a Leviathan
Sur le fait qu'Obama soit noir ou metis.Cela n'a aucun interêt.Moi des lors que quelqu'un dise qu'il est noir ou blanc ou metis , je le crois et je n'ai aucune raison de discuter la volonté intime d'une personne.
Sinon les noirs us sont des millions et je ne vois pas pourquoi tu donnes autant d'impotance à l'avis d'une personne?
En outre en Caroline du Sud et dans les autres pays, Obama a remporté le suffrage de plus de 80% des africains américains, ce qui à mon avis relativise beaucoup ton affirmation selon laquelle "même les noirs ne considerent pas Obama comme un noirs américains"
Elle disait ça il ya un an. Tu penses bien qu'elle ne tiendrait pas les mêmes propos aujourd'hui. Elle n'était pas la seule à ne pas le trouver assez noir oour prétendre être afro-américain...
Cher Panafricain,
Moi j'aimerais bien que on me dise c'est quoi au juste être assez noir ou assez afro-américain.
Lors du debat des Democrates ou des gens pouvaient poses des questions aux candidats par des video enregistrees sur Youtube, y a carrement un afro-Americain qui lui a demande" Senator Obama, what I want to know is if you think that you're black enough?" Ca veut dire quoi etre black enough? Parce quand tu ecoutes les gens essayer de justifier leur conception d'etre "assez noir", la majorite tiennent des propos qui frisent la debilite comme cette bonne femme sur la video.
Je reviendrais plus tard avec le nom d'un Texan qui attaque Barack Obama parce que ce dernier n'a pas de chien! Certaines gens pensent que vu que Barrack Obama n'ait pas de chien, ca denotte une certaine faiblesse dans son caractere...et le debat est ouvert _________________ "....a chaque fois qu'un pays africain achete une arme, c'est contre un Africain. Ce n'es pas contre un Europeen, ce n'est pas contre un Asiatique, c'est contre un Africain."-----Thomas Sankara, Addis-Abeba, le 29 Juillet, 1987
a Leviathan
Sinon les noirs us sont des millions et je ne vois pas pourquoi tu donnes autant d'impotance à l'avis d'une personne?
En outre en Caroline du Sud et dans les autres pays, Obama a remporté le suffrage de plus de 80% des africains américains, ce qui à mon avis relativise beaucoup ton affirmation selon laquelle "même les noirs ne considerent pas Obama comme un noirs américains"
iwidi,
Je donne de l'importance parce que justement, il y a quelques mois, ce n'etait pas l'avis que d'une seule personne. C'etait le sentiment que plein de noirs avaient et beaucoup d'entre eux le manifestaient en donnat ce genre de theories et raisonment absurde. J'ai montre une seule video pour donner un example. Mais l'ancien Maire d'Atlanta, Andrew Young a dit la meme chose il y a 2 ou 3 mois, Bob Johnson a fait les meme critiques cinglantes sur la soi-disante pseudo appartenance de Barack Obama a la race noire ou la groupe ethnique afro-Americains.
Pourquoi des le depart, on attaque un candidat visiblement brillant sur des faux problemes ou des details de ? Et ce sont des gens eduques qui le font ou l'on fait. En gros je t'explique: Barrack Obama est un peu trop populaire chez les blancs et ici aux Etats-Unis, des que tu as la cote chez les babtous, on remet toujours en cause...bon tu as compris. Ce n'est pas que dans la politique, c'est bon pour les acteurs, chanteurs, rappeurs etc. _________________ "....a chaque fois qu'un pays africain achete une arme, c'est contre un Africain. Ce n'es pas contre un Europeen, ce n'est pas contre un Asiatique, c'est contre un Africain."-----Thomas Sankara, Addis-Abeba, le 29 Juillet, 1987
Tiens ça me rappelle des propos de raphael Confiant qui disait que dans le monde occidental un métis est fatalement noir; au lieu de parler des AfroAméricains qui
Citation:
Pour beaucoup d'African-Americains, Barack Obama n'est meme pas noir. Regardes bien ce que cette Intelectuelle noire Americaine dit de Barack Obama a la television.
il serait bien plus intéressant de discuter de ce que dit M Confiant d'abord, pourquoi et par quel processus de raisonnement arrive-t'on à occulter le côté Européen des métis (qui ont une ascendance Européenne bien entendu) pour ne voir que le côté Africain. Dans tous les medias Français, neuf fois sur dix, on ne parle d'Obama que comme un candidat noir à l'élection présidentielle. _________________ youngsoldier's back
Je cois en sa chance.Il est devenu une personnalité incontournble de la vie pôlitique des USA.
JE COMPTE SUR LUI POUR secouer le président Sarkozy POUR QU'IL ASSUME SES RESPONSABILITES VIS A VIS DES ANTILLAIS!
NOUS COMPTONS SUR LE FUTUR PRESIDENT DES USA OBAMA DE NOUS AIDER A RAMENER AUX PAYS LES CINQ MILLESCRUCIFIES ANTILLAIS A LA MAISON!
MALHEUREUSEMENT LES RESPONSABLES poltiques
AFRICAINS SONT TROP OCCUPES POUR TRAITER CE DOSSIER!
Sujet du message: lamentable : la religion de Barack Obama, motif de haine ? Répondre en citant
Lamentable : maintenant qu'ils ont vu que des millions de Blancs n'ont aucun problème pour voter pour Obama, ses adversaires veulent faire en peur en parlant de l'islam, à vous de juger :
Barack Obama visé par des rumeurs malveillantes
jeudi 6 mar, 13 h 25
Par Jim Kuhnhenn, Associated Press--
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WASHINGTON - Bien que chrétien déclaré, Barack Obama est confronté à des rumeurs et insinuations persistantes lui attribuant des liens avec l'islam. Il a beau démentir ces allégations qui visent à le stigmatiser, elles ne cessent de ressurgir.
Le candidat à l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle américaine et son équipe de campagne ont réagi vivement la semaine dernière à la diffusion sur Internet d'une photo le montrant dans une tenue traditionnelle locale lors d'une visite au Kenya en 2006. On y voit un Barack Obama coiffé d'un turban et habillé d'une tunique blanche offerts par des habitants de Wajir, dans le nord-est du Kenya, pays dont son défunt père était originaire.
Hillary Clinton et ses collaborateurs ont nié toute implication dans la diffusion du cliché, mais le camp Obama leur a reproché une manoeuvre "honteuse".
La semaine dernière, le sénateur républicain John McCain, désormais assuré d'obtenir l'investiture de son parti, s'était ému de la manière dont M. Obama avait été présenté lors d'une émission de télévision. En présentant M. McCain, l'animateur avait notamment nommé à trois reprises le sénateur noir en mentionnant son deuxième prénom: Hussein.
De récents propos élogieux de Louis Farrakhan, ex-leader l'organisation noire musulmane Nation of Islam, à l'égard du sénateur de l'Illinois, ont également suscité des questions lors d'une réunion avec des représentants de la communauté juive à Cleveland (Ohio).
Farrakhan n'a pas apporté formellement son soutien à M. Obama mais a déclaré à son propos: "Ce jeune homme est l'espoir du monde entier (de voir) l'Amérique changer et devenir meilleure." Lors d'un débat présidentiel la semaine dernière, M. Obama a dénoncé les opinions de Farrakhan, imprégnées d'antisémitisme et de racisme.
Le candidat démocrate ne cesse de répéter qu'il est chrétien et souligne qu'il a prêté serment sur la Bible en prenant ses fonctions de sénateur. "En fait, je n'ai jamais été musulman", a-t-il rappelé aux dignitaires juifs de Cleveland, selon une transcription de leur réunion à huis clos.
Ses collaborateurs restent attentifs aux rumeurs et insinuations. "Notre campagne veille à répondre rapidement à toute information qui apparaît sur le sénateur Obama sur Internet, dans les médias ou de la part de nos adversaires", souligne Bill Burton, un porte-parole.
Les rumeurs malveillantes s'appuient en partie sur le passé multiculturel de M. Obama, né d'une mère blanche du Kansas et d'un père noir du Kenya, et qui a passé une partie de son enfance en Indonésie, un pays musulman.
"Mon grand-père, qui était kényan, s'est converti au christianisme, puis à l'islam", a expliqué le candidat démocrate. "Mon père n'a jamais pratiqué, il était agnostique. Donc hormis mon nom et le fait que j'ai vécu dans un grand pays musulman pendant quatre ans quand j'étais enfant, j'ai très peu de lien avec la religion musulmane."
Certaines allégations, de toute évidence fausses, continuent pourtant à être colportées, souvent de manière anonyme:
-Un courriel circulant sur Internet laisse entendre qu'il cacherait ses origines musulmanes, et affirme qu'il a prêté serment au Sénat sur le Coran en tournant le dos au drapeau américain durant le Serment d'allégeance à la patrie.
-Une autre rumeur fausse prétend qu'enfant, il a fréquenté une madrassa (école coranique) à Djakarta. En fait, en Indonésie, il a été scolarisé dans un établissement laïque et public, ouvert à toutes les confessions, montrent des interviews menées l'an dernier par l'Associated Press. Le directeur-adjoint de l'école Akmad Solichin précise: "la plupart de nos élèves sont musulmans, mais il y a des chrétiens également. Tout le monde est le bienvenu ici."
Pour beaucoup d'African-Americains, Barack Obama n'est meme pas noir. Regardes bien ce que cette Intelectuelle noire Americaine dit de Barack Obama a la television.
Elle disait ça il ya un an. Tu penses bien qu'elle ne tiendrait pas les mêmes propos aujourd'hui. Elle n'était pas la seule à ne pas le trouver assez noir oour prétendre être afro-américain...
Il faudrait deja chercher a bien comprendre l'argumentation de la dame !
Son argument n'etait en rien racial ou pigmentaire.
Mais plutot celui de l'origine geographique et historique.
Il serait de parent kenyan pere et mere, que la femme aurait tenu la meme argumentation.
Jesse jackson ou powel ne sont pas plus noir en pigmentation et dans les traits qu'obama.
Ce qu'elle disait dans cette video est qu'obama n'est pas n'est pas descendant d'esclave, mais descendant d'immigre recent africain.
En fait ils redoutent l'almagame qui leur ferait perdre leur singularite.
Ca n'a rien avoir avec la "race" puisque au depart ils sont tous d'une meme "race" en outre metis ils le sont pratiquement tous, obama n'est pas plus metis qu'un jesse jackson. _________________ La vie est un privilege, elle ne vous doit rien!
Vous lui devez tout, en l'occurence votre vie
On remarque par le nombre de Superdelegates dans l'Etat du Texas favorable a Clinton d'après les sondages que cet Etat est critique!!! La question que le clan Obama pose est la suivante? Le vote populaire doit-il être remis en question par le vote de système politicien!
Impossible, tu ne peux pas changer les règles du jeu une fois qu'il a commencé et que tu sens que tu perds...
Il me semble qu'il avait déjà tenté de proposer ça, avant de revenir à la raison. _________________ Mon blog: http://nino.akopo.com
Pour beaucoup d'African-Americains, Barack Obama n'est meme pas noir. Regardes bien ce que cette Intelectuelle noire Americaine dit de Barack Obama a la television.
Elle disait ça il ya un an. Tu penses bien qu'elle ne tiendrait pas les mêmes propos aujourd'hui. Elle n'était pas la seule à ne pas le trouver assez noir oour prétendre être afro-américain...
Il faudrait deja chercher a bien comprendre l'argumentation de la dame !
Son argument n'etait en rien racial ou pigmentaire.
Mais plutot celui de l'origine geographique et historique.
Il serait de parent kenyan pere et mere, que la femme aurait tenu la meme argumentation.
Jesse jackson ou powel ne sont pas plus noir en pigmentation et dans les traits qu'obama.
Ce qu'elle disait dans cette video est qu'obama n'est pas n'est pas descendant d'esclave, mais descendant d'immigre recent africain.
En fait ils redoutent l'almagame qui leur ferait perdre leur singularite.
Ca n'a rien avoir avec la "race" puisque au depart ils sont tous d'une meme "race" en outre metis ils le sont pratiquement tous, obama n'est pas plus metis qu'un jesse jackson.
Tu penses que Si Obama était antillais (français) elle l'aurait accueillie à Bras ouverts ? Moi je pense que tous ces propos venaient surtout du fait que l'ancienne génération des leaders des droits civiques (sharpton, jesse jackson, andrew jackson etc ) ne voulaient pas se voir chiper la place de leader par Obama. C'était des attaques basées sur la jalousie.
Leur raisonnement est le suivant : On s'est battu pour les droits civiques, et Obama, qui est né bien après nous, et n'a aucun de ses parents afro-américain va ramasser le jackpot? C'est pas possible que ça se passe comme ça. Le hic c'est que l'épouse d'Obama est une afro-américaine et qu'il a bossé sur le terrain dans les quartiers pauvres de Chicago. Et maintenant il a clairement supplanté les leaders old school chez les afro-américains, et surtout chez l'ensemble de la population.
Par ailleurs, le terme afro-américain a été inventé pour relier les Noirs américains avec la terre d'Afrique, pas seulement pour dire que ce sont des descendants d'esclaves africains. Bref c'était un faux (et ridicule) débat comme la suite l'a prouvé. Et je maintiens ce j'ai dit : cette dame ne tiendrait plus ces propos aujourd'hui.
Autre question à laquelle tu as peut-être la réponse : pourquoi ces mêmes personnes qui attaquaient Obama n'ont pas attaqué Colin Powell (qui est fils d'immigrés jamaïcains) sur le thème il n'est pas afro-américain puisque ses parents sont jamaïcains ?
Tu penses que Si Obama était antillais (français) elle l'aurait accueillie à Bras ouverts ? Moi je pense que tous ces propos venaient surtout du fait que l'ancienne génération des leaders des droits civiques (sharpton, jesse jackson, andrew jackson etc ) ne voulaient pas se voir chiper la place de leader par Obama. C'était des attaques basées sur la jalousie.
Leur raisonnement est le suivant : On s'est battu pour les droits civiques, et Obama, qui est né bien après nous, et n'a aucun de ses parents afro-américain va ramasser le jackpot? C'est pas possible que ça se passe comme ça. Le hic c'est que l'épouse d'Obama est une afro-américaine et qu'il a bossé sur le terrain dans les quartiers pauvres de Chicago. Et maintenant il a clairement supplanté les leaders old school chez les afro-américains, et surtout chez l'ensemble de la population.
Merci, Panafricain. Je n'aurais pas pu mieux resumer la situation et les sentiments. Compare a n'importe quel individu ou homme influent aux etats-unis, Barack Obama a des qualites d'orateur hors du commun qui seduisent presque tout le monde. Des qualites que les autres comme Jessie Jackson n'ont pas par exemple. Alors quand on dit que il n'est pas assez "noir", ici aux Etats-Unis, ca sous-entend aussi que il parle comme un "blanc". Parler comme un blanc= speaking the Queen's English perfectly avec eloquence et coherence. Autre personalite noire que l'on accuse d'etre "blanc" ou pas assez noir a caus de la maniere de s'exprimer c'est http://en.wikipedia.org/wiki/Bryant_Gumbel.
Y en plein d'autres, mais pour ne citer que celui la.
Voila quelques clips qui et artilces qui illustre cette jalousie. En fait, on reproche surtout indirectement a Barrack Obama de "plaire" un peu trop aux blancs et ne pas s'engouffrer dans des discours que je qualifierais de communautariste.
Posté le: Sam 08 Mar 2008 06:44 Sujet du message: Obama le noir, non-afro-americain
Panafricain a écrit:
Tu penses que Si Obama était antillais (français) elle l'aurait accueillie à Bras ouverts ?
A ma connaissance Powel est d'origine non-etats-unienne (jamaique je crois), ne l'ont ils pas bien accueilli ?
Leviathan a écrit:
Panafricain a écrit:
Moi je pense que tous ces propos venaient surtout du fait que l'ancienne génération des leaders des droits civiques (sharpton, jesse jackson, andrew jackson etc ) ne voulaient pas se voir chiper la place de leader par Obama. C'était des attaques basées sur la jalousie.
Leur raisonnement est le suivant : On s'est battu pour les droits civiques, et Obama, qui est né bien après nous, et n'a aucun de ses parents afro-américain va ramasser le jackpot? C'est pas possible que ça se passe comme ça.
Merci, Panafricain. Je n'aurais pas pu mieux resumer la situation et les sentiments.
Un peu dans le style " l ' emotion est negre; comme la raison hellene " je suppose ?
Et si l'on sortait un peu des cliches et du folklore, je rappelle encore une fois que L’époque hellénistique est celle ou les grecques viennent se civiliser chez les negres.
Panafricain a écrit:
Et maintenant il a clairement supplanté les leaders old school chez les afro-américains, et surtout chez l'ensemble de la population.
Obama n'a pas vocation a devenir leader afro-americain, il ne l'a jamais cherche bien au contraire.
Les noirs votent obama depuis le debut de ces preelections, a pres de 85% et ils voteront toujours massivement pour lui, pour d'autres raisons que celles que tu avances.
Panafricain a écrit:
le terme afro-américain a été inventé pour relier les Noirs américains avec la terre d'Afrique, pas seulement pour dire que ce sont des descendants d'esclaves africains.
Pas seulement peut etre, mais pour cela aussi.
En plus de bien bien specifier leurs origines, et s'identifier clairement par rapport aux autres, soient ils leuco, asiatiques ou autres africains nouvellement arrives.
Panafricain a écrit:
Autre question à laquelle tu as peut-être la réponse : pourquoi ces mêmes personnes qui attaquaient Obama n'ont pas attaqué Colin Powell (qui est fils d'immigrés jamaïcains) sur le thème il n'est pas afro-américain puisque ses parents sont jamaïcains ?
En effet Colin Powell, est descendant d'esclave, exactement comme je l'ai dit dans mon precedent poste.
Les 2 parents d'obama auraient etaient tous africains, que cette polemique serait toujours apparue.
Il y a peut etre de la "rancoeur", mieux un soucis de pas voir leur histoire faite de souffrance relativisee grace a un certain amalgame.
N'oublions pas qu'on a toujours raconte a nos freres et soeurs de l'ancienne diaspora, que les africains les auraient vendu.
Et les declarations d'africain comme wade sur la non-necessite de reparation et contre une memoire de la traite et esclavage, ne peut que les conforter.
Moi je comprend ce soucis et le supporte, pour moi obama n'est pas afro-americain dans le sens de l'identite comme l'explique cette intello dans cette video, bien que le moderateur leuco dans sa mauvaise foi essaye de tourner en derison son argumentation !
Leviathan a écrit:
En fait, on reproche surtout indirectement a Barrack Obama de "plaire" un peu trop aux blancs et ne pas s'engouffrer dans des discours que je qualifierais de communautariste.
Cet argument pourrait dans certains cas etre verifie, si l'on faisait fi du qualificatif communautariste.
Au depart on lui reprochait de pas trop rendre hommage au combat des grandes figures afro-americaines du passe, ce a quoi il a remedie depuis longtemps avec le succes que l'on connait plus de 85% du vote afro-americain. _________________ La vie est un privilege, elle ne vous doit rien!
Vous lui devez tout, en l'occurence votre vie
Posté le: Sam 08 Mar 2008 11:00 Sujet du message: Re: Obama le noir, non-afro-americain
M.O.P. a écrit:
Panafricain a écrit:
Tu penses que Si Obama était antillais (français) elle l'aurait accueillie à Bras ouverts ?
A ma connaissance Powel est d'origine non-etats-unienne (jamaique je crois), ne l'ont ils pas bien accueilli ?
Powell est certes descendant d'esclaves, mais pas afro-américain puisque ses parents sont originaires de la Jamaïque. Powell (comme condoleezza rice) n'était pas des plus populaires au sein de la communauté afro-américaine, et s'il s'était porté candidat à la présidence, je ne suis pas sur que Sharpton & co l'auraient soutenu (déjà Powell est républicain alors que tous les autres sont démocrates).
Le probleme n'est pas qu'Obama ne soit pas descendant d'esclaves, c'est qu'il leur a damé le pion.
Citation:
Obama n'a pas vocation a devenir leader afro-americain, il ne l'a jamais cherche bien au contraire.
Les noirs votent obama depuis le debut de ces preelections, a pres de 85% et ils voteront toujours massivement pour lui, pour d'autres raisons que celles que tu avances.
Il n'a pas vocation à devenir leader afro-américain, mais il l'est devenu de facto puisque tous les afro-américains sont maintenant derrière lui. Les Noirs n'ont voté pour lui que quand ils ont vu qu'il avaient gagné dans un Etat peuplé de Blancs, l'Iowa. Dans les sondages précédant les élections, il me semble que Hillary Clinton avait la majorité des votes chez les afro-américains.
Citation:
En effet Colin Powell, est descendant d'esclave, exactement comme je l'ai dit dans mon precedent poste.
Les 2 parents d'obama auraient etaient tous africains, que cette polemique serait toujours apparue.
Je pense que la polémique serait aussi apparue si Obama était antillais (français) et descendant d'esclave. En réalité, ce n'est pas le fait qu'il ne soit pas "descendant d'esclave" qui gêne. Al Sharpton & co pensaient que ce serait quelqu'"un issu de leurs rangs qui deviendrait le premier noir à avoir une réelle chance d'être président des Etats-Unis. Si tu remarques bien, les plus grosses attaques contre Obama sont venus de leaders afro-américains et d'intellectuels, pas de la base. Et je pense que ça va dans le sens de mon argumentation.
Toutes proportions gardées, ça me fait penser aux attaques du collectif Dom contre le Cran et la volonté de créer une différence entre les antillais et les africains français récemment immigrés en France. Certains chez les antillais (Karam & co) se sentent "menacés" par la visibilité accrue des noirs non antillais, d'où tout cette rhétorique pour dire qu'il ne faut pas mettre tous les noirs dans le même sac, que la discrimination n'est pas seulement liée à la couleur de peau, que tous les domiens ne sont pas noirs etc
Citation:
Il y a peut etre de la "rancoeur", mieux un soucis de pas voir leur histoire faite de souffrance relativisee grace a un certain amalgame.
N'oublions pas qu'on a toujours raconte a nos freres et soeurs de l'ancienne diaspora, que les africains les auraient vendu.
En quoi le fait qu'Obama soit élu président "relativise" les souffrances des afro-américains ? ça c'est la création totalement artificielle de problèmes qui n'existent pas.
Citation:
Moi je comprend ce soucis et le supporte, pour moi obama n'est pas afro-americain dans le sens de l'identite comme l'explique cette intello dans cette video, bien que le moderateur leuco dans sa mauvaise foi essaye de tourner en derison son argumentation !
Le modérateur est bien plus convaincant que l'intellectuelle afro-américaine qui n'arrive pas à défendre valablement son point de vue. Elle dit bien qu'Obama n'est pas Noir dans le contexte américain parcequ'il n'est pas descendant d'esclave. Elle ne dit pas "Obama n'est pas afro-américain".
Elle dit qu'il faut "un nouveau nom" pour décrire ce qu'est Obama qui n'est pas Noir...et que "Obama est un frère mais un frère adopté". Bref..
Posté le: Sam 08 Mar 2008 16:14 Sujet du message: Re: Obama le noir, non-afro-americain
M.O.P. a écrit:
Un peu dans le style " l ' emotion est negre; comme la raison hellene " je suppose ?
Et si l'on sortait un peu des cliches et du folklore, je rappelle encore une fois que L’époque hellénistique est celle ou les grecques viennent se civiliser chez les negres.
Hein?! Je ne te suis pas du tout la...vu que c'etait addresser a moi, pourrait tu elaborer stp? Car je ne vois pas du tout le rapport entre ma reponse au message de Panafricain et une citation de Senghor.
Citation:
Cet argument pourrait dans certains cas etre verifie, si l'on faisait fi du qualificatif communautariste.
Au depart on lui reprochait de pas trop rendre hommage au combat des grandes figures afro-americaines du passe, ce a quoi il a remedie depuis longtemps avec le succes que l'on connait plus de 85% du vote afro-americain.
Selon toi, quand les noirs Americains disent que Bill Clinton is "the first black president", ils le disent pourquoi? Tu crois que c'est parce que il faisait hommage aux grandes figures afro-Americaines du passe? Tu crois que les noirs Americains aiment Clinton parce que il avait pri a coeur tous les problems de la communaute noire Americaine?
Farrakhan lui meme a denonce les noirs qui appelait Clinton "the first black president" car le bilan de Bill Clinton en ce qui concerne les programme sociaux, qualite de vie, job opportunitie pour le peule noir n'est pas plus spectaculaire que les autres president. Vas sur youtube et tu verras Farrakhan expliquer que Clinton n'a pas fait plus que les autres president Americains pour le peuple noir.
Mais malgre tout, on l'appelle "the first black president". Pourquoi? surtout tout parce que il plait aux noirs tout simplement. Pourquoi plait-il autant? Pour des raisons du style son meilleur pote est noir, parce que il a ouvert son bureau a Harlem, parce que avant les elections en 1992, il a joue au Saxophone dans le Arsenio Hall Show etc. Parce que son equipe de Basketball preferee c'est les "Arkansas Razorbacks", equipe a majorite noire qui avait un coach noir. Bref, c'est pour des conneries pareil. Quand meme des membres de l'elite comme Andrew Young se permettent de dire publiquement que Clinton s'est surement tapper plus de femmes noires
C'est une question de plaire. Quand tu plais trop aux blancs Americains, tu seras toujours mal vu par beaucoup de noirs. Y a pas que dans la politique, Will Smith, Mc Hammer et bien d'autres en on fait les frais. _________________ "....a chaque fois qu'un pays africain achete une arme, c'est contre un Africain. Ce n'es pas contre un Europeen, ce n'est pas contre un Asiatique, c'est contre un Africain."-----Thomas Sankara, Addis-Abeba, le 29 Juillet, 1987
"But in fact, Senator, you are now campaigning, as if Barack Obama were the Democrat, and you… were the Republican.
As Shakespeare wrote, Senator — that way… madness… lies"
C'était Keith Olbermann... . Ex grand supporter d'H.Clinton
Très sincèrement, je suis d'assez loin la campagne présidentielle US, car même si Barack Obama a de sérieuses chances de l'emporter, je n'oublie pas, en tant que sud-américaine, qu'un Afro-américain demeure avant tout un Américain. Je n'attends pas d'avancées significatives de sa part sur des questions essentielles pour mon continent ni pour l'Afrique
Cela dit, les contorsions extraordinaires auxquelles se livrent les médias gaulois face à cette campagne inédite ont fini par attirer mon attention
On en est à combien de délégués pro-Obama vs Clinton, là, dejà ? 1606 vs 1484, soit une avance, certes insuffisante, de 122 délégués, mais Obama remporte les primaires à tour de bras. Quand c'est dans un état à forte population afro, on dit que c'est le vote "racial", quand ce n'est pas le cas, on dit quoi ? Vraiment, les médias gaulois sont risibles/affligeants/pitoyables. Ils s'accrochent déséspéremment au moindre espoir de basculement de la campagne en faveur de LEUR candidate WASP, au mépris de la réalité.
Par contre, faire du bruit autour des multiples couacs de l'entourage de campagne de Clinton + sur les raisons de la non-validation de vote de l'état de Floride (état où, comme chacun sait, les élections ne donnent pas du tout lieu à des magouilles en tous genres... ), vote qui lui avait donné l'avantage, ça, c'est trop demander à nos journaleux gaulois...
Donc, en définitive, même si, je le répète, je n'attends rien de spécifiquement bénéfique de l'arrivée de Barack Obama à la maison blanche, j'avoue que j'aimerais bien qu'il l'emporte juste pour faire ch... les médias gaulois !!!
Ouais, je sais, c'est futile comme raison, mais ça me plait bien _________________ "Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
Ouais, je sais, c'est futile comme raison, mais ça me plait bien
Non, moi je trouve que c'est une raison comme une autre, et tu as bien raison quand tu dis que avant tout il reste un Americain. Alors juste pour te dire que tu n'es pas la seule a vouloir que il gagne juster pour voir la tete que feront les autres . Moi j'attend juste que il passe pour le voir debattre avec McCain et voir comme "les Americains abrutis" reagirons aux sottises que ce candidat Republicains va essayer de leur faire avaler. Ca sera interessant et encore plus divertissant que bien de serie-teles... _________________ "....a chaque fois qu'un pays africain achete une arme, c'est contre un Africain. Ce n'es pas contre un Europeen, ce n'est pas contre un Asiatique, c'est contre un Africain."-----Thomas Sankara, Addis-Abeba, le 29 Juillet, 1987
Cela dit, les contorsions extraordinaires auxquelles se livrent les médias gaulois face à cette campagne inédite ont fini par attirer mon attention
Oui, je reste sans voix qd je lis la presse francaise au sujet d'Obama ou qd j'entends certains collegues francais. Je ne suis pas surpris. Oh non! je trouve plutot que la France est en etat de decomposition tres avancee sur le plan intellectuel et de la manipulation de l'info.
C'est clair qu' un Obama candidat officiel, ca mettrait de la pression sur les soit-disant intellectuels francais pour qui les uSA c'est par definition l'anti-modele francais. Oui il faudra expliquer aux pauvres francais comment un pays raciste, communautariste par excellence, peuple d'incultes a pu choisir un candidat noir et mieux elire un noir a la tete du "fleuron" de la civilisation judeo-chretienne.
Vous voyez ca vous, "un negro", descendant de damnes-de-la-terre preside la destinee de cette civilsation dominatrice et donneuse de lecons ?
Eh oui il faudra expliquer aux francais pourquoi la France, pays de droit de l'homme, ou il y a pas de communautes, ou il y a soit-disant le tx le plus eleves de couple mixte du monde occidental (seul critere d'ailleurs qui est brandit pour opposer le model soit disant americain, alors qu'en fait il traduit le cote tres racialiste de la France. En effet c'est: "vous voyer qu'ici on vous laisse "toucher" nos filles, donc fermez la! et surtout ne demander pas plus ) n'a pas pu produire un OBAMA avant la hideuse Amerique.
Les francais ne se rendent meme pas compte qu'ils ont vote pour quelqu'un qui a recupere des habits que les USA ont jete par la fenetre en Novembre 2006 avec la large victoire democrate dans les elections legislatives.
C'est clair que rien pour voir la tete des gaulois, il faut que Obama casse la barraque !
Par contre S'il est nomine, le plus dure reste a venir....encore pire s'il gagne...
Cela dit, les contorsions extraordinaires auxquelles se livrent les médias gaulois face à cette campagne inédite ont fini par attirer mon attention
Oui, je reste sans voix qd je lis la presse francaise au sujet d'Obama ou qd j'entends certains collegues francais. Je ne suis pas surpris. Oh non! je trouve plutot que la France est en etat de decomposition tres avancee sur le plan intellectuel et de la manipulation de l'info.
Je parie que si Obama gagne et l'investiture, et les élections en Novembre, les journaleux gaulois sont capables de nous cacher l'information pendant des mois, en prétextant un recompte (fictif) des voix genre présidentielle 2000
Bon, OK, je sors _________________ "Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
Trois employés du département d'Etat ont accédé aux données privées d'Obama
NOUVELOBS.COM | 21.03.2008 | 10:50
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Le dossier du passeport du candidat à l'investiture démocrate à la Maison Blanche a été consulté illégalement à plusieurs reprises les trois derniers mois. Le département d'Etat a ouvert une enquête.
Barack Obama (Reuters)
Le département d'Etat a annoncé, jeudi 20 mars au soir, avoir licencié deux de ses employés et sanctionné un troisième accusés d'avoir accédé au dossier du passeport du candidat à l'investiture démocrate à la Maison Blanche Barack Obama sans autorisation.
La chaîne de télévision américaine NBC a affirmé plus tôt que "deux employés sous contrat du département d'Etat avaient été licenciés et qu'une troisième personne avait été sanctionnée".
Une invasion "scandaleuse"
L'équipe de campagne de Barack Obama a révélé jeudi que les dossiers du passeport avaient été illégalement examinés, jugeant qu'il s'agissait d'une invasion "scandaleuse" de l'intimité du candidat.
"Ces examens non autorisés (du dossier) ont été détectés par le département d'Etat. Nous prenons des mesures immédiates pour être certains qu'il ne s'agit pas d'autre chose que d'une curiosité imprudente", a déclaré à la presse le sous-secrétaire d'Etat Pat Kennedy, qui a précisé que ces incidents s'étaient produits à plusieurs reprises, en janvier, février et mars.
"Dans deux cas, les employés ont été immédiatement licenciés, le troisième a été sanctionné", a-t-il ajouté.
Ouverture d'une enquête
De son côté, le porte-parole du département d'Etat, Sean McCormack, a indiqué qu'une enquête avait été ouverte sur ces incidents.
Plus tôt dans un communiqué, un porte-parole de campagne de Barack Obama a évoqué "une violation inadmissible de la sécurité et de l'intitimité, même de la part d'une administration qui a montré peu d'égards envers cela ces huit dernières années".
"Ceci est une affaire sérieuse qui mérite une enquête complète et nous exigeons de savoir qui a fouillé le dossier du passeport du sénateur Obama, pour quelle raison, et pourquoi cela a pris aussi longtemps pour révéler ce manquement à la sécurité", a déclaré M. Burton.
"Le devoir de notre gouvernement est de protéger les informations confidentielles des citoyens américains, pas de les utiliser à des fins politiques", ajoute le communiqué.
Grandkrao, merci de relayer l'info. Obama est actuellement dans la tourmente. Après le pasteur; voici qu'on questionne son identité. Sincèrement je me demande ce qu'il peuvent chercher dans le passeport. Entre temps; des sondages montrent pour la première fois que Hillary est potentiellement plus apte que Obama à l'investiture du parti démocrate. Le soucis est qu'on se demande que vont-ils chercher encore pour discréditer Obama. We wait and see!!! _________________ "La seule richesse naturelle d'un pays est son peuple"
Grandkrao, merci de relayer l'info. Obama est actuellement dans la tourmente. Après le pasteur; voici qu'on questionne son identité. Sincèrement je me demande ce qu'il peuvent chercher dans le passeport. Entre temps; des sondages montrent pour la première fois que Hillary est potentiellement plus apte que Obama à l'investiture du parti démocrate. Le soucis est qu'on se demande que vont-ils chercher encore pour discréditer Obama. We wait and see!!!
La veritable question a se poser au sujet de ce que dit le pasteur de Obama c'est ? est-ce que le fonds de sa pensee est loin de la realite ?
la reponse evidente est NON. Dans le fonds les griefs qu'il reproche aux USA sont tires d'une realite historique que ce pays (comme l'occident en general) a du mal a digere.
Si Obama perd a cause de ce point precis, alors l'Amerique a perdu a jamais l'occasion de se reconcilier avec lui-meme.
C'est ca aussi le sens du msg de OBAMA dasn son discours sur "les races" que tous les specialistes ont salues. Une facon de dire: "move on ", "let build the future together.."
ca me rappelle Oprah lorsqu'elle a co-produit "Beloved". Un film inspire du celebre roman de Toni Morrisson du meme titre. Un film poignant, qui vous secoue jusque dans les tripes (Danny Glover tient le role principal si mes souvenirs st bons), un film qui plonge dans les annees sombrent des USA et qui pourtant souleve aussi l'espoir, une valeur pourtant tres chere aux americains.
Oprah, figurez-vous, a dit qu'elle a ete decue que le film fasse un flop. Un vrai bide dans les salles. Le nombre total d'entrees les premieres semaines inferieur au nombre de gens qui regardent son emission. Oprah a dit qu'elle a compris ce jour que les USA n'etaient tjrs pas pret a faire fasse a la realite. En effet meme son public n'est pas allez le voir!
Et ca se comprend. Et tous les africains doivent le comprendre: personne n'est pret a attendre a longueur de journee que son pere etait un tortionnaire, un violeur, une racaille, et qu'il a amasse son bonheur sur le sang des autres. Si on veut caricaturer.
« Nous le peuple, en vue de former une union plus parfaite. »
« Il y a deux cent vingt ans, dans une salle qui est toujours là, de l’autre côté de la rue, un groupe d’hommes s’est réuni et, avec ces mots simples, a lancé l’Amérique dans l’improbable expérience de la démocratie. Des fermiers et des intellectuels ; des hommes d’Etat et des patriotes, qui avaient traversé un océan pour échapper à la tyrannie et à la persécution, ont finalement donné vie à leur déclaration de l’Indépendance faite à la convention de Philadelphie qui a duré tout le printemps de 1787.
Le document a fini par être signé mais est demeuré inachevé. Il a été entaché par le péché originel de cette nation, l’esclavage, une question qui a divisé les colonies et a conduit la convention à une impasse jusqu’à ce que les pères fondateurs choisissent d’autoriser la poursuite du commerce des esclaves pendant vingt ans de plus, et laissent la résolution finale de la question aux générations futures. Bien entendu, la réponse à la question de l’esclavage était déjà inscrite dans notre Constitution – une Constitution dont le cœur était l’idéal de l'égalité de tous les citoyens devant la loi ; une Constitution qui a promis à son peuple la liberté et la justice et une union qui pourrait et devrait être perfectionnée au fil du temps.
Et pourtant les mots sur un parchemin ne seront pas suffisants pour délivrer les esclaves de leur asservissement ni pour assurer aux hommes et aux femmes de toute couleur et de toute croyance leurs pleins droits et leurs pleines obligations en tant que citoyens des Etats-Unis. Il faudra des générations successives d’Américains qui seront prêts à s’engager –par la protestation et la lutte, dans la rue et devant les tribunaux, par une guerre civile et la désobéissance civique et toujours en prenant de grands risques – pour réduire le fossé entre la promesse portée par nos idéaux et la réalité de leur temps.
Ce fut l’une des tâches que nous nous sommes assignée au début de cette campagne – de poursuivre la longue marche de ceux qui sont venus avant nous, une marche pour une Amérique plus juste, plus égale, plus libre, plus attentive et plus prospère. J’ai choisi de me présenter à l’élection présidentielle à ce moment précis de l’histoire parce que je crois profondément que nous ne pouvons pas affronter les défis de notre temps à moins de le faire ensemble - à moins que nous n’améliorions notre union en comprenant que nous pouvons avoir des histoires différentes, mais que nous portons les espoirs communs ; que nous pouvons ne pas avoir la même apparence et ne pas venir des mêmes endroits, mais que nous voulons tous aller dans la même direction – vers un avenir meilleur pour nos enfants et nos petits-enfants.
Cette croyance vient de ma foi inébranlable dans la décence et la générosité du peuple américain. Mais elle vient aussi de ma propre histoire américaine.
Je suis le fils d’un Noir du Kenya et d’une Blanche du Kansas. J’ai été élevé par un grand-père blanc qui a survécu à la grande Dépression puis a servi dans l’armée de Patton pendant la Seconde Guerre Mondiale et par une grand-mère blanche qui a travaillé dans une usine de bombardiers à Fort Leavenworth pendant que lui était de l'autre côté de l'océan. Je suis allé dans des écoles parmi les meilleures d’Amérique et vécu dans l’un des pays les plus pauvres du monde. Je suis marié à une Noire américaine qui porte en elle le sang d’esclaves et de propriétaires d’esclaves – un héritage que nous avons transmis à nos deux filles bien-aimées. J’ai des frères, des sœurs, des nièces, des neveux, des oncles et des cousins, de toutes les races et de toutes les couleurs, répartis sur trois continents et, jusqu’à la fin de mes jours, je n’oublierai jamais que, dans aucun autre pays sur Terre, mon histoire ne serait même possible.
C’est une histoire qui n’a pas fait de moi le candidat le plus conventionnel. Mais c’est une histoire qui a inscrit jusque dans mes gènes l’idée que cette nation est plus que la somme de ses composantes – qu'à partir de beaucoup nous formons vraiment un tout unique.
Pendant toute la première année de cette campagne, et cela en dépit de toutes les prédictions contraires, nous avons vu à quel point le peuple américain soutenait ce message d’unité. Malgré la tentation de voir ma candidature à travers un prisme purement racial, nous avons remporté d’impressionnantes victoires dans des états dont la population était parmi les plus blanches du pays. En Caroline du Sud, où le drapeau confédéré flotte encore, nous avons bâti une puissante coalition entre des Afro-américains et des Américains blancs.
Cela ne le veut pas dire que la question raciale n’a pas émergé dans la campagne. A plusieurs stades de la campagne, des commentateurs m’ont jugé soit « trop noir » soit « pas assez noir. » Nous avons vu des tensions raciales remonter à la surface durant la semaine précédant la primaire en Caroline du sud. La presse a épluché chaque sondage de sortie des urnes pour trouver des preuves d’une polarisation raciale, qui opposerait non seulement les Blancs aux Noirs, mais aussi les Noirs aux métis. Et, pourtant, ce n’est que ces dernières semaines que, dans cette campagne, le débat racial a pris un tour particulièrement polarisant.
A un bout du spectre, nous avons entendu dire implicitement que ma candidature était d’une certaine manière un exercice de discrimination positive ; qu’elle était fondée seulement sur le désir de libéraux naïfs de s’acheter une réconciliation raciale pour pas cher. A l’autre bout, nous avons entendu mon ancien pasteur, le révérend Jeremiah Wright, utiliser un langage incendiaire pour exprimer des opinions qui peuvent non seulement accroître le fossé racial, mais aussi des opinions qui dénigrent à la fois la grandeur et la bonté de notre nation ; qui offensent tout aussi bien les Blancs que les Noirs. J’ai déjà condamné en des termes non équivoques les déclarations du révérend Wright qui ont causé tant de controverses. Pour certains, des questions agaçantes demeurent. Est-ce que je savais qu’il avait été occasionnellement un critique virulent de la politique intérieure et étrangère de l’Amérique ? Bien sûr. L’ai-je déjà entendu faire des remarques qui peuvent être considérées comme sujettes à controverse alors que je me trouvais dans son église ? Oui. Etais-je en profond désaccord avec nombre de ses positions politiques ? Absolument – de la même façon que je suis sûr que beaucoup d’entre vous ont entendu des remarques de vos pasteurs, prêtres ou rabbins avec lesquelles vous étiez en profond désaccord.
Mais les remarques qui ont causé la récente levée de bouclier n’étaient pas simplement sujettes à controverse. Elles ne représentaient pas simplement l’effort d’un leader religieux pour s’élever contre ce qu’il percevait comme une injustice. Elles exprimaient une idée profondément fausse de notre pays – l'idée selon laquelle le racisme blanc serait endémique et qui met tout ce qu'il ya de mal en Amérique au dessus de tout ce que nous savons être bien en Amérique ; une idée selon laquelle les conflits au Moyen-Orient trouveraient leur origine principale dans les actions d’alliés solides comme Israël, et non dans des idéologies perverses et haineuses de l’Islam radical.
En tant que tels, les commentaires du révérend Wright n’étaient pas seulement faux: ils cherchaient à diviser, à un moment où nous avons tant besoin d’unité ; ils avaient une connotation raciale, à un moment où nous avons besoin de nous rassembler pour résoudre une série de problèmes monumentaux – deux guerres, une menace terroriste, une économie qui chute, une crise chronique du système de santé et un changement climatique potentiellement dévastateur ; des problèmes qui ne sont ni noirs, ni blancs, ni latinos, ni asiatiques, mais plutôt des problèmes qui nous concernent tous.
Etant donnés mes origines, ma politique et les valeurs et les idéaux qui je professe, il y en aura certainement pour qui mes paroles de condamnation ne sont pas suffisantes. Pourquoi d’abord me suis-je lié au révérend Wright, pourraient-ils demander ? Pourquoi ne pas avoir rejoint une autre église ? Et je dois confesser que si tout ce que je connaissais du révérend Wright était ces morceaux de sermons que l’on voit en boucle à la télévision et sur You Tube, ou si l’Eglise du Christ et de la Trinité Unie était conforme aux caricatures qui sont colportées par certains commentateurs, il n’y a pas de doute que j’aurais réagi à peu près de la même façon qu’eux.
Mais la vérité est que ce n’est pas tout ce que je sais de l’homme en question. L’homme que j’ai rencontré il y a plus de vingt ans est un homme qui m’a initié à la foi chrétienne, un homme qui m’a parlé de notre devoir de nous aimer les uns les autres ; de s’occuper des malades et d’aider les pauvres à se relever. C’est un homme qui a servi son pays en tant que Marine ; qui a étudié et enseigné dans les quelques unes des meilleures universités et quelques uns des meilleurs séminaires du pays, et qui pendant plus de trente ans a dirigé une église qui s’occupe de la communauté en réalisant le travail de Dieu sur Terre – en logeant les sans logis, en secourant les nécessiteux, en fournissant des soins de jour, des bourses et des services religieux en prison, et en allant vers les malades du Sida.
Dans mon premier livre, « Rêves de mon père », j’ai décrit ce que fut l’expérience de mon premier office à l’église de Trinité :
« Les gens ont commencé à crier, à se lever de leur chaise et à taper dans leurs mains et à crier, un vent puissant portant la voix du révérend…. Et dans cette seule note – espoir !- j’ai entendu autre chose ; au pied de la croix, dans les milliers d’églises de la ville, j’ai imaginé les histoires d’hommes noirs ordinaires se mélangeant aux histoires de David et Goliath, Moïse et Pharaon, les chrétiens dans la fosse aux lions, le champ d’os secs d’Ezekiel. Ces histoires – de survie et de liberté et d’espoir – sont devenues notre histoire, mon histoire ; le sang qui a été versé était notre sang, les larmes nos larmes ; jusqu’à ce que cette église noire, en ce jour lumineux, a semblé, une fois de plus, un vaisseau portant l’histoire d’un peuple vers de futures générations et vers un monde plus large. Nos épreuves et nos triomphes sont devenus uniques et universels, noirs et plus que noirs ; en faisant le récit de notre voyage, les histoires et les chansons nous ont donné un moyen de préserver la mémoire dont nous n’avions pas à avoir honte… la mémoire que tous les peuples devraient étudier et chérir – et à partir de laquelle nous pourrions commencer à reconstruire. »
Telle a été mon expérience à l’église de la Trinité. Comme d’autres églises à prédominance noire dans le pays, Trinité incarne la communauté noire dans son ensemble –le médecin et la maman au chômage, l’étudiant modèle et l’ancien membre d’un gang. Comme dans d’autres églises noires, les offices à Trinité sont remplis de rires rauques et parfois d’humour obscène. Il y a plein de danses, de frappements de mains, de cris qui peuvent heurter des oreilles pas entraînées. Dans l’église, il y a toute la douceur et toute la cruauté, l’ardente intelligence et l’ignorance choquante, les luttes et les succès, l’amour et, oui, l’amertume et la partialité qui font l’expérience noire en Amérique.
Et cela aide à expliquer, peut-être, ma relation avec le révérend Wright. Aussi imparfait qu’il ait pu être, il a été comme un membre de ma famille. Il a fortifié ma foi, célébré mon mariage et baptisé mes enfants. Pas une seule fois dans mes conversations avec lui, je ne l’ai entendu parler de façon désobligeante d’un groupe ethnique ou traiter les Blancs avec lesquels l’avais affaire autrement qu’avec courtoisie et respect. Il porte en lui les contradictions – les bonnes et les mauvaises – de la communauté qu’il a servie avec application pendant tant d’années.
Je ne peux pas plus le renier que je peux renier la communauté noire. Je ne peux pas plus le renier que je peux renier ma grand-mère blanche – une femme qui m’a élevé, une femme qui s’est sacrifiée encore et encore pour moi, une femme qui m’aime plus que tout au monde, mais une femme qui m’a un jour confessé sa peur des hommes noirs qui passaient près d’elles dans la rue et une femme qui, plus d’une fois, a proféré des stéréotypes raciaux ou ethniques qui m’embarrassaient. Ces gens font partie de moi. Et ils font partie de l’Amérique, ce pays que j’aime. Certains verront cela comme une tentative de justifier ou d’excuser des commentaires qui sont simplement inexcusables. Je peux vous assurer que ce n’est pas le cas. Je suppose que la façon la plus sûre politiquement serait d’avancer sans tenir compte de cet épisode et d’espérer seulement qu’il s’effacera dans la foulée. Nous pourrions rejeter le révérend Wright en disant que c’est un déséquilibré ou un démagogue, juste comme certains ont rejeté Géraldine Ferraro, après ses récentes déclarations, comme remplie de préjugés raciaux viscéraux.
Mais la question raciale est un sujet que, je crois, cette nation ne peut se permettre d’ignorer maintenant. Nous commettrions la même erreur que le révérend Wright a commise dans ses sermons offensants à propos de l’Amérique – de simplifier et de « stéréotyper » et d’amplifier le côté négatif des choses au point de distordre la réalité. Le fait est que les commentaires qui ont été faits et les problèmes qui sont remontés à la surface ces dernières semaines reflètent les complexités de la question raciale dans ce pays sur lesquelles nous ne nous sommes jamais vraiment penchés – une partie de notre union qui reste à améliorer. Et si nous ne les abordons pas maintenant, si nous nous retirerons dans nos coins respectifs, nous ne serons jamais capables de nous réunir et de résoudre des défis comme la santé, l’éducation, la nécessité de trouver de bons emplois pour chaque Américain.
Pour comprendre cette réalité il faut nous souvenir de comment nous en sommes arrivés là. Comme Faulkner l’a écrit : « Le passé n’est ni mort, ni enterré. En fait, il n’est même pas le passé. » Nous n’avons pas besoin ici de réciter l’histoire de l’injustice raciale dans ce pays. Mais nous avons besoin de nous rappeler que tant de disparités qui existent dans la communauté afro-américaine aujourd’hui trouvent leur origine directe dans les inégalités qui ont été transmises par une génération d’avant qui a souffert de l’héritage brutal de l’esclavage et de Jim Crow.
Les écoles de la ségrégation étaient -et sont- des écoles inférieures ; nous ne les avons pas encore réparées, cinquante ans après « Brown v. Board of Education », et l’éducation inférieure qu’elles délivraient, alors, et délivre maintenant, permet d’expliquer le grandissant fossé de réussite entre les étudiants noirs et les étudiants blancs d’aujourd’hui.
La discrimination légalisée – lorsqu’on on empêche les Noirs, souvent par la violence, d’être propriétaires, lorsque des prêts ne sont pas accordés aux propriétaires d’entreprise afro-américains, ou lorsque des propriétaires noirs de logement ne peuvent avoir accès aux hypothèques FHA, ou des Noirs sont exclus de certains syndicats, ou de la police ou de départements de pompiers – signifie que des familles noires ne peuvent accumuler une fortune significative à transmettre aux générations futures. Cette histoire permet d’expliquer le fossé de richesse et de revenu entre les Noirs et les Blancs, et les poches concentrées de pauvreté qui persistent dans tant de communautés urbaines et rurales d’aujourd’hui.
Le manque d’ouvertures économiques pour les Noirs, et la honte et la frustration qui découlent du fait de ne pouvoir subvenir aux besoins de sa famille, a contribué à l’érosion des familles noires – un problème que les politiques de « welfare » ont, depuis plusieurs années, aggravé. Et le manque de services de base dans tant de quartiers urbains noirs – des aires de jeux pour les enfants, des patrouilles de police, l’enlèvement des poubelles et le respect des lois sur la construction – a contribué à créer un cycle de violence, de douleur et d’abandon qui continue de nous hanter. Telle est la réalité dans laquelle le révérend Wright et les autres Afro-américains de sa génération ont grandi. Ils sont devenus adultes à la fin des années cinquante et au début des années 60, un temps où la ségrégation était toujours la loi du pays et les opportunités étaient systémiquement étranglées. Ce qui est remarquable ce n’est pas combien ont échoué à cause de la discrimination, mais plutôt combien d’hommes et de femmes ont réussi à surpasser les obstacles ; combien ont été capables de faire un chemin, là où il n’existait pas, pour ceux qui, comme moi, sont venus après eux.
Mais de tous ceux qui se sont battus à mort pour ce tailler une part de ce Rêve Américain, nombreux sont ceux qui ont échoué, qui ont fini, d’une façon ou d’une autre, par tomber victimes de la discrimination. Et cet échec a été transmis aux générations futures, à tous ces jeunes gens et, de plus en plus, ces jeunes filles qui tiennent le mur dans nos rues ou pourrissent dans nos prisons, sans espoir ni projets d’avenir. Et même pour les Noirs qui ont réussi, les questions de la race, et du racisme, continuent toujours de façonner de manière fondamentale leur vision du monde. Pour les hommes et les femmes de la génération du révérend Wright les souvenirs d’humiliation, de doute et de peur restent vivants, aussi bien que ceux de colère et d’amertume ressenties pendant toutes ces années. Cette colère peut ne pas s’exprimer en public, devant des collègues blancs ou des amis blancs. Mais elle se fait entendre dans un salon de coiffure ou autour d’une table de cuisine.
Quelquefois cette colère est récupérée par des politiciens qui, pour compenser leurs propres échecs, cherchent à capter des voix en jouant sur la fibre raciale. Et de temps en temps, elle peut se faire entendre à l’église dimanche matin, venant de la chaire ou des bancs de fidèles. Le fait que tellement de gens sont surpris d’entendre cette colère dans certains sermons du révérend Wright nous rappelle simplement le vieux truisme, suivant lequel l’heure de la ségrégation dans la vie Américaine sonne le dimanche matin. Cette colère est parfois contre-productive ; en effet, elle détourne souvent notre attention des vrais problèmes ; elle nous empêche de reconnaître sans ambiguïté que nous sommes nous-mêmes pour quelque chose dans la condition qui est la nôtre, et ne laisse pas la communauté afro-américaine forger les alliances dont celle-ci a besoin pour aboutir à un vrai changement. Mais cette colère est réelle, elle est puissante. La traiter par l’ignorance, la condamner sans comprendre ses racines ne peut qu’élargir l’abîme d’incompréhension qui existe entre les races.
En fait, une colère semblable existe dans certains segments de la communauté blanche. La plupart des Blancs américains qui sont ouvriers ou font partie de la classe moyenne n’ont pas le sentiment d’avoir été particulièrement privilégiés par leur race. Leur expérience est celle des immigrés : pour leur part, rien ne leur a été offert, ils ont tout construit eux-mêmes à partir de zéro. Ils ont travaillé dur toute leur vie, pour voir souvent leurs emplois être délocalisés et leurs retraites partir en fumée après une vie de corvée. Ils sont inquiets pour leur avenir et sentent leurs rêves leur glisser entre les doigts ; à l’époque des salaires gelés et de la concurrence planétaire, la chance finit par être perçue comme un jeu à somme nulle, dans lequel si toi, tu rêves, moi, je crève. Alors, lorsqu’on leur dit d’amener leurs enfants dans une école à l’autre bout de la ville ; lorsqu’ils entendent qu’un Afro-Américain leur passe devant et obtient un bon boulot ou une place dans une bonne fac parce qu’il faut réparer une injustice qu’eux-mêmes n’ont jamais commise ; lorsqu’on leur dit que leur peur face à la délinquance dans certains quartiers n’est que le fruit de préjugés, alors avec le temps, leurs rancunes s’accumulent.
Tout comme la colère dans la communauté noire, ces rancunes ne s’expriment pas toujours entre gens de bonne compagnie. Mais elles ont aidé à dessiner le paysage politique tout au long d’au moins une génération. La colère face à l’Etat providence et à la discrimination positive a aidé à forger la Coalition Reagan. Les hommes politiques ont eu l’habitude d’utiliser la peur du crime à leurs propres fins électorales. Les animateurs de talk shows et les commentateurs conservateurs se sont bâti des carrières à dénoncer de fausses accusations de racisme et à éviter toute discussion légitime sur l’injustice raciale en affirmant que ce n’était que du politiquement correct ou du racisme à l’envers.
Tout comme la colère noire s’est souvent avérée contre-productive, de même les rancunes blanches ont détourné l’attention des véritables causes du malaise de la classe moyenne : une culture d’entreprise où les délits d’initié se multipliaient, des pratiques de comptabilité douteuses, et une avidité du court-terme ; Washington dominé par des lobbies et des intérêts particuliers ; une politique économique qui favorise quelques-uns au détriment de tous les autres. Mais là encore, si l’on traite ces rancunes des Blancs américains par l’indifférence, si on les estampille comme étant de l’égarement, voire du racisme, sans reconnaître qu’elles se basent sur des inquiétudes légitimes, alors on contribue à élargir le fossé racial, à bloquer la voie qui mène à une compréhension. Voilà où nous en sommes actuellement.
C’est une impasse raciale dans laquelle nous sommes coincés depuis des années. Contrairement à ce que prétendent certains de mes critiques, noirs et blancs, je n’ai jamais été assez naïf pour croire que nous pourrions en finir avec notre division raciale en un seul cycle électoral, ou avec une seule candidature, surtout avec une candidature aussi imparfaite que la mienne. Mais j’ai toujours affirmé ma conviction profonde – une conviction qui prend racine dans ma foi en Dieu et dans ma foi dans le peuple américain – qu’ensemble nous pouvons aller au-delà de certaines de nos blessures raciales, et qu’en fait nous n’avons pas d’autre choix si nous devons poursuivre notre voie vers une union plus parfaite. Pour la communauté afro-américaine, cette voie signifie de reconnaître le poids de notre passé, sans pour autant devenir victimes de ce passé. Elle signifie que nous devons insister pour que l’équité soit assurée dans tous les aspects de la vie américaine. Mais elle signifie également que nous devons lier nos revendications particulières – meilleurs services de santé, meilleures écoles, meilleurs emplois – aux aspirations plus larges de tous les Américains : celles de la femme blanche qui se bat pour briser le plafond de verre, de l’homme blanc qui a été licencié, d’un immigré qui essaie de nourrir sa famille.
Elle signifie aussi que nous devons assumer entièrement la responsabilité de nos propres vies : en exigeant davantage de nos pères, en passant plus de temps avec nos enfants, en leur lisant, en leur apprenant que, quand bien même ils seraient amenés à faire face aux défis et à une discrimination dans leur vie à eux, ils ne devront jamais se laisser aller au désespoir et au cynisme ; ils devront toujours croire qu’ils sont maîtres de leur destin.
Paradoxalement, cette idée très américaine – et très conservatrice, certes – de s’« aider soi-même » - a été exprimée fréquemment par le révérend Wright dans ses sermons. Mais ce que mon ancien pasteur n’a souvent pas compris, c’est que pour se lancer et essayer de s’aider soi-même, il faut aussi croire que la société peut changer. L’erreur profonde du révérend Wright n’est pas d’avoir parlé dans ses sermons du racisme dans notre société. C’est d’avoir parlé de notre société comme si elle était immuable ; comme si elle n’avait connu aucun progrès ; comme si ce pays – le pays même qui a donné la possibilité à un des siens de viser la plus haute fonction de la Terre et de bâtir une coalition qui réunit Blancs et Noirs, Latinos et Asiatiques, riches et pauvres, jeunes et vieux – était encore irrévocablement lié à son passé tragique. Mais nous savons – nous l’avons vu – que l’Amérique peut changer. C’est là le vrai génie de ce pays et de son peuple. Ce que nous avons déjà réussi à accomplir nous remplit d’audace et nous permet d’espérer tout ce que nous pouvons et devons accomplir demain.
Pour la communauté blanche, la voie vers une union plus parfaite signifie de reconnaître que les maux qui tourmentent la communauté afro-américaine n’existent pas uniquement dans l’esprit des Noirs ; que l’héritage de la discrimination – et les cas actuels de discrimination, bien que moins flagrants que par le passé – sont réels et méritent une réaction. Non seulement verbale, mais concrète : investir dans nos écoles et nos communautés ; appliquer nos lois sur les droits civiques et garantir l’équité de notre système pénal ; proposer à la nouvelle génération l’ascenseur social qui a été indisponible pour les générations précédentes. Cette voie implique que tous les Américains comprennent que les rêves des uns ne se réalisent pas nécessairement au détriment de ceux des autres ; qu’en investissant dans la santé, le « welfare » et l’éducation des enfants de toutes les couleurs, nous allons, en bout de course, aider l’Amérique toute entière à prospérer.
Alors, en fin de compte, ce qu’il nous faut, ce n’est ni plus ni moins que ce que toutes les grandes religions du monde demandent : que nous agissions envers les autres comme nous voudrions qu’ils agissent envers nous. Soyons gardien de notre frère, nous enseigne l’Ecriture. Soyons gardien de notre sœur. Trouvons cet intérêt commun que nous avons les uns dans les autres, et que cet esprit-là soit également présent dans notre politique. Puisque dans notre pays, nous avons le choix. Nous pouvons accepter une politique qui nourrit la division, le conflit et le cynisme.
Nous pouvons aborder la question raciale uniquement en tant que spectacle – comme nous l’avons fait pendant le procès de OJ, - ou alors comme arrière-plan d’une tragédie – comme nous l’avons fait le lendemain de Katrina, - ou encore la donner en pâture aux infos tous les soirs. Nous pouvons passer les sermons du Révérend Wright sur toutes les chaînes tous les jours et en parler à partir de maintenant et jusqu’au jour de l’élection, en concentrant toute la campagne sur la seule et unique question de savoir si, oui ou non, le peuple américain pense que je crois ou soutiens d’une manière ou d’une autre ses propos les plus provocateurs. Nous pouvons nous accrocher à une gaffe d’un partisan d’Hillary pour prouver qu’elle joue la carte raciale, ou encore tergiverser pour savoir si tous les Blancs de sexe masculin vont se précipiter dans le camp de John McCain au moment de l’élection, quelle que soit sa politique.
Nous pouvons le faire. Mais si nous le faisons, je peux vous dire que la prochaine fois nous allons parler d’un autre divertissement. Et puis d’un autre. Et d’un autre encore. Et rien ne va changer. C’est une possibilité. Ou alors, à ce moment précis, pour cette élection-ci, nous pouvons nous unir pour dire : «Pas cette fois ». Cette fois, nous voulons parler des écoles en déliquescence qui volent l’avenir des enfants noirs et des enfants blancs et des enfants asiatiques et des enfants hispaniques et des enfants amérindiens. Cette fois nous voulons rejeter le cynisme qui nous dit que ces gamins ne peuvent pas apprendre ; que ces gamins qui ne nous ressemblent pas ne sont pas notre problème. Les enfants de l’Amérique ne sont pas « ces gamins », ce sont nos gamins, et nous n’allons pas les laisser tomber et sombrer dans l’économie du 21ème siècle. Pas cette fois.
Cette fois, nous voulons parler des files d’attente aux urgences qui sont remplies de Blancs et de Noirs et d’Hispaniques qui n’ont pas d’assurance maladie ; qui, seuls, n’ont pas le pouvoir de vaincre les intérêts particuliers à Washington, mais qui peuvent les affronter, si nous le faisons ensemble.
Cette fois, nous voulons parler des usines à l’abandon qui autrefois offraient une vie décente aux hommes et aux femmes de toutes les races, et des maisons à vendre qui autrefois appartenaient à des Américains de toute religion, de toute région, de tous les passés. Cette fois, nous voulons parler du fait que le vrai problème n’est pas que quelqu’un qui ne vous ressemble pas peut vous prendre votre travail ; c’est que la firme pour laquelle vous travaillez va le délocaliser juste pour le profit.
Cette fois, nous voulons parler des hommes et des femmes de toutes les couleurs et de toutes les croyances qui servent ensemble, et combattent ensemble, et saignent ensemble sous le même drapeau fier. Nous voulons parler de comment les ramener à la maison d’une guerre qui n’aurait jamais dû être autorisée et qui n’aurait jamais dû être engagée et nous voulons parler de comment nous allons montrer notre patriotisme en s’occupant d’eux et de leurs familles et en leur donnant les avantages qu’ils ont mérités.
Je ne serais pas candidat à la présidence si je ne croyais pas de tout mon cœur que c’est ce que veut pour ce pays la grande majorité des Américains. Cette union n’est peut-être pas parfaite, mais les générations successives ont montré qu’elle peut toujours être améliorée. Et aujourd’hui, chaque fois que je doute et je suis cynique au sujet de cette possibilité, ce qui me donne le plus d’espoir est la génération suivante – les jeunes dont les attitudes et les croyances et l’ouverture au changement ont déjà fait l’histoire dans cette élection.
Il y a une histoire que je voudrais vous raconter aujourd’hui – une histoire que j’ai eu le grand honneur de raconter lors de l’anniversaire du docteur King dans son église, Ebenezer Baptist, à Atlanta. C’est l’histoire d’une jeune blanche de 23 ans nommée Ashley Baia qui a organisé notre campagne à Florence en Caroline du sud. Elle a travaillé à organiser une communauté principalement afro-américaine depuis le début de cette campagne et un jour elle assistait à une table-ronde où chacun a raconté son histoire et pourquoi il était là. Et Ashley dit que, quand elle avait neuf ans, sa mère fut atteinte d’un cancer. Et parce qu’elle a dû rater des jours de travail, elle a été renvoyée et a perdu son assurance maladie. Elles ont été contraintes de se déclarer en banqueroute et c’est à ce moment là qu’Ashley a décidé de faire quelque chose pour sa mère.
Elle savait que la nourriture représentait l’un de leurs principaux postes de dépense, et donc Ashley a convaincu sa mère que ce qu’elle aimait vraiment et voulait vraiment manger n’était rien d’autre que de la moutarde et des sandwiches relevés. Parce que c’était ce qu’il y avait de moins cher à manger. Elle a fait cela jusqu’à ce que sa mère aille mieux et elle a dit à tout le monde lors de cette table-ronde que la raison pour laquelle elle a rejoint notre campagne était pour aider les millions d’autres enfants qui, dans ce pays, veulent et doivent aider leurs parents, eux aussi. Ashley aurait pu faire un choix différent. Peut-être que quelqu’un lui a dit, à un moment, que la source des problèmes de sa mère était les Noirs qui vivaient du « Welfare » et qui étaient trop paresseux pour travailler, ou les Hispaniques qui viennent dans le pays illégalement. Mais elle ne l’a pas fait. Elle a cherché des alliés dans son combat contre l’injustice.
En tous cas, Ashley termine son histoire et fait le tour de la pièce et demande à chacun pourquoi il soutient la campagne. Ils ont tous des histoires et des raisons différentes. Beaucoup soulèvent des questions spécifiques. Et finalement ils se tournent vers cet homme âgé noir qui était resté, tout le temps, assis silencieusement. And Ashley lui demande pourquoi il est là. Et il ne soulève pas de problème spécifique. Il ne parle pas de la santé ou de l’économie. Il ne parle pas de l’éducation ou de la guerre. Il ne dit pas qu’il est là à cause de Barack Obama. Il dit simplement à tout le monde : « je suis ici à cause d’Ashley. »
« Je suis ici à cause d’Ashley. » Par lui-même, ce simple moment de reconnaissance entre une jeune femme blanche et un vieil homme noir n’est pas suffisant. Ce n’est pas assez de donner des soins aux malades ou des emplois aux chômeurs ou de l’éducation à nos enfants. Mais c’est de là que nous commençons. C’est là que notre union devient plus forte. Et, comme tant de générations ont fini par comprendre au fil des deux cent vingt et un ans depuis qu’un groupe de patriotes a signé ce document à Philadelphie, que c’est là que la perfection commence. »
Trois employés du département d'Etat ont accédé aux données privées d'Obama
NOUVELOBS.COM | 21.03.2008 | 10:50
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Le dossier du passeport du candidat à l'investiture démocrate à la Maison Blanche a été consulté illégalement à plusieurs reprises les trois derniers mois. Le département d'Etat a ouvert une enquête.
Barack Obama (Reuters)
Le département d'Etat a annoncé, jeudi 20 mars au soir, avoir licencié deux de ses employés et sanctionné un troisième accusés d'avoir accédé au dossier du passeport du candidat à l'investiture démocrate à la Maison Blanche Barack Obama sans autorisation.
La chaîne de télévision américaine NBC a affirmé plus tôt que "deux employés sous contrat du département d'Etat avaient été licenciés et qu'une troisième personne avait été sanctionnée".
Une invasion "scandaleuse"
L'équipe de campagne de Barack Obama a révélé jeudi que les dossiers du passeport avaient été illégalement examinés, jugeant qu'il s'agissait d'une invasion "scandaleuse" de l'intimité du candidat.
"Ces examens non autorisés (du dossier) ont été détectés par le département d'Etat. Nous prenons des mesures immédiates pour être certains qu'il ne s'agit pas d'autre chose que d'une curiosité imprudente", a déclaré à la presse le sous-secrétaire d'Etat Pat Kennedy, qui a précisé que ces incidents s'étaient produits à plusieurs reprises, en janvier, février et mars.
"Dans deux cas, les employés ont été immédiatement licenciés, le troisième a été sanctionné", a-t-il ajouté.
Ouverture d'une enquête
De son côté, le porte-parole du département d'Etat, Sean McCormack, a indiqué qu'une enquête avait été ouverte sur ces incidents.
Plus tôt dans un communiqué, un porte-parole de campagne de Barack Obama a évoqué "une violation inadmissible de la sécurité et de l'intitimité, même de la part d'une administration qui a montré peu d'égards envers cela ces huit dernières années".
"Ceci est une affaire sérieuse qui mérite une enquête complète et nous exigeons de savoir qui a fouillé le dossier du passeport du sénateur Obama, pour quelle raison, et pourquoi cela a pris aussi longtemps pour révéler ce manquement à la sécurité", a déclaré M. Burton.
"Le devoir de notre gouvernement est de protéger les informations confidentielles des citoyens américains, pas de les utiliser à des fins politiques", ajoute le communiqué.
Ils cherchaient sans doutes les tampons d'un visa d'entrée pour une visite secrète à Cuba, en Iran, au Zimbabwe ou en Corée du Nord...
Je constate que les notions de "fair play à l'anglo saxonne" s'estompent dès qu'on est confronté à un "black"... _________________ Mentalité de la cueuillette=sida économique
« nan laara an saara » :
"Si on se couche, on est mort" . Joseph Ki-Zerbo
Si Obama perd a cause de ce point precis, alors l'Amerique a perdu a jamais l'occasion de se reconcilier avec lui-meme.
C'est ca aussi le sens du msg de OBAMA dasn son discours sur "les races" que tous les specialistes ont salues. Une facon de dire: "move on ", "let build the future together.."
Tout à fait!! La balle est dans le camps de l´Amérique, pas du côté de Barack Obama. Vu la tournure prise dans cette campagne, de la présence de plus en plus croissante de l´argument racial, en particulier le forcing du camps Clinton sur la question, et des réactions aussi, on se rend compte que le "nation's original sin of slavery" n´est pas confessé. C´est comme si rien n´a changé. Et d´ailleurs B. Obama a tout à fait raison de citer William Faulkner: "The past isn't dead and buried. In fact, it isn't even past." Cà veut tout dire!
Son discours, à mon avis, est et restera l´une des plus marquantes et vibrantes envolées lyriques (au même titre que le Nobel Prize Acceptance Speech de Toni Morisson en 1993 http://nobelprize.org/nobel_prizes/literature/laureates/1993/morrison-lecture.html). Mais je me demande si l´Américain/l´Occidental lamda y a compris quelque chose. Tellement il est subtil. D´un autre niveau. D´une farouche envie de paix.
hormheb a écrit:
ca me rappelle Oprah lorsqu'elle a co-produit "Beloved". Un film inspire du celebre roman de Toni Morrisson du meme titre. Un film poignant, qui vous secoue jusque dans les tripes (Danny Glover tient le role principal si mes souvenirs st bons), un film qui plonge dans les annees sombrent des USA et qui pourtant souleve aussi l'espoir, une valeur pourtant tres chere aux americains.
Oprah, figurez-vous, a dit qu'elle a ete decue que le film fasse un flop. Un vrai bide dans les salles. Le nombre total d'entrees les premieres semaines inferieur au nombre de gens qui regardent son emission. Oprah a dit qu'elle a compris ce jour que les USA n'etaient tjrs pas pret a faire fasse a la realite. En effet meme son public n'est pas allez le voir!
Et ca se comprend.
Ca me rappelle aussi la réception et le peu d´intérêt pour le film "La Amistad". Pourtant de Steven Spielberg!!!
hormheb a écrit:
Et tous les africains doivent le comprendre: personne n'est pret a attendre a longueur de journee que son pere etait un tortionnaire, un violeur, une racaille, et qu'il a amasse son bonheur sur le sang des autres. Si on veut caricaturer.
Et pourtant pour certains Whites, Barack Obama représentait celui qui allégerait leur (sentiment de) culpabilité face à l´histoire...
Moi personnellement je ne crois pas qu'Obama puisse déjà remporté l'investiture démocrate mais pis encore l'élection présidentielle.Tout d'abord moi je n'adhère pas à l'idée selon laquelle les métis seraient des Noirs.Donc Obama pour moi n'est pas Noir mais métis,les Blancs estiment que dès que leur sang se mélangent à celui d'un autre(autre race)le fruit de ce mélange devient de facto non Blanc.Obama n'est pas Noir américain!!!Les Américains pour moi sont des Nazis ils vivent sur un territoire qui ne leur appartient pas,ils ont fait venir des Noirs d'Afrique pour s'enrichir et développer l'Amérique(Noirs qu'ils méprisent et haïssent),depuis qu'ils sont première puissance économique mondiale ils ont tué beaucoup de leaders progressistes et confisqué le destin de plusieurs pays du tiers-monde.Sur ce moi personnellemnt je ne souhaite pas voir un Noir être président des USA simplement parce que pour moi ce pays a une histoire trop violente et trop sanglante et même trop raciste.
Merci à Grandkrao pour la traduction. je viens sjuste de visionner le discours dans son entierté. Tous ce qu'il a dit est d'une vérité implacable. Comme l'a dit Hormheb la balle est dans le camp du peuple américain. le changement drastique pour un nouveau souflle d'espoir ou les mêmes comportements qui divisent la nation. Quand on voit la bourde de Mccain en Irak sur Al qaeda finançant des groupes shiites venant d'Iran; il y a de quoi s'interroger sur ses leaders sans aucune honte de sortir des mensonges de la sorte. La Pensylvanie sera un tournant dans ses primaires. On note aussi que depuis peu Bill Richardson le gouverneur de New Mexico et ancien candidat démocrate à fait savoir son soutien pour Obama. Est-ce cela va apporter plus de latino pour Obama? Who Knows? Richardson cherche-t-il une place de Vice Présisent en cas de nomination de Obama?
Moi personnellement je ne crois pas qu'Obama puisse déjà remporté l'investiture démocrate mais pis encore l'élection présidentielle.Tout d'abord moi je n'adhère pas à l'idée selon laquelle les métis seraient des Noirs.Donc Obama pour moi n'est pas Noir mais métis,les Blancs estiment que dès que leur sang se mélangent à celui d'un autre(autre race)le fruit de ce mélange devient de facto non Blanc.Obama n'est pas Noir américain!!!Les Américains pour moi sont des Nazis ils vivent sur un territoire qui ne leur appartient pas,ils ont fait venir des Noirs d'Afrique pour s'enrichir et développer l'Amérique(Noirs qu'ils méprisent et haïssent),depuis qu'ils sont première puissance économique mondiale ils ont tué beaucoup de leaders progressistes et confisqué le destin de plusieurs pays du tiers-monde.Sur ce moi personnellemnt je ne souhaite pas voir un Noir être président des USA simplement parce que pour moi ce pays a une histoire trop violente et trop sanglante et même trop raciste.
Mon cher fab, oui l'amerique s'est construit dans le sang. je te rappelle que ceux la-memes qui l'ont crees sont des immigres europeens chases d'Europe, des gueux, "looser' que l"Europe dans sa violence a rejetes.
Et l'Europe alors, pour ne pas dire l'occident, au sens ou les occidentaux l'entendent, ce n'etait pas un societe violente ? Inutile d'entree dans les details. "Civilisation ou barbarie" ! Qui etaient les civilises et les barbares ?
Quant a cette histoire de metis, ce n'est que en France que on cree cette "race" intermediaire. Que tu le veuilles ou non, tout le reste du monde occidental en particulierr te voit avant tout comme un noir !
Obama de part son parcours, est clairement un espoir pour ce mode occidental de donner un signe tres fort qu'il a decide d'exorciser son passe tumultueux. Il ne s'agit pas de nommer un general, ou un prof, ou un nobel, ou je ne sais quelle celebrite. Il s'agit bien d'elire a la tete de la nation la plus puissante du monde occidental, un descendant direct de ceux-la memes qui ont toujours ete mis aux bancs des nations.
Etre president des USA c'est etre de facto (ds le paradigme occidental) le commandeur en chef de la planete terre entiere face a une invasion de je ne sais quel extra terrestre!
Voir Obama comme un noir (meme si culturellement il est plus verse dans la culturelle judeo-chretienne), symboliquement est tres fort et positif pour commencer a batir cette chere civilisation de l'universel tant vante par les intellectuels de tout bord.
Moi personnellement je ne crois pas qu'Obama puisse déjà remporté l'investiture démocrate mais pis encore l'élection présidentielle.Tout d'abord moi je n'adhère pas à l'idée selon laquelle les métis seraient des Noirs.Donc Obama pour moi n'est pas Noir mais métis,les Blancs estiment que dès que leur sang se mélangent à celui d'un autre(autre race)le fruit de ce mélange devient de facto non Blanc.Obama n'est pas Noir américain!!!Les Américains pour moi sont des Nazis ils vivent sur un territoire qui ne leur appartient pas,ils ont fait venir des Noirs d'Afrique pour s'enrichir et développer l'Amérique(Noirs qu'ils méprisent et haïssent),depuis qu'ils sont première puissance économique mondiale ils ont tué beaucoup de leaders progressistes et confisqué le destin de plusieurs pays du tiers-monde.Sur ce moi personnellemnt je ne souhaite pas voir un Noir être président des USA simplement parce que pour moi ce pays a une histoire trop violente et trop sanglante et même trop raciste.
Mon cher Fab
Quand on veut analyser la politique américaine, il y a certaines précautions qu'il faut prendre. La première est qu'il ne faut absolument pas essayer de comprendre les choses à travers la lentille française. Sinon des choses cruciales t'échapperont forcément. Après avoir vécu 7 ans en France. J'habite maintenant aux USA. Je suis donc au 1eres loges pour comparer certaines choses.
Ici la catégorie "métis" n'existe pas. Ou t'es blanc ou t'es noir (mis à part Native american et Latino). Un seul parent noir fait de toi un Noir. Obama est un African american, il le dit les media le disent, et les Noirs le reconnaissent comme un des leurs. La race est une construction sociale. Il pourrait être utile de lire à ce sujet le sociologue Max Weber.
J'étais l'un des défenseurs de la catégorie "métis" jusqu'au jour où je suis arrivé aux USA.
Alicia Keys, Halle Berry, Prince, Jason Kidd, Mariah Carey, kimora Lee (ex Mme Russell Simmons), etc. n'ont qu'un seul parent Noir mais il ne disent pas qu'ils sont métis. Aux USA ils sont noirs. Mais à suivre ton raisonnement tous ceux devraient se considérer comme métis alors que tout le monde les considèrent comme étant noirs
Il ne faut jamais oublier que la race est moins phénomène génétique qu'une construction sociale. Les USA ont décidé de construire cette notion de sorte qu'un individu qui un parent noir est automatiquement noir. Je n'ai encore jamais vu un "métis" dire qu'il n'est pas noir.
Quand on s'enferme dans une vision française des choses, on ne comprendra jamais bien qu'ailleurs ça se passe autrement.
Le second c'est qu'indépendamment du fait que tu le croie ou non, Obama a mathématiquement plus de chance de remporter la nomination que Clinton. La présidentielle c'est une autre histoire. Il reste 10 élections à faire, l'avance d'Obama en nombre de délégués (autour de 150) est simplement quasiment impossible pour Clinton de remonter cela. Il faudra qu'elle remporte au moins les 2/3 du total. Avec les des états comme North Carolina, Oregon, West Virginia et même Indiana, qui sont des bastions pour Obama, Clinton n'a aucune chance. Surtout depuis que le Michigan et la Floride ne vont plus revoter, les chance de Clinton baissent encore plus. Sans compter l'appui tacite mais ferme de Nancy Pelosi, qui pourrait influencer beaucoup de superdélégués, je vois vraiment pas comment Clinton pourrait emporter la nomination. Et à vrai dire les medias eux aussi ne voient pas bien comment elle pouurait faire.
Elle gagnera surement la Pennsylvanie, mais ce sera peut-être tout. Qu'elle remporte la nomination, mathématiquement c'est plus proche d'impossible que de faisable.
Message de Mathilda redirigé vers le topic sur Obama
MessagePosté le: Dim 23 Mar 2008 11:26 Sujet du message: "lettre aux faces de craie" - Pat Buchanan Répondre en citant
Bonjour, je vous transmets cet article... à titre d'information.
Barack Obama
"Je me suis posé la question: comment va-t’il y arriver ?
Comment Barack allait-il expliquer à ses fans de la presse pourquoi il est
resté assis sans rien dire sur un banc à l’église pendant 20 ans pendant que le révérend Jeremiah Wright lançait des diatribes racistes contre l’Amérique blanche justifiées par nos critiques de Fidel et de Kadahfi, ou le SIDA, notre invention pour infecter et tuer les noirs.
Comment allait-il justifier ne pas s’être levé pour sortir alors que le Wright crachait son venin sur “les Etats-Unis du KKK Américain” et hurlait “Que Dieu maudisse l’Amérique” ?
Mon intuition était bonne. Barack allait retourner la situation.
Oui, Barack le concède, les déclarations de Wright étaient “sujettes à la controverse”, “divisives”, et “avec une connotation raciale”, reflétant une “vue déformée de l’Amérique”.
Mais nous devons comprendre l’homme dans sa globalité et l’impact de l’origine noire du Révérend Wright: 350 ans d’esclavage et de ségrégation.
Barack a ensuite produit une liste de griefs des noirs et nous a informés sur ce que l’Amérique blanche doit faire pour combler la fracture raciale et guérir le pays.
La “communauté blanche”, a dit Barack, doit “accepter que la souffrance de la communauté Afro-Américaine n’existe pas uniquement dans l’esprit les personnes noires; que l’héritage des discriminations et ses exemples actuels, bien qu’ils soient moins ouvertement affichés que par le passé, sont réels et doivent être traités. Pas seulement en paroles, mais en actes…”
Et quels actes devons-nous accomplir pour nous guérir, nous et notre pays?
La “communauté blanche” doit investir davantage d’argent dans les écoles et les communautés noires, faire respecter les lois sur les droits civiques, assurer l’équité du système judiciaire et donner à cette génération de noirs des “échelles d’opportunité” qui étaient “indisponibles” pour les générations de Barack ou du Révérend Wright.
Qu’est-ce qui ne va pas avec le diagnostic et le remède de Barack ?
Juste une chose. C’est la même vielle arnaque, la même vieux racket que des escrocs noirs entretiennent depuis que la Commission Kerner a éclaré que les émeutes de Harlem, Watts, Newark, Detroit, et une centaine d’autres villes étaient la faute de, comme disait Nixon, “tout le monde sauf les émeutiers eux-mêmes”.
Est-ce que le “racisme des blancs” était véritablement le responsable quand ces homme noirs pillaient des concessionnaires automobiles et des vendeurs d’alcool, quand ils brûlaient leurs propres communautés, comme l’affirmait Otto Kerner avant qu’on ne l’enferme pour corruption.
Barack dit que nous devons avoir une conversation sur les races en Amérique.
D’accord. Mais cette fois, il faut que ce soit un dialogue. L’Amérique blanche doit être entendue, pas seulement réprimandée.
Cette fois, la majorité silencieuse doit faire entendre ses convictions, ses griefs, et ses exigences :
D’abord, l’Amérique a été le meilleur pays au monde pour les personnes noires. C’est ici que 600 000 personnes noires, arrivées d’Afrique dans des bateaux d’esclaves, se sont développées en une communauté de 40 millions, qu’elles ont découvert le salut chrétien, et ont atteint des niveaux de prospérité et de liberté qu’aucun noir n’a jamais connu.
Wright devrait se mettre à genoux et remercier Dieu d’être Américain.
Ensuite, personne nulle part n’a jamais autant fait pour aider les noirs que les blancs Américains. Des milliers de milliards de dollars ont été dépensés depuis les années 60 en allocations, tickets repas, aides au logement, aides financières, bourses d’étudiants, services judiciaires, aides médicales, réductions d’impôts, et programmes de lutte contre la pauvreté pour permettre à la communauté Afro-Américaine d’accéder à la classe moyenne.
Les gouvernements, les entreprises et les universités pratiquent la discrimination contre les personnes blanches - avec la discrimination positive, les contrats réservés, et les quotas - pour avantager les candidats noirs face aux candidats blancs.
Des églises, des fondations, des associations, des écoles et des personnes partout en Amérique ont donné de leur temps et de leur argent pour monter des soupes populaires, des groupes d’éducation pour adultes, des garderies, et des maisons de retraite pour les noirs.
Nous entendons les complaintes. Où est la gratitude ?
Barack parle de nouvelles “échelles d’opportunité” pour les noirs.
Qu’il aille à Altoona et à Johnstown, et qu’il demande aux enfants blancs dans les écoles catholiques combien d’entre eux ont reçu la visite des recruteurs des universités d’élite distribuant des invitations aux élèves blancs “méritants”.
L’Amérique blanche est-elle vraiment responsable du fait que les taux de criminalité et d’incarcération des Afro-Américains sont sept fois plus élevés que ceux de l’Amérique blanche ? Est-ce vraiment la faute de l’Amérique blanche que 70 pour cent des enfants de la communauté Afro-Américaine sont illégitimes et que l’échec scolaire des noirs dans les lycées de certaines villes dépasse 50 pour cent ?
Est-ce la faute de l’Amérique blanche, ou est-ce d’abord et surtout un échec de la communauté noire elle-même ?
En ce qui concerne le racisme, on en trouve la manifestation la plus horrible dans la délinquance inter-raciale, et surtout dans les crimes violents. Barack Obama est-il au courant que, alors que les délinquants blancs ciblent des victimes noires dans 3% des cas, les délinquants noirs choisissent des victimes blanches dans 45% des cas ?
Barack sait-il que les viols commis par des hommes noirs sur des femmes blanches sont 100 fois plus fréquents que l’inverse, ou que les vols commis par des noirs sur des blancs ont été 139 fois plus fréquents dans les trois premières années de cette décennie que l’inverse ?
Nous avons tous entendu jusqu’à la nausée le Révérend Al [Sharpton] parler de Tawana Brawley, de l’affaire du viol à Duke, et de Jena. C’étaient des canulars. Mais l’épidémie de crimes noirs sur des blancs est bien réelle, elle, et nous n’en entendons pas parler.
Désolé Barack, mais certains d’entre nous ont déjà entendu tout ça il y a environ 40 ans et 40 000 milliards de dollars."
quelque soit le gagnant des primaires, je resterai déçu de la tournure des choses. Bill Clinton (grand stratege) et sa femme s'embarquent sur une question brulante sur laquelle je n'accepte pas le discrédit. Depuis le super tuesday, Bill cherche a faire passer Obama pour un candidat afro-americain à la Jessie Jackson qui ne représente pas plus, que les noirs de son quartier et de la ville voisine peut etre' . Je peux comprendre que Bill soit frustré de se faire completement ecclipser sa place d'ami des noirs et de représentant de ceux ci à l'échelle fédérale, mais de la à ramener un sujet dangereux sur lequel des millions de gens ont et continuent de souffrir, ça me fou les nerfs. Ça c'est admettre que la quesion de fond: ON S'EN FOU EN FAIT!!!! Ou peut etre on la nie tout simplement! Les Clinton jouent avec les malheurs des noirs ...Pourquoi s'amuser à effrayer les blancs avec des sois disant pasteurs anti-blanc (et meme anti-américains). Ça fera des dégats au-dela des élections... Obama est l'occasion pour traiter ce probleme de race. Face à lui sur cette question , ils avaient perdu d'avance, sa mere est blanche, fallait laisser tomber comme pour l'Irak, passer à un autre sujet...En tout cas, il pouvaient faire autre chose que jouer l'empoignade et amener le sujet comme l'un des principaux, en suggérant :'Attention, son entourage est anti-blanc, vous serez dirigé par des anti-blancs...' Alors que le monsieur propose une société plus unie dont il est la représentation naturelle . On lui replique comme ne pouvant etre naturellement que comme un Malcolm X, Farrah Khan... C'est réducteur de l'homme noir en générale; il ne pourrait que représenter son quartier et que ceux qui ont sa teinte, contrairement au blanc biensur. En agissant de la sorte les Clinton se place comme faisant partie des gens qui ne veulent pas traiter ce probleme, ou bien j'ai mal compris et ils souhaitent dire que ce n'est pas un noir qui doit le traiter, et que ça doit etre un blanc comme ça a toujours été le cas??? En tout cas, j'en suis bien déçu!!! Je m'excuse de me répeter mais je n'arrive pas à avaller cela d'un démocrate soit disant amis des noirs! Si j'était un militant noir américain démocrate, apres ces histoires avec le pasteur, je ne voterai plus pour ce qui s'approche de pres ou de loin des Clinton. Et je ne comprends pas les noirs qui s'affichent avec eux durant leur discours pour les présenter comme des pro-noirs.
Hillary Clinton remporte les primaires en Pennsylvanie. Elle est toujours derrière Obama au niveau des délégués mais maintenant la course est relancé et la campagne sera de plus en plus agressive.
Hillary Clinton, candidate à l'investiture démocrate pour la présidentielle américaine, a remporté mardi la primaire de Pennsylvanie avec un peu moins d'une dizaine de points d'avance sur Barack Obama, selon les premiers résultats de médias américains.
Les experts avaient indiqué que la sénatrice de New York avait besoin de l'emporter avec au moins dix points d'avance pour être en mesure de rattraper son retard sur son rival.
Selon des résultats portant sur 35% des bureaux de vote, Mme Clinton est créditée de 54% des voix contre 46% pour son rival Barack Obama.
Pour l'ex-Première dame, la primaire organisée mardi en Pennsylvanie pouvait se résumer à la formule: «ça passe ou ça casse».
La sénatrice de New York qui a longtemps fait la course en tête dans le camp démocrate et qui était donnée, au début de l'année, archi-favorite pour la présidentielle américaine de novembre, a vu fondre son avance au fil des scrutins au profit de Barack Obama.
Mme Clinton était condamnée à remporter cette primaire pour conserver intactes ses ambitions présidentielles. Après avoir compté jusqu'à 20 points d'avance dans les sondages au début du mois, les dernières enquêtes lui accordaient une avance de six à dix points pour cet État.
Lors d'une conférence de presse à Pittsburgh, M. Obama a estimé qu'il était «l'outsider» de cette primaire.
Plus tard, dans un entretien diffusé sur XM Satellite Radio, il a expliqué qu'il ne contesterait pas la victoire à sa rivale même si elle gagnait d'une seule voix. «Si Mme Clinton remporte plus de 50% des voix, elle aura gagné. Je ne prétendrai pas me réjouir avec seulement 45% des voix et dire que c'est une victoire morale. Dans ce cas, on aurait juste perdu l'État», a-t-il dit.
Le sénateur de l'Illinois reste sur une victoire acquise dans le Mississippi le 11 mars. Jusqu'à présent M. Obama a gagné dans plus d'États que sa rivale (28 contre 17 en tenant compte du Michigan et de la Floride à la validité contestée), compte le plus grand nombre de délégués (1650 contre 1508) et a engrangé plus de voix (13,3 millions contre 12,6 millions).
Mais l'équipe de Mme Clinton fait remarquer qu'elle a gagné dans les «grands» États comme New York et la Californie et dans nombre d'États-clefs dont la conquête est impérative pour qu'un démocrate gagne la Maison-Blanche en novembre, comme l'Ohio ou la Floride. La Pennsylvanie que John Kerry avait gagné d'une courte tête en 2004 fait partie de ces États-clefs.
Si un échec de Mme Clinton en Pennsylvanie pouvait mettre un terme à sa campagne, une sévère défaite de M. Obama pourrait également être lourde de conséquences pour lui.
«Si M. Obama est incapable de battre Mme Clinton en Pennsylvanie, cela signifiera qu'il aura perdu dans un autre État-clef (...) et cela augmentera les questions sur sa capacité à battre John McCain (le candidat républicain) et sur qui serait notre meilleur candidat en novembre», a fait valoir lundi Howard Wolfson, proche conseiller de Mme Clinton.
Quelque 158 délégués devaient être attribués à la proportionnelle en Pennsylvanie. Si les deux candidats sont séparés par un faible écart de voix (autour de 5%), ils en obtiendront sensiblement le même nombre.
Après la Pennsylvanie, neuf consultations sont encore programmées jusqu'au 3 juin. Les prochaines primaires auront lieu le 6 mai dans l'Indiana et la Caroline du Nord.
_________________ "La seule richesse naturelle d'un pays est son peuple"
La question titre de ce topic est "Obama a-t-il une chance" ?
Peut-on espérer qu'à l'heure du choix, dans le secret de l'isoloir, en vue de confier les clefs de la Maison Blanche pour 4 ans, une majorité d'Américains soit prête à voter pour un candidat qui s'identifie à la communauté noire américaine (même si... etc.) ?
Hillary CLINTON se serait-elle maintenue jusqu'à aujourd'hui si son adversaire n'était pas Afro-américain ?
A ces deux questions, au-delà de tous les arguments rabâchés sur la compétence (ça ne vous rappelle rien quand il s'agit de briguer un poste ?), ma réponse est NON, je n'ose y croire.
Trop de facteurs ayant plus à voir avec l'émotion qu'avec la raison interviennent à mon avis dans ce type d'élection.
Peut-on réellement croire que la négrophobie ait suffisamment reculé aux USA (loin de moi l'idée de blâmer les USA par comparaison avec le reste de l'occident) ? Là aussi, ma réponse est non. _________________ "Qui a peur de peuples noirs développés ?"
(Mongo BETI, La France contre l'Afrique)
Pour éviter tout malentendu, je précise que je suis blanc.
Pour les "anciens" du Forum, mon prénom n'est pas François. Enfin, je ne suis pas lié à l'association "Tjenbé Rèd".[/color]
Les primaires en Pennsylvanie se sont focaliser sur les polémiques (élitisme, controverse du pasteur; etc....). Je vous invite à voir ce que ce pasteur pense de Wright et Farrakan à un "journaliste" de la Fox news dans l'émission de Bill O'Reilly. Bien entendu cette interview date pour d'étranges raisons
A Rub, je demanderais volontiers quelle est la différence fondamentale, dans l'esprit d'une majorité blanche, entre le "Vieux Continent" et le "Nouveau Monde". Je ne crois pas que ce soit la terre qui soit déterminante, mais bien la population.
Bien sûr que les USA sont plus avancés que la France, où il est inimaginable d'avoir des primaires opposant un Noir à une femme.
Mais je suis persuadé que la grande majorité de la majorité blanche américaine considère encore que les USA ont été fondés par des Blancs, que cette majorité a, d'une certaine manière, plus ou moins consciemment, plus de droits sur cet Etat. La négrophobie serait-elle devenue l'exclusivité d'une infime minorité d'Américains ? Ce serait un rêve réalisé.
A Destiny, je demanderais volontiers pourquoi Obama ne parvient pas à distancer Clinton dans les primaires, malgré toutes les qualités qu'on lui reconnaît. Si les sondages (ah... les sondages... les mêmes qui démontrent tout et son contraire !) montrent une plus grande misogynie (qui n'est pas du racisme [en réponse à un intervenant anonyme]) chez les électeurs, pourquoi Obama n'a-t-il pas déjà gagné par KO ? Pourquoi des misogynes préfèrent-ils voter, dans les urnes, pour une femme, malgré les réponses aux sondages ? Qu'est-ce qui empèche Obama de crever le plafond ? Serait-ce une sorte de plafond de verre ?
Pourquoi les mensonges d'Hillary Clinton (le fameux mensonge du voyage en Bosnie sous les tirs des snipers) ne la plombent-ils pas, dans un pays si prompt à crucifier tout menteur ?
Pourquoi se maintient-elle, contre vents et marées, au risque de plus en plus grand de faire perdre son camp ? Pourquoi les chefs du Parti Démocrate ne tapent-ils pas du poing sur la table ?
Si Hillary Clinton avait été opposée à un candidat bien WASP disposant de l'avance d'Obama, n'aurait-elle pas jeté l'éponge ? Tout simplement pour que le prochain président ne soit pas de nouveau un président républicain, en la personne de McCain.
_________________ "Qui a peur de peuples noirs développés ?"
(Mongo BETI, La France contre l'Afrique)
Pour éviter tout malentendu, je précise que je suis blanc.
Pour les "anciens" du Forum, mon prénom n'est pas François. Enfin, je ne suis pas lié à l'association "Tjenbé Rèd".[/color]
Les primaires en Pennsylvanie se sont focaliser sur les polémiques (élitisme, controverse du pasteur; etc....). Je vous invite à voir ce que ce pasteur pense de Wright et Farrakan à un "journaliste" de la Fox news dans l'émission de Bill O'Reilly. Bien entendu cette interview date pour d'étranges raisons
Ces primaires démocrates sont devenues nasty et suffocantes.
Mais franchement la situation dans laquelle se trouve Barack Obama n´est pas confortable, tant elle est Kafkaïenne. Qu´importe ses actes, il a tort. Et quelle est sa faute: il est BLACK/COLORED!!!
Il y en a, le camp Clinton surtout, qui a opté pour la racialisation de Obama comme stratégie de campagne, afin de le discréditer auprès des autres communautés du patchwork Américain. On croyait que ce dernier avait échappé aux interrogations d´antan des Jesse Jackson, Sharpton, etc. sur son degré de BLACKNESS, aux remarques sur ses liens supposés avec l´Islam, sur son patriotisme peu exacerbé, sur son "élitisme"....
Et maintenant avec cette affaire Sean Bell, on demande à Obama de donner son avis, lui appelle au calme face à la possible montée de la tension; ce que Mrs Clinton n´a pas fait. Et voilà pour certains, c´est la preuve qu´il est RÉELLEMENT le leader de la communauté noire.
Il fréquente le Rev. Wright, lequel préchait aussi à la Maison Blanche du temps des Clintons, lequel est approuvé par d´autres pasteurs (même WHITE), et c´est un péché. Et que dire des prêtres pédophiles? Et que dire des récentes déclarations du Pape aux Américains au sujet du traitement qu´ils ont infligé aux Indiens et Noirs, qui semblent donner raison au Rev. Wright??? Et que dire des déclarations de Bill Clinton en campagne en 1992 sur le bitterness d´une certaine classe sociale?? Ce n´était pas de l´"élitisme", vu qu´il est WHITE??
Ces primaires nous auront montré que les USA ne se sont pas encore émancipés de leur "nation's original sin of slavery", mais pire comme le dit William Faulkner: "The past isn't dead and buried. In fact, it isn't even past." On serait inspiré de Geraldine Ferraro qu´on demanderait à Mrs Clinton pourquoi est-elle encore là? Si ce n´est parcequ´elle est WHITE justement??
Mais enfin, ces primaires laissent une note d´espoir et Obama l´a dit: les choses ne seront plus comme avant. Un certain discours hégémonique a été déconstruit.
Je pense que ce n'est pas seulement parcequ'elle est blanche que Hillary Clinton peut encore rester candidate aux primaires.
Elle reste parcequ'elle est une des personnalités les plus influentes de la politique américaine, dont l'ex-mari a été deux fois président, l'un des plus populaires. Les Clinton ont rendu service à un tas de gens. Vu leur position, ils possèdent un des réseaux et un des carnets d'adresses les plus fournis de la planète.
Devenir présidente est son ambition politique ultime, et elle sait que si elle ne passe pas cette année, elle pourrait bien ne jamais être présidente car en 2012 les données auront changé. C'est pour cela qu'elle s'accroche et qu'elle s'accrochera jusqu'au bout. (Obama lui même avait dit qu'en tant que challenger, il était obliger de gagner par K.O pr que Hillary se retire).
De plus, Obama a l'avantage depuis ses 11 ou 12 victoires consécutives, et tout les analystes avaient déjà prédit ce qui va se passer d'ici juin, à savoir que Hillary Clinton ne rattrapera jamais Obama en nombre de délégués, mais que ce dernier n'aura pas le nombre minimal de délégués requis pour que Hillary soit ejectée : ce sont les superdélégués qui feront la différence. Hillary peut légitimement jouer sur le fait que selon les règles du parti, elle n'a pas perdu de façon irrémédiable et penser qu'elle peut renverser la vapeur en attirant les superdélégués.
Le public américain ne connaît pas encore tres bien Obama.Cette affirmation peut paraître paradoxale, mais c'est la vérité. Quand il s'est déclaré candidat, je pense qu'aux US une bonne partie de la population n'avait probablement jamais entendu parler de lui. S'il est de nouveau candidat en 2012, il aura la tâche beaucoup plus facile...
Etre noir pour Obama est-il un avantage comme l'ont affirmé certains (Ferraro, Bob Johnson etc) je ne crois pas. il a obtenu à chaque fois un vote massif des afro-américains en sa faveur (ds les 90%). Mais est ce qu'il suffit d'être noir pour obtenir 90% des voix des afro-américains ? Condoleezza Rice par exemple, dont l'impopularité au sein de la communauté afro-américaine est notoire, n'aurait jamais réalisé un tel score. je ne suis pas sur qu'elle aurait dépassé les 50%.
De plus, le fait d'être Noir coûte certainement des voix à Obama. Dans quelles proportions ça je ne saurais le dire. Mais j'ai quand même tendance à penser comme les autres que si Obama avait été un blanc avec le même charisme, il y a longtemps que ces primaires seraient terminées.
Il y a aussi une chose que j'ai entendue au sujet d'Obama. Certains pensaient qu'il était talentueux (je n'ai entendu personne lui contester ça), mais qu'il aurait du se présenter en 2012! Clinton apparemment se considérait déjà en 88 comme le meilleur homme politique de sa génération, mais a dû attendre 1992 pour briguer la présidence. Andrew Young déclarait il y a quelques mois qu'Obama n'avait pas encore les réseaux et l'expérience d'Hillary dc qu'il aurait du attendre 4 ans encore. Je ne sais pas si son avis a changé depuis...
Décidemment; l'affaire du Pasteur prend des proportions nauséabondes. Obama doit se distancer de manière claire car cela devient une nuisance certaine pour les prochaines primaires. Sincèrement; il faut que cela se calme ou c'est une tactique politicienne qui m'éhappe. Silence radio du côté Clinton et du côté Mcain; ce dernier demande d'arrêter les spots sur les discours incendiaires du pasteur et défend en même temps Obama. Les voies de la politique sont mystérieuses. Maintenant; voilà la suite
Citation:
Obama "scandalisé" par les dernières déclarations de son ex-pasteur
WASHINGTON - Barack Obama s'est dit mardi "scandalisé" par les dernières déclarations et le "spectacle" offert la veille par son ancien pasteur controversé Jeremiah Wright, qui a rouvert une polémique risquée à l'approche de la fin des primaires démocrates pour la présidentielle américaine.
"Je suis scandalisé par les commentaires prononcés et attristé par le spectacle que nous avons vu hier" (lundi), lors d'une conférence de presse donnée à Washington par Jeremiah Wright, a déclaré M. Obama, dans ses déclarations les plus dures à l'encontre de l'homme qui l'a marié et qui a baptisé ses filles.
"Je connais le révérend Wright depuis près de 20 ans. La personne que j'ai vue hier n'était pas la personne que j'ai rencontrée il y a 20 ans", a-t-il ajouté.
Le mois dernier, M. Obama avait expliqué qu'il ne pouvait pas plus "renier" Jeremiah Wright qu'il ne pouvait renier la communauté noire, tout en dénonçant ses déclarations les plus controversées. Dans certains sermons, M. Wright a notamment dénoncé le "terrorisme" des Etats-Unis et d'Israël, et affirmé que les Noirs devraient dire "Que Dieu maudisse l'Amérique" en raison du racisme.
Lundi, Jeremiah Wright avait dénoncé les critiques dont il a fait l'objet comme des attaques contre les chrétiens noirs.
"Il ne s'agit pas d'une attaque contre Jeremiah Wright. Cela n'a rien à voir avec M. Obama. Il s'agit d'une attaque contre l'Eglise noire par des gens qui ne savent rien du passé des Afro-américains", avait dit l'ancien responsable de la paroisse de M. Obama à Chicago (Illinois, nord).
Le stratège de M. Obama, David Axelrod, avait convenu lundi que les déclarations de M. Wright étaient un handicap, alors que M. Obama, sous le coup de défaites face à Hillary Clinton dans l'Ohio et au Texas en mars, puis en Pennsylvanie la semaine dernière, aborde fragilisé les neuf dernières consultations de la course à l'investiture démocrate. "De toute évidence, ça n'aide pas", avait-il dit lundi sur la chaîne de télévision MSNBC.
Pour M. Obama, les déclarations de Jeremiah Wright "non seulement divisent et sont destructrices, mais je crois qu'elles finissent par justifier ceux qui prospèrent sur la haine, je crois qu'elles ne reflètent pas de façon exacte le point de vue de l'Eglise noire".
"Elles ne reflètent certainement pas ce que sont mes valeurs et mes convictions. Et si le révérend Wright croit qu'il s'agit (de ma part) d'un positionnement politicien, comme il le dit, alors il ne me connaît pas bien", a ajouté le sénateur. "Vu ses déclarations d'hier, peut-être que je ne le connais pas non plus aussi bien que je le croyais", a-t-il ajouté.
Voilà comment Obama se retrouve, comme gallilée devant l'inquisition à la solde du fameux "fan-club", obligé de renier sa vraie famille, donc de se renier...pauvre Barak...
Oui, mais faut savoir ce qu'on veut...
On ne peut pas aspirer à la position suprême du monde occidental et cautionner (du moins publiquement) des propos aussi extrêmes, aussi authentiques et fondés soient-ils.
Obama avait fait preuve d'une remarquable intelligence et authenticité dans son discours historique en Philadelphie, en reniant pas totalement Wright et en assumant cette part de lui même. D'autant que les propos de Wright dataient de 2003.
Mais le pasteur remet ça depuis quelques jours, en étant conscient de nuire fortement à la campagne de son "fils spirituel" qui par ailleurs traverse une mauvaise passe. Obama n'avait pas d'autre choix.
C'était ça ou endurer les clips de Wright passés en boucle sur Fox news avec leurs effets dévastateurs.
Panafricain c'est vrai que les Clinton sont puissants et jouent leur dernière chance de retourner aux pouvoirs, mais crois tu vraiment que si Obama était blanc, des plus ou moins neutres du parti n'auraient pas déjà cassés les reins d'Hillary? Elle ne veut pas lacher, les démocrates ne lèvent pas d'armée pour la finir et Obama n'arrive pas à la mettre KO, parce qu'il y a un nombre conssistant de gens qui ne sont pas pret à voter pour un noir!! (30% des partisans d'Hillary ne voteront pas Obama à la présidentielle!! Quitte à retourner républicain... C'est le noyau ultra-dure qui pensent certaines choses... et il fait déjà 30%!!!)Donc, il y a un petit espoir, de toujours se relancer avec cette faction de puriste selon les Clintons, les leurs, et un certains problème pour tous les autres ( les fans d'Obama et simples démocrates neutres), parce que tout ça c'est bon pour Mc Cain. Alors comment ça, si elle est encore la ce n'est pas parce qu'elle est blanche? C'est surtout parce que lui est noir, elle est l'alternative. Peint la en noir Panafricain et pense aux scores qu'elle aurait fait, le problème est déjà fini... Elle est courageuse, doué etc... oui oui, MAIS, elle ne passera plus devant et le parti encaisse la bagarre... Bref, Je croyais aussi qu'Obama allait attendre 2012, mais étant donné son score (il est quand meme premier), les 8 dernières années de Bush et l'opposition (à part Clinton n'a rien de si terrible) peut-etre a t il eu raison; meme s'il doit se repositionner plus multicolore en général, parce qu'on est en pleine révolution déjà. L'amérique est blanche, tu ne peux pas arriver noir sans effrayer, Obama ne renie rien, il garde pour lui ses convictions profondes et se focalise sur la façon d'y arriver, parce que si les choses doivent changer ce ne sera surement pas en effrayant les gens.
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