Grioo.com   Grioo Pour Elle     Village   TV   Musique Forums   Agenda   Blogs  



grioo.com
Espace de discussion
 
RSS  FAQFAQ   RechercherRechercher   Liste des MembresListe des Membres   Groupes d'utilisateursGroupes d'utilisateurs   S'enregistrerS'enregistrer
 ProfilProfil   Se connecter pour vérifier ses messages privésSe connecter pour vérifier ses messages privés   ConnexionConnexion 

Sur Les mouvements d'independance africaine des annees 60

 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet       grioo.com Index du Forum -> Histoire
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
M.O.P.
Super Posteur


Inscrit le: 11 Mar 2004
Messages: 3224

MessagePosté le: Jeu 31 Mar 2005 18:28    Sujet du message: Sur Les mouvements d'independance africaine des annees 60 Répondre en citant

1- Le Cas Moumie et de l'UPC camerounais


http://www.cameroon-info.net/cmi_show_news.php?id=16115


45 ans après: Le Film de l'assassinat de Moumié
Frank Garbely, est le réalisateur du documentaire “L’assassinat de Félix Moumié – L’Afrique sous contrôle” qui sera diffusé pour la première fois par la Tsr (Télévision suisse romande) le 10 avril prochain.




Félix Moumié, le célèbre combattant de l'indépendance camerounaise, également appelé le Lumumba du Cameroun, est mort à Genève le 3 novembre 1960. Quarante-cinq après, le documentaire va raconter son destin tragique. Frank Garbely a accepté de se confier au Messager.


Monsieur Garbely, vous avez séjourné au Cameroun l’année dernière dans la perspective du tournage d’un film sur Moumié. La question qu’on a envie de vous poser c’est celle de savoir en quoi Moumié peut intéresser un Suisse.

Il y a deux raisons à cela. D’abord, Moumié est mort à Génève. C’est une affaire qui n’a jamais été élucidée. On n’a jamais vraiment mené une enquête. Et je suis tombé sur cette histoire au moment où je me suis intéressé au comportement des gouvernements après le 11 septembre. (Ndlr : Attaque aérienne de Al Quäda contre New York). Les médias et les gouvernements ont constaté que là où l’on utilise les mensonges, où il y a la désinformation, c’est très difficile de traiter ce sujet. On ne peut pas y aller. C’est au-dessus des moyens. Par hasard, je suis tombé sur Moumié et j’ai constaté que c’était exactement la même chose. Mais seulement c’est de la guerre froide. Et là, il faut s’y pencher la tête froide et analyser sans que les gens se fâchent. On peut exactement regarder à l’intérieur d’un mécanisme et être surpris à quel point les mécanismes se ressemblent. C’est cela les raisons.


Et qu’est-ce que vous avez découvert alors ? Ce mécanisme comment on peut le démonter ?

C’est un peu une sorte de polar politique qu’on a réalisé. D’une part on raconte l’assassinat de Moumié à Génève et l’enquête de cet assassinat. C’est pour ça qu’au premier moment personne ne sait ce qui s’est passé à Génève. On pense d’abord que c’est un crime du “milieu” parce que ça s’est fait dans un milieu de prostituées. Dans un 2ème temps on constate que ça n’a rien à voir avec le milieu ; apparaît un journaliste un peu bizarre qui est déjà venu en Afrique pour le contacter. Et au fur et à mesure on constate que ce journaliste est un ancien militaire français, il était dans la Légion étrangère, il était même une barbouze de l’armée française pendant la guerre mondiale, il faisait du sabotage. Bref il était impliqué dans le renseignement. Il travaillait dans “ la Main rouge ” et il était même connu de la police suisse.


C’est quoi “la Main rouge” ?

C’est une organisation de barbouzes montée par les services français pour commettre des crimes et les mettre sur le dos de quelqu’un d’autre. On peut penser que c’était la gauche mais en fait, il s’agissait de barbouzes des services qui liquidaient tout le monde qui soutenait les indépendantistes en Afrique, notamment en Algérie. Ils avaient une cellule très importante en Suisse parce que la police politique, la police fédérale, avaient mis sur écoute l’ambassade d’Egypte en Suisse et l’Egypte était un soutien majeur des indépendantistes. Et ces bandes d’écoute avaient été remises à la France. C’est souvent à partir de ces bandes que les cibles des attentats étaient désignées. Et dans l’assassinat de quelqu’un qui livrait des explosifs en Algérie, on était déjà tombé sur ce fameux journaliste qui s’appelait (William Bechtel) qui était de la Main rouge. Mais on ne l’a pas poursuivi pour des affinités politiques entre la Suisse et la France. Et finalement, c’est 20 ans plus tard qu’on l’arrête par hasard à Génève alors qu’il a 80 ans. On a fait un procès qui s’est achevé par un non-lieu. Ce qui est extraordinaire parce qu’on a trouvé par exemple des traces de poison dans ses habits et ils ont trouvé que c’était insuffisant. Finalement il est mort dans un hôpital de l’armée française. Le procès avait eu lieu vers la fin des années 70. Il y avait eu un très étonnant non-lieu, les Suisses n’ont rien compris et les Français ça les arrangeait bien.
Mais déjà tout de suite après l’empoisonnement de Moumié ça a pris énormément de temps avant que la police ne commence à enquêter. Bechtel a eu tout le temps de s’enfuir et de dissimuler des traces et ça a traîné pendant 20 ans. Il est évident qu’il y avait une forte pression politique. Pour la France comme pour la Suisse, c’était une affaire explosive. Parce que le plus haut policier de Suisse, le procureur fédéral qui en 1957 s’est suicidé parce qu’on a appris dans les journaux que les Suisses fournissaient les écoutes aux Français. Ces derniers ont demandé une entrevue avec des autorités et ils leur ont dit qu’ils en savaient assez pour faire sauter le procureur fédéral et que les Suisses devaient arrêter. Deux jours après, on a retrouvé le procureur fédéral mort et on n’a jamais enquêté sur sa mort. C’était une affaire très embarrassante pour la Suisse. C’est pour cela qu’on n’a pas voulu enquêter sur l’affaire Moumié. C’était au moment de la guerre en Algérie. Et pour comprendre pourquoi la Suisse n’a pas voulu juger les coupables, il faudrait se pencher sur l’histoire du Cameroun. En ce moment là, Moumié et l’Upc menaient la guerre d’indépendance. Avant l’indépendance, il y avait des crimes de guerre qui étaient commis par les Français. Après l’indépendance, ça a continué, notamment à l’Ouest du pays où il y avait des bombardements, des tueries dans des villages entiers, des choses terribles en fait. Et si à l’époque on avait fait un procès aux assassins de Moumié, tout cela aurait éclaté au grand jour et en Europe tout le monde aurait parlé de ça. Et on n’aurait pas pu continuer ainsi ce travail d’étouffement de l’opposition. C’est pour cela qu’on a mis le paquet pour que la Suisse ne mène pas une enquête rigoureuse.

Dans le film, on remonte de manière parallèle entre l’assassinat de Moumié et l’enquête qui n’avance pas, puis d’autre part, la situation politique du Cameroun et le génocide, les crimes de guerre. Le troisième niveau c’est que si on les lit bien ces évènements-là, on va forcément penser à ce qui se passe de nos jours avec la guerre d’Irak, avec l’Afghanistan. On avance une chose (Ndlr. La guerre d’Irak a été justifiée par la volonté de détruire des armes de déstruction massive qui n’ont existé que dans l’imagination des Américains) et après on apprend que ça n’a rien à avoir. C’est-à-dire qu’on n’a rien appris, on prend les gens pour des cons. Et même aujourd’hui où on a tous les moyens pour publier, l’information devient une arme redoutable. C’est très important et vous au Messager vous en savez quelque chose !


Quel est le genre du film ? C’est un documentaire, c’est une fiction… ?

C’est un documentaire. On s’est servi des documents, on a fait de longues études, on a passé deux semaines de bonheur avec des gens. On a demandé aux historiens des enquêtes pour nos archives à Yaoundé, à Bafoussam, de même qu’en Suisse où j’ai eu accès au dossier “ Moumié ” des archives fédérales. Notre voyage au Cameroun était très important parce qu’on y était allé pour rencontrer des témoins.


Est-ce qu’en Suisse cela a été facile d’avoir accès à ce genre d’archives ? Est-ce que c’est maintenant possible ?

Si. En Suisse ce n’est peut-être pas très compliqué. Par contre en France je ne suis pas arrivé à avoir tout ce que je voulais. C’est très, très compliqué en France et j’espère qu’on aura cette possibilité. Mais je sais, pour avoir travaillé sur le nazisme pendant la période de la 2ème guerre mondiale, que la France est probablement le seul pays qui n’a pas ouvert ses archives. Je pense que ce travail va faire développer toute cette série de choses. Vous savez, le film est coproduit par “ Arte ” et en Suisse il y aura un certain écho.


Ça aura quelle durée, au finish ?

C’est un documentaire qui fera 52 minutes. Ça dépendra si, éventuellement mais pour le moment il faudrait voir si on a assez d’argent, ça vaudra vraiment la peine de faire un dossier complémentaire, de faire des dérivés avec des coulisses parce qu’on a eu des témoignages très intéressants. Mme Moumié, avec elle nous sommes allés sur des lieux très intéressants où on a rencontré des gens qui étaient en prison…


Pendant votre travail vous avez rencontré des témoins qui vous ont parlé de Moumié. Qu’est ce qu’ils vous ont dit de lui ? Comment percevez-vous Moumié finalement ?

Si on va dans les détails il n’y a pas que des saints, il n’y a pas que des diables. C’est toujours un peu mélangé. C’était quelqu’un de très engagé, de très courageux, il se battait pour son pays. Il avait un seul but : celui de se sacrifier pour son pays. Mais d’autre part, et ça peut être un peu gênant, il aimait bien les femmes, la bonne bouffe, il dépensait beaucoup d’argent et il avait ses petits plaisirs. Mais bon ça le rend presque un peu humain. Ce qui m’a le plus surpris, c’est qu’il n’a pas pu penser qu’on organise un coup contre lui. Parce que de laisser venir si facilement un journaliste qui était en fait un militaire français, et surtout de se fier, de raconter beaucoup de choses à une prostituée, c’était très, très naïf. Je ne dirais pas qu’on aurait pu éviter, mais il aurait gagné quelques années supplémentaires. Mais c’était une proie facile. Ça m’a surpris qu’il ne soit pas mieux organisé. Peut-être que les Camerounais étaient seuls, que les soutiens de l’Union soviétique, de la Chine n’étaient pas aussi importants. C’est quelque chose qui m’a aussi beaucoup frappé. Le soutien militaire, le soutien logistique des Russes était extrêmement faible. Quand on discutait avec un certain nombre de gens qui ont eu une formation à Cuba pour devenir guérilleros, ça frôle le ridicule. Le niveau militaire était très faible. Là, on doit dire que l’on avait exagéré. Il n’y avait pas une vraie guérilla capable de se défendre militairement.


A quels endroits êtes-vous allé au Cameroun ? Comment s’est déroulé le tournage ?

Le tournage s’est bien passé. On n’a pas eu de problèmes du tout. On a été bien reçu. Nous sommes allés à Douala, à l’Ouest. Après nous sommes allés à ce qu’on appelait à l’époque “ Sanaga-Maritime ” et finalement on a fait un arrêt dans la ville de Moumié où il a rencontré sa femme. C’est en gros les endroits où nous nous sommes rendus.


Que dit sa famille de cette histoire ? Où se trouve son corps ? Est-ce que sa famille pense à lui donner uns sépulture ? Que pense sa famille du gouvernement ?

Je dois vous dire que nous avons été très surpris. Le corps de Moumié a disparu. Il n’est plus là où tout le monde pense qu’il est. Le corps de Moumié a été transféré de Genève à Conakry en présence de magistrats, de politiques, etc. Il a été enterré là-bas. Mais bon, quand ils ont refait le cimetière, ils ont cassé la tombe et la famille voulait en principe réclamer qu’on rapatrie mais on ne peut pas rapatrier quelque chose qui n’existe pas. Enfin, on ne sait pas où on l’a enterré. Ni comment. Sa femme est très courageuse. Elle est très âgée, elle fait 74-75 ans. Elle nous a beaucoup aidé et nous avons fait avec elle le tour des endroits où les choses importantes ont eu lieu.

Dans sa vie, elle a beaucoup souffert pour avoir été la veuve de Moumié. Elle a passé 5 ans en prison à Yaoundé. C’est très difficile pour elle d’en parler. Elle ne nous a pas donné des détails. Mais d’après ce qu’on nous a appris, elle a subi des choses horribles là-bas. Elle voudrait qu’on n’oublie pas l’histoire de Moumié parce que c’est l’histoire de l’indépendance. Je trouve qu’elle est très courageuse. Elle a fait tout le voyage avec nous. Chaque fois qu’on lui demandait de venir, elle venait. Elle habite maintenant avec son frère dans la région dont elle est originaire.

S’il y avait un enseignement à tirer de cette histoire, que retenir ? Vous avez évidemment parlé de ce traitement de l’information qui fait qu’on garde les gens dans l’ignorance. Mais du point de vue de la marche vers l’indépendance des peuples africains, il y a peut-être aussi une leçon à tirer. Au fond est-ce qu’on est toujours indépendant ? Est-ce que la lutte à laquelle Moumié s’est consacré a été victorieuse ?

Je pense que non. Elle n’a pas été victorieuse. C’est un échec terrible. Ce n’est pas une exception, c’est souvent comme ça. Mais ce qui est terrible, c’est que les colons, le colonialisme ne survit pas à cause des Européens mais à cause des Noirs. Il y a des usurpateurs africains qui continuent de travail des colons. Et dans ce sens-là, Moumié et les siens ont vu juste. L’indépendance n’en était pas une véritable. C’était une farce en quelque sorte. Demander au colonialisme français de s’occuper de l’indépendance des Camerounais, ça a été une farce. En effet, demander à la France de s’occuper de l’indépendance des Camerounais, n'était pas très sérieux.

Et pour ce qui est de l’indépendance, il y a des personnes âgées qui vont disparaître dans 5, 10 ans. Ce sera fini. Et ce qui va rester, ce n’est que ce que les Français diront, disont, des mensonges. Et les jeunes, eux ne savent pas ce qui s’est passé, ils ne connaissent pas l’histoire de leurs pays ; plus précisément, ils sont perdus. Je crois que c’est quelque chose de très important.
Quant au traitement de l’information : je crois qu’il faut vraiment faire tout ce qui est possible pour arrêter d’enterrer l’histoire. C’est le dernier moment. Car ceux qui savent, ceux qui ont vécu les évènements commencent à devenir âgés. Beaucoup sont déjà partis. Et dans 5 où 10 ans il n’y aura plus personne pour raconter. Les témoignages des anciens sont particulièrement importants, car beaucoup de documents ont été détruits pendant les années de la répression. Et les documents qu’on trouve dans les archives ont souvent été établis par les Français ou viennent du pouvoir installé par les Français. Ces documents sont un peu à l’image des monuments au Cameroun. Partout on trouve des monuments à l’honneur de l’armée française ; mais où sont les monuments à l’honneur des Camerounais qui se sont battus pour l’indépendance ? Et là je pense qu’il faut lancer un appel aux intellectuels camerounais de commencer ne serait-ce qu’à recueillir ce que racontent les anciens. Il y a beaucoup de fosses communes. Pourquoi on ne fait pas une carte de ces fosses par exemple ? Pourquoi on ne fait rien pour commémorer tous ces morts, raconter leur histoire ? Si ce travail de mémoire n’est pas fait, l’histoire du Cameroun continuera d’être bâtie sur le mensonge. Et les jeunes ne connaîtront jamais l’histoire vraie de leur pays. On ne peut pas avoir un futur si on ne connaît pas son passé.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
M.O.P.
Super Posteur


Inscrit le: 11 Mar 2004
Messages: 3224

MessagePosté le: Jeu 31 Mar 2005 18:33    Sujet du message: Répondre en citant

Une Bibliographie qu'un internaute a propose sur le sujet

collection: AFRIQUE CONTEMPORAINE.
edition CHAKA

1- LE NON DE LA GUINEE A DE GAULE par Lansiné Kaba
2- LA MORT DE LUMUMBA ou LA Tragedie Congolaise par
Yves Benot.
3- LE CONGRES DE BAMAKO ou la Naissance du RDA par
Pierre Kipre.
4- LES DEPUTES AFRICAINS AU PALAIS BOURBON de 1914 à
1958 par Yves Benot.
5- LES GRANDES HEURES DE LA FEANF par Charles Diane.
6- LES TROIS GLORIEUSES ou la Chute de Fulbert Youlou
par Rémy Boutet.
7- BLAISE DIAGNE, premier député africain par Amadyu
Aly Dieng.
8- ECHEC AUX MILITAIRES AU GABON en 1964 par Moise
N'solé Biteghe.
9- LA CHUTE DE MODIBO KEITA par Bintou Sanankoua.
10- DE GAULE ET LES AFRICAINS par Stanislas Adotevi.
11- KWAME N'KRUMAH et le reve de l'unité africaine par
Lansiné Kaba.
12- COMMENT PERDRE LE POUVOIR? le cas de Maurice
Yameogo par Frederic Guirma.
13- L'U.P.C. UNE REVOLUTION MANQUEE par Abel Eyinga.
ISBN 2-907768-14-x
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Pakira
Super Posteur


Inscrit le: 01 Mar 2004
Messages: 1750

MessagePosté le: Jeu 31 Mar 2005 19:54    Sujet du message: Répondre en citant

Interessant,très peu d personnes savent que la france(pays qui ne mérite pas de majuscule) à commis un génocide au camer...
_________________
"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Nkossi
Bon posteur


Inscrit le: 31 Mar 2005
Messages: 722

MessagePosté le: Jeu 31 Mar 2005 20:40    Sujet du message: Edifiant Répondre en citant

Je cite Claude Faure (il a travaillé pendant 30 ans dans les services de renseignement français) dans "Aux services de la République", Fayard page 318.
"...En Afrique Noire, le Cameroun est agité par de nombreux mouvements d'opposants à l'adhésion du pays à la Communauté française. Représentés au sein de l'Union des Populations du Cameroun (UPC), dirigée par Felix Moumié, les Bamilékés sont les principaux animateurs de la contestation. La police camerounaise et l'armée française ont tenté depuis quelques mois de mettre fin à cette agitation en menant plusieurs opérations au cours desquelles le précédent chef de l'UPC, Ruben Um Nyobé, a été tué. Ces opérations s'étant révélées inefficaces, il est alors décidé à Paris d'éliminer félix Moumié. Le 15 octobre 1960, à Genève, le journaliste franco-suisse William Bechtel a rdv avec le leader de l'UPC. Le 3 novembre, Félix Moumié décède, victime d'un empoisement. Avant de mourir, il accuse le journaliste d'avoir versé du poison dans sa nourriture lors de leur rdv dans la capitale helvétique. Surnommé "Grand Bill", William Bechtel, tout comme Jacques Foccart, est un réserviste du service action du SDECE. Durant la Seconde Guerre, il a appartenu aux équipes jedburgh.
_________________
La véritable désaliénation du Noir implique une prise de conscience abrupte des réalités économiques et sociales. F. Fanon
L'ignorance est un danger que tout homme doit éviter. S. NKOUA

Visitez le blog de Théo http://kouamouo.ivoire-blog.com/
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Agnassa
Grioonaute 1


Inscrit le: 07 Nov 2004
Messages: 258
Localisation: kuala lumpur

MessagePosté le: Jeu 31 Mar 2005 20:53    Sujet du message: Répondre en citant

Merci à Frank Gaberly!!!
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Nino
Bon posteur


Inscrit le: 05 Mar 2004
Messages: 603

MessagePosté le: Ven 01 Avr 2005 11:54    Sujet du message: Répondre en citant

Ce n'est peut-être pas très rigoureux de ma part, mais je me méfie quand des européens viennent révémer les maux des Africains.

Il dit qu'il a du mal à trouver des infos auprès de la France, mais il en a quand même eu !
On peut se demander s'il n'a pas eu juste les infos que la France souhaite divulguer; comme ça on pourra leur crier dessus quand même, ils encaisseront et comme on a trimé pour avoir ces infos là, on pensera que que c'est tout ce qu'il y'a à savoir.

Alors que la vérité est peut-être ailleurs, ou plus profonde que ça !
_________________
Mon blog: http://nino.akopo.com
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
M.O.P.
Super Posteur


Inscrit le: 11 Mar 2004
Messages: 3224

MessagePosté le: Ven 01 Avr 2005 12:04    Sujet du message: Répondre en citant

nino a écrit:
Ce n'est peut-être pas très rigoureux de ma part, mais je me méfie quand des européens viennent révémer les maux des Africains.

Il dit qu'il a du mal à trouver des infos auprès de la France, mais il en a quand même eu !
On peut se demander s'il n'a pas eu juste les infos que la France souhaite divulguer; comme ça on pourra leur crier dessus quand même, ils encaisseront et comme on a trimé pour avoir ces infos là, on pensera que que c'est tout ce qu'il y'a à savoir.

Alors que la vérité est peut-être ailleurs, ou plus profonde que ça !


Mais est ce de la faute de cet europeen qui fait un travail qui devrait etre le notre ?

La se situe toute la problematique.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Doco
Grioonaute 1


Inscrit le: 02 Mar 2004
Messages: 218

MessagePosté le: Sam 02 Avr 2005 01:15    Sujet du message: Répondre en citant

M.O.P. a écrit:

Mais est ce de la faute de cet europeen qui fait un travail qui devrait etre le notre ?

La se situe toute la problematique.

_________________
Vert, Jaune, Rouge...
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
M.O.P.
Super Posteur


Inscrit le: 11 Mar 2004
Messages: 3224

MessagePosté le: Sam 30 Déc 2006 11:40    Sujet du message: Répondre en citant

Video-emission de la tv suisse: l'assassinat de Felix Moumie et les genocides francais au cameroun

http://www.bonaberi.com/forum/viewtopic.php?t=6739&start=0&postdays=0&postorder=asc&highlight=
_________________
La vie est un privilege, elle ne vous doit rien!
Vous lui devez tout, en l'occurence votre vie
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet       grioo.com Index du Forum -> Histoire Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
Page 1 sur 1

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum



Powered by phpBB © 2001 phpBB Group