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Crise ivoirienne et Communauté Internationale

 
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OGOTEMMELI
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Inscrit le: 09 Sep 2004
Messages: 1498

MessagePosté le: Mer 08 Déc 2010 11:40    Sujet du message: Crise ivoirienne et Communauté Internationale Répondre en citant

Citation:
Dr Vincent Sosthène FOUDA - Socio-polititologue - Chaire de Recherche du Canada en mondialisation citoyenneté et démocratie Université du Québec à Montréal - Canada


Ensauvagement ou aliénation de la communauté internationale?

La communauté internationale de part les Institutions Onusiennes, Européennes, certaines chancelleries occidentales méconnaissent ou bafouent les règles élémentaires de souveraineté des Etats. Ce qui se passe sur le sol ivoirien aujourd'hui devrait nous interpeller pas seulement comme africain mais tout simplement comme homme de pensée. Au suivisme désireux de visibilité devrait se substituer un véritable enracinement dans la recherche pour trouver des solutions aux problèmes qui sont spécifiquement africains parce qu'ils trouvent leur origine sur le continent et se posent aux fils et filles du continent.
Au delà de toute analyse historienne, les Nations Unies tiennent leur légitimité non pas d'elles-mêmes mais des Etats indépendants membres ainsi qu'on peut le lire dans les textes fondateurs de cette auguste institution et dont les Nations plus que les peuples auront toujours besoin.
Peut-on se risquer à dire ici, après avoir écouté les uns et les autres, après avoir été sur le terrain, que l'ONU, l'UNION EUROPEENNE et dans une moindre mesure l'UNION AFRICAINE soient dans le rôle qui est le leur, c'est à dire celui qui leur a été confié par des Etats souverains? Pour ce qui est de la Côte d'Ivoire, les Forces de l'ONUCI avaient une mission précise, celle de conduire à terme les opérations de désarmement des forces rebelles devenues Nouvelles grâce aux accords de Linas-Marcoussis. Le N°24 du hors série de Jeune Afrique consacré aux indépendances des pays africains en rend bien compte. L'ONUCI avec une complaissance qui n'a pas besoin de dire son nom a laissé une armée de rebelles et d'insurgés "contrebandiers" prospérer dans le nord de la Côte d'Ivoire. Oui l'ONUCI et le Président du Burkina Faso ont-ils donc fait leur travail ?
Permettez-nous d'en douter. L'accélération de l'histoire de la Côte d'Ivoire - dont nous sommes les uns et les autres et ceci à divers niveaux à la fois des acteurs et des héritiers - a commencé il y a un peu plus d'un siècle. L'esclavage et la colonisation, la lutte pour les indépendances, la naissance du RDA, l'arrivée de Félix Houphouët Boigny au pouvoir, sa mort et tout ce que nous en connaissons sont passés par là.
Il y a presque une dizaine d’années, dans le nord de la Côte d'Ivoire sévissait une guerre civile opposant une rébellion armée aux forces gouvernementales. Guerre dont nous savons qu’elle a fait plusieurs morts. Dans le but de régler ce conflit, les belligérants sont conviés à un sommet à Marcoussis en France. Je me souviens avoir pris part aux travaux avec deux autres universitaires africains. Nous appuyant sur un certain nombre de textes fondamentaux qui régissent les relations internationales, les discussions ont abouti à la mise sur pieds de ce qu'on appelle aujourd'hui les Forces Nouvelles.
Ainsi donc, une rébellion pouvait se mettre autour d’une table pour négocier la guerre ou la paix.
J'avais alors quelques semaines plus tard signé une tribune intitulée : VINCENT SOSTHÈNE FOUDA AND THE PARADOX OF THE IVOIRITÉ Alassane Ouattara sateless person ! Cet article paru dans Libération en Août 2004 et repris par la suite dans plusieurs journaux anglais visait à réhabiliter un homme le Dr Alassane Dramane Ouattara. J’ai alors repensé à Hannah Arendt et à Karl Jaspers les apatrides par excellence.
Depuis le sommet de Linas-Marcoussis, la Côte d'Ivoire avec la complicité de la France s’est lancée dans une folle épopée dont le peuple ivoirien comprend de moins en moins le cours.
Mais voilà, en entérinant la partition-scission de la Côte d'Ivoire entre le Nord dont la gestion est confiée aux rebelles habillés de nouveaux vêtements de démocrates et le Sud laissé à la gestion du Président Gbagbo, la France a voulu nous rappeler les épopées napoléoniennes dont on ne retient que le romantisme.
Pendant que les grands esprits rêvent, dans les chancelleries occidentales de la Côte d'Ivoire, gérées avec le Président du Burkina-Faso, se sont organisées des tueries effroyables. Pendant que des hommes et des femmes tombaient avec la bénédiction de Ouagadougou, l’opinion internationale consacrait l’entrée du Burkina Faso dans le giron des producteurs de cacao. N’oublions pas de mentionner les charniers de Youpougon dans le Sud administré par Laurent Gbagbo, et la disparition d’un journaliste André Kiffer.
Il y a deux ans, cependant, la France par la bouche de son Président Nicolas Sarkozy affirme que Alassane Ouattara est son "ami, un homme intelligent et qui gouvernera la Côte d'Ivoire". Oui ! Au nom de la Liberté et de l'Egalité.
Rappelons que le leader du RDR Ouattara, ancien Premier ministre est, on le sait, un vieil ami du président français. Une amitié que les deux hommes partagent également avec plusieurs industriels français dont Bolloré, Bouygues, etc. D'ailleurs, leurs liens dépassent le cadre d'une amitié quelconque puisqu'en 1990, c'est Nicolas Sarkozy alors maire de Neuilly qui a célébré le mariage de Alassane Ouattara et Dominique Nouvian Folleroux.
Fortes d’une recommandation spéciale de Paris, les Nations Unies sont entrées dans cette danse macabre. L'ONUCI en tant que force de maintien de la paix n’a pas rempli son mandat premier en omettant de désarmer les combattants dans le nord de la Côte d'Ivoire. Les experts africains et «africanistes" ont tôt fait de cataloguer les populations du Nord comme musulmanes et celles du Sud comme chrétiennes. La configuration ainsi tracée pouvait alors déboucher sur la justification de la guerre et des massacres, guerre de religions oblige! Mais ces explications n’ont en réalité de sens que pour leurs concepteurs. En ceci, le mensonge a la peau dure parce qu'il puise à la même source que la vérité.
Aujourd'hui, les cris et autres sentiments d'horreur ne sont ni audibles ni perceptibles parce que ceux et celles qui forgent les consciences ont décidé, au mépris du respect des émotions communes des ivoiriens, que la Côte d'Ivoire n'est rien d'autre qu'une multinationale et que de Washington, de Paris, de Bruxelles, de Strasbourg on peut décider de nommer le Président du Conseil d'Administration avec des administrateurs disséminés à travers le monde.

La communauté internationale a mis le sable dans l'attiéké national.
Mais un pays c'est plus que cela, ce sont justement des émotions communes, la culture, la volonté du vivre-ensemble, la construction du nous-commun, les ethnies, les petits royaumes, les clans qui jour après jour regardent ensemble vers la même direction et acceptent de progresser ensemble pour construire une nation, un Etat, un "pays". En cela, nous assistons à un ensauvagement de la Côte d'Ivoire organisé par les institutions internationales au détriment de la population et de la souveraineté de l'Etat ivoirien.
Ce que nous écrivons aujourd'hui n'a rien d'original au regard de tout ce que nous lisons depuis quelques jours sur la Côte d'Ivoire. Mais très peu sont ceux et celles qui ont été sur le terrain.
Monsieur Christian Preda, responsable observateurs de l'Union Européenne en Côte d'Ivoire ainsi que ses 120 collaborateurs sont restés cloîtrés dans deux hôtels du plateau à Abidjan, Ibis-Plateau et Pulman. Non seulement ce nombre est insignifiant mais, encore ceux appelés à être déployés sur le terrain ne l’ont pas été.
En plein Abidjan, au quartier Youpougon et à Koumassi entre autres, à 19h, nous avons reçu deux appels de responsables (de la Majorité Présidentielle) de bureau de vote nous invitant à les mettre en sécurité parce qu’il y avait devant son bureau des hommes armés qui menaçaient de lui faire la peau. Nous nous posons la question de savoir où était l'ONUCI ?
Quand au journal télévisé de 20h de France 2 du 4 décembre 2010 nous apprenons que monsieur Youssouf Bakayoko ancien ministre et membre du PDCI de Henri Konan Bédié, président de la CEI a été exfiltré du pays avec une escorte de 150 militaires armés jusqu'aux dents nous sommes en droit de nous demander où étaient ces forces à Bouaké quand un jeune soldat et son jeune frère ont été égorgés alors qu'ils tentaient de sécuriser des procès verbaux ? Pourquoi l'ONUCI ne s’est-elle pas assurée du bon déroulement des élections dans le nord de la Côte d'Ivoire ? Comment expliquer le mutisme des observateurs de la Francophonie conduits par monsieur Gérard Latortue ancien premier ministre de Haïti ? Pourquoi les journalistes ne diffusent-ils pas les images prises sur le terrain ? Peut-on affirmer avec l’envoyé spécial de France 2 en Côte d’Ivoire que des hommes et des femmes ont été assassinés au Quartier Général abidjanais du candidat Alassane Dramane Outtara et les corps emportés nuitamment par l'armée régulière ? C'est ignorer toute la cosmogonie des peuples qui habitent la Côte d'Ivoire et les rapports que ceux-ci entretiennent avec la mort. Les peuples Oui les danses macabres de la communauté internationale en Côte d'Ivoire sont autant de rappels douloureux du malentendu qui règne dans cette partie de l'Afrique et de la volonté hégémonique de l’ancienne puissance colonisatrice de maintenir une mainmise certaine.
Des spécialistes de tous acabit, viennent ainsi répondre aux questions que les ivoiriens n'ont pas eu le temps de se poser, parce que préoccupés qu’ils sont de leur côté par leurs cases, leur bétail, leurs récoltes qui brûlent. Ils n'ont pas le temps de trouver des réponses à leurs interrogations puisque leurs sont servies sur un plateau des solutions qui procèdent de la raison de l'Etat.
L'histoire, la véritable est imprévisible et c'est ce que nous vivons aujourd'hui en Côte d'Ivoire.
Les chancelleries occidentales semblent, pour une fois avoir oublié le maître-mot des relations internationales qu’est la stabilité, surtout en cette année du cinquantenaire des indépendances africaines. Il ne s'agit pas des indépendances des Etats, mais de celles des populations, celles qui souhaitent être actrices de leur propre devenir. La vision du monde, de leur monde n’est pas la même pour ces jeunes africains qui n’ont pas connu la colonisation puisqu’ils sont nés bien après 1960. C’est pourquoi le temps prend pour eux des accélérations qui échappent à ceux et celles qui de leurs bureaux semblent vouloir tout choisir et décider à leur place. Le monde est en pleine mutation et cela suppose une redistribution des cartes et un partage équitable des responsabilités.
Les Institutions internationales n'ont pas pu circonscrire les conséquences de leur engagement partisan en Côte d'Ivoire. Les chancelleries occidentales, pour reprendre une expression consacrée en sciences po ont plombé la candidature d'Alassane Dramane Ouattara. Elles ont fait du candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) leur homme le coupant ainsi de sa base, le peuple, les populations des petits villages. Oui le Dr Alassane Dramane Ouattara n'est pas l'ange que l'on désigne et Laurent Gbagbo le monstre que l'on décrit.
Pour s'en rendre compte, prenons le rapport du 22 octobre 2010 de la très sérieuse Human Rights Watch intitulé : Côte d’Ivoire : Criminalité rampante et violences sexuelles dans l’ouest du pays http://www.hrw.org/fr/news/2010/10/22/c-te-d-ivoire-criminalit-rampante-et-violences-sexuelles-dans-l-ouest-du-pays Que lisons nous entre autre?
"Dans la région des Dix-Huit Montagnes, encore largement sous le contrôle de fait des Forces nouvelles, des soldats rebelles se répandent dans les postes de contrôle, les commerces et les stands des marchés pour réclamer de l'argent, en recourant à l'intimidation et à la violence pour faire respecter leurs exigences. Human Rights Watch a établi que dans la seule région des Dix-Huit Montagnes, les Forces nouvelles extorquent chaque année l'équivalent de dizaines de millions d'euros, pour l'essentiel aux personnes impliquées dans tous les secteurs des industries du cacao et du bois de construction.
« Les forces de police et de sécurité ont complètement failli à leur obligation de protéger la population de l'ouest de la Côte d'Ivoire contre le banditisme effroyable de ces gangs criminels », a conclu Corinne Dufka. « Le gouvernement doit de toute urgence améliorer sa riposte à cet état d'anarchie complète, qui cause des ravages dans les vies de la population locale. »
Ce n'est pas sur cette note que nous voulons conclure cette petite analyse de peur que ne triomphe l'idée qui veut que la pensée ait de plus en plus des difficultés à saisir le sens du bruit de l'histoire. Oui ce bruit est plus proche alors d'une assourdissante cacaphonie que d'une mélodie dont l'oreille humaine devrait aujourd'hui accepter de suivre le cours. Oui en Côte d'Ivoire, pour paraphraser Paul Valéry dans un passage devenu désormais classique : "L'imprevu lui-même est en voie de transformation et l'imprevu moderne est presque illimité. L'imagination défaille devant lui... Au lieu de jouer avec le destin comme autrefois une honnête partie de cartes, connaissant les conventions du jeu, connaissant le nombre des cartes et des figures, nous nous trouvons désormais dans la situation d'un joueur qui s'apercevrait avec stupeur que la main de son partenaire lui donne des figures jamais vues et que les règles du jeu sont modifiées à chaque jeu". (Paul Valéry, Regard sur le monde actuel, in Oeuvres, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, tome II, 1960.
A nous alors aujourd'hui de tenter de reconstruire la paix parce qu'elle est finalement le maître mot de ce que veulent les peuples qui vivent en Côte d'Ivoire.
_________________
http://www.afrocentricite.com/
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Les Panafricanistes doivent s'unir, ou périr...
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Merikama
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MessagePosté le: Mer 08 Déc 2010 14:28    Sujet du message: Répondre en citant

Dr Vincent Sosthène FOUDA a écrit:
En plein Abidjan, au quartier Youpougon et à Koumassi entre autres, à 19h, nous avons reçu deux appels de responsables (de la Majorité Présidentielle) de bureau de vote nous invitant à les mettre en sécurité parce qu’il y avait devant son bureau des hommes armés qui menaçaient de lui faire la peau. Nous nous posons la question de savoir où était l'ONUCI ?

Quand au journal télévisé de 20h de France 2 du 4 décembre 2010 nous apprenons que monsieur Youssouf Bakayoko ancien ministre et membre du PDCI de Henri Konan Bédié, président de la CEI a été exfiltré du pays avec une escorte de 150 militaires armés jusqu'aux dents nous sommes en droit de nous demander où étaient ces forces à Bouaké quand un jeune soldat et son jeune frère ont été égorgés alors qu'ils tentaient de sécuriser des procès verbaux ?

Merci OGOTEMMELI pour cet article.

Je n'arrive toujours pas à comprendre les Africains. Koudou L. Gbagbo leur offre une occasion en Or, comme l'a fait Kwame Nkrumah, voilà qu'ils lui tournent le dos en se basant sur la propagande de la COMMUNAUTÉ IMPÉRIALISTE dénommé abusivement et c'est le moins que l'on puisse dire "communauté internationale". Qu'est ce que c'est que cette "communauté internationale" qui organise la Misère en ce monde.

Peut-on parler de "communauté internationale" lorsque moins de 10% de la population mondiale contrôle 80% des richesse de la planète ? Frères Africains, Koudou L. Gbagbo vous offre une occasion en Or (on est dans du CONCRET et non dans la théorie) de vous prendre en charge, de vous libérer. Ne lui tournez pas le dos. Il a plus que besoin de vous, les Ivoiriens ont plus que besoin de vous. Ils sont votre SANG ...

Si vous ne saisissez pas cette occasion HISTORIQUE, plus besoin de venir nous parler de Thomas Sankara, Patrice E. Lumumba, Cheikh Anta Diop, et autres. Vous êtes AUJOURD'HUI, face à vos responsabilités. Les données d'analyse de cette situation sont là. Tous les Africains dignes qui ont voulu du bien pour leur peuple, ont tous été isolés par la "communauté impérialiste internationale", ceci n'est pas nouveau, mais qu'en disent vous les AFRICAINS qui vivez cette Histoire en DIRECT ???
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"L’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. Cet esclave répondra seul de son malheur s’il se fait des illusions sur la condescendance suspecte d’un maître qui prétend l’affranchir". THOMAS SANKARA

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OGOTEMMELI
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MessagePosté le: Mer 08 Déc 2010 21:15    Sujet du message: Répondre en citant

Parent, laisse les, ils aiment trop gotiquer pour rien : dès que gbangban sort, ils courent se mettre du côté de celui qui tient la kalash...dès fois que des balles perdues fusent...

Citation:
Il y a deux ans, cependant, la France par la bouche de son Président Nicolas Sarkozy affirme que Alassane Ouattara est son "ami, un homme intelligent et qui gouvernera la Côte d'Ivoire". Oui ! Au nom de la Liberté et de l'Egalité.

Rappelons que le leader du RDR Ouattara, ancien Premier ministre est, on le sait, un vieil ami du président français. Une amitié que les deux hommes partagent également avec plusieurs industriels français dont Bolloré, Bouygues, etc. D'ailleurs, leurs liens dépassent le cadre d'une amitié quelconque puisqu'en 1990, c'est Nicolas Sarkozy alors maire de Neuilly qui a célébré le mariage de Alassane Ouattara et Dominique Nouvian Folleroux.


J'ai isolé ce passage pour les FrançaKainfri qui s'égosillent sur les relations amicales de Woody avec Yao Ndré, en omettant de rappeler celles entre le couple Wattra et Sarkozy...
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Chabine
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MessagePosté le: Mer 08 Déc 2010 21:29    Sujet du message: Répondre en citant

Ohhh, vous exagérez, les gars, elle m'a l'air tout à fait sympathique, cette dame dynamique :
http://cercle-futur.blogspot.com/2010/12/dominique-nouvian-dorigine-juive.html

http://www.directabidjan.com/voir_news.php?id=309
_________________
"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
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Merikama
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MessagePosté le: Mer 08 Déc 2010 22:03    Sujet du message: Répondre en citant

Chabine a écrit:
Ohhh, vous exagérez, les gars, elle m'a l'air tout à fait sympathique, cette dame dynamique :
http://cercle-futur.blogspot.com/2010/12/dominique-nouvian-dorigine-juive.html

http://www.directabidjan.com/voir_news.php?id=309

Merci CHABINE, tu es vraiment aux avant-postes quand TON peuple est en danger. Tu es une Nzinga !

On est Ensemble !!
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"L’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. Cet esclave répondra seul de son malheur s’il se fait des illusions sur la condescendance suspecte d’un maître qui prétend l’affranchir". THOMAS SANKARA

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Tchoko
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MessagePosté le: Mer 08 Déc 2010 22:07    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
DOMINIQUE NOUVIAN FOLLEROUX: FEMME FATALE

Ouattara's proximity to Houphouët allowed him greater closeness to Ms. Nouvian Folleroux, the woman that would become his wife and most trusted associate in the most rocambolesque financial intrigues to define the political future of Côte d'Ivoire. The circumstances in which Dominique Nouvian was introduced to the epicenter of power in Abidjan are still not very clear today. What is clear is that she became Houphouët's official mistress and the exclusive administrator of Houphouët's huge estate and part of the country's estate. Her new title gave her tremendous name recognition and financial power, even as her benefactor's popularity at home was declining. Indeed, in the early 1990s a fierce political opposition assailed the ailing Ivorian president, Houphouët. For the first time, the "Old Man," as he was affectionately called in Africa, released his grip on power. Under the pressure of the Bretton Woods institutions and France, he named Ouattara prime minister, legalized opposition parties and promised multiparty presidential and legislative elections in Côte d'Ivoire.

The October 28 multi-candidate presidential election confirmed the strength of the opposition, and especially of Houphouët's old political rival, Laurent Gbgagbo, leader of the socialist Ivorian Popular Front (FPI). According to international observers Gbagbo garnered more than 30% of the votes—though the official ballot count conceded him only 18.3% against 81.7% for the seating president. On November 26, 1990, eighteen opposition parties competed against Houphouët's PDCI during the parliamentary elections. Houphouët's PDCI retained 163 of the 175 parliamentary seats. If anything, the contestation of the Old Man's hitherto absolute power was the confirmation of a new era. Houphouët was a diminished man.

Nevertheless, Mrs. Dominique Nouvian Folleroux's business seemed to suffer no setback at all from Houphouët's trouble at home; au contraire. Among other things, she sold some of Houphouët's real estates in France for the amount of 19 million Euros, a transaction that, though suspicious by Ivorian authorities, put her at the center of French big business. She acquired Jacques Desange's hair saloons in the United States. AICI (Agence Iternationale de la Commercialisation Immobilière), the real estate office that she opened in Abidjan was attracting big clients, as she was making important friends. Her regulars were Martin Bouygues, the French king of concrete, owner at 42.9% of TF1 (the first French TV station drawing more than 31.6% of French TV audiences), owner of LCI, another French TV channel, special guest to Nicolas and Cécilia Sarkozy's wedding, and godfather of their son Louis Sarkozy; Vincent Bolloré (business partner of Bouygues) king of cigarette paper and media—it was Bolloré who paid the new French president a vacation trip to Malta on his luxurious boat as a congratulation present after the 2006 French presidential election; it was he again who lent his private Falcon 900 to Sarkozy and his then new girlfriend Carla Bruni for their December 25, 2007 vacation trip to Egypt; Dominique Strauss-Khan, former minister of finance of President Mittérand and IMF president since 2007, Bongo, president of Gabon who, like Houphouët before him, has been so close to Dominique Nouvian Folleroux as to also entrust the administration of his real estate and part of his country's property to the Gabon branch of Mrs. Folleroux's company AICI, run by her brother Philippe Nouvian.

Other patrons of Mrs. Dominique Nouvian Folleroux are Blaise Compaoré of Burkina Faso, and Kadhafi of Libya. Hers was a network of powerful financial friends; the same network that Ségolène Royal, the Socialist candidate to the French presidential election accused on May 4, 2007, of trying to influence French elections by manipulating the news.14 The very network that Ms. Royal was denouncing during the French presidential elections is the association of powerful financial interests that Mrs. Dominique Nouvian Folleroux has been able to weave since she first entered Houphouët's bedroom in Abidjan. Dominique Nouvian Folleroux was the powerful woman that Alassane Ouattara said to have fallen in love with, as he responded to President Houphouët's IMF-coerced call for help.

http://www1.appstate.edu/dept/history/ConferencePapers/frindethiepaper.pdf

_________________
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Tchoko
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MessagePosté le: Mer 08 Déc 2010 22:11    Sujet du message: Répondre en citant

Bon, après le passage sur Dominique Ouattara, je copie les extraits qui m'ont paru les plus intéressants dans cet article de Martial Friendethie, professeur à l'université du Maryland. Je pense que le papier est serait assez instructif, pour ceux qui ne l'ont pas encore lu.

Citation:

From Colonization to Globalization: Difference or Repetition?

http://history.appstate.edu/sites/default/files/appalachian-spring-papers/2008/frindethiepaper.pdf

(...)

As one of Africa's biggest capital jetsetters, Alassane Ouattara is, without doubt, and in proportion to the short time he spent as prime minister of Côte d'Ivoire (three years and 1 month), among the leaders who have economically siphoned the continent the most.

(...)

As the prime minister was busy outsourcing his public function to the businessman in him, thus mixing state capitals with private capitals, Dominique Folleroux—whom Ouattara had by then married during a 1991 ceremony officiated by the former mayor of Neuilly, currently president of the French Republic, Nicolas Sarkozy—was now, against all ethical propriety, lobbying for Bouygues and Bolloré to acquire state-owned EECI (Energie Electrique de Côte d'Ivoire) and SODECI (Société de Distribution d'Eau de Côte d'Ivoire), respectively power and water companies. It did not take long for her clients to obtain satisfaction. These strategic Ivorian companies and others were sold off to Mrs. Dominique Nouvian Folleroux Ouattara's clients and friends, usually under their market values, sometimes for just one symbolic franc, all against the objection of opposition leaders and even leaders of Ouattara's previous party (the PDCI). Henri Konan Bédié, at the time president of the National Assembly, fiercely opposed Ouattara's unethical liberalization in the parliamentary chamber. As a result of Ouattara's collusion with French businessmen, 27% of the assets of Ivorian enterprises were French-owned; 240 subsidiaries and more than 600 companies belonged to French businessmen; which represented 68% of direct foreign investments in Côte d'Ivoire.

(...)

In Côte d'Ivoire, it was Henri Konan Bédié, the institutional heir to the presidency, who put an end to Ouattara's capital flight activities, but not for long. Ouattara's Parisian cronies were too determined to maintain their monopoly in the country to see the latter out of the political arena.

(...)

At the time when French politicians, led by Minister of finance Nicolas Sarkozy, were hammering at employees gatherings and at the French national Assembly that EDF (French state-owned power company) and GDF (French state-owned gas company) were never going to be privatized because of their strategic importance to French economy, Ouattara, the prime minister of Côte d'Ivoire, was selling his country's power and water companies to the closest friends of the French government.19 What made Sarkozy's position so tenable in France and so untenable in Côte d'Ivoire?

(...)

Meanwhile, Ouattara, who had returned to the IMF in 1993 upon the Supreme Court's confirmation of Bédié as legitimate head of state, had been appointed by Michel Camdessus to serve as his deputy chairman of the institution one year later. Though at the IMF, Ouattara had not given up his presidential ambitions; neither was he willing to wait for regular elections to have his chance. The massive foreign electorate constituted by undocumented immigrants from Mali and Burkina Faso, many who had voted before in the one-party system farcical elections that had confirmed and reconfirmed Houphouët by acclamation, and on which Ouattara, too, was relying to win the 1995 presidential race, had been compromised by Bédie's identification program. Bédie's identification program required that only established Ivorians should vote in presidential elections, though established foreign residents were still allowed to vote in legislative and municipal elections.

(...)

Bédie's Ivoirité intended to rectify this mass cynicism. It intended to create the conditions for an allegiance that would no longer be based on ethnic background—as it had until then been the case in the context of the aloof and impersonal state—but rather an allegiance that would be grounded in identification with the nation-state that was created on Independence Day, August 7, 1960. This was nothing novel.

(...)

*************************************************************

At least, President Bédié had been aware of cultural-ideological nature of the concept. Having sensed France's undeclared support for Ouattara just before the 1995 presidential election, Bédié activated against the latter the ideological political dimension of Ivoirité. A modification of the electoral code of Côte d'Ivoire, adopted on November 23, 1994, stipulated that only Ivorians whose parents were both Ivorianborn could run for the presidency. Bédié took this new measure not out of the blue, but precisely because he knew Ouattara. They were from the same generation. They knew where each other came from. They had followed each other's formation and ascent. They had served for the same international financial institutions, and they knew how and why each one of them was appointed at the various posts they held.

Bédié knew Ouattara as much as Ouattara knew him. Bédié knew—and Ouattara had admitted this in a sign correspondence to the Supreme Court of Côte d'Ivoire—that after his high school studies in Bobo Dioulasso (Burkina Faso) and Ouagadougou (Burkina Faso), Ouattara had benefited from an American scholarship to study in the US as a student from Upper Volta (now Burkina Faso). Bédié knew that after his studies in the US, Ouattara first entered the IMF in 1968 under Upper Volta quotas. Bédié knew that Ouattara had obtained his first job at the BECEAO as an Upper Volta representative, and later served as vice-governor of the same institution between 1982 and 1984 as a functionary of Upper Volta (Burkina Faso). Apparently, Bédié was not the only one in the secret; for on August 8, 1984, on page 21 of an article entitled "Monsieur FMI," Béchir Ben Yamhed, the editorial manager of Jeune Afrique, reported that, starting November 1, 1984, the Africa Department of the IMF was going to have a new director; and that Dr. Ouattara, from Upper Volta, would be serving in replacement of Zambian Justin B. Zulu. The Jeune Afrique article even specified that Ouattara was born in Côte d'Ivoire of immigrant parents from neighboring Upper Volta.24. Alassane Ouattara's Voltaic nationality was no secret to anyone, especially as he exhibited it whenever it served his purpose.

Having evolved in the same professional space as Ouattara, the sphere of international financial institutions, Bédié was well positioned to know, as Jeune Afrique had reported, the nationality of Ouattara. He was an Upper Volta citizen, who took advantage of an American scholarship as an Upper Volta student. He was first recruited at the IMF under the quota reserved for Upper Volta citizens, and later, he served as vice-governor of the BCEAO as a representative of Upper Volta, with an Upper Volta diplomatic passport. In 1985, After his military coup in Upper Volta, Thomas Sankara, the new strongman of Burkina Faso—a country that, unlike Houphouët's Côte d'Ivoire, was not in the business of appointing foreign citizens as cabinet ministers—offered Ouattara to enter his government as minister of economy and finances, a post that Ouattara, utterly resentful of Sankara's revolution, disdainfully rejected, preferring to remain at his more prominent and lucrative international position at the BCEAO. Sankara then asked him to resign as the Upper Volta representative. It is at that time that Houphouët, who had a profound aversion for military regimes, especially the ones operating too close to his borders, intervened, and in a taunting gesture toward Sankara's junta, offered Ouattara an Ivorian diplomatic passport that would keep him at his post.

In 1988, upon the death of Abdoulaye Fadiga, then BCEAO director, Houphouët twisted the arms of the member heads of state, and imposed Ouattara as the new governor of the institution. Bédié knew, as another journalist of Jeune Afrique had also reported, that from the time he finished his studies thanks to an American scholarship awarded to him as a Voltaic student, and for the many years to come, Ouattara served in many capacities, in several places (Washington, Paris, Dakar), at several financial institutions (BCEAO, WAMU [West African Monetary Union], ADB [African Development Bank], UNCTAD [United nations Conference on Trade and Development]) and took part in many general assemblies as a Voltaic citizen, equipped with a Voltaic diplomatic passport.26 Bédié knew that by modifying the electoral code to request that both parents of any presidential candidates be Ivorian-born he was arresting Ouattara's presidential ambition; which he did.

(...)

Nevertheless, a powerful media campaign led by Ouattara's operatives successfully disseminated the idea that Bédie's ivoirité was a recipe to repatriate immigrants from neighboring Mali and Burkina Faso; and an apparently credible French press went so far as to link minor occasional conflicts opposing locals to immigrants as direct consequences of ivoirité, thus further exacerbating limited clashes by politicizing them. It did not take long for a country with nearly a 30% immigrant population to be indexed as xenophobic. However, the French Press' real motive for demonizing Bédie's regime was elsewhere: Alassane Ouattara, France's preferred candidate, could not run for the Ivorian presidency on account of his doubtful nationality. Bédié is no saint, one must admit. He is only a politician, and every act he posited was
politically calculated.

(...)

Like his predecessor, General Gueï pressed Ouattara to settle the issue of his doubtful Ivorian citizenship. On September 12, 2000, Gueï's lawyers produced some papers intended to disprove Ouattara's assertion that he had never availed himself of another nationality. Among the papers exhibited were Ouattara's marriage certificate to an American woman named Barbara Davis, in which he declared himself a citizen of Upper Volta and stated at the time of marriage, in 1966, that his mother was no longer living; a fact that contradicted his earlier declaration that his mother was a living eighty-year-old Ivorian woman by the name of Hadja Nabintou Cissé. There were also a 1978 bank account document and of a 1980 property sale certificate in which Ouattara declared himself to be a citizen of Upper Volta. For Gueï, all these discrepancies spoke more of Ouattara's immorality and criminal mind than they could shed light on his honesty. Gueï threatened to charge Ouattara with falsification, and once again, the Supreme Court of Côte d'Ivoire rejected Ouattara's candidacy to the presidential election on the ground of suspicious nationality. Members of foreign press did not remain silent to this nth injustice

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Perhaps, after all, Refondation's pretensions were only a tale, the bluff of a nostalgic socialist out of touch with the realities of the moment. Perhaps, France had nothing to fear from Refondation, as Gbagbo had practically inherited a country on its knees, a country that, because of the disastrous politics of the PDCI in the previous forty years, was more dependent than ever on international aid, and especially on France. Without France, its colonial and post-colonial guarantor, where could Refondation get the money it needed for its program of development? After all, the devaluation of the CFA, the depreciation of coffee and cocoa, the country's two major exports, the European Union's and the World Bank/IMF's refusal to lend any more money to Côte d'Ivoire after the Bédié administration's much-publicized financial scandal had left Côte d'Ivoire no other alternative than to be on the good side of France, which could then intercede with international financial institutions to garner some much-needed loans and grants on behalf of Abidjan. Gbagbo could not be serious. He could not run the risk of losing France's support at such a crucial moment by threatening French multinationals' monopoly in Côte d'Ivoire.

(...)

Ouattara, who had dreamed of being president of Côte d'Ivoire at all cost, had no problem driving the dagger in the back of Laurent Gbagbo, France most annoying killjoy in Africa. Convinced that France would back any subversive coup against Gbagbo, this is what Ouattara had to say in 2001 to a freshly elected group of mayors from his party: Nous n’attendrons pas 5 ans pour aller aux élections. Après tout, dans certains pays, il y a des coups d’Etat et les gens s’accomodent bien de ces personnes pendant une certaine période. Nous avons des monarchies dans le monde et les gens acceptent bien qu’une personne non élue représente le peuple dans sa totalité. Pourquoi devrions-nous attendre 5 ans pour que vous ayez ce à quoi vous avez droit et surtout ce que les populations réclament ? Nous avons certaines relations extérieures. Nous avons commencé à les actionner. J’aimerais vous dire aussi que nous avions convenu avec le maire Adama que nous aurons des réunions périodiques pour qu’ensemble, nous puissions développer assez rapidement une stratégie pour la conquête du pouvoir.

So, in the night of September 19, 2002, France triggered one of its bloodiest punitive campaigns against Côte d'Ivoire. A group of deserters from the Ivorian army, who had been training in neighboring Burkina Faso, simultaneously hit the cities of Bouaké and Abidjan with a brutality never experienced in the country. More than 100 unsuspecting members of the Ivorian defense forces in Bouaké were executed in their beds along with their families. Scores of wandering civilians were shot. Emile Boga Doudou, the Ivorian minister of interior who had just returned from a visit to his French homologue Sarkozy a day earlier, a visit during which he had raised the question of Ivorian deserters being trained in neighboring Burkina Faso, was executed in his bed, along with members of his family and his domestics. General Gueï, the former president and his wife were assassinated. It was a night of carnage. Gary K. Busch has detailed the operational organization of that atrocious nightly attack on Côte d'Ivoire.

In September 2002 about 650 rebels loyal to General Robert Gueï, attacked both Bouaké and Abidjan from neighboring Burkina Faso while Gbagbo was in Rome to meet the Pope. Their operation was supposed to last five days maximum. They were hoping to seize power and force Gbagbo to exile; but they were ill armed and disorganized, and soon the defense force of Côte d'Ivoire cornered them and reduced them to half. It was then that the commander of the French army in Côte d'Ivoire requested a cease-fire so that he could evacuate the French citizens and a few American nationals living in Bouaké.

(...)

_________________
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Chabine
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MessagePosté le: Mer 08 Déc 2010 22:38    Sujet du message: Répondre en citant

Merikama a écrit:
Chabine a écrit:
Ohhh, vous exagérez, les gars, elle m'a l'air tout à fait sympathique, cette dame dynamique :
http://cercle-futur.blogspot.com/2010/12/dominique-nouvian-dorigine-juive.html

http://www.directabidjan.com/voir_news.php?id=309

Merci CHABINE, tu es vraiment aux avant-postes quand TON peuple est en danger. Tu es une Nzinga !

On est Ensemble !!

Bouarf... si tu savais... je vis dans un colonie qui est fière de l'être, peuplée d'hommes couchés... seul notre esprit peut encore être libre, et encore... si peu... Je fais juste ce que je peux... Confused

Bon, sinon, ce serait bien qu'on poste des articles sur l'économie ivoirienne, notamment les gisements d'hydrocarbures, d'une part, et les richesses naturelles du Nord du pays, d'autre part. Histoire de sortir un peu des blagues du genre la CI n'exporte que du Ferrero rocher... Rolling Eyes


Merci de poster desormais sur le topic Côte d'Ivoire, Elections presidentielles Wink
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"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
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