Ce film retrace les conséquences de l'application des nouvelles technologies, comme le nucléaire, les OGM et les nanotechnologies. Bien que ces conséquences portent sur la santé, l'avenir social et les conditions de vie en général, ces techniques sont toujours mises en service sans aucun débat public. L'auteur fait intervenir des chercheurs en agronomie, des juristes et des penseurs critiques qui déplorent le peu d'informations mises à disposition du public par les "organismes de contrôle" qui, bien souvent, au lieu d'exercer un travail de contrôle véritable qui correspondrait à la responsabilité dont ils revêtent pourtant leur poste, aident au contraire à avaliser des décisions déjà prises par le complexe industriel qui les mandate de manière plus ou moins directe. _________________
"L’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. Cet esclave répondra seul de son malheur s’il se fait des illusions sur la condescendance suspecte d’un maître qui prétend l’affranchir".THOMAS SANKARA
"L’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. Cet esclave répondra seul de son malheur s’il se fait des illusions sur la condescendance suspecte d’un maître qui prétend l’affranchir".THOMAS SANKARA
Ce film retrace les conséquences de l'application des nouvelles technologies, comme le nucléaire, les OGM et les nanotechnologies. Bien que ces conséquences portent sur la santé, l'avenir social et les conditions de vie en général, ces techniques sont toujours mises en service sans aucun débat public.
L'auteur fait intervenir des chercheurs en agronomie, des juristes et des penseurs critiques qui déplorent le peu d'informations mises à disposition du public par les "organismes de contrôle" qui, bien souvent, au lieu d'exercer un travail de contrôle véritable qui correspondrait à la responsabilité dont ils revêtent pourtant leur poste, aident au contraire à avaliser des décisions déjà prises par le complexe industriel qui les mandate de manière plus ou moins directe.
Ce document est très instructif. Il met en exergue la problématique interne de la société occidentale : une société de destruction. Le pire selon moi, c'est qu'il s'agit en réalité d'une AUTO-DESTRUCTION AUTO-REGULÉE. C'est-à-dire que cette société produit elle-même sa propre destruction qui s'autorégule elle-même pour cette destruction, pour le maintient malgré elle du cap de sa propre destruction. Elle croit pouvoir mettre en place ou voudrait mettre en place une régulation qui limiterait les dégâts, mais à y regarder de près, on constate que la régulation elle-même pérennise l'autodestruction du système, qui de fait est devenu INCONTROLABLE.
Toute régulation entraîne une réponse adaptative du système dans la mesure où cette régulation se fait dans une grille lisible par le système, selon les propres PARADIGMES du système dont pourtant elle prétend vouloir combattre. Selon moi, ce qui fait vivre le système ce sont trois éléments essentiels :
1/ L'ARGENT. Aucune régulation ne peut être INDEPENDANTE dans ce système. C'est un leurre d'y croire, puisque les bénéfices dégagés par le processus d'autodestruction, permettent justement de financer les autorités dites de régulation. Le système finance les institutions politiques qui pourtant sont sensées le contrôler pour en limiter les dégâts. Le système s'autorégule lui-même pour se pérenniser, en quelques sortes. Le nerf de la guerre du système, ce n'est pas l'impôt qu'il paye à l'autorité publique. Son nerf de la guerre c'est la CONSOMMATION. En clair, tuer ce système autodestructeur revient à tuer la consommation, c'est-à-dire l'Etat, la société dans son ensemble, telle qu'elle est vécue.
2/ LA TECHNO-SCIENCE.L'être humain en occident n'a pas encore mesuré à quel point il est IGNORANT. Il croit savoir alors qu'il ne connaît rien en réalité. Il se réfugie dans la techno-science à tout crin croyant ainsi maîtriser/contrôler son environnement. Le système produit donc des "connaissances" dont en réalité il ne maîtrise la portée. Derrière ce culte de la techno-science, se profile en fait une véritable IGNORANCE. Aucun technoscientifique, par exemple dans l'industrie du médicament ne maîtrise réellement TOUS les paramètres biologiques et physiologiques de tel ou tel xénobiotique sur l'homme, dans l'espace et le temps d'où : la notion de "pharmacovigilance".
Cette "pharmacovigilance" qui a son pendant dans les dispositifs médicaux (la "matério-vigilance") a pour but de RECENSER les éventuelles effets indésirables apparaissant après une distribution massive des "produits innovants". En clair, l'homme malgré lui demeure un COBAYE pour cette techno-science. Comme les instances dites de régulation utilisent elles aussi comme seuls moyens de contrôle les mêmes outils que le système autodestructeur, c'est-à-dire la techno-science, il va de soit qu'elles non plus ne maîtrisent l'OBJET de leur régulation. C'est donc un leurre de croire qu'elle puisse donner au système une direction autre que celle de son auto-anéantissement.
3/ LA "DEMOCRATIE". Qui se dit le "pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple", qui est un système nécessairement "représentatif", et c'est justement là que réside toute sa faiblesse. Ce n'est donc pas le peuple dans sa masse qui détient le pouvoir, mais bel et bien ses représentants.
L'Argument maître que l'on produit lorsqu'on défend ce système, c'est celui de l'ALTERNANCE. Lorsque l'élu n'a pas réalisé ce pour quoi il a été élu, le système a la possibilité de le mettre dehors. Ce dernier est alors remplacé par une autre personne qui serait à même de mener la "bonne politique". Mais on n'oublie toujours un élément capital : l'INFORMATION et son contrôle.Les électeurs élisent toujours un candidat sur la base des informations dont-ils disposent, une information dont d'ailleurs ils ne maîtrisent ni le contenu, ni la diffusion. Il suffit d'analyser les débats politiques pour se rendre compte que les candidats se disputent le plus souvent sur la valeur de telle ou telle information, amenant l'électeur dans une CONFUSION telle qu'il ne sait plus à quel saint se vouer. Par conséquent, il est maladroit de parler de pouvoir du peuple, lors que ce dernier n'a aucun contrôle de ce qui détermine tout pouvoir : l'INFORMATION. _________________
"L’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. Cet esclave répondra seul de son malheur s’il se fait des illusions sur la condescendance suspecte d’un maître qui prétend l’affranchir".THOMAS SANKARA
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