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Ou en est la recherche en afrique ?

 
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M.O.P.
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MessagePosté le: Lun 25 Juil 2005 11:41    Sujet du message: Ou en est la recherche en afrique ? Répondre en citant

http://www.kametrenaissance.com/Science-Technologie.html

DECOUVERTES
Les génies qu’on ignore - Cas du Cameroun
Par Jean-Célestin EDJANGUE
LE MESSAGER Edition N° 1493 du 02-Avril-2003


Le Salon international des inventions, techniques et produits nouveaux se tient à Genève, en Suisse, du 09 au 13 avril. Le Cameroun sera en force dans cette 31e édition, avec quinze représentants. Parmi eux, Cheick Mohamed Ali qui a découvert un médicament contre le cancer et Thomas Njiné pour un procédé de lutte contre la cavitation.

Ils ont le look passablement négligé, l’apparence des gens venus d’ailleurs, de ces personnes qu’on ne rencontre que très rarement dans la rue. Thomas Njiné, 58 ans, père de 5 enfants, habitant à Bépanda et Cheick Mohamed Ali, de Yaoundé, représentant de l’Association nationale des chercheurs isolés en phytothérapie (Ancip), sont deux des quinze Camerounais invités au salon international des inventions de Genève, du 9 au 13 avril 2003.

Cheick Mohamed Ali a mis au point “Le Paca Chrom”, “un médicament fabriqué à base de plantes médicinales, destiné à la fois au traitement du cancer interne et externe”, explique-t-il? Un magnifique bébé, conçu douloureusement au bout de 8 ans de grossesse : “j’ai commencé à concevoir le produit en 1995 avant de l’expérimenter au Cameroun”, ajoute Cheick Mohamed Ali, qui insiste sur le caractère inédit de son invention : “c’est la toute première fois qu’un médicament sur le cancer est mis au point. Personne dans le monde entier n’avait réussi jusqu’à présent à relever ce défi”.

Une découverte salutaire, qui tombe comme un cadeau du ciel pour les 12.000 (douze mille) Camerounais qui souffrent des différents cancers chaque année.

Pour sa part, Thomas Njine a découvert un procédé de lutte contre “La Cavitation” : “un système qui annule des poches de vapeur au sein d’un liquide initialement homogène”, raconte-t-il avant de poursuivre : “cette cavitation peut prendre des formes diverses, selon la configuration du propulseur et la nature du fluide en écoulement autour du mobile”.

Le système de cavitation est fréquent dans les hélices, pompes, vannes d’arrêt… C’est cette même cavitation qui, dans les avions, provoque des turbulences quand l’aile est mal calculée. Diverses applications

L’anti-cavitation permet de nombreuses applications et autant de bienfaits : “Permettant d’homogénéiser la circulation du fluide dans les conduits et vannes d’arrêt, l’anti-cavitation donne un gain substantiel en vitesse tout en minimisant les risque d’accident.” Par ailleurs, en aéronautique, la nouvelle configuration de l’hélice anti-cavitation débouche sur un moteur hybride, avec une économie de 50 % sur le carburant. Enfin, le procédé diminue sensiblement le bruit du moteur, grâce à la présence d’un silencieux anti-cavitation.

Ainsi donc, pour la première fois dans l’histoire des inventions, deux Africains et de surcroît des Camerounais mettent au point des instruments essentiels pour l’amélioration du quotidien de la planète dans des domaines aussi différents que la lutte contre le cancer ou contre la cavitation. Mais au total, ce sont bien quinze Camerounais qui devraient débarquer en force au salon de Genève, du 9 au 13 avril 2003, s’ils trouvent des moyens pour financer leur voyage. Liste des participants camerounais

Outre Cheick Mohamed Ali, pour le médicament contre le cancer et Thomas Njiné, pour son procédé anti-cavitation, treize autres Camerounais seront au Salon international des inventions, à Genève, du 9 au 13 avril 2003.

* Letsini Binelly Edmond : Pour un générateur doté d’un système d’auto-alimentation qui produit le courant électrique pour les ménages et les entreprises.
* Engoudou Mengong Bénédicte : Nappe hygiénique permettant d’éviter la transmission de certaines maladies par les W-C et d’éliminer les mauvaises odeurs ambiantes.
* Aboda Marie-Thérèse : Dispositif antipollution pour mieux conserver les appareils informatiques et de communication et préserver la santé des utilisateurs.
* Talom Legrand : Système hydraulique pour la production de l’énergie mécanique, permettant de résoudre le problème d’adduction d’eau.
* Mbatoumou Joséphine : Dispositif de distribution automatique de l’eau dans les espaces verts, permet d’épargner le jardinier des tâches quotidiennes d’arrosage.
* Onana Jean Martin II : Procédé de fabrication du café moulu naturel et café infusion.
* Antunka Livingstone Antunka : Variété d’engrais biologique pour l’agriculture dans toutes les régions.
* Chambo, née Etuk Ojong AD Joséphine : Jus naturel à base de légumes céréales et fruits pour alimentation.
* Ronnette Angwi Tatah : Savon à base des plantes pour la lessive ou la toilette.
* ofack Simon : Procédé d’obtention de la filasse melandap, fait à base de feuilles de sisal qui ont les qualités techniques meilleures que celles du kenaf, et utilisée dans les travaux de décoration des plafonds en plâtre (Staff) et comme isolant acoustique et thermique.
* Tagne Jean Blaise : Machine de transformation de filesse
* Monique Eme : Procédé de fabrication d’une liqueur
* Mbang Félix Pele : Procédé de fabrication du sucre à partir du miel naturel


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Où vont les crédits pour la recherche ? Cas du Cameroun
Par Jean-Célestin EDJANGUE LE MESSAGER Edition N° 1493 du 02-Avril-2003



Le 26 mars (2003), le ministère de la Recherche scientifique et technique publiait dans Cameroon Tribune, un “Avis d’appel à projets” dont un des volets concerne les inventeurs. C’est que les chercheurs, qu’ils soient isolés ou pas, rencontrent les pires difficultés pour financer les projets et valoriser leur découverte.

Nous connaissons des problèmes récurrents d’infrastructures, notamment des moyens pour mener la recherche. Il manque de tout. Il n’y a pas de laboratoires, ni de bureaux et donc pas d’unité de recherche proprement dite. Comme il n’y a pas de crédits spécifiquement alloués dans ce sens, on est obligé de se débrouiller tant bien que mal. C’est extrêmement compliqué.” Ces propos de Annie Ngono, 35 ans, mère de deux enfants et enseignante à la faculté des sciences de l’Université de Douala depuis 3 ans, sont malheureusement très actuels. L’enseignante, rencontrée fin janvier dernier dans le cadre d’un travail publié par Le Messager sur les “Enseignants à Douala”, il y a quelques semaines, nourrissait malgré tout l’espoir de “voir les choses changer un jour.”

Force est de constater que, à la fin du mois de mars 2003, la situation n’a guère bougé. Elle est d’autant plus regrettable qu’elle touche également des chercheurs isolés. Ceux-là même qui, sans être véritablement épaulés, sont obligés de faire des pieds et des mains pour essayer de boucler leur projet.

Les quinze inventeurs camerounais invités au salon de Genève, du 9 au 13 avril prochain, n’échappent pas à la règle : “Le plus difficile, c’est maintenant que je suis en train de le vivre, souligne Cheick Mohamed Ali. C’est énormément frustrant de constater qu’il y a peu de sponsors qui s’intéressent à nos découvertes.” Sa déception est d’autant plus compréhensible que depuis 2001, la lettre adressée au président de la République et les nombreuses démarches entreprises pour obtenir un brevet d’invention, n’ont pas abouti : “La présidence de la République m’a orienté vers le ministère de la Recherche scientifique qui m’a indiqué qu’il n’y avait pas de budget pour valoriser mon invention”, affirme Cheik Mohamed Ali, qui dénonce la brutalité avec laquelle il a été reçu il y a quelques jours au ministère de la Recherche scientifique : “Une certaine Mme Tchachouang, au Dpsr, a carrément envoyé des vigiles pour me sortir manu militari, en hurlant qu’il n’y a rien pour les inventions ou les inventeurs.” Déjà, les sacrifices consentis pour réaliser le projet l’ont conduit à “mettre sous scellé le bureau de l’association qu’il préside, pour 2 mois d’arriérés de location.”

Certes, Thomas Njiné, l’inventeur de l’anti-cavitation, a eu un petit coup de pouce de l’Etat par l’intermédiaire du Mindic, qui a subventionné son brevet. Mais, il reste, comme l’ensemble des quatorze autres inventeurs camerounais attendus au salon international de Genève, à l’écoute des décideurs et autres sponsors, pour le coup de main décisif qui pourrait leur permettre de mieux valoriser leur découverte sur place et, qui sait, pour le bien-être de l’humanité entière.

Le plus surprenant c’est de voir le ministère de la Recherche publier un “Avis d’appel à projets”. Ce qui sous-entend qu’il y a bien des crédits alloués à la Recherche scientifique. Et comme les chercheurs se plaignent de ne pas en bénéficier, on est en droit de se demander où vont ces crédits.
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Nino
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MessagePosté le: Lun 25 Juil 2005 15:17    Sujet du message: Re: Ou en est la recherche en afrique ? Répondre en citant

M.O.P. a écrit:
* Aboda Marie-Thérèse : Dispositif antipollution pour mieux conserver les appareils informatiques et de communication et préserver la santé des utilisateurs.

Intéressant ça, surtout pour nos régions tropicales où les poussières ,l'humidité et la chaleur ont souvent très vite raison du matériel informatique qui lui, n'est pas tropicalisé.

Tu sors ces articles d'où MOP ? T'es trop fort ! Si tu en as d'autres like this

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Dernière édition par Nino le Lun 25 Juil 2005 15:30; édité 1 fois
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Imhotep
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MessagePosté le: Lun 25 Juil 2005 15:25    Sujet du message: Répondre en citant

La description des applications de l'anti-cavitation s'apparente bien aux explications de nos deux inventeurs de l'avion a battement des ailes.
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BM
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MessagePosté le: Lun 25 Juil 2005 17:43    Sujet du message: Re: Ou en est la recherche en afrique ? Répondre en citant

M.O.P. a écrit:
Pour sa part, Thomas Njine a découvert un procédé de lutte contre “La Cavitation” : “un système qui annule des poches de vapeur au sein d’un liquide initialement homogène”, raconte-t-il avant de poursuivre : “cette cavitation peut prendre des formes diverses, selon la configuration du propulseur et la nature du fluide en écoulement autour du mobile”.

Le système de cavitation est fréquent dans les hélices, pompes, vannes d’arrêt… C’est cette même cavitation qui, dans les avions, provoque des turbulences quand l’aile est mal calculée. Diverses applications

L’anti-cavitation permet de nombreuses applications et autant de bienfaits : “Permettant d’homogénéiser la circulation du fluide dans les conduits et vannes d’arrêt, l’anti-cavitation donne un gain substantiel en vitesse tout en minimisant les risque d’accident.” Par ailleurs, en aéronautique, la nouvelle configuration de l’hélice anti-cavitation débouche sur un moteur hybride, avec une économie de 50 % sur le carburant. Enfin, le procédé diminue sensiblement le bruit du moteur, grâce à la présence d’un silencieux anti-cavitation.

Ce truc sur la cavitation m'intrigue beaucoup.
La cavitation est en général particulièrement nocive pour les sous-marins.
Quand les hélices de propulsion tournent, elles génèrent des "bulles" par depression, qui par la suite "implosent" et créent des vibrations qui trahissent la presence du sous-marin a des milliers de km de distance.
En général on essaye d'eviter la cavitation avec des hélices soigneusement profilées, ayant des "formes mathématiques" spéciales et particulièrement précises.

Il ya 7 ou 8 ans j'avais lu qu'un groupe de mathématiciens suédois avaient reussi a calculer un profil anti-cavitation d'helice pour de sous-marins, et qu'il s'en était suivi une lutte entre les services secrets statois et suédois pour s'approprier exclusivement les resultats de ces recherches.

Malheureusemnt sur l'article de MOP, Njiné n'en dit pas beaucoup sur son invention.
Dommage.
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M.O.P.
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MessagePosté le: Lun 25 Juil 2005 18:08    Sujet du message: Répondre en citant

J'arrive pas a trouver plus d'infos la-dessus.
Sinon son procede semble interesser les occidentaux,
selon le site en-dessous il aurait recu une medalle en belgique pour ce travail.

http://www.concours-lepine.com/concours_lepine/archives/cl_regionaux_2004/palmares_Charleroi_2004.htm

CONCOURS LEPINE EUROPEEN CHARLEROI
30 Octobre au 14 Novembre 2004

Médailles A.I.F.F.


Belooussova T., Sukhaninsky Y. - appareil de stimulation de biorythmes "Rythme-Polet"

Jean Robert - Cône de forçage potager

Brigitte Jonette - KIT-VIT, palet en bois destiné à retirer les aliments des brochettes

Bakkour Kattan - adaptateur et sac universel pour aspirateur traîneau et balai

Antonio Théodore - Rangement pour compacts disques CEDETEC

Thomas Njine - Procédé d'élimination des effets néfastes de la "cavitation" sur les mobiles (nouvelle configuration d'hélice)
Bakkour Kattan - porte monnaie/système répertoire
Alexandre Dolgushin - "verre coloré" ou "cristaux irisés pour laser"
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Nino
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MessagePosté le: Lun 25 Juil 2005 18:17    Sujet du message: Re: Ou en est la recherche en afrique ? Répondre en citant

BMW a écrit:
Malheureusemnt sur l'article de MOP, Njiné n'en dit pas beaucoup sur son invention.Dommage.

je vais voir si je peux le retrouver..

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M.O.P.
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MessagePosté le: Mar 26 Juil 2005 17:34    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=all&id=1122330290

MARDI, 26 JUILLET , 2005 - 06:24
Sciences : Recherche : L'Irad expose son savoir
Les Journées scientifiques de l'Institut agricole ne rassemblent pas tous les chercheurs.
Cathy Yogo



Recherche
L'Irad expose son savoir
Les Journées scientifiques de l'Institut agricole ne rassemblent pas tous les chercheurs.

Les chercheurs ont beau cacher leur mécontentement, dans les coulisses, ils n'hésitent pas à faire part de leur désolation. Certains s'offusquent de n'avoir pas eu assez de temps pour préparer les Revues scientifiques de l'Institut de recherche agricole pour le développement (Irad), lesquelles se sont ouvertes hier, lundi 25 juillet, au Palais des congrès de Yaoundé. Ces rencontres, les premières du genre, se déroulent sous le thème : "La recherche scientifique au service des acteurs du monde rural".
Pour plus d'efficacité, certains chercheurs suggèrent que les Revues scientifiques de l'Irad, qui se dérouleront désormais tous les ans, aient plutôt lieu pendant la période des récoltes de cultures de longues durées. Cette période part de la fin du mois de février au début du mois de mars. "Pour organiser une telle cérémonie, les résultats des recherches doivent prêcher par l'exemple. Ce qui signifie que l'on présente des cultures saines et matures. Malheureusement, nous avons été pris de cours et les cultures n'ont pas eu le temps de bien grandir". Voilà, en substance, les plaintes d'un chercheur qui requiert l'anonymat.

Des lamentations qui divisent néanmoins les chercheurs, qui n'ont pas tous le même avis sur la question. Des divergences qui n’ont cependant pas déteint sur la fête. Le Palais des congrès était riche en couleurs hier. Entre ces variétés de plantains et de bananes, la figue rose et le bénédista exposés par le Centre africain de recherche sur bananiers et plantains (Carbap); les corpulents tubercules de manioc et des biscuits fait à base de cacao et de maïs, on se serait cru au Comice agropastoral de Bertoua en 1980. Hormis les problèmes cités plus haut, en présentant les résultats de ses recherches aux institutions nationales et internationales et aux acteurs de la société civile, l'Irad a su mettre en valeur ses travaux réalisés durant de longues années. Les revues scientifiques de l'Irad se veulent également un cadre d’échange, où les 285 chercheurs que compte la structure sont à l'écoute des utilisateurs des résultats de leurs recherches, afin qu'à l'avenir, les différents projets initiés soient mieux adapter aux besoins. Sur ce dernier point, le ministre de la Recherche scientifique et de l'Innovation, Madeleine Tchuente, a demandé qu'à l'avenir, les Revues scientifiques soient désormais ouvertes à tous les chercheurs du Cameroun. Pour cette année, elles ne concernent que les chercheurs de l'Irad, une structure qui réalise trois quarts des activités de recherche agricole locales et, surtout, le potentiel de recherche le plus important des pays de la Cemac.


MARDI, 26 JUILLET , 2005 - 06:14
Politique : Clobert Tchatat dans les caféiers
Le département du Bui (province du Nord-Ouest), qui a figuré parmi les localités visitées par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural...
F.T.C.




Clobert Tchatat dans les caféiers

http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=all&id=1122329655

Le département du Bui (province du Nord-Ouest), qui a figuré parmi les localités visitées par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, lors de sa tournée dans les provinces du Nord-Ouest et de l’Ouest, du 17 au 24 juillet 2005, s’est fait remarquer par trois produits agro-pastoraux : la pomme de terre, le café arabica et le miel. La localité excelle en effet dans la production de ces trois denrées, notamment dans l’arrondissement de Oku. Le miel de montagne d’Oku, fraîchement extrait de la Mountain forest de Kilum et particulier de par son goût et ses couleurs a fait l’objet de convoitises. Les pommes de terre, du fait de leur grosseur, ont tout aussi semblé impressionner le ministre Clobert Tchatat.

Mais, la plus grosse surprise a été la découverte de ces vieux caféiers de plus de cinquante ans, qui avaient retrouvé un nouveau cycle de production grâce à des techniques révolutionnaires de régénération. Sans engrais ni autres produits chimiques, les branches taillées et exposées au soleil, ployaient de nouveau sous le poids des fruits, espoir d’une prochaine bonne récolte. Un exploit réussi par des experts zambiens et kenyans, venus inculquer leur savoir-faire aux Camerounais, grâce à l’organisme allemand de coopération internationale, Gtz.
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Nino
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MessagePosté le: Mar 26 Juil 2005 18:28    Sujet du message: Répondre en citant

C'est donc qu'on n'y croit pas en fait...les moyens sont juste là, devant nous !
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MessagePosté le: Mer 27 Juil 2005 09:40    Sujet du message: Re: Ou en est la recherche en afrique ? Répondre en citant

BMW a écrit:
Malheureusemnt sur l'article de MOP, Njiné n'en dit pas beaucoup sur son invention.Dommage.

ça y est, chercheur,ou plutôt trouveur trouvé (enfin, juste son téléphone).
Vous vouliez lui demander quoi ?
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MessagePosté le: Lun 01 Aoû 2005 10:49    Sujet du message: Re: Ou en est la recherche en afrique ? Répondre en citant

nino a écrit:
BMW a écrit:
Malheureusemnt sur l'article de MOP, Njiné n'en dit pas beaucoup sur son invention.Dommage.

ça y est, chercheur,ou plutôt trouveur trouvé (enfin, juste son téléphone).
Vous vouliez lui demander quoi ?

Juste comment fonctionne son truc, le princiipe qu'il y a derrière.
Je ne sais pas s'il a un site web (ou s'il a publié un article) mais ce serait utile pour comprendre exactement comment fonctionne cette hélice anti-cavitation.
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Soundjata Kéita
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MessagePosté le: Lun 01 Aoû 2005 17:14    Sujet du message: Re: Ou en est la recherche en afrique ? Répondre en citant

BMW a écrit:
nino a écrit:
BMW a écrit:
Malheureusemnt sur l'article de MOP, Njiné n'en dit pas beaucoup sur son invention.Dommage.

ça y est, chercheur,ou plutôt trouveur trouvé (enfin, juste son téléphone).
Vous vouliez lui demander quoi ?

Juste comment fonctionne son truc, le princiipe qu'il y a derrière.
Je ne sais pas s'il a un site web (ou s'il a publié un article) mais ce serait utile pour comprendre exactement comment fonctionne cette hélice anti-cavitation.
Avec un système d'injecteur et un système de refroidissement des pales.
C'est en tout cas ce qu'il m'aura expliqué au sortir du "débat" Afrikara/JCR Escrology.
Je n'en sais pas plus.

Il m'a aussi confirmé les déboires décrits plus haut sur ce présent topic (lui et l'inventeur du médoc anticrabe), à savoir le non-soutient de leur propre gouvernement et le fait que personne en Occident en veut de leur projet respectifs.


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MessagePosté le: Lun 01 Aoû 2005 17:48    Sujet du message: Re: Ou en est la recherche en afrique ? Répondre en citant

Soundjata Kéita a écrit:
BMW a écrit:
nino a écrit:
BMW a écrit:
Malheureusemnt sur l'article de MOP, Njiné n'en dit pas beaucoup sur son invention.Dommage.

ça y est, chercheur,ou plutôt trouveur trouvé (enfin, juste son téléphone).
Vous vouliez lui demander quoi ?

Juste comment fonctionne son truc, le princiipe qu'il y a derrière.
Je ne sais pas s'il a un site web (ou s'il a publié un article) mais ce serait utile pour comprendre exactement comment fonctionne cette hélice anti-cavitation.
Avec un système d'injecteur et un système de refroidissement des pales.
C'est en tout cas ce qu'il m'aura expliqué au sortir du "débat" Afrikara/JCR Escrology.
Je n'en sais pas plus.

Il m'a aussi confirmé les déboires décrits plus haut sur ce présent topic (lui et l'inventeur du médoc anticrabe), à savoir le non-soutient de leur propre gouvernement et le fait que personne en Occident en veut de leur projet respectifs.


Hotep, Soundjata

Merci, gars.
Mais au fait (au cas ou tu le saurais) il injecte quoi oú? Et en quoi le refroidissement des pales influe-t-il sur la cavitation?
Mais cela dit, faire jouer l'élément thermique peut être interessant. Tout ce que j'ai lu sur le sujet de la cavitation se centrait sur le profilage des hélices.
Reste à comprendre comment la temperature reduit la cavitation en question (baisse/hausse la friction entre l'hélice et le fluide? Joue sur la pression du gaz contenu dans les bulles de cavitation? etc...).

Le gars devrait avoir un petit site web, ou ecrire un article.
Ce serait plus simple pour lui et pour tout le monde, parce que malheureusement tout le monde ne peut pas avoir accès a sa patente (ou, je l'espère, tout est expliqué).
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Soundjata Kéita
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MessagePosté le: Lun 01 Aoû 2005 18:07    Sujet du message: Re: Ou en est la recherche en afrique ? Répondre en citant

BMW a écrit:
Merci, gars.
Mais au fait (au cas ou tu le saurais) il injecte quoi oú? Et en quoi le réchauffement des pales influe-t-il sur la cavitation?
Mais cela dit, faire jouer l'élément thermique peut être interessant. Tout ce que j'ai lu sur le sujet de la cavitation se centrait sur le profilage des hélices.
Reste à comprendre comment la temperature reduit la cavitation en question (baisse/hausse la friction entre l'hélice et le fluide? Joue sur la pression du gaz contenu dans les bulles de cavitation? etc...).
De rien camarade.
Arf, toi aussi tu t'es posés exactement les mêmes questions. Smile
Ecoute, il était déjà tard le soir lorsqu'on m'a présenté à lui. Et l'on approchait les 23h avant que ce dernier en vienne modestement à parler de son propre travail et de son collègue medecin.
Bref, pas trop le lieu ni le moment de l'abrutir de mille et une question auquel je n'aurais très certainement pas retenu le quart de ses explications.
Mais juste une chose à retenir pour le moment : son système n'a pas pour prétention de réduire les effets de la cavitation, mais de l'empêcher purement et simplement.


BMW a écrit:
Le gars devrait avoir un petit site web, ou ecrire un article.
Ce serait plus simple pour lui et pour tout le monde, parce que malheureusement tout le monde ne peut pas avoir accès a sa patente (ou, je l'espère, tout est expliqué).
Nous sommes bien d'accords. Mais tu sais, le gars est un ancien, pas sûr qu'il soit très porter sur le net. Et vu sa modestie, il n'est pas du genre à venir venter son travail de lui-même. Il faudrait pour ce faire engager plus de solicitations de notre part afin de mieux faire connaître son travail auprès du grand public.


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Nino
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MessagePosté le: Lun 01 Aoû 2005 18:24    Sujet du message: Répondre en citant

J'allais répondre pareil à BMW,

Le monsieur est plutôt vieux d'après ce qu'on m'a dit, donc lui demander de faire un site web pour satisfaire notre curiosité,je pense qu'il aura du mal à en saisir le sens.

Je vais même plus loin que Soundjata,c'est à nous de lui construire un site web et de lui dire qu'il peut maintenant véhiculer ses idées.
Un site web où des scientifiques ou des autodidactes pourront venir poster des articles et soumettre leurs idées ,car dans l'indifférence générale, il y'a des idées qui bouillonnnet et ne demandent à qu'exprimer.

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MessagePosté le: Lun 01 Aoû 2005 19:21    Sujet du message: Répondre en citant

nino a écrit:
J'allais répondre pareil à BMW,

Le monsieur est plutôt vieux d'après ce qu'on m'a dit, donc lui demander de faire un site web pour satisfaire notre curiosité,je pense qu'il aura du mal à en saisir le sens.

Je vais même plus loin que Soundjata,c'est à nous de lui construire un site web et de lui dire qu'il peut maintenant véhiculer ses idées.
Un site web où des scientifiques ou des autodidactes pourront venir poster des articles et soumettre leurs idées ,car dans l'indifférence générale, il y'a des idées qui bouillonnnet et ne demandent à qu'exprimer.

Nino

Why not?

Dans le post introductif, j'ai lu que cet homme avait un brevet.
Le site était une idée pour lui permettre de toucher le plus de gens possible, de telle sorte que quelqu'un chercheur ou un industriel nigerian, chinois ou americain mettant "cavitation" dans un moteur de recherche tombe dessus et pourquoi pas, le contacte.
Ça fonctionne pareil s'il ecrit un article sur le sujet: que les professionels (qui peuvent acheter ou louer son brevet, c'est à dire l'enrichir comme il le mérite) sache qu'il existe, et ce qu'il a inventé.


Les autres inventions ne sont pas mal aussi:
Citation:
* Letsini Binelly Edmond : Pour un générateur doté d’un système d’auto-alimentation qui produit le courant électrique pour les ménages et les entreprises.
* Engoudou Mengong Bénédicte : Nappe hygiénique permettant d’éviter la transmission de certaines maladies par les W-C et d’éliminer les mauvaises odeurs ambiantes.
* Aboda Marie-Thérèse : Dispositif antipollution pour mieux conserver les appareils informatiques et de communication et préserver la santé des utilisateurs.
* Talom Legrand : Système hydraulique pour la production de l’énergie mécanique, permettant de résoudre le problème d’adduction d’eau.
* Mbatoumou Joséphine : Dispositif de distribution automatique de l’eau dans les espaces verts, permet d’épargner le jardinier des tâches quotidiennes d’arrosage.
* Onana Jean Martin II : Procédé de fabrication du café moulu naturel et café infusion.
* Antunka Livingstone Antunka : Variété d’engrais biologique pour l’agriculture dans toutes les régions.
* Chambo, née Etuk Ojong AD Joséphine : Jus naturel à base de légumes céréales et fruits pour alimentation.
* Ronnette Angwi Tatah : Savon à base des plantes pour la lessive ou la toilette.
* ofack Simon : Procédé d’obtention de la filasse melandap, fait à base de feuilles de sisal qui ont les qualités techniques meilleures que celles du kenaf, et utilisée dans les travaux de décoration des plafonds en plâtre (Staff) et comme isolant acoustique et thermique.
* Tagne Jean Blaise : Machine de transformation de filesse
* Monique Eme : Procédé de fabrication d’une liqueur
* Mbang Félix Pele : Procédé de fabrication du sucre à partir du miel naturel

Avec un suivi institutionnel et financier, ça peut le faire.
On croit toujours que la richesse vient au détour des innovations technologiques les plus pointues: erreur !



Tenez il y a 3 ou 4 ans, j'avais vu un truc assez flippant à la TV: un français qui avait fait breveter... l'humidificateur de PQ !!! (different du papier toilette humidifié).
Au debut de l'emission je rigolais mais à la fin plus du tout.

Je ne veux pas entrer dans des details crades mais personne n'ignore que le nettoyage "à sec" (on va appeler ça comme ça) n'est pas très très hygiénique, il laisse toujours des traces de ce que vous savez oú vous savez, ce qui fait que même si c'est moche à dire, on se ballade tous très souvent avec une faune microbienne impressionante dans le derrière (connaissez-vous cette chanson de Fela, "Don't worry about my nyansh ooo"?).

Donc l'idée de ce type est très simple: à coté du rouleau de PQ, on accroche au mur cet humidificateur, qui a un reservoir rempli d'une lotion parfumée et antiseptique, achetable au supermarché du coin.
On presse un bouton et l'appareil humidifie le bout de PQ qu'on place devant à l'aide d'un vaporisateur (comme celui des parfums).

Voilà, ça a l'air con mais les previsions des specialistes étaient très claires: dans 50 ans (voire dans 30, avec un bon lobbying), il y aura théoriquement cet humidificateur dans toutes les salles de WC du monde, ce sera un appareil normal dans toutes les salles de toilettes, privées ou publiques.
Faites les comptes.


Pour l'instant l'inventeur ne s'en sort pas trop mal mais ce sont ses descendants qui vont ramasser la jackpot.
Citation:
L’inventeur de Distrimix sur France 2

Rémy Saleur, inventeur du Distrimix est déjà passé plusieurs fois à la télévision. Un premier reportage lui a déjà été consacré sur M6, dans l’émission Capital, et un second en janvier, sur France 2, dans Fallait y penser, émission qui met en avant les idées des inventeurs. Et bien cette même émission reçoit ce soir pour la deuxième fois Rémy Saleur, sur France 2 à 22h35, tout simplement parce que sa première prestation a visiblement déchaîné le standard de la chaîne de télévision.
Distrimix est un humidificateur de papier toilette. Il suffit de placer celui-ci sous l’appareil, et une cellule déclenche 4 à 5 pulvérisations d’une lotion hypoallergénique.
Si le lancement de son projet a été relativement compliqué, Rémy Saleur est aujourd’hui un homme satisfait. 350 clients constituent son portefeuille, beaucoup se situent dans l’Yonne, mais grâce à ses passages à la télévision, il travaille désormais avec la Belgique, et la Suisse et le Japon pourraient devenir des marchés porteurs. D’autant que Rémy Saleur a déposé le brevet de son invention (en France, ça lui a coûté, à l’époque, 500 000 francs, et 7 000 pour le Japon).
Et si le nom de Distrimix vous dit quelque chose alors que vous n’en êtes pas équipé, c’est sans doute que vous avez vu sa publicité « écologique » dans un champ, au bord de l’autoroute entre Auxerre et Joigny. Les lettres font trente mètres de haut, difficile de passer à côté sans les voir. Et pour Rémy Saleur, même si la télévision le lance, sa publicité lui reste un moyen de ne pas se faire oublier. Alors, « Distrimix.com ? », c’est le slogan tracé au cordeau dans le champ, n’est pas prêt de sortir du paysage icaunais.

Celui qui avait fait breveter la fermeture éclair, avait aussi commencé comme ça, petitement, difficilement, mais vous connaissez le resultat: il a fini par se goinfrer, et salement.

Pour être honnête, c'est le genre d'inventions que j'aimerais faire: un truc simple que 6 milliards de terriens utiliseraient quotidiennement.
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MessagePosté le: Mer 17 Aoû 2005 09:03    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j17082005&idart=27782&olarch=&ph=y

Des chercheurs à l’école de nouvelles techniques agricoles


Jeanine FANKAM
[17/08/2005]





C’est à la faveur d’un recyclage organisé par l’IRAD et le Centre technique de coopération agricole et rurale.

Un atelier sur les systèmes d’innovation technologique en sciences agricoles s’est ouvert hier à l’Institut de recherche agricole pour le développement (IRAD). Cet atelier a pour but de renforcer les capacités de cet Institut ainsi que celui du Centre technique de coopération agricole et rurale (CTA) dans l’élaboration et la mise en œuvre des programmes de recherche agricole. Selon Jean Daniel Ngou Ngoupayou, directeur général adjoint de l’IRAD, il s’agit de rendre accessible à un ensemble d’acteurs impliqués dans la recherche, l’application des nouvelles connaissances dans le domaine agricole. " En amont, a-t-il expliqué, il y a le développement de la recherche dont les résultats sont transmis à des intermédiaires qui travaillent directement avec le monde rural. "

Il est donc question pour les organisateurs de cet atelier, d’analyser le système d’innovation technologique en sciences agricoles dans sa globalité pour voir où se trouvent les goulots d’étranglement qui empêchent l’utilisation des nouvelles connaissances. Dès que les séminaristes auront identifié les problèmes, des solutions pour les résoudre seront sans doute proposées.

Les filières cacao et manioc sont essentiellement visées par le séminaire. En ce moment de nouvelles variétés de culture ont été mises au point. Il faut s’assurer qu’elles sont adoptées par les producteurs. En ce qui concerne spécifiquement le cacao, le défi actuel reste à trouver la meilleure solution contre la pourriture brune des cabosses qui sévit depuis de longues années. Les produits chimiques jusque-là proposés ne sont pas toujours à la portée des petits cultivateurs. L’utilisation des micro-organismes pour combattre les bactéries responsables de cette maladie est actuellement explorée.

L’approche participative est celle qui sera utilisée pendant le séminaire et qui rassemble les chercheurs de haut niveau, les intermédiaires et les producteurs. Cette approche facilite la vulgarisation des résultats par l’implication des producteurs dans les travaux.
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MessagePosté le: Mer 07 Fév 2007 15:15    Sujet du message: Répondre en citant

Recherche : L'Irad transforme le cacao
Le centre fabrique du savon, du beurre, du rhum et même de l'alcool à 90 ° à partir des cabosses et de la gelée.°
G-Laurentine Assiga


La visite de l'ambassadeur de France, Georges Serre, le 19 janvier 2007, à l'Institut de recherche agricole pour le développement (Irad) a permis de découvrir les prouesses technologiques des chercheurs de cet établissement public. Dans un éventail de produits agricoles et d'élevage, exposés dans les différents stands, la valorisation des sous produits du cacao présentait des nouveautés dignes d'intérêt.
Sur une table, on pouvait ainsi contempler un liquide blanchâtre dans une bouteille de 50cl transparente. Le directeur du stand explique alors qu'il s'agit là du pur jus de cacao. Devant l'incrédulité des visiteurs, il poursuit, "on l'obtient à partir de la gelée de cacao. Très souvent, après la récolte, les paysans jettent les coques contenant cette gelée. Or, elle est encore utilisable. On peut en faire du jus de fruits comme celui-ci".
En effet, le laboratoire de technologie cacao-café de l'Irad, qui dirige ces recherches, a mis sur pied un ensemble de techniques permettant d'obtenir de nouveaux produits à partir du cacao. Selon les chercheurs de cette unité, le jus fermenté et distillé produit par exemple de l'alcool à 90°.

On peut ainsi l'utiliser dans les différents services hospitaliers. Selon Justin Fallo, chercheur à l'Irad, cela réduirait le coût des importations de ce produit. A différentes étapes de la distillation, l'on peut également obtenir du rhum à 40% à partir de la gelée caramélisée. L'Irad fabrique par ailleurs, à partir des fèves de cacao noires et plates, généralement inutilisées par les paysans, du beurre de cacao. Pour les chercheurs, le beurre de cacao est non seulement d'un excellent apport nutritionnel mais également il entre dans la fabrication de certains produits pharmaceutiques et cosmétiques comme les suppositoires et les rouges à lèvres. Selon les statistiques de l'Irad, sur une production de 964.000 tonnes de cabosses fraîches produites par an au Cameroun 85% d'écorces sont non utilisées. Pourtant, les responsables du laboratoire de technologie cacao-café de l'Irad estiment que cette quantité peut être bénéfique pour l'élevage et l'agriculture.

Récupération
En effet, les coques sèches incinérées donnent un excellent engrais pour les plantes à tubercules. Le rapport annuel 2005 de l'Irad focalise cet apport sur le manioc. "La fertilisation potassique du manioc par des cendres de cacao soit 100g par plant, permet des accroissements de rendement de 50%. La récupération permettrait, en outre, d'éviter en partie la pollution et la ré infestation des cacaoyères par la pourriture brune ", écrit le comité de rédaction du rapport.
" Ce même engrais donne de la potasse, qui peut servir de base à l'alimentation du bétail s'il est ajouté à d'autres éléments nutritifs ", précise un laborantin de l'Irad. Les résultats des recherches du laboratoire de technologie cacao-café de l'Irad sont également bénéfiques pour les femmes. A partir de la potasse, les chercheurs ont fabriqué du savon bon pour la lessive. Il est de couleur noire. il existe également une variété de couleur blanche que les dames peuvent utiliser pour leur toilette. Les chercheurs expliquent qu'il n'irrite pas la peau.

" Sans doute, la valorisation de ces produits contribuera à réduire l'importation de certains produits de première nécessité, et aussi à lutter efficacement contre la pauvreté, à freiner l'exode rural en augmentant les revenus des producteurs. Enfin, tous ces produits se conservent longtemps ", confie Justin Fallo. En janvier 2003, les populations de Yaoundé ont pu admirer pour la première fois ces créations de l'Irad. L'objectif de l'Irad par la revalorisation des sous-produits du cacao est de donner aux producteurs des possibilités de diversifier leurs sources de revenus.
Dans ce sens, plusieurs séminaires ont été organisés par les responsables de l'Irad dans des exploitations paysannes dans les provinces du Centre, du Sud-Ouest, et de l'Est. D'autres études sont actuellement en cours.

Malgré cette ingéniosité, les produits des recherches de l'Irad souffrent d'un déficit de communication et de commercialisation. Les industriels tardent encore à frapper en grand nombre aux portes de cette institution. Pour les rendre plus proches des consommateurs, la structure, créée le 12 mars 1996 par décret présidentiel, dispose d'une "direction chargée des activités spécifiques de valorisation des résultats de recherche, des innovations et des relations avec le développement ", a indiqué le directeur de l'Irad, Simon Zok, le 19 janvier dernier. Du 19 au 23 mars prochain, l'Irad portera les résultats des recherches effectuées par ses 275 chercheurs à la connaissance du public lors des assises de sa revue scientifique à Douala.
http://www.quotidienmutations.info/mutations/65.php?subaction=showfull&id=1170873352&archive=&start_from=&ucat=65&
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MessagePosté le: Mer 07 Fév 2007 15:16    Sujet du message: Répondre en citant



Marie-Crescence Ngobo : Les fruits de ma passion

Depuis dix ans l'ingénieur en développement local sèche fruits, légumes et épices.
Francky Bertrand Béné



Depuis quatre années, Marie-Crescence Ngobo s'évertue a faire du séchage des fruits, légumes et épices un métier à part entière. Un métier qu'elle exerce avec passion dans un atelier de transformation, sis à Etoa-Meki. Une tâche qui n'est pas très difficile pour une dame qui revendique des origines rurales qui l'ont finalement rattrapées.
" De part mes origines rurales, j'avais toujours pensé que la femme rurale mérite d'être mieux rémunérée au vue des efforts et de l'énergie qu'elle dépense pour produire des vivres. Cette mamelle nourricière de toute la nation camerounaise subit une injustice qu'il est important de remédier", explique t-elle Depuis ma formation en sciences économiques à l'Université de Yaoundé, j'ai pris la ferme résolution d'utiliser les connaissances acquises pour donner plus de valeur à la production de la femme rurale. "

Aussi, une fois son diplôme en Ingénierie de Développement Local obtenu à l'Université Catholique de Lyon en 1996, Marie Crescence Ngobo développe une unité de transformation de produits agricoles. "Cette unité devait acheter la matière première au juste prix aux femmes productrices de la localité, créer des emplois pour ces femmes afin qu'elles soient à même de faire face à leurs besoins de première nécessité " pense t-elle au départ du projet. Ce d'autant plus que les femmes connaissaient beaucoup de pertes après récolte à cause des difficultés liées au transport des produits vers les marchés et à la conservation. L'idée de sécher les fruits légumes, légumes et épices prend corps. Au Cameroun, les pertes après récolte constituent l'une des causes de la pauvreté de la femme en milieu rural. Ces pertes dépassent parfois plus de50 de la production.

"L'introduction d'une politique rigoureuse de réduction des pertes après récolte par le séchage des produits vivriers (fruits, tubercules, légumes et épices), permettrait à la femme rurale non seulement d'assurer la sécurité alimentaire de toute la famille, mais également d'augmenter ses revenus et aussi d'économiser les devises qui auraient servi a l'importation des produits agricoles en période de disette " renchérit t-elle.
Pour ce faire, depuis plus de 10ans, grâce à des voyages à travers le monde, elle a pu rassembler les techniques de transformation des produits qu'elle met aujourd'hui à la disposition des tous ceux qui la sollicitent. Mieux, plus 450 femmes ont été initiées aux techniques de séchage de fruits, légumes, et épices. Mangues, ananas, papayes, safou, piment, basilique, persil, feuilles de manioc sont aussi séchés et empaquetés pour être consommés en toute saison.

Au sein du Centre pour l'Environnement et le Développement où elle travaille, elle s'investit depuis trois ans dans la promotion et le développement de l'activité du séchage de fruits et légumes. Des marchés potentiels existent pour ces produits mais pour qu'ils deviennent effectifs ; "il faut une solide organisation des producteurs. Ces marchée ont des exigences de qualité, de quantité et de respect de délais de livraison " prévient-t-elle.
Mais déjà, elle se dit disposée à organiser des ateliers de formation pour les femmes qui désirent acquérir les techniques de base de séchage de fruits, légumes et épices.
http://www.quotidienmutations.info/mutations/65.php?subaction=showfull&id=1170872802&archive=&start_from=&ucat=65&
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