20 mars 1980 a propos de l’article paru dans ces colonnes intitulé Les Donneurs de Leçons.
« Je suis le déterreur de l'histoire insoumise et de ses squellettes irascibles enfouis sous vos temples dévastateurs. Je ne cautionnerai jamais vos cieux incléments et rétrécis où l'anathème tient lieu de credo. Je ne cautionnerai jamais la peur mitonnée par vos prêtres-bandis des grands chemins qui ont usurpé les auréoles d'anges. Je me tiendrai hors de portée de votre bénédiction qui tue, vous pour qui l'horizon est une porte clouée, vous dont les regards éteignent les foyers d'espoir, transforment chaque arbre en cerueil.» Tahar Djaout.
« Je ne suis ni pour l’Algérie française, ni pour l’Algérie Arabe. Je m’insurge contre les deux. » Kateb Yacine.
« Quand un peuple se lève pour défendre sa langue, on peut vraiment parler de révolution culturelle » Kateb Yacine.
« L’Algérie offre le spectacle d’un pays subjugué par la mythologie de la nation arabe, car c’est au nom de l’arabisation qu’on réprime le Tamazight … Notre langue national, depuis des millénaire, est à peine tolérée, pour ne pas dire proscrite dans l’Algérie indépendante ! »Kateb Yacine.
« On croirait aujourd'hui, en Algérie et dans le monde, que les Algériens parlent l'arabe. Moi-même, je le croyais, jusqu'au jour où je me suis perdu en Kabylie . Pour retrouver mon chemin, je me suis adressé à un paysan sur la route . Je lui ai parlé en arabe. Il m'a répondu en Tamazight. Impossible de se comprendre. Ce dialogue de sourds m'a donné à réfléchir. Je me suis demandé si le paysan kabyle aurait dû parler arabe, ou si, au contraire, j'aurais dû parler Tamazight ...»Kateb Yacine In ( Les ancêtres redoublent de férocité).
« Une chose est certaine: Fidélité intransigeante à mes idées, je mourrai de façon exemplaire, en irréductible et en éternel rebelle comme je l'ai toujours vécu.» Disait MATOUB Lounes.
« Je crois que si les jeunes m'aimait autant, c'est parce qu'il savent que non seulement je comprends leurs difficultés, mais que je les ai vécues aussi. » L.Matoub.
«On me donne un passeport algérien, mais il me faut une autorisation pour parler ma langue» Idir ( Chanteur kabyle).
«Chanter en kabyle est en soi un acte de militantisme, une façon d’exprimer ma révolte, de dire que j’existe. Si j’avais fait un autre métier, j’aurais trouvé d’autres moyens pour exprimer les mêmes revendications» Idir ( Chanteur kabyle).
« Je termine en disant à l’Algérien qui me taxera de ‘ Berbérisme’ : ‘ Oui je suis Berbère’. Je pourrais alors l’apostropher à mon tour : ‘ Mais tu es Arabe, cet Arabe chassé d’Espagne mais qui néanmoins, réussit à s’incruster chez nous’. Il n’ y a qu’une façon, une seule de ne pas nous jeter ces épithètes avec visage : SOYONS SEULEMENT DES ALGERIENS. » Bessaoud Mohand Aarav.
«Si j'étais jeune, je prendrais le maquis après l'assassinat de MATOUB.C'est dire que cela m'a révolté profondément. Car à travers MATOUB c'est toute la Kabylie qui était visée».Bessaoud Mohand Aarav.
« Nos ennemis de demain seront pire que ceux d’aujourd’hui » Mouloud Feraoun.
«… Il n’y aura pas d’arrangement du tout car ce ne serait rien d’autre qu’une trahison. Personne ne veut trahir les morts et les morts sont tombés pour la liberté. Autant mourir comme eux, que de se dire, plus tard, ils sont morts en vain. » Mouloud Feraoun disait a propos de la guerre de libération.
« Un Peuple sans ARTISTES est un peuple MORT » M 'hamed Issiakhem.
« Un Peuple sans MEMOIRE et TRADITIONS est un peuple MORT » Ibn Khaldoun.
«... les berbères ont toujours été un peuple puissant, redoutable, brave et nombreux; un vrai peuple comme tant d'autre dans ce monde, tel que les grecs, les persans et les romains» Ibn Khaldoun (histoire des berbères).
« Yal Agdud wensâra Ansayen Dusmekti, d Agdud Immuten » Ibn Khaldoun.
« Les berbères racontent un tel nombre d’histoires que, si on prenait la peine de les mettre par écris, on en remplirait des volumes. »Ibn Khaldoun.
«Citons encore les vertus qui font honneur à l’homme et qui sont devenues, pour les berbères, une seconde nature : leur empressement à s’acquérir des qualités louables, la noblesse, les actions pour lesquelles ils méritent les louanges de l’univers : Bravoure et promptitude à défendre leurs hôtes et clients, fidélité aux promesses, aux engagements et aux traités , patience dans l’adversité et les grandes afflictions, douceur de caractère, indulgence pour les défauts d’autrui, bonté pour les malheureux …haine de l’ oppression, valeur déployée contre les empires qui les menaçaient, dévouement à la cause de dieu et de la religion. Voilà pour les berbères une foule de titres qui pourraient servir d’exemples aux nations à venir. » Ibn Khaldoun. In ‘ Histoire des berbères’ .
«Voyez tous les pays conquis par les Arabes: la civilisation en a disparu, ainsi que la population; le sol paraît avoir changé de nature.»Ibn Khaldoun. (Prolégomènes).
« Lemmer Ssneγ taddart n leqbayel zik, γef asmi snekkreγ anadi-w tili aţas ara d-rnuγ n tmussniwin .» Karl Marx.
« Si j’avais connu l’existence des petites républiques kabyles, j’aurais changé un bon volume de mon capital » Karl Marx.
« C'est le génie des berbères, qui le premier, a formulé l'axiome du nationalisme ( Saint Augustin) et revendiqué la liberté de la pensée (Averroès).» Eugène Guernier ( Opuscule cité).
« Les berbères ont donné à Rome des empereurs qui furent parmi les meilleurs, de grands généraux. Ils ont eu des hommes remarquables: Massinissa, Apulée, Juba II, Saint Augustin,...» Général BREMOND ( Berbères et Arabes).
« La meilleure manière d’appartenir à un peuple, c’est d’écrire dans sa langue » Heinrich Böll, écrivain allemand (1917-1985).Traduction : « The best way to belong to a people, is to write in its language.»
«Je peut vous dire que, pour moi, la KABYLIE a été quelque chose d'immense qui est restée profondément dans ma vie. Il n'ya pas de jours que je n'y pense pas. Je pense que je voudrais être un AMUSNAW d'honneur.» Pierre Bourdieu.B.Brecht
..!..http://asmani.unblog.fr/files/2010/04/ilsontdit.pdf
]]>Mais bien vite le vernis craque, la fragile société vole en éclats et laisse peu à peu la place à une organisation tribale, sauvage et violente bâtie autour d'un chef charismatique et d'une religion rudimentaire. Sacrifices humains, chasse à l'homme, guerres sanglantes : la civilisation disparaît au profit d'un retour à un état proche de l'animal que les enfants les plus fragiles ou les plus raisonnables paient de leur vie. En France, ce roman est souvent considéré comme un livre pour enfant et régulièrement étudié en primaire ou au collège. Pourtant, sa violence sauvage, crue et sensuelle en fait un livre difficile et troublant. La finesse de son analyse et la qualité de son écriture en font par ailleurs une œuvre à part entière.
Guerres, archaïsmes des structures sociétales, industrialisation sauvage et désordonnée, démographie galopante, __désintégration des liens sociaux sont les effets les plus destructeurs sur des millions d’enfants qui semblent ne voir le jour que pour sombrer aussitôt dans la nuit. Pour un enfant sur dix environ la rue est devenue son foyer__.
Qui sont les enfants des rues ? :
Les enfants des rues ont entre 5 et 16 ans, mais il est courant d’en rencontrer qui ont à peine 3 ou 4 ans aux côtés de frères plus âgés qui assurent leur protection. La majorité des enfants des rues sont des garçons. Les filles ont en effet moins visibles dans la rue pour deux raisons:
..est qu’elles sont moins aventureuses et hésitent plus à quitter leur milieu familial même lorsque les conditions de vie sont exécrables.
..est qu’elles travaillent de façon moins visible comme domestiques, ouvrières dans des ateliers clandestins ou comme prostituées dans les établissements spécialisés. Elles concernent 10% des enfants des rues, sauf à Bangkok où elles sont 70% en raison de la prostitution. Dans beaucoup de pays, leur nombre tend à augmenter. Souvent avant d'être pubères, elles s'habillent en garçon pour ne pas être embêtées. Même très petites, elles sont pratiquement toujours victimes de la prostitution.
Dans la majorité des cas, les enfants des rues sont issus de familles nombreuses rurales que le mirage des villes a poussé à migrer. Actuellement près de la moitié de tous les enfants des pays en voie de développement vit dans des agglomérations urbaines, c’est à dire pour la plupart dans des bidonvilles.
Les enfants des rues ne rentrent pas tous dans la même typologie.
Bien que la situation de chacun de ces enfants soit tragique les organismes spécialisés les classent en 3 groupes :
-c’est à dire qu’ils vivent avec leur famille dans la rue.
y passent leurs journées et une partie de la nuit, mais qui gardent un contact permanent avec leur famille qui possède un domicile, même précaire. L’action de ces enfants dans la rue est souvent un apport économique non négligeable à la famille. Leur présence dans la rue est également liée à de graves problèmes familiaux.
qui n’ont plus aucun contact avec leur famille ce qui constitue les situations les plus critiques. Leurs origines sont diverses. Ils peuvent être orphelins, enfants réfugiés ou déplacés, avoir été chassés de la maison pour réduire le nombre de bouches à nourrir, avoir été abandonnés par des parents qui n’arrivent pas à survivre ou encore fugueurs comme c’est le cas dans de nombreux pays occidentaux.
Une fois à la rue et livrés à eux-mêmes, les enfants, le corps rongé par la crasse et la vermine dorment sur des bancs ou à même le trottoir. Les plus débrouillards se construisent des abris en carton. D’autres, comme en Russie vivent dans les égouts. Pourchassés par la police, livrés à l’indifférence générale ces enfants ont très peu de chances de trouver assistance. Seules les ONG (Organisations Non Gouvernementales), lorsqu’elles existent, tentent d’apporter un réconfort. Ici où là des initiatives individuelles voient également le jour. Beaucoup d’enfants vivent en bandes, se livrent à la délinquance et survivent grâce à la rapine et la mendicité.
Beaucoup des enfants des rues exercent une activité laborieuse. Les petits métiers pratiqués sont les mêmes sur tous les continents. Il s’agit en fait d’une incessante quête quotidienne pour trouver de quoi subsister non seulement pour eux-mêmes mais aussi, le cas échéant, pour leur famille. Deux situations sont à considérer :
Les enfants des rues rencontrent des dangers et des dérives qui leurs sont souvent fatals. Ils sont meurtris par les intempéries, les privations, le dénuement, les maladies, les accidents et l’indifférence. A cela s’ajoutent la précarité, la violence, les sévices sexuels, la loi du plus fort qui les exposent aux rencontres et influences les plus nuisibles. Les petites filles sont sollicitées sexuellement dès leur plus jeune âge et finissent par se prostituer. D’ailleurs, dans la plupart des pays, la prostitution des filles et des garçons se banalise et constitue une source de revenus pour les enfants. Enfin la plupart des enfants des rues connaissent la drogue, même les plus petits. En fonction du pays ils consomment la coca, la marijuana, les déchets de cocaïne (bazoca), le cacao sabanico dont les pépins sont hallucinogènes ou encore des mélanges tel que le pipo en Colombie (mélange de lait, d’alcool local et d’essence).
Mais la vraie drogue des pauvres la plus répandue est la colle de cordonnier. On la verse dans un sac en plastique avant de la respirer. Il arrive également que faute de colle, les enfants débouchent les réservoirs d’essence des voitures pour en inhaler les vapeurs. Dans les pays industrialisés ce sont le crack et l’extasie qui font le plus de ravages.
Une des caractéristiques des enfants des rues est leur rassemblement en bandes ou en gangs qui comptent en général entre 10 et 20 membres mais qui peuvent atteindre 50 ou 100 enfants. Dans certains pays ces bandes deviennent de véritables fléaux. Libérés de toutes contraintes sociales, rejetant les lois et les institutions, elles ont leur langage, leur code, leur territoire, leur organisation et vivent principalement de vols, de cambriolages et d’agressions. Mais le risque le plus grand pour ces enfants est de se faire enrôler dans un véritable gang criminel qui va les utiliser pour le trafic de drogue, la mendicité, le vol, les agressions armées et quantités d’autres activités illégales.
Quelques exemples :
Aux États Unis, les armes à feu sont la première cause de mortalité chez les enfants et les adolescents masculins. Toutes les deux heures un enfant est tué par balle ! Pas étonnant dans un pays qui compte 200 millions d’armes en circulation et qui relève 25 000 homicides (meurtres) par an. Un sénateur américain, qui se bat contre la prolifération des armes, relevait récemment que son pays compte 31 fois plus de vendeurs d’armes que de restaurants Mac Donalds ! Il ne faut donc pas être surpris de constater que des gosses de 10 ou 11 ans, appartenant à des gangs de rue soient armés jusqu’aux dents. En 1996, plus de 6000 élèves ont été expulsés de leur établissement scolaire pour avoir tenté d’y introduire une arme à feu. Certaines écoles ont même installé des détecteurs de métaux à l’entrée de leur établissement. De récentes affaires ont défrayé la chronique où des adolescents avaient ouvert le feu sur leur camarades. En 1999 on a dénombré 68 meurtres par arme à feu dans les écoles américaines.
Les enfants des rues pourchassés ou tués :
Certains pays ont organisé des réactions violentes pour faire face à la prolifération du nombre d’enfants des rues. C’est la cas notamment du Guatemala, de la Colombie, du Pérou et du Brésil. Je citerai par exemple les trop célèbres « escadrons de la mort » au Brésil qui sont financés par des hommes d’affaires locaux qui souhaitent « nettoyer » leurs quartiers des enfants des rues. Ces escadrons de la mort, composés de policiers subalternes et d’officiers de la police militaire, veulent se substituer aux lois estimées trop lentes et inefficaces. Depuis une quinzaine d’années, tous les jours, des enfants, souvent très jeunes, meurent assassinés. A l’instar des escadrons de la mort des milices privées se sont créées dans les pays précédemment cités. La présence importante d’enfants dans la rue assure à ces milices une certaine approbation de la population nantie et donc leur quasi impunité.
Les enfants des rues en chiffres :
Zaïre :
''++au moins 35 000 enfants sont dans les rues des principales villes du pays. Dans la capitale Kinshasa, ils sont plus de 7 000 totalement abandonnés. Réputés porter malheur, ils sont appelés « enfants sorciers » par la population qui les fuit et les persécute++.''
États Unis :
1 850 000 enfants sont portés disparus chaque année. La majorité d’entre sont des fugueurs. 10 à 20 000 de ces enfants ne sont jamais retrouvés et deviennent, pour la plupart, des enfants des rues. A Chicago par exemple ils sont 4 à 5 000 sans abri.
http://www.droitsenfant.com/rue.htm
...!...
]]>UNE ARMEE D'ANGES ... - L'ETERNEL EST MON BERGER
L'ARME DE LA PATIENCE AMENE LA RECOMPENSE - L'ETERNEL EST MON BERGER
L'éternel rend justice aux orphelins.. Ne l'oublions pas! << Ésaïe 54:17 dit:>>
C'est là l'héritage des serviteurs de l'Éternel, et leur justice est de par moi, dit l'Éternel.
Martin Bible (1744) Nulles armes forgées contre toi ne prospéreront, et tu convaincras de malice toute langue qui se sera élevée contre toi en jugement; c'est là l'héritage des serviteurs de l'Eternel, et leur justice de par moi, dit l'Eternel.
1) Ce psaume nous aide quand nous sommes dans la détresse ( Psaume 130 )
Quand nous sommes dans un moment difficile de notre vie, nous pouvons souvent rassembler nos forces et passer l’obstacle. En général, nous pouvons aussi compter sur quelques personnes, soit de notre famille proche, un cousin lointain, un ami, ou un passant… Mais ce n’est malheureusement pas toujours le cas, et ça ne suffit pas toujours. On est alors, comme le dit ce psaume, « dans les profondeurs de l’abîme », on est parfois si au fond du trou qu’on a le souffle coupé, qu’on n’ose plus, qu’on ne trouve plus les mots pour dire sa peine, qu’on ne trouve pas d’oreille qui puisse comprendre ce qui nous arrive. Le fond de la détresse, c’est justement quand on n’a plus personne, plus de mots pour appeler à l’aide.
Ce Psaume 130 est alors d’une aide extraordinaire. Il nous dit que nous ne sommes pas seul, et il nous aide à dire notre détresse. Ce Psaume est comme le coup de pied que l’on donne dans le fond de la piscine pour remonter vers la surface de l’eau, vers la lumière, vers l’air donc nous avons besoin pour reprendre souffle.
Ce Psaume a aidé tant et tant de personnes qui étaient « au fond de la détresse » qu’on devrait donner à l’auteur de cette prière le prix Nobel de la paix, celui de la paix intérieure, celui de la paix avec les autres, et celui de la paix avec Dieu.
« Du fond de la détresse, je t’appelle, ô Éternel, mon Dieu »
Arriver à dire dans son cœur que ça ne va pas, le dire comme un cri vers Dieu, c’est déjà une petite lumière d’espérance. C’est déjà l’attente d’un salut, c’est déjà se préparer pour la venue du Christ, du sauveur dans notre vie, même si elle est blessée, assombrie, douloureuse.
Alors, si ça ne va pas, vous pouvez commencer à dire dans l’obscurité : « Du fond de la détresse, je t’appelle ».
Peut-être que Dieu, justement, nous aidera à voir les choses un peu moins en noir, et dans un coin de notre tête quelque chose, alors, nous dit : eh, tu appelles ça le fond de la détresse, tu n’exagères pas un peu ? Il y a quand même telle chose qui ne va pas trop trop mal. Par exemple : ta tête tourne encore un peu, tu respires encore, tu salives encore rien qu’en pensant à une tarte aux framboises, tu as telle personne qui t’aimes un peu quand même, telle personne que tu pourrais aider un peu… Et puis, il y a Dieu, ton Dieu, qui t’adore, qui te trouve assez génial, et qui espère en toi.
Mais bon, c’est vrai parfois, il peut malheureusement arriver que l’on soit vraiment au plus profond de la détresse, dans un jour intenable. Celui qui a entendu parler de Dieu peut alors chercher du secours vers lui, même au plus profond de la détresse et dire à Dieu : je ne te connais pas, mais « du fond de la détresse, je t’appelle, ô Éternel ». Et c’est déjà une espérance qui s’ouvre alors qu’il n’y en avait plus du tout.
C’est pourquoi, s’il y a une chose à retenir de notre catéchisme, s’il y a une seule chose à retenir de Noël, une chose de la théologie chrétienne, c’est ça : Nous pouvons compter sur Dieu même dans les situations les plus désespérées.
Même quand la détresse nous submerge, et que tout ce qui nous reste est de crier vers Dieu, il entend et il nous sauve. Même si nous sommes coupables, hyper honteux de nos fautes, de choses irrattrapables et inexcusables, nous pouvons nous tourner vers Dieu et compter sur son aide, il pardonne et il nous aide à avancer. Même si nous sommes dans les ténèbres, et qu’il nous semble que la lumière ne viendra jamais, aussi certainement que le jour finit bien par se lever, il est certain que Dieu finira par faire lever un jour nouveau dans la vie la plus souffrante. Et même si nous sommes comme un esclave, nous dit enfin ce Psaume, ligoté par notre faiblesse, ou que l’on s’est vendu soi-même à ces terribles maîtres que sont l’habitude et la superficialité, Dieu peut nous libérer et nous rendre à nous-mêmes. Tu peux compter sur Dieu, nous dit ce Psaume : espère son aide, attend sa présence, il est notre sauveur au sein de la détresse. Ce sauveur, Annie Vallotton souvent, en parle en disant seulement « lui, là haut » en pointant le doigt vers le ciel. C’est une expérience, une expérience de Dieu et un respect pour Lui et pour nous, comme une invitation qui nous dit : vas-y voir toi-même, appelle-le, espère-le, attends-le, et tu verras. C’est plus grand que tout, c’est plus haut que tout.
C’est donc bien de savoir que lui, là-haut, est fidèle et que nous pouvons compter sur lui. C’est bon de le noter dans un coin de notre tête pour plus tard, si un jour, malheureusement, nous sommes dans le fond de l’abîme, ce que Dieu ne veut évidemment pas, mais il se tient prêt pour nous.
2) Ce psaume nous aide quand tout va assez bien Oui, on peut chercher Dieu quand on est dans la détresse, nous dit ce Psaume. Mais ce Psaume ne parle pas seulement des situations de détresse. Ce Psaume nous aide aussi quand tout va assez bien. Car il y a une astuce dans l’écriture de ce Psaume, la première phrase a deux sens possibles, très différents : elle peut être traduite soit par « Du fond de la détresse, je t’appelle » soit par « Des profondeurs, je t’appelle ».
La première lecture de ce psaume offre une aide formidable pour retrouver de l’espérance quand nous sommes dans un moment difficile de notre vie. La deuxième lecture est peut-être plus utile encore, ce psaume nous invite alors à entrer au plus profond de nous-mêmes, ce psaume nous aide à entrer au plus profond de l’existence, et c’est là quelque chose d’essentiel pour vivre vraiment. Quand tout va bien, nous avons tous un peu tendance à nous laisser vivre, et à rester ainsi à la surface des choses. C’est insuffisant, car nous sommes alors, sans le savoir vraiment, manipulés par les hasards innombrables, bons et mauvais, de la vie quotidienne. C’est ce qui arrive quand nous ne nous posons pas assez de questions, quand nous ne voyons la réalité qu’en surface, avec une fausse connaissance des choses, de la vie, des personnes qui nous entourent, et de nous-mêmes. Nous sommes alors menés par les choses de la vie plus que nous ne menons notre vie.
Ce Psaume nous invite à entrer dans les profondeurs, à nous poser cette question : qu’est-ce qui est profond dans mon existence ? Qu’est-ce qui est profond dans nos activités, dans nos projets, dans notre façon de voir la vie ?
Ce Psaume nous invite à enraciner notre vie en profondeur. D’être comme un arbre vigoureux avec des racines qui s’enfoncent profondément en terre jusque dans les fentes du rocher. Cela donne une très grande force, on est alors capable de résister à des vents terribles, qui ne pourront au pire que casser quelques unes de nos branches, mais ne nous jetteront pas à terre.
Creuser un peu en profondeur, et alors de prier Dieu.
Ou bien prier Dieu pour qu’il nous aide à entrer dans la profondeur de l’existence.
« Des profondeurs, je t’appelle Éternel, mon Dieu » Il y a une très grande force dans cette prière. Il y a des découvertes étonnantes, tout un monde, un univers, une liberté que nous ne soupçonnions pas quand nous ne vivions qu’en surface.
Certaines personnes découvrent la profondeur de la vie après avoir frôlé la mort dans un accident ou dans une maladie grave, et ont alors un tout autre regard sur ce qui est important, découvrant l’extraordinaire beauté de la vie, devenant bien plus tolérant, plus bienveillant, plus aimant, plus compréhensif.
Rien ne nous oblige à attendre d’avoir eu un problème pour découvrir la profondeur de l’existence. Aujourd’hui, Dieu est à la porte de cette profondeur. Dieu est la porte de cette profondeur, il est ce qui reste si tout nous était enlevé, il est la profondeur de notre être, l’éternité de notre être.
Amen.
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Des profondeurs et de l’abîme je t’appelle ( Psaume 130 )
(écouter l'enregistrement) (voir la vidéo)
Culte du dimanche 13 décembre 2009 à l'Oratoire du Louvre prédication du pasteur Marc Pernot
Il y a mille raisons de nous désespérer, mais il y en a encore plus d’espérer, d’aimer la vie, de choisir la vie.
C’est ce que nous dit la vie du Christ. C’est un des plus grands dons que la Bible, et particulièrement le Christ a offert à l’humanité, a offert à chacun de nous. Même au plus profond des trous profonds, il y a une espérance et cette espérance est plus forte que tout. Cette espérance c’est Dieu, le créateur de la vie. Personnellement, je trouve que toutes les fêtes chrétiennes ont ce seul message : Noël, au plus sombre de l’année, annonce qu’en Christ nous avons une véritable espérance, même pour les plus désespérés. Et Pâques nous dit la même chose, finalement : en Christ, il y a une puissance de résurrection, une force pour que la vie l’emporte sur la mort, dans ce monde et dans notre propre existence.
« Du fond de la détresse, je t’appelle, ô Éternel, mon Dieu »
Vous ne vous imaginez pas combien ce psaume a aidé de personnes à sortir du trou, à retrouver une espérance, à retrouver la foi, à retrouver un peu de force quand elles n’avaient plus rien… Ce Psaume nous aide à naître et à ressusciter, car il nous aide en toute situation à nous ouvrir à cette source de vie qu’est Dieu.
( Psaume 130 ) http://oratoiredulouvre.fr/predications/des-profondeurs-et-de-l-abime-je-t-appelle.html
http://www.google.fr/search?sourceid=navclient&hl=fr&ie=UTF-8&rlz=1T4SUNA_frFR290FR290&q=eternelle+est+mon+arm%c3%a9
Ésaïe 51:5 Ma justice est proche, mon salut va paraître, Et mes bras jugeront les peuples; Les îles espéreront en moi, Elles se confieront en mon bras.
1 Samuel 23:17 et lui dit: Ne crains rien, car la main de Saül, mon père, ne t'atteindra pas. Tu régneras sur Israël, et moi je serai au second rang près de toi; Saül, mon père, le sait bien aussi.
Ésaïe 3:10 Dites que le juste prospérera, Car il jouira du fruit de ses oeuvres.
Ésaïe 17:12 Oh! quelle rumeur de peuples nombreux! Ils mugissent comme mugit la mer. Quel tumulte de nations! Elles grondent comme grondent les eaux puissantes.
Ésaïe 26:2 Ouvrez les portes, Laissez entrer la nation juste et fidèle.
Ésaïe 29:8 Comme celui qui a faim rêve qu'il mange, Puis s'éveille, l'estomac vide, Et comme celui qui a soif rêve qu'il boit, Puis s'éveille, épuisé et languissant; Ainsi en sera-t-il de la multitude des nations Qui viendront attaquer la montagne de Sion.
Ésaïe 40:2 Parlez au coeur de Jérusalem, et criez lui Que sa servitude est finie, Que son iniquité est expiée, Qu'elle a reçu de la main de l'Eternel Au double de tous ses péchés.
Ésaïe 45:24 En l'Eternel seul, me dira-t-on, résident la justice et la force; A lui viendront, pour être confondus, Tous ceux qui étaient irrités contre lui.
Ésaïe 46:13 Je fais approcher ma justice: elle n'est pas loin; Et mon salut: il ne tardera pas. Je mettrai le salut en Sion, Et ma gloire sur Israël.
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