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Ca vous dit un petit film ??
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Gnata
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MessagePosté le: Ven 12 Mar 2010 11:37    Sujet du message: Répondre en citant

Maryjane a écrit:
Arrow


Mary, naaan, tu ne vas nous laisser en plan là ! j'attends ton topo depuis un bout, je suis sûr que pas mal de grioonautes veulent lire tes impressions, tu sais mieux que quiconque comment rapporter les fils des films.

Vue la cohorte de bons commentaires lus un peu partout, je veux croire que mon opinion est biaisée (mais complètement et je l'assume bien) cependant pour verifier quand même qu'on n'a ou pas des tendances parano ou qu'on a mal ou bien jaugé un film, faudrait bien un autre avis même s'il fût un ...vomitif Laughing
Alors que t'as dit le film ?
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"Always be intolerant to ignorance but understanding of illiteracy (..)in those homely sayings (mother wit) was couched the collective wisdom of generations" I know why the caged bird sings, p99, Maya Angelou
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Maryjane
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MessagePosté le: Ven 12 Mar 2010 13:10    Sujet du message: Répondre en citant

Gnata a écrit:
Maryjane a écrit:
Arrow


Mary, naaan, tu ne vas nous laisser en plan là ! j'attends ton topo depuis un bout, je suis sûr que pas mal de grioonautes veulent lire tes impressions, tu sais mieux que quiconque comment rapporter les fils des films.

Vue la cohorte de bons commentaires lus un peu partout, je veux croire que mon opinion est biaisée (mais complètement et je l'assume bien) cependant pour verifier quand même qu'on n'a ou pas des tendances parano ou qu'on a mal ou bien jaugé un film, faudrait bien un autre avis même s'il fût un ...vomitif Laughing
Alors que t'as dit le film ?


Promis je m'en occupe ce soir (sur d'autres missions en ce moment je prends du retard dans mes chroniques mais ce soir juré).

Mais pour faire court j'ai pas aimé. Pas pour le film en lui-même, mais plutôt pour la motivation à pondre ce genre d'histoire avec un tel degré de... racolage.

On y a été à plusieurs on est tous resté perplexe sur l'utilité de ce film en fait.

Promis je détaille ça ce soir (surtout que là tout de suite ça commence à me chauffer).

Biz Biz
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Maryjane
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MessagePosté le: Sam 13 Mar 2010 00:27    Sujet du message: Répondre en citant



Precious... ou quand Miss Célie et Cosette réunies font "splash" dans le même marécage boueux du 3ème millénaire.

Si d'aucuns considèrent ce film comme un chef-d'oeuvre du genre (se référer aux standing ovations reçues au Festival de Cannes), je l'aurai personnellement pris comme une série de points de suspension en guise de réponse sadique à mes interrogations, perpétuelles durant une projection qui m'aura parue aussi pénible qu'interminable.

Je cherche encore la réelle motivation de Lee Daniels, Oprah Winfrey et ses potes à avoir cautionné un tel étalage de misérabilisme d'égoût et une mise à nu aussi racoleuse de la souffrance humaine, sous prétexte de vouloir dénoncer l'exclusion avec pour point de mire une famille monoparentale désoeuvrée afro-américaine.

Portés par l'engouement suscité à sa sortie, on a au début envie de croire et suivre l'histoire de Precious, à qui la vie et ses épreuves n'ont définitivement rien épargné, mais passer les trois quarts du temps à écarquiller les yeux et frôler l'évanouissement devant le choc profond des péripéties décrites tout au long du film amène tôt ou tard tout spectateur sachant mettre son émoi de côté à se demander "à quand la fin du racolage" ? car c'en devient. Du racolage. Et c'est insupportable, démesurément caricatural, à tel point que l'intention première en devient finalement suspecte.

Quiconque ne connaissant pas le fonctionnement d'une famille monoparentale issue de la communauté Afro et tombe sur ce film s'en fera une image des plus cliniquement confortables et aberrantes qui soit, car absolument tous les clichés et préjugés y passent, y stationnent, y font leur nid et finissent par gangréner tout le reste. Et "Precious" travaille ardemment à nourrir une réputation dont les Afros (qui aux US n'ont pas tous plébiscité ce film) n'auront définitivement pas besoin.

Ici, Precious n'a de précieux que le nom. Precious est l'archétype de celle qu'on ne remarque pas, qu'on ne considère pas, et qu'on ne déteste même pas tant on oublie qu'elle existe.

Mais le profil est encore trop doux. Precious est aussi obèse, mère des enfants de son défunt violeur et séropositif de père, insultée et battue par sa pseudo rivale et suceuse d'alloc de mère qui, à défaut de l'allaiter à la naissance, a préféré donner le sein à son pédo de mari, quand ce n'était pas pour la lui donner en offrande sexuelle dès l'âge de 3 ans pour éviter de le perdre. Mais elle le perd quand même et Precious paye non seulement d'avoir été sexuellement plus visitée qu'elle, mais aussi d'avoir fait d'elle une "mal-baisée" réduite à l'élever seule, elle et ses deux gosses dont l'une, trisomique, est officiellement baptisée "MONGO", pour "Mongolienne".

Ajoutons à ça l'aversion qu'a Precious pour sa propre couleur de peau et qui, le matin devant sa glace, se rêve mince, blanche, blonde, et petite amie d'un "homme à la peau claire".


... A lui seul, ce détail de trop qui vient s'ajouter à une ribambelle d'autres déjà suffisamment vomitifs au demeurant, suffit à totalement me dessouder d'une pareille mascarade aux faux-airs souterrains d'une Couleur Pourpre qui se voudrait urbaine (et d'ailleurs indirectement citée dans le film), mais qui, à côté de l'originale, fait surtout office d'un portrait vitreux du misérabilisme aux relents particulièrement marqués.

En son temps, Halle Berry était oscarisée pour "A l'Ombre de la Haine", dans lequel elle se faisait violer par le raciste assassin de son mari. Aujourd'hui Mo'Nique connaît la consécration pour son rôle de mégère négrophobe, dépigmentée du visage et complice d'inceste sur sa propre fille.

De ces deux films ressort un nom commun. Lee Daniels. No Comment.


Exit les emballements et autres recommandations habituels sur les jeux d'acteurs et autres prestations sur ce film. Allons-y franchement j'en n'ai strictement plus rien à battre.
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Gnata
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MessagePosté le: Sam 13 Mar 2010 19:15    Sujet du message: Répondre en citant

Maryjane a écrit:


Je cherche encore la réelle motivation de Lee Daniels, Oprah Winfrey et ses potes à avoir cautionné un tel étalage de misérabilisme d'égoût et une mise à nu aussi racoleuse de la souffrance humaine, sous prétexte de vouloir dénoncer l'exclusion avec pour point de mire une famille monoparentale désoeuvrée afro-américaine.


Salut MJ , excellent billet comme d'hab, en fin de compte nous sommes loin des habituels coonery and Booffonery à la Tyler Perry, on entre malheureusement dans un autre registre avec Precious, qui est celui des Color Purple et Monster's Ball, mondialement plébiscités mais tellement limite...
On a payé pour aller se faire empoissonner l'esprit avec de la morbidité à l'état pure, de la méchancété que seuls des esprits foncièrement torturés peuvent mettre en bande-son, probablement le seul mérite du film...

Juste un trip de forumiste ...As-tu remarqué le manque de modèle masculin (Noir) aussi bien dans Precious que dans Color Purple ? la majorité des projets cinématographiques que Dame Oprah touche semble déprécier le genre masculin (Noir), on serait traité de parano sauf que la question vaut la peine d'être posée, un petit (?) parallèle avec sa propre histoire, selon ses propres dires, elle fût abusée sexuellement par son oncle, p-e que ceci explique bien cela, de son école uniquement réservée aux petites filles en Afrique jusqu'aux films qu'elle cautionne, m'enfin c'est là juste une impression ...

Ma foi si c'est pas cliché, qui va croire qu'on peut mettre tous (TOUS nous disons) ces thèmes dans un film et être crédible ? Dépréciation/invisibilité exacerbée du modèle masculin (Noir), Viol/inceste , Analphabetisme, Maman mineure, Obesité morbide, SIDA, qu'est-ce qui reste histoire d'être encore plus crédible ? ... ah oui, Mariah Carey en assistante sociale, come on !

Citation:
Quiconque ne connaissant pas le fonctionnement d'une famille monoparentale issue de la communauté Afro et tombe sur ce film s'en fera une image des plus cliniquement confortables et aberrantes qui soit, car absolument tous les clichés et préjugés y passent, y stationnent, y font leur nid et finissent par gangréner tout le reste. Et "Precious" travaille ardemment à nourrir une réputation dont les Afros (qui aux US n'ont pas tous plébiscité ce film) n'auront définitivement pas besoin.

C'est justement de ça qu'il s'agit, on ne peut pas faire comme si les préjugés contre la communauté noire n'existent pas et que certains clichés n'y participent pas pour ne pas soupconner que ce film en fait subrepcitement l'apologie.

Precious n'est pas un film avec des effets spéciaux comme Avatar où le spectateur peut se convaincre que cette réalité-là n'existe pas, il s'agit d'un film qui ...fait comme si tous les faits dedans étaient réels, le film a même la réputation d'être "tiré de fait réels" (lit-on quelquepart), le spectateur embringué dans la trame ne se pose plus de questions et embarque dans cette arnaque cinématographique, adieu les questions existentielles comme dans un film comme Avatar, il ressort de là avec des sentiments primaires, abruti, enragé contre la mère, le père, et l'environnement (tous Noirs) de Precious, les rapprochements qui confortent certains préjugés sont vite faits...

Citation:
En son temps, Halle Berry était oscarisée pour "A l'Ombre de la Haine", dans lequel elle se faisait violer par le raciste assassin de son mari. Aujourd'hui Mo'Nique connaît la consécration pour son rôle de mégère négrophobe, dépigmentée du visage et complice d'inceste sur sa propre fille.

De ces deux films ressort un nom commun. Lee Daniels. No Comment.
Tu vois, non ?!

Sur un autre tempo My Family Wedding absolument sans prétention
, après un bon resto, cerveau à off, voilà un truc léger pour le week-end même si le sujet mérite meilleur traitement, enfin je crois, mariage entre Noir et latinos, préjugés des 2 côtés, drôle en fin de compte...
Oui, Laughing , il faut rester jusqu'à la fin du film pour voir la tête du père ( Mencia) l'époux de la soeur de celle qui se marie à Marcus (le fils de Withaker) c'est... un Asiatique, le pauvre père latinos n'a pas fini de déchanter, quintes de rires garantie !
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Maryjane
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MessagePosté le: Dim 14 Mar 2010 14:34    Sujet du message: Répondre en citant

Gnata a écrit:
Salut MJ , excellent billet comme d'hab, en fin de compte nous sommes loin des habituels coonery and Booffonery à la Tyler Perry, on entre malheureusement dans un autre registre avec Precious, qui est celui des Color Purple et Monster's Ball, mondialement plébiscités mais tellement limite...
On a payé pour aller se faire empoissonner l'esprit avec de la morbidité à l'état pure, de la méchancété que seuls des esprits foncièrement torturés peuvent mettre en bande-son, probablement le seul mérite du film...


What up G Cool

Concernant la Couleur Pourpre, j'ai découvert ce film en plein âge d'or 80's : Quincy Jones en BO, Spielberg qui venait de tout fracasser avec ET, Michael J, son moonwalk et son curly... j'étais encore pré-ado et à cette époque je n'avais pas encore cette vision des choses (films qui fournissent une mauvaise image des Afros)... J'avais adoré ce film car je ne l'avais pas simplement regardé comme une oeuvre sur la communauté Afro post esclavage... Ce n'est qu'il y a quelques années, après avoir lu un article sur Grioo qui parlait justement de la polémique qu'il avait déclenché aux US à sa sortie et le fait qu'il ait été primé, que j'ai fait l'effort de voir les choses autrement. Ceci dit j'avoue sûrement manquer d'objectivité car j'aime toujours autant la Couleur Pourpre aujourd'hui...Embarassed

C'est vrai que maintenant quand je le revois il y a une gêne qui germe. Mais très sentimentalement attachée à ce film et au talent du réalisateur à cette époque, j'ai encore beaucoup de mal à le pointer du doigt, sûrement parce qu'au final j'ai ressenti d'avantage d'émotion que de dégoût ou de méfiance contrairement à ce "Precious", surtout qu'il ne s'agit plus de la même époque et qu'entre temps beaucoup d'eau a coulé sous les ponts quant à l'image (négative) de l'Afro portée sur les écrans.

Gnata a écrit:
Juste un trip de forumiste ...As-tu remarqué le manque de modèle masculin (Noir) aussi bien dans Precious que dans Color Purple ? la majorité des projets cinématographiques que Dame Oprah touche semble déprécier le genre masculin (Noir), on serait traité de parano sauf que la question vaut la peine d'être posée, un petit (?) parallèle avec sa propre histoire, selon ses propres dires, elle fût abusée sexuellement par son oncle, p-e que ceci explique bien cela, de son école uniquement réservée aux petites filles en Afrique jusqu'aux films qu'elle cautionne, m'enfin c'est là juste une impression ...


... Je ne savais pas concernant le passé de Winfrey mais maintenant que tu le dis, son orientation sur le choix des oeuvres qu'elle cautionne paraît moins étonnant...

Gnata a écrit:
Ma foi si c'est pas cliché, qui va croire qu'on peut mettre tous (TOUS nous disons) ces thèmes dans un film et être crédible ? Dépréciation/invisibilité exacerbée du modèle masculin (Noir), Viol/inceste , Analphabetisme, Maman mineure, Obesité morbide, SIDA, qu'est-ce qui reste histoire d'être encore plus crédible ? ... ah oui, Mariah Carey en assistante sociale, come on !


C'est justement ça. Le côté "tout-en-un" puissance 3000 de Precious, qui fait que je n'ai pas pu marcher. Ça ne sous-entend pas que ces problèmes existent car ils existent. Mais à l'heure actuelle, la question du "pourquoi" se pose plus que jamais, quant à l'idée d'en faire un film aussi puissamment dévalorisant.

En voyant Precious devant son miroir à s'imaginer Blanche (donc selon elle plus belle et plus favorisée) et subir juste après toute la haine de son environnement fait qu'on sort de là convaincue que la plus grosse tare de Precious n'est pas d'être grosse et pauvre mais Noire.

Ceci dit je trouve que Carey s'est bien démerdée dans ce rôle Embarassed... Very Happy

Gnata a écrit:
Maryjane a écrit:
Quiconque ne connaissant pas le fonctionnement d'une famille monoparentale issue de la communauté Afro et tombe sur ce film s'en fera une image des plus cliniquement confortables et aberrantes qui soit, car absolument tous les clichés et préjugés y passent, y stationnent, y font leur nid et finissent par gangréner tout le reste. Et "Precious" travaille ardemment à nourrir une réputation dont les Afros (qui aux US n'ont pas tous plébiscité ce film) n'auront définitivement pas besoin.


C'est justement de ça qu'il s'agit, on ne peut pas faire comme si les préjugés contre la communauté noire n'existent pas et que certains clichés n'y participent pas pour ne pas soupconner que ce film en fait subrepcitement l'apologie.

(...)

le spectateur embringué dans la trame ne se pose plus de questions et embarque dans cette arnaque cinématographique, adieu les questions existentielles comme dans un film comme Avatar, il ressort de là avec des sentiments primaires, abruti, enragé contre la mère, le père, et l'environnement (tous Noirs) de Precious, les rapprochements qui confortent certains préjugés sont vite faits...


... Je suis d'accord.

Il y a aussi que je commence à saturer de voir à quel point il apparaît nettement plus confortable de dépeindre l'homme Noir comme un "cas irrattrapable" alors que ce n'est pas partout le cas. Il y a des cons partout et quelle que soit la société dans laquelle on évolue, et je persiste à dire que nos hommes ne sont pas tous des merdes. C'est la raison pour laquelle j'y crois toujours et donnerai toujours plus de crédits aux films qui le montrent battant voire rebelle pour s'en sortir, plutôt que content de n'être rien pour ensuite se voir primer pour conforter l'opinion publique "bien-pensante" dans l'image sclérosée qu'elle veut bien se faire de lui.

Gnata a écrit:
Maryjane a écrit:
En son temps, Halle Berry était oscarisée pour "A l'Ombre de la Haine", dans lequel elle se faisait violer par le raciste assassin de son mari. Aujourd'hui Mo'Nique connaît la consécration pour son rôle de mégère négrophobe, dépigmentée du visage et complice d'inceste sur sa propre fille.

De ces deux films ressort un nom commun. Lee Daniels. [b]No Comment.

Tu vois, non ?!


Oh que oui. Et très franchement on m'y reprendra pas.
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Gnata
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MessagePosté le: Lun 15 Mar 2010 15:26    Sujet du message: Répondre en citant

Maryjane a écrit:
Concernant la Couleur Pourpre, j'ai découvert ce film en plein âge d'or 80's : Quincy Jones en BO, Spielberg qui venait de tout fracasser avec ET, Michael J, son moonwalk et son curly... j'étais encore pré-ado et à cette époque je n'avais pas encore cette vision des choses (films qui fournissent une mauvaise image des Afros)... J'avais adoré ce film car je ne l'avais pas simplement regardé comme une oeuvre sur la communauté Afro post esclavage... Ce n'est qu'il y a quelques années, après avoir lu un article sur Grioo qui parlait justement de la polémique qu'il avait déclenché aux US à sa sortie et le fait qu'il ait été primé, que j'ai fait l'effort de voir les choses autrement. Ceci dit j'avoue sûrement manquer d'objectivité car j'aime toujours autant la Couleur Pourpre aujourd'hui...Embarassed


What's up MJ, je n'ai jamais pu finir de visionner Couleur Pourpre, The Amistad aussi (j'ai jamais vraiment pris la peine de me demander pourquoi mais j'ai ma petite idée) ce qui fait que je n'ai aucune hésitation à tirer dessus, sinon je comprends, chacun à ses blockbusters personnels qu'il ne toucherait pour rien au monde Cool

Citation:
... Je ne savais pas concernant le passé de Winfrey mais maintenant que tu le dis, son orientation sur le choix des oeuvres qu'elle cautionne paraît moins étonnant...

Ses choix même s'ils sont guidés par ce drame n'enlèvent rien à la personne qu'elle est, càd attachante et toujours prête à aider, passer par où elle est passée p-e qu'on aurait fait pire, subventionner des Precious ad nauseam à l'année longue, who knows ?! ...

Citation:
Ceci dit je trouve que Carey s'est bien démerdée dans ce rôle Embarassed... Very Happy
Ah Miss j'ai vu Glitter (ne me demande surtout pas :"Dans quel coup !") ce qui fait de moi quelqu'un de très susceptible quand vient le temps de juger le travail de Mrs Carey, effet secondaire du traumatisme Glitter...
Citation:
Il y a aussi que je commence à saturer de voir à quel point il apparaît nettement plus confortable de dépeindre l'homme Noir comme un "cas irrattrapable" alors que ce n'est pas partout le cas. Il y a des cons partout et quelle que soit la société dans laquelle on évolue, et je persiste à dire que nos hommes ne sont pas tous des merdes. C'est la raison pour laquelle j'y crois toujours et donnerai toujours plus de crédits aux films qui le montrent battant voire rebelle pour s'en sortir, plutôt que content de n'être rien pour ensuite se voir primer pour conforter l'opinion publique "bien-pensante" dans l'image sclérosée qu'elle veut bien se faire de lui.
¨
J'étais aussi saturé (et je le suis encore) devant de tels films mais j'ai definitivement une alternative: les films carrément Afroconscients, well à moins de vouloir passer du bon temps dehors et y aller pour du léger,cette alternative me va assez bien , je sais ...je sais, ya pas d'effets spéciaux, la quasi majorité des bugets sont de la pure rigolade, le jeu d'acteur qui t'es si cher est terrible (et c'est un euphemisme) s'il ne s'agit pas juste d'un docu, et aucun d'eux n'est jamais sorti sur grand écran mais ...mais au moins je les ai en DVD et je peux les regarder l'esprit confortablement "orienté", chez moi, et je peux surtout me rassurer que ce qu'on plébiscite n'est pas la (MA) seule option en fin de compte.

Euh j'aurais parié que les quelques grioonautes qui avaient aimé Precious allaient se manifester, je crois en avoir lu dans les commentaires de la dépêche de Grioo,non ?! enfin ...
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Maryjane
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MessagePosté le: Lun 15 Mar 2010 22:02    Sujet du message: Répondre en citant

Gnata a écrit:
What's up MJ, je n'ai jamais pu finir de visionner Couleur Pourpre, The Amistad aussi (j'ai jamais vraiment pris la peine de me demander pourquoi mais j'ai ma petite idée) ce qui fait que je n'ai aucune hésitation à tirer dessus, sinon je comprends, chacun à ses blockbusters personnels qu'il ne toucherait pour rien au monde Cool


Je vois je vois Laughing !!!

Mais si ça peut "aider", la Couleur Pourpre finit bien... même TRES BIEN... C'est vraiment pas ce que tu crois, franchement jette un oeil je te le conseille... C'est définitivement à 70 000 lieux de "Precious" je peux te l'assurer (mais VRAIMENT) Wink.

Tu t'es arrêté à quelle scène ?

Amistad en revanche je ne l'ai pas vu. Je sais juste que c'est l'un des (rares) échecs de Spielberg en matière d'entrées.

Ceci dit y'a blockbuster et blockbuster... Mes bibles cinématographiques dominicales avant de venir sur Grioo c'était "Autant en Emporte le Vent" et "Les Dix Commandements". ... On pouvait rien me dire sur ces films jusqu'à ce que Grioo que je découvrais à peine et le début de conscientisation qui va avec me foutent la râclée de ma vie. Sitôt après avoir ouvert les yeux ces deux VHS que je chérissais plus que mes propres poumons ont bizarrement pris la direction poubelle...

Dommage pour Yul Brynner (que j'épluche littéralement dans les 10C), mais un jour faut savoir se faire violence Laughing Laughing !!!!

Gnata a écrit:
Maryjane a écrit:
Ceci dit je trouve que Carey s'est bien démerdée dans ce rôle Embarassed... Very Happy
Ah Miss j'ai vu Glitter (ne me demande surtout pas :"Dans quel coup !") ce qui fait de moi quelqu'un de très susceptible quand vient le temps de juger le travail de Mrs Carey, effet secondaire du traumatisme Glitter...


... Non je te demanderai pas CE QUI T'A PRIS DE MATER ÇA Laughing , mais c'est peut-être le côté OFF Diva à l'écran qui a joué en sa faveur dans Precious. De noter au passage que je supporte pas le personnage Carey mais cette fois elle m'a quand même un peu parlé... Embarassed


Gnata a écrit:
Maryjane a écrit:
Il y a aussi que je commence à saturer de voir à quel point il apparaît nettement plus confortable de dépeindre l'homme Noir comme un "cas irrattrapable" alors que ce n'est pas partout le cas. Il y a des cons partout et quelle que soit la société dans laquelle on évolue, et je persiste à dire que nos hommes ne sont pas tous des merdes. C'est la raison pour laquelle j'y crois toujours et donnerai toujours plus de crédits aux films qui le montrent battant voire rebelle pour s'en sortir, plutôt que content de n'être rien pour ensuite se voir primer pour conforter l'opinion publique "bien-pensante" dans l'image sclérosée qu'elle veut bien se faire de lui.


J'étais aussi saturé (et je le suis encore) devant de tels films mais j'ai definitivement une alternative: les films carrément Afroconscients, well à moins de vouloir passer du bon temps dehors et y aller pour du léger,cette alternative me va assez bien , je sais ...je sais, ya pas d'effets spéciaux, la quasi majorité des bugets sont de la pure rigolade, le jeu d'acteur qui t'es si cher est terrible (et c'est un euphemisme) s'il ne s'agit pas juste d'un docu, et aucun d'eux n'est jamais sorti sur grand écran mais ...mais au moins je les ai en DVD et je peux les regarder l'esprit confortablement "orienté", chez moi, et je peux surtout me rassurer que ce qu'on plébiscite n'est pas la (MA) seule option en fin de compte.

Euh j'aurais parié que les quelques grioonautes qui avaient aimé Precious allaient se manifester, je crois en avoir lu dans les commentaires de la dépêche de Grioo,non ?! enfin ...


Je me shoote aussi aux documentaires (en cela vive Arte, audience ou pas : c'est là qu'est ma place Cool ).

Et puisqu'on parle de doc, le dernier vu en date c'est "La Vida Loca"...



TRÈS DÉCEVANT. ... Tiens j'en ferai peut-être une chronique si j'y pense. Mais tout dans la photo, rien dans le film ; dans le même genre, certains lui ont largement préféré "Sin Nombre" (que j'ai pas encore vu)...

Je m'attendais aussi à des réactions concernant "Precious" mais nada, en dehors peut-être de personnes qui ont carrément préféré le boycotter...
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MessagePosté le: Mar 16 Mar 2010 11:43    Sujet du message: Répondre en citant

Maryjane a écrit:

... En un mot : SUPERBE.
"Mesrine"


Si t'as pas encore visionne celui-ci, tu devrais le faire, je le trouve superbe. Je regarde rarement les films francais (a part Banlieue 13 ), mais je me suis amuse a regarder celui-la parcequ'il se trouvait nomine pour les oscars et j'ai pas ete decu.
Un des meilleurs films du genre qu'il m'ait ete donne de regarder.


Un prophète (2009)

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Maryjane
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MessagePosté le: Mar 16 Mar 2010 13:22    Sujet du message: Répondre en citant

M.O.P. a écrit:
Maryjane a écrit:

... En un mot : SUPERBE.
"Mesrine"


Si t'as pas encore visionne celui-ci, tu devrais le faire, je le trouve superbe. Je regarde rarement les films francais (a part Banlieue 13 ), mais je me suis amuse a regarder celui-la parcequ'il se trouvait nomine pour les oscars et j'ai pas ete decu.
Un des meilleurs films du genre qu'il m'ait ete donne de regarder.


Un prophète (2009)


Hello MOP ;

Vu en salles et je confirme : C'EST UNE PERLE Cool Cool Cool .
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Gnata
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MessagePosté le: Mer 17 Mar 2010 08:53    Sujet du message: Répondre en citant

Maryjane a écrit:
Mais si ça peut "aider", la Couleur Pourpre finit bien... même TRES BIEN... C'est vraiment pas ce que tu crois, franchement jette un oeil je te le conseille... C'est définitivement à 70 000 lieux de "Precious" je peux te l'assurer (mais VRAIMENT) Wink.
Tu t'es arrêté à quelle scène ?


Je reste perplexe lorsque tu me dis que le film fini bien, m'enfin si c'en est ainsi pour un univers si sombre glauque et étrange c'est que l'espoir n'est surement pas un vain mot en fin de compte !. Les scènes où je me suis arrêté... disons que je regardais le film à bâtons rompus, je pouvais le prendre en plein milieu, ou au début ou à la toute fin (où je crois les enfants de sa soeur sont revenus d'Afrique ?!) mais jamais du début à la fin.

Certaines scènes me sont restées, la première je te l'épargne parce qu'il s'agissait d'un inceste (je crois) et la seconde c'est Danny Glover (le même encore) entrain de séparer les deux soeurs, mouais le gars est assez détestable dedans...

The Amistad est une parodie de justice que seule l'amérique et hollywood peuvent produire, un peu d'anachronisme ici, une pincée de justice parodiée là, le tout saupoudré d'une poignée (mais une grosse-là) de poudre aux yeux, et hop voilàààà...

Citation:
Ceci dit y'a blockbuster et blockbuster... Mes bibles cinématographiques dominicales avant de venir sur Grioo c'était "Autant en Emporte le Vent" et "Les Dix Commandements". ... On pouvait rien me dire sur ces films jusqu'à ce que Grioo que je découvrais à peine et le début de conscientisation qui va avec me foutent la râclée de ma vie. Sitôt après avoir ouvert les yeux ces deux VHS que je chérissais plus que mes propres poumons ont bizarrement pris la direction poubelle...

Autant en emporte le vent ? Laughing un trip de jeune fille, un garcon assis entrain de visionner ça , disons que son entourage le regarderait un peu comme : "Mouais je ne veux surement pas partager ma tente avec toi lors du prochain camping"...

Charleton Heston, Les Dix Commendaments , tout le monde a vu au moins ...20 fois ce film, je me souviens sortir un dimanche de pâques alors que passait à la télé Les Dix Commandements était en soi un péché, nos petits amis chrétiens ne manquaient surtout pas de nous le répéter ... non, disons de nous menacer des feux éternelles de la géhenne, nous gens de peu de foi, et bizarrement ça marchait, cette torture de 10.000 heures était visionnée jusqu'à la lie ... en attendant le prochain dimanche de pâques Laughing !

Citation:
Et puisqu'on parle de doc, le dernier vu en date c'est "La Vida Loca"...



TRÈS DÉCEVANT. ... Tiens j'en ferai peut-être une chronique si j'y pense. Mais tout dans la photo, rien dans le film ; dans le même genre, certains lui ont largement préféré "Sin Nombre" (que j'ai pas encore vu)...

J'ai entendu parlé des gangs latinos après le meurtre (par 2 policiers) d'un jeune latino à Montréal, enfin les policiers essayaient de le connecter forcément à l'un de ces Maras (Salvatrucha 13 ou 18)sans succès, les seules places au Canada où ils sont répertoriés sont en Ontario mais d'une manière insignifiante.
On a aussi eu une flopée (une député en a même fait un livre) de reportages (journaux comme Tv) qui ma foi étaient très intéressants sur le sujet, voilà donc jusqu'où nous a conduit le capitalisme avec sa pauvreté structurelle.
Mais bon c'est oncle Sam qui a crée sa chose , s'il se sent menacé je suis sûr qu'il trouvera les moyens de l'éradiquer...

J'ai vu Sin Nombre mais ça m'a plutôt laissé froid par rapports aux reportages live sur la "supposée" violence des gangs latinos, j'ai vu les extraits de La Vida Loca et j'ai l'impression qu'il est plus intéressant.
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"Always be intolerant to ignorance but understanding of illiteracy (..)in those homely sayings (mother wit) was couched the collective wisdom of generations" I know why the caged bird sings, p99, Maya Angelou
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MessagePosté le: Mer 17 Mar 2010 14:50    Sujet du message: Répondre en citant

Maryjane a écrit:

Mais si ça peut "aider", la Couleur Pourpre finit bien... même TRES BIEN... C'est vraiment pas ce que tu crois, franchement jette un oeil je te le conseille...

Tiens c'est marrant que tu dises ça. Je me souviens que c'est le coté "happy ending-tiré-par-les-cheveux-made-in-Hollywood" qui m'avait déçu dans La Couleur Pourpre. Ça et l'histoire convenue, les persos archétypés limite caricaturaux...
Mais ça fait longtemps, je ne me souviens pas des détails. Ce que ce titre évoque pour moi aujourd'hui? Une série B surfaite et sans grand interêt.

À la lecture de ce topic, je me rends compte que mes goûts cinématographiques sont assez proches de ceux de Gnata. À la différence bien sûr qu'il ne me viendrait pas à l'esprit de perdre une minute de mon précieux temps de vie devant Les 10 Commandements ou Precious.

Et puisqu'on parle du loup... Vous n'êtes pas les seuls à n'avoir pas été impressionés:

Eyecalone a écrit:
I actually originally saw this movie over a year ago at a private screening. It was slightly unpolished and not a quite finished product in that the soundtrack had not been added and the audio was occasionally slightly misaligned with the visuals, however all of the themes, events, and outcomes remain the same. I never read the book, Push, from which this film is adapted but I had heard about it and was familiar with the storyline. Hence, I knew I was going to see something pathological. A story about an overweight, illiterate, teenage Black girl in 1987 Harlem, who is being sexually and physically abused by her parents, already has had one child by her father and is pregnant with his second. Despite being forewarned, I left the theater with a sour taste in my mouth and mildly traumatized, wondering what I had just seen and how I should feel about it.

Well that was then, and Precious the movie is back, with a vengeance. Given the green light and backing of Black media moguls and titans of the entertainment community, namely Oprah Winfrey and Tyler Perry, as well as the praise and adulation of many a White patron Precious is even generating mild early Oscar buzz for its lead actress, newcomer, Gabourey Sidibe and possibly comedian/actress, Mo’Nique. Mo’Nique plays Precious’ physically abusive “welfare-queen” mother, a truly vile and despicable character made even more so by her complete lack of context, rhyme, and reason for her wicked nature. She is the prototype of the image former president Ronald Reagan and the Right/Conservatives successfully created in many an American mind about people on welfare during the 1980s, particularly Black people on Welfare. Mo’Nique is excellent in the role and I found it even more believable because from her interviews and career work, it’s not hard to imagine her as being a miserable wench in real life, but if she gets a nomination much less an Oscar for this role it is just a further indictment of the rampant racism in Hollywood. Such an occurrence could be explained by nothing other than the adage that “White folks love nothing more than to see Negroes behaving badly”.

Truth be told however, it’s arguable that it’s not the over generalized, “White folks” that love to see Negroes behaving badly but Director/Producer Lee Daniels who is Black. At this point it’s hard not to at least have noticed a disturbing pattern in Daniel’s work which includes films such as Monster’s Ball, The Woodsman, Tennessee, and The Shadow Bower particularly. Taken together, they point to some serious personal demons with their constant and recurring theme of child abuse and/or molestation. Daniel’s himself says he was abused physically by his father but not sexually, but a history of abuse may explain the large amount of support for this film given by the likes of Oprah Winfrey and Tyler Perry who both claim to have been sexually and physically abused as children.

One of several magical "fair" skinned NegroesAnother recurring theme or practice especially prevalent and disturbing in this film is the benevolent light skinned Negro or White person versus the malevolent dark skinned Black. The film’s lead “Precious” has very dark skin which is particularly relevant because it’s clear in the movie that this is a large part of her low self esteem, self-consciousness, and her generally being considered unattractive. Her vile mother is at least brown-skinned, if not dark-skinned, and her father, who appears in the film only briefly enough, to rape and impregnate “Precious” is darker still. Yet all of the characters who work toward her salvation, from her social worker played admirably by Mariah Carey, a really nice male nurse played by rock star musician, Lenny Kravitz, and her teacher are all played by very light skinned people, at least two of which are of “mixed” heritage. I normally try not to overly draw attention to such a dynamic but it’s hard not to with it being so blatant, and since complexion is such a relevant component of Precious’ character.

In light of what I’ve thus far described it should come as no surprise that Precious is reviewing well among predominantly White viewing audiences. Daniels describes it as a story that needed to be told, and a story that he needed to tell to cleanse himself, but I’m more than a little skeptical. I imagine many African-Americans will even be embarrassed by the film seeing it as some form of “airing dirty laundry”, but I don’t even see it as that because really the perverse circumstances and experience we are subjected to through Precious’ story are rare and are certainly not things that should be attributed to any one ethnic group or social class. Overall Precious is not a horrible film though it is lacking in realism and certain technical aspects at times. It’s likely to evoke some kind of emotional response whether it is anger, revulsion, or sadness but contrary to the critics I found it anything but uplifting. I’m still not completely sure how to feel about but I wouldn’t want to sit through it again, and unless your experience is so detached from the reality, possibility, and real life prospects (or lack thereof) of a Black, morbidly obese, illiterate teenage, HIV positive (surprise spoiled) mother of two existing in 1980s New York City, I’m not really sure how anyone could find this uplifting.

J'ai une sorte de 6ème sens pour ce genre de films. Je les sens venir même contre le vent.

Maintenant, si vous voulez du vrai cinéma, une critique honnête mais sans concession de la misère dans les ghettos noirs américains, allez louer le DVD de Hustle & Flow avec Terrence Howard. À la base je ne suis pas un fan de T. Howard: je l'avais vu dans une multitude de seconds rôles, et il ne m'avait jamais impressioné. Mais dans Hustle & Flow il crève littéralement l'écran. Il joue une petite frappe minable, un mac assez pathétique bien loin des clichés glamour à la Snoop Dogg, mais travaillé par le rêve de s'en sortir grâce au rap.

Un pur film.
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MessagePosté le: Mer 17 Mar 2010 18:36    Sujet du message: Répondre en citant

Gnata a écrit:
Je reste perplexe lorsque tu me dis que le film fini bien, m'enfin si c'en est ainsi pour un univers si sombre glauque et étrange c'est que l'espoir n'est surement pas un vain mot en fin de compte !. Les scènes où je me suis arrêté... disons que je regardais le film à bâtons rompus, je pouvais le prendre en plein milieu, ou au début ou à la toute fin (où je crois les enfants de sa soeur sont revenus d'Afrique ?!) mais jamais du début à la fin.

Certaines scènes me sont restées, la première je te l'épargne parce qu'il s'agissait d'un inceste (je crois) et la seconde c'est Danny Glover (le même encore) entrain de séparer les deux soeurs, mouais le gars est assez détestable dedans...


... D'accord d'accord je dis plus rien Embarassed Laughing !!!

Gnata a écrit:
The Amistad est une parodie de justice que seule l'amérique et hollywood peuvent produire, un peu d'anachronisme ici, une pincée de justice parodiée là, le tout saupoudré d'une poignée (mais une grosse-là) de poudre aux yeux, et hop voilàààà...


Bah en fait il ne m'a jamais attirée ce film... et tu fais pas grand chose pour me convaincre du contraire non plus quoi Laughing !!!

Gnata a écrit:
Maryjane a écrit:
Ceci dit y'a blockbuster et blockbuster... Mes bibles cinématographiques dominicales avant de venir sur Grioo c'était "Autant en Emporte le Vent" et "Les Dix Commandements". ... On pouvait rien me dire sur ces films jusqu'à ce que Grioo que je découvrais à peine et le début de conscientisation qui va avec me foutent la râclée de ma vie. Sitôt après avoir ouvert les yeux ces deux VHS que je chérissais plus que mes propres poumons ont bizarrement pris la direction poubelle...

Autant en emporte le vent ? Laughing un trip de jeune fille, un garcon assis entrain de visionner ça , disons que son entourage le regarderait un peu comme : "Mouais je ne veux surement pas partager ma tente avec toi lors du prochain camping"...

Charleton Heston, Les Dix Commendaments , tout le monde a vu au moins ...20 fois ce film, je me souviens sortir un dimanche de pâques alors que passait à la télé Les Dix Commandements était en soi un péché, nos petits amis chrétiens ne manquaient surtout pas de nous le répéter ... non, disons de nous menacer des feux éternelles de la géhenne, nous gens de peu de foi, et bizarrement ça marchait, cette torture de 10.000 heures était visionnée jusqu'à la lie ... en attendant le prochain dimanche de pâques Laughing !


!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


Gnata a écrit:
J'ai vu Sin Nombre mais ça m'a plutôt laissé froid par rapports aux reportages live sur la "supposée" violence des gangs latinos, j'ai vu les extraits de La Vida Loca et j'ai l'impression qu'il est plus intéressant.


Le souci c'est que dans La Vida Loca il se passe rien. Aucun renseignement sur l'histoire de ces gangs ou l'origine des conflits entre les 2 clans (en dehors d'un texte avant le film qui parle des US) ; en fait c'est limite dans l'esprit des docs de "Streap Tease" qui passent en 3ème partie de soirée sur France 3 : pas de commentaire en off, juste des scènes de personnages filmés au quotidien à causer de tout et rien, brutalement entrecoupées de scènes d'enterrements. Ça en boucle pendant 1h30. Le truc est morne et doit surtout (je pense) sa "notoriété" à l'assassinat de son réalisateur peu de temps après sa sortie.

Faut que je vois Sin Nombre je te dirai ça.
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Dernière édition par Maryjane le Mer 17 Mar 2010 18:47; édité 1 fois
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MessagePosté le: Mer 17 Mar 2010 18:47    Sujet du message: Répondre en citant

Farao a écrit:
Tiens c'est marrant que tu dises ça. Je me souviens que c'est le coté "happy ending-tiré-par-les-cheveux-made-in-Hollywood" qui m'avait déçu dans La Couleur Pourpre. Ça et l'histoire convenue, les persos archétypés limite caricaturaux...
Mais ça fait longtemps, je ne me souviens pas des détails. Ce que ce titre évoque pour moi aujourd'hui? Une série B surfaite et sans grand interêt.


Ouch... Ok j'avoue j'avoue... je reconnais que ce qui peut parler à l'un peut laisser totalement froid l'autre en face donc on va laisser ça comme ça Laughing !!!

Farao a écrit:
À la lecture de ce topic, je me rends compte que mes goûts cinématographiques sont assez proches de ceux de Gnata. À la différence bien sûr qu'il ne me viendrait pas à l'esprit de perdre une minute de mon précieux temps de vie devant Les 10 Commandements ou Precious.


Pour les 10C j'ai baigné dedans depuis toute petite, à l'époque c'était juste du grand cinéma des effets spéciaux de ouf (pour l'époque j'entends) ; pour Gnata c'était la période de pâques, de mon côté c'était "La Dernière séance" d'Eddy Mitchell et les fêtes de Noël c'était carrément devenu rituel un peu comme la Sissi Impératrice d'Autriche sur la Une. Mais avec l'esprit qui se forge et les yeux qui s'ouvrent on est forcé de voir les choses autrement et changer son fusil d'épaule (et à juste titre)...

Farao a écrit:
Et puisqu'on parle du loup... Vous n'êtes pas les seuls à n'avoir pas été impressionés:

Eyecalone a écrit:
I actually originally saw this movie over a year ago at a private screening. It was slightly unpolished and not a quite finished product in that the soundtrack had not been added and the audio was occasionally slightly misaligned with the visuals, however all of the themes, events, and outcomes remain the same. I never read the book, Push, from which this film is adapted but I had heard about it and was familiar with the storyline. Hence, I knew I was going to see something pathological. A story about an overweight, illiterate, teenage Black girl in 1987 Harlem, who is being sexually and physically abused by her parents, already has had one child by her father and is pregnant with his second. Despite being forewarned, I left the theater with a sour taste in my mouth and mildly traumatized, wondering what I had just seen and how I should feel about it.

Well that was then, and Precious the movie is back, with a vengeance. Given the green light and backing of Black media moguls and titans of the entertainment community, namely Oprah Winfrey and Tyler Perry, as well as the praise and adulation of many a White patron Precious is even generating mild early Oscar buzz for its lead actress, newcomer, Gabourey Sidibe and possibly comedian/actress, Mo’Nique. Mo’Nique plays Precious’ physically abusive “welfare-queen” mother, a truly vile and despicable character made even more so by her complete lack of context, rhyme, and reason for her wicked nature. She is the prototype of the image former president Ronald Reagan and the Right/Conservatives successfully created in many an American mind about people on welfare during the 1980s, particularly Black people on Welfare. Mo’Nique is excellent in the role and I found it even more believable because from her interviews and career work, it’s not hard to imagine her as being a miserable wench in real life, but if she gets a nomination much less an Oscar for this role it is just a further indictment of the rampant racism in Hollywood. Such an occurrence could be explained by nothing other than the adage that “White folks love nothing more than to see Negroes behaving badly”.

Truth be told however, it’s arguable that it’s not the over generalized, “White folks” that love to see Negroes behaving badly but Director/Producer Lee Daniels who is Black. At this point it’s hard not to at least have noticed a disturbing pattern in Daniel’s work which includes films such as Monster’s Ball, The Woodsman, Tennessee, and The Shadow Bower particularly. Taken together, they point to some serious personal demons with their constant and recurring theme of child abuse and/or molestation. Daniel’s himself says he was abused physically by his father but not sexually, but a history of abuse may explain the large amount of support for this film given by the likes of Oprah Winfrey and Tyler Perry who both claim to have been sexually and physically abused as children.

One of several magical "fair" skinned NegroesAnother recurring theme or practice especially prevalent and disturbing in this film is the benevolent light skinned Negro or White person versus the malevolent dark skinned Black. The film’s lead “Precious” has very dark skin which is particularly relevant because it’s clear in the movie that this is a large part of her low self esteem, self-consciousness, and her generally being considered unattractive. Her vile mother is at least brown-skinned, if not dark-skinned, and her father, who appears in the film only briefly enough, to rape and impregnate “Precious” is darker still. Yet all of the characters who work toward her salvation, from her social worker played admirably by Mariah Carey, a really nice male nurse played by rock star musician, Lenny Kravitz, and her teacher are all played by very light skinned people, at least two of which are of “mixed” heritage. I normally try not to overly draw attention to such a dynamic but it’s hard not to with it being so blatant, and since complexion is such a relevant component of Precious’ character.

In light of what I’ve thus far described it should come as no surprise that Precious is reviewing well among predominantly White viewing audiences. Daniels describes it as a story that needed to be told, and a story that he needed to tell to cleanse himself, but I’m more than a little skeptical. I imagine many African-Americans will even be embarrassed by the film seeing it as some form of “airing dirty laundry”, but I don’t even see it as that because really the perverse circumstances and experience we are subjected to through Precious’ story are rare and are certainly not things that should be attributed to any one ethnic group or social class. Overall Precious is not a horrible film though it is lacking in realism and certain technical aspects at times. It’s likely to evoke some kind of emotional response whether it is anger, revulsion, or sadness but contrary to the critics I found it anything but uplifting. I’m still not completely sure how to feel about but I wouldn’t want to sit through it again, and unless your experience is so detached from the reality, possibility, and real life prospects (or lack thereof) of a Black, morbidly obese, illiterate teenage, HIV positive (surprise spoiled) mother of two existing in 1980s New York City, I’m not really sure how anyone could find this uplifting.


Thank U Thank U Wink

Farao a écrit:
Maintenant, si vous voulez du vrai cinéma, une critique honnête mais sans concession de la misère dans les ghettos noirs américains, allez louer le DVD de Hustle & Flow avec Terrence Howard. À la base je ne suis pas un fan de T. Howard: je l'avais vu dans une multitude de seconds rôles, et il ne m'avait jamais impressioné. Mais dans Hustle & Flow il crève littéralement l'écran. Il joue une petite frappe minable, un mac assez pathétique bien loin des clichés glamour à la Snoop Dogg, mais travaillé par le rêve de s'en sortir grâce au rap.

Un pur film.


... Shocked... Pourquoi j'ai chaud, là, tout d'un coup ? Twisted Evil
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MessagePosté le: Mar 20 Avr 2010 21:47    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.brooklynsfinestthemovie.com/






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MessagePosté le: Mar 20 Avr 2010 21:52    Sujet du message: Répondre en citant

Je ne sais plus si quelqun avait posté ce lien mais tous les fans de films afro merci de vous rendre ici

http://www.afro-style.com/
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MessagePosté le: Jeu 27 Mai 2010 18:16    Sujet du message: Répondre en citant

Si cà ce n'est pas de la transformation moi je ne sais plus!

50 CENT IN A NEW MOVIE GOD DAMN!!!!

http://www.actustar.com/Actualites/34799/50-cent-meconnaissable-il-a-perdu-30-kg-pour-un-film


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MessagePosté le: Ven 28 Mai 2010 22:19    Sujet du message: Répondre en citant

J'admire l'effort. Je lui souhaite de bien jouer pour un tel sacrifice physique. Franchement j'admire. Rien que pour ça je jetterai un oeil sur le film quand il sortira.
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MessagePosté le: Dim 06 Juin 2010 13:41    Sujet du message: Unthinkable (2010) Répondre en citant

Unthinkable (2010)



Resume a écrit:

Quelque part aux Etats-Unis, trois armes nucléaires sont sur le point d’exploser.
Younger (Michael Sheen) a caché les bombes et les autorités menées par l’agent du FBI Brody, doivent les retrouver avant qu’il ne soit trop tard. Jusqu’où iront-ils pour récolter l’information dont ils ont besoin et feront-ils l’impensable ?

On fait donc appel a un spécialiste de l’interrogatoire, le psychopathe Henry Herald 'H' Humphries, joue par par Samuel L. Jackson.


Le film est impressionant, non seulement par le suspense, mais parce qu'il s'attaque a nos bases morales.
L'histoire tres simple, pourrait parfaitement etre reelle en ces temps de guerre contre le terrorisme, ce qui le rend si poignant.

Sinon mise en garde aux ames sensibles, lors des scenes de tortures.

Jeux superbes de tous les acteurs principaux.

Arrow Torrents pour ce film
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MessagePosté le: Dim 06 Juin 2010 14:04    Sujet du message: Répondre en citant

Sinon dans le meme registre je peux recommander, pour ceux qui ne les ont pas encore vu:


Arrow Traitor (2008)



Arrow Syriana (2005)



Arrow Rendition (2007)



Arrow A Mighty Heart (2007)



N.B. Ce film a cause du remou, parce que la dame jouee par Angelina Jolie est noire et beaucoup de la communaute afro americaine se sont plaint



Arrow Body of Lies (2008)


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Dernière édition par M.O.P. le Dim 06 Juin 2010 14:35; édité 3 fois
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MessagePosté le: Dim 06 Juin 2010 14:13    Sujet du message: Les dernieres Sorties Répondre en citant

Les dernieres Sorties que je peux recommander:

Arrow Shutter Island (2010)



C'est du suspense jusqu'a la derniere minute, ce film vous etonnera.

Arrow The Book of Eli (2010)

Survivre l'apocalypse avec Denzel.



Arrow Edge of Darkness
(2010)





Arrow My Name Is Khan (2010)



Arrow El secreto de sus ojos (2009)


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MessagePosté le: Dim 06 Juin 2010 16:20    Sujet du message: Re: Les dernieres Sorties Répondre en citant

M.O.P. a écrit:
Les dernieres Sorties que je peux recommander:

Arrow Shutter Island (2010)



C'est du suspense jusqu'a la derniere minute, ce film vous etonnera.

Arrow My Name Is Khan (2010)



Hello MOP Wink

J'ai vu Shutter Island LE FILM EST ABSOLUMENT MALADE Shocked ; la fusion "Scorsese-Di Caprio" est ancrée une bonne fois pour toutes dans le béton la question du Talent des deux ne se pose plus. Après De NIro, Léo prend définitivement le flambeau d'acteur fétiche du Vieux Lion, et pour mon plus grand plaisir.

Pour "My Name is Khan" j'ai eu de très bons échos mais je ne l'ai pas encore vu (ça devrait se corriger dans pas loin parce que le Sharukh Khan là il me fait mal à la tête Embarassed Embarassed Embarassed Razz Razz Razz) ...

Sinon le reste, pas vu oupsssssss... !
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MessagePosté le: Dim 06 Juin 2010 18:06    Sujet du message: Re: Les dernieres Sorties Répondre en citant

Maryjane a écrit:

Hello MOP Wink

J'ai vu Shutter Island LE FILM EST ABSOLUMENT MALADE Shocked ; la fusion "Scorsese-Di Caprio" est ancrée une bonne fois pour toutes dans le béton la question du Talent des deux ne se pose plus. Après De NIro, Léo prend définitivement le flambeau d'acteur fétiche du Vieux Lion, et pour mon plus grand plaisir.

Pour "My Name is Khan" j'ai eu de très bons échos mais je ne l'ai pas encore vu (ça devrait se corriger dans pas loin parce que le Sharukh Khan là il me fait mal à la tête Embarassed Embarassed Embarassed Razz Razz Razz) ...

Sinon le reste, pas vu oupsssssss... !


Salut Maryjane,
- Sharukh Khan est naturellement interessant dans son jeu ici, tu aimeras surement, cependant son role y est tres different , il doit pus user de tout son talent d'acteur que de son apparence, j'ai pas envie de trop reveler, je te laisse le decouvrir.

- El secreto de sus ojos (2009), est un film Argentin qui a gagne le dernier oscar du meilleur film etranger si je me rappelle bien.
C'est l'histoire du meurtre d'une jeune fille, qu'un ancien employe de la justice n'a pu resoudre et dont il s'engage a ecrire l'histoire apres qu'il ait pris sa retraite.
L'histoire parait simple au depart, mais les tournures prises te surprendront. Tres belle atmosphere, les caracteres sont interessants, il n'a pas gagne l'oscar pour rien, tu l'aimeras j'en suis sure.

- Edge of Darkness de mel gibson,
C'est brut comme l'interessant mel gibson. C'est l'histoire du meurtre de la fille d'un policier dans une ville riche, grace a la haute technologie, de l'etat du Massachusetts aux usa.
Mel s'engage donc a eclaircir les causes de ce meurtre, il a tout de suite face a lui des poids lourd de la politique jusqu'au niveau federal, on parle de nucleaire.
Beaucoup de suspense.

- The Book of Eli (2010).
Apres un evenement apocalyptique, l'humanite est presque condamnee a disparaitre, les survivants ont perdu toute notion de civilisation, c'est la jungle, Denzel a recu la mission divine de sauvegarder le dernier exemplaire du livre d'eli, qui permettra de sortir l'humanite de cette periode obscure. Bien sure il existe de force qui veulent a tout prix ce livre qui leur permettra d'atteindre leur propre objectif.
Denzel survivra t il la traversee de l'amerique afin de livrer le livre a la derniere poche de civilisation pour le bien de l'humanite ?

- Traitor (2008)
C'est l'histoire de l'infiltration de cellules terroristes par un agent musulman du fbi, Don Cheadle.
Film tres intense, dont une serie, developpant le meme theme, fut tournee avec un autre acteur noir tout aussi interessant:
"Sleeper Cell" (2005)



- A Mighty Heart (2007)
- C'est l'histoire d'une journaliste afro-cubaine je crois, dont le mari juif journaliste d'un grand journal americain fut kidnappe et execute en Afghanistan. Le film retrace les evenements.
Tres touchant et bien joue par angelina jolie

- Body of Lies (2008)
C'est dicaprio travaillant pour la cia, dans le moyen orient.

Tres techniques, belles images, histoire interessante et tres bon jeu de dicaprio.

- Syriana (2005)
Avec un tres bon Clooney, beaucoup de suspense et de tragedie.
Dans ce melange de petrole, service secret, terrorisme, bref tout ce qui donne un superbe film de nos jours.
T'aimeras a coup sure.

- Rendition (2007)
Quand il est interdit de torturer aux USA, pourquoi pas aller torturer a l'etranger chez des amis dictateurs.
On kidnappe des citoyens americains, on les expatrie ==rendition== handing over, chez des amis qui ont le droit de torturer et on supervise le tout.
Ca peut etre partout, egypte, maroc, pakistan, etc.
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La vie est un privilege, elle ne vous doit rien!
Vous lui devez tout, en l'occurence votre vie
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melost
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MessagePosté le: Dim 06 Juin 2010 18:33    Sujet du message: Re: Unthinkable (2010) Répondre en citant

M.O.P. a écrit:
Unthinkable (2010)



Resume a écrit:

Quelque part aux Etats-Unis, trois armes nucléaires sont sur le point d’exploser.
Younger (Michael Sheen) a caché les bombes et les autorités menées par l’agent du FBI Brody, doivent les retrouver avant qu’il ne soit trop tard. Jusqu’où iront-ils pour récolter l’information dont ils ont besoin et feront-ils l’impensable ?

On fait donc appel a un spécialiste de l’interrogatoire, le psychopathe Henry Herald 'H' Humphries, joue par par Samuel L. Jackson.


Le film est impressionant, non seulement par le suspense, mais parce qu'il s'attaque a nos bases morales.
L'histoire tres simple, pourrait parfaitement etre reelle en ces temps de guerre contre le terrorisme, ce qui le rend si poignant.

Sinon mise en garde aux ames sensibles, lors des scenes de tortures.

Jeux superbes de tous les acteurs principaux.

Arrow Torrents pour ce film


Je l'ai vu la semaine dernière. C'est vraiment un bon thriller psychologique bien ficelé et extrêmement bien interprété par les acteurs (Samuel L. jackson, Michael Sheen. Tres bon divertissement.
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Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m'enrichis.
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Maryjane
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MessagePosté le: Dim 06 Juin 2010 22:09    Sujet du message: Re: Les dernieres Sorties Répondre en citant

M.O.P. a écrit:
Maryjane a écrit:

Hello MOP Wink

J'ai vu Shutter Island LE FILM EST ABSOLUMENT MALADE Shocked ; la fusion "Scorsese-Di Caprio" est ancrée une bonne fois pour toutes dans le béton la question du Talent des deux ne se pose plus. Après De NIro, Léo prend définitivement le flambeau d'acteur fétiche du Vieux Lion, et pour mon plus grand plaisir.

Pour "My Name is Khan" j'ai eu de très bons échos mais je ne l'ai pas encore vu (ça devrait se corriger dans pas loin parce que le Sharukh Khan là il me fait mal à la tête Embarassed Embarassed Embarassed Razz Razz Razz) ...

Sinon le reste, pas vu oupsssssss... !


Salut Maryjane,
- Sharukh Khan est naturellement interessant dans son jeu ici, tu aimeras surement, cependant son role y est tres different , il doit pus user de tout son talent d'acteur que de son apparence, j'ai pas envie de trop reveler, je te laisse le decouvrir.


Même dans les films Indies j'aimais son jeu ; il m'a tuée dans Devdas (justement en dehors des scènes musicales) et je trouve qu'en général, étant une grande mangeuse de film Indi, les acteurs y sont particulièrement poignants, surtout quand ça touche le côté dramatique.

Sinon merci beaucoup pour les résumés des autres films tu m'as donné du boulot là Laughing !!
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Maryjane
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MessagePosté le: Mer 03 Nov 2010 00:17    Sujet du message: Répondre en citant



En remontant dans ma mémoire, la dernière fois qu'un film a déclenché un tel torrent d'amertume, de colère et de violence en moi c'était "Racines", il y a plus de 20 ans, lorsque Kunta Kinte, qui refusait de se faire appeler "Tobby", a subi le supplice du fouet jusqu'à ce qu'il reconnaisse son nom d'esclave.

Sortie de projection de "Vénus Noire", je reste encore sans le verbe, sans la parole ni le sentiment poliment acceptable pour évoquer la profondeur de la colère, et de ce sentiment naissant de haine qui prend racine et menace de fleurir dans mes entrailles.

Vénus Noire est un brûlot sur pellicule. Une volée de gants cloutés bien sentis dans le ventre, une torture aussi visuelle que mentale, un supplice comme il est rarement l'occasion d'en voir d'une telle ampleur dans le cinéma français, quand il prend enfin la peine d'évoquer une personnalité historique Africaine.

En prenant l'initiative de porter pour la première fois à l'écran l'histoire de Swatche Baartman (exit le "Saartjie", dérivé de "Sarah" qui n'étaient que des noms attribués par ses bourreaux), Abdellatif Khechiche livre ici un film sans pitié, dénué de bons sentiments, sans aucune concession, et n'épargne rien - j'ai bien dit RIEN, au spectateur.

Au cours de ces 2 h 45 de séance, on n'a qu'une envie, c'est que le calvaire s'arrête, que la surenchère de torture psychologique prenne fin et qu'on sorte de là en se contentant de balayer ce long métrage d'un seul revers de main en accusant confortablement le réalisateur de voyeurisme obscur. Le problème est que tout ceci est une histoire vraie, et que comme pour mettre l'Homme face à sa propre Histoire couplée à sa plus profonde et éternelle ignominie, il nous administre une des raclées des plus insupportables qui soient en nous faisant vivre presque en temps réel les supplices subis par ce petit bout de femme à qui le destin n'a définitivement rien réservé de bon, ni d'encore moins humain.

En subissant le parcours de Baartman, "Vénus Noire" prend les traits d'une sorte de "Passion du Christ" portée au 19ème siècle, sous les traits d'une jeune sud-africaine, force de la nature perçue comme une étrangeté par l'œil occidental du fait de son anatomie hors du commun, jeune femme Noire aussi isolée que perdue entre le vœu utopique d'accomplir un rêve qu'elle ne réalisera jamais, et se retrouve emmurée dans un univers de cruauté exacerbée en prenant les traits d'une Joséphine Baker avant l'âge, qui se dandinait pour satisfaire les instincts les plus vils du genre humain, sans se rendre compte que c'est son honneur, son corps et son âme qu'elle mettait lentement à mort.

On a envie de dire STOP, quitter la salle, hurler, cogner, haïr, mais pas pleurer, tant les larmes n'ont pratiquement pas droit de cité devant une histoire aussi inconcevable qu'inhumaine.

Swatche, jeune domestique d'à peine 25 ans, ayant perdu tous les membres de sa famille, nourrit le rêve de faire de la scène. Son "maître", dont elle a allaité les enfants, qui la jure consentante à se laisser humilier sous prétexte de faire passer ça pour du théâtre, quittera femme et enfant pour sillonner le monde avec elle, mais pour des raisons bien plus obscures qui, non content de faire d'elle une bête de foire, la plongeront dans le monde de la prostitution, de la débauche, de la soumission et du total abandon de soi.

Disparue prématurément, sa mort n'aura en rien été un repos puisqu'elle continuera à faire l'objet d'études des plus racistes et douteuses qui soient, par le biais de soi-disant scientifiques pour lesquels son anatomie sera disséquée et exposée afin d'appuyer une thèse innommable sur la similitude entre le NEGRE et LES PRIMATES.

Exposée jusqu'en 2002 au Musée de l'Homme à Paris, la dépouille de Sawtche ne connaîtra le repos que plus d'un siècle après sa mort, quand sa terre natale la rappellera à elle afin de lui apporter une sépulture décente.

En dépit de l'indéniable insupportabilité de l'histoire de Sawtche dépeinte à travers ce film, reste absolument à saluer et plus que bien bas la prestation des acteurs dont on ne peut nier que l'implication dans une telle œuvre n'a pu se faire sans traumatisme, à commencer par Yahima Torres, dont l'impassibilité déconcertante de son personnage entrecoupée de brefs instants de relâche laisse absolument sans voix. De même, surtout et plus que jamais pour Olivier Gourmet, dans le rôle du forain pervers (vu dans Mesrine dans le rôle du Commissaire Broussard), et qu'on aurait presque envie de haïr dans le monde réel tant son jeu, politiquement aussi incorrect qu'abject, a pris un risque démesuré en acceptant un tel rôle, et s'en est sorti avec un réalisme plus que jamais haïssable.

Le point fort reste sans détour la fin du film, sans musique de générique, laissant le public dans un silence de mort des plus lourds qui soient.

Je ne peux me permettre de qualifier "Vénus Noire" de "bon film" ou autre "chef d'œuvre", car il m'apparaît personnellement impossible de qualifier un tel fait réel en le ramenant à un simple statut de divertissement. C'est tout simplement à voir, mais aussi à fortement déconseiller aux âmes sensibles... et ceux à la Mémoire Historique sélective.


L'histoire de Sawtche Baartman ici :

http://hgsavinagiac.over-blog.com/article-31303472.html
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Gnata
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MessagePosté le: Mer 03 Nov 2010 15:29    Sujet du message: Répondre en citant

Maryjane a écrit:


En remontant dans ma mémoire, la dernière fois qu'un film a déclenché un tel torrent d'amertume, de colère et de violence en moi c'était "Racines", il y a plus de 20 ans, lorsque Kunta Kinte, qui refusait de se faire appeler "Tobby", a subi le supplice du fouet jusqu'à ce qu'il reconnaisse son nom d'esclave....


Excellent billet ! J'ai lu ton commentaire et rapidement vu le trailer et ... je n'irai pas voir ce film!
Je ne crois pas que je supporterai ces images, je ne crois pas que je sortirai de là intacte Laughing il sera mis dans la même catégorie que The Amistad pour moi, non pas parce qu'ils sont de bons ou mauvais films mais parce qu'ils viennent trop nous chercher, certaines émotions doivent rester latentes... non pas qu'elles doivent être enfouies lâchement mais être latentes tout en sachant qu'elles sont bien là...

Citation:
Sortie de projection de "Vénus Noire", je reste encore sans le verbe, sans la parole ni le sentiment poliment acceptable pour évoquer la profondeur de la colère, et de ce sentiment naissant de haine qui prend racine et menace de fleurir dans mes entrailles.
Je comprends bien ça ...

Citation:
Disparue prématurément, sa mort n'aura en rien été un repos puisqu'elle continuera à faire l'objet d'études des plus racistes et douteuses qui soient, par le biais de soi-disant scientifiques pour lesquels son anatomie sera disséquée et exposée afin d'appuyer une thèse innommable sur la similitude entre le NEGRE et LES PRIMATES.


Traquée jusqu'à sa dernière demeure, l'hommerie !...Les crimes contre l'humanité les plus immondes sont l'oeuvre d'homme dits de "savoir", de ça je n,ai plus de doute, les thèses d'un être aussi insignifiant que Arthur de Gobineau ne sont rien de moins que la vulgarisation de poncifs dits scientifiques issus de la craniologie, la zootaxie et de manière subsidiaire l'ethnologie (cf Firmin Antenor, De l'Égalité des...).
Le petit peuple n'a jamais eu les moyens intellectuels d'avoir des aprioris, il le tient d'une autre classe d'hommes.

Citation:
Je ne peux me permettre de qualifier "Vénus Noire" de "bon film" ou autre "chef d'œuvre", car il m'apparaît personnellement impossible de qualifier un tel fait réel en le ramenant à un simple statut de divertissement. C'est tout simplement à voir, mais aussi à fortement déconseiller aux âmes sensibles... et ceux à la Mémoire Historique sélective.
Excellent !
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Maryjane
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MessagePosté le: Mer 03 Nov 2010 16:14    Sujet du message: Répondre en citant

What up G,

Gnata a écrit:
Excellent billet ! J'ai lu ton commentaire et rapidement vu le trailer et ... je n'irai pas voir ce film!
Je ne crois pas que je supporterai ces images, je ne crois pas que je sortirai de là intacte Laughing il sera mis dans la même catégorie que The Amistad pour moi, non pas parce qu'ils sont de bons ou mauvais films mais parce qu'ils viennent trop nous chercher, certaines émotions doivent rester latentes... non pas qu'elles doivent être enfouies lâchement mais être latentes tout en sachant qu'elles sont bien là...


Comme je te comprends.

Je n'avais qu'une envie c'était partir, d'autant plus que c'est vraiment hardcore, tu ressors pas de là "calme", bien au contraire. On va dire que bien que je l'ai vu, c'est pas le film que je m'achèterai en DVD à me mater avec un bol de pop-corn à ras bord sur mon sofa non plus.

Gnata a écrit:
Traquée jusqu'à sa dernière demeure, l'hommerie !...Les crimes contre l'humanité les plus immondes sont l'oeuvre d'homme dits de "savoir", de ça je n,ai plus de doute, les thèses d'un être aussi insignifiant que Arthur de Gobineau ne sont rien de moins que la vulgarisation de poncifs dits scientifiques issus de la craniologie, la zootaxie et de manière subsidiaire l'ethnologie (cf Firmin Antenor, De l'Égalité des...).

Le petit peuple n'a jamais eu les moyens intellectuels d'avoir des aprioris, il le tient d'une autre classe d'hommes.


+ 1 000 000 000.
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bayel
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MessagePosté le: Sam 06 Nov 2010 20:09    Sujet du message: ca vous dit un petit film Répondre en citant

J’appréhendais d’aller voir ce film, il m’a donc fallu du courage pour y aller même si je ne m’attendais pas à tant de torture…De ma vie je n’ai jamais été aussi mal à l’aise en regardant un film. Je finis par sortir avant la fin…
Ce qui est impressionnant c’est que je n’arrivais pas à éprouver de la compassion pour cette Venus Noire ( surtout quand elle est débarquée en France). Plus terrible encore, au lieu d’en vouloir aux scientifiques, j’en voulais au regard du réalisateur qui entraînait avec trop d’insistance le mien avec lui.
Les très rares fois qu’il concédait de sortir Sartjie de son état figé, se réduisent à quelques éclairs de secondes avant de nous replonger dans son avilissement.
J’aurai voulu (eh oui, je suis une rêveuse) que dans la scène où Sartjie devant une table garnie, épiée par les scientifiques qui notaient ses faits et gestes ; que le réalisateur lui fasse prendre autre chose qu’un morceau de poulet. Et quand ne supportant plus leurs regards, Saartjie gênée, quitte la table, qu’elle aurait pu partir sans emporter ces satanés fromages…
Je n’ai pas aimé du tout l’œil de la camera. En quittant la salle, j’éprouvais le sentiment de boucher l’œil de ces caméras qui me donnaient l’impression de prolonger le regard obsédé, pesant, nu, insupportable de tous ces scientifiques et autres voyeurs du 18e siecle.
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Maryjane
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MessagePosté le: Sam 06 Nov 2010 23:24    Sujet du message: Re: ca vous dit un petit film Répondre en citant

bayel a écrit:
J’appréhendais d’aller voir ce film, il m’a donc fallu du courage pour y aller même si je ne m’attendais pas à tant de torture…De ma vie je n’ai jamais été aussi mal à l’aise en regardant un film. Je finis par sortir avant la fin…
Ce qui est impressionnant c’est que je n’arrivais pas à éprouver de la compassion pour cette Venus Noire ( surtout quand elle est débarquée en France). Plus terrible encore, au lieu d’en vouloir aux scientifiques, j’en voulais au regard du réalisateur qui entraînait avec trop d’insistance le mien avec lui.
Les très rares fois qu’il concédait de sortir Sartjie de son état figé, se réduisent à quelques éclairs de secondes avant de nous replonger dans son avilissement.
J’aurai voulu (eh oui, je suis une rêveuse) que dans la scène où Sartjie devant une table garnie, épiée par les scientifiques qui notaient ses faits et gestes ; que le réalisateur lui fasse prendre autre chose qu’un morceau de poulet. Et quand ne supportant plus leurs regards, Saartjie gênée, quitte la table, qu’elle aurait pu partir sans emporter ces satanés fromages…
Je n’ai pas aimé du tout l’œil de la camera. En quittant la salle, j’éprouvais le sentiment de boucher l’œil de ces caméras qui me donnaient l’impression de prolonger le regard obsédé, pesant, nu, insupportable de tous ces scientifiques et autres voyeurs du 18e siecle.


Tout à fait.

Il y a eu une insistance appuyée sur les gros plans, où les individus et leurs expressions primaient sur les décors, ça rendait la chose encore plus insupportable.

La moitié de la salle a quitté la projection.
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bayel
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MessagePosté le: Sam 06 Nov 2010 23:44    Sujet du message: cavous dit un petit film Répondre en citant

Suite...

(en recopiant mon texte précédent pour le coller à la page du forum, j'ai oublié une phrase importante, la dernière que voici Smile


La profonde analyse de MJ pourrait peut être me permettre de voir le film autrement. Merci.
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Maryjane
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MessagePosté le: Dim 06 Fév 2011 19:38    Sujet du message: Répondre en citant



Uncle Denzel Washington a frappé fort.

The Great Debaters, où l'histoire vraie de Melvin B. Tolson, professeur d'une université Afro-américaine du Texas et qui, en 1935, a eu le cran, l'élégance, l'audace ultime de former un groupe d'étudiants qu'il mena dans les hautes sphères du Savoir, jusqu'à Harvard pour les championnats nationaux de débats, et le fit non seulement gagner en respect, mais permit également à certains de ces étudiants de se faire un nom et le marquer à jamais dans les annales de l'Histoire de la lutte Afro-Américaine pour la reconnaissance des droits qui étaient les siens, à une époque où il était tant de bon ton que normal de lyncher, pendre, bannir, pour la simple raison d'être né Noir.

Sorti en 2007, ce film n'a que très peu, si ce n'est pas du tout, eu l'occasion d'être projeté en salles en France. Il n'aurait pourtant pas volé une exploitation digne de ce nom car The Great Debaters rend hommage à lutte, la persévérance, la confiance et l'Amour de Soi, à une période où la haine raciale était dans son âge d'or, et où l'Afro commençait à peine à lever son poing et faire entendre sa voix.

Ici, l'Afro, n'utilisera pas la violence, mais son INTELLIGENCE, et il le fait avec MAESTRIA.

Une émotion dans laquelle se mêlent colère, souffrance et fierté, te prend par les tripes et domine le film telle une râclée visuelle de la première à la dernière minute, interprétée par une distribution en OR MASSIF avec en tête l'incontournable Denzel Washington (devant et derrière la caméra), Forest Whitaker (dont le jeu ne m'avait jusqu'ici jamais parlée) et Denzel Whitaker (si, si ^^...), et dont la sincérité de prestation, escortée par une bande son définitivement poignante, ne peut faire plus violent que te prendre à la gorge et te faire bien plus que regarder un simple film, mais tout simplement te faire VIVRE l'histoire, et la vivre du plus profond de tes entrailles.

Le clou du film reste bien entendu le fameux championnat de débats à Harvard, durant lequel on se surprend à serrer le poing, sentir son cœur s'accélérer et garder un mal fou à maîtriser son impatience, son appréhension, ses espoirs et enfin ses larmes, car elles coulent indéniablement et à travers elles se mélangent la douleur d'avoir vu les Siens souffrir, le bonheur de les voir gagner et la fierté à les avoir vus LUTTER.

The Great Debaters n'est pas qu'un chef-d'œuvre à voir absolument, il est également une preuve de plus que Sir Washington a plus d'une corde à son arc, et qu'il est promis à un avenir plus qu'éblouissant derrière une caméra s'il poursuit dans ce sens (voir également "Antwone Fisher" pour se faire une idée de son potentiel en tant que réalisateur).

Rien de moins qu'une satisfaction intense.


Merci Denzel JE SUIS FIÈRE DE TOI.
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WILDCAT
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MessagePosté le: Lun 07 Fév 2011 00:17    Sujet du message: Répondre en citant

Maryjane a écrit:


Uncle Denzel Washington a frappé fort.


AMEN AMEN AMEN!!!!
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Maryjane
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MessagePosté le: Lun 07 Fév 2011 09:11    Sujet du message: Répondre en citant

WILDCAT a écrit:
Maryjane a écrit:


Uncle Denzel Washington a frappé fort.


AMEN AMEN AMEN!!!!


Je ne te cache pas que j'ai eu une TRÈS FORTE pensée pour toi Homeboy... Razz Wink
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