Jofrere Super Posteur
Inscrit le: 01 Mar 2004 Messages: 1327 Localisation: Paris
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Posté le: Ven 19 Mar 2010 11:26 Sujet du message: |
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J’ai vraiment l’impression d’un dialogue de sourds où il est difficile de discerner avec précision ce qui différence les approches des uns et des autres.
Le premier point sur lequel on est je pense d’accord c’est que les pays africains doivent continuer à se doter d’une offre d’éducation complète. Un effort énorme a été fait par les pays depuis les indépendances, couronné d’un certain nombre de succès qu’il ne faut surtout pas nier et il faut faire en sorte que cet effort soit maintenu.
Le second point et le plus important c’est le pourquoi. Je fais le constat que nos sociétés ne sont pas assez performantes aujourd’hui.
Par rapport à cette affirmation, on peu noter 2 réactions :
1 – Le déni qui aboutit 9 fois sur 10 sur un procès en responsabilité de tel ou tel.
2- Une réaction plus globale et qui consiste à s’interroger sur cette notion même de performance et à proposer un modèle radicalement alternatif.
Par rapport à cette dernière approche, j’ai plusieurs interrogations.
1-Prenez vous acte du rapport de force actuel?
2-Quand vous parlez d’afrocentricité, d’éducation afrocentrée et de telle ou telle méthode, est ce que les notions d’efficacité, de productivité sont en tête dans vos démarches ?
3-On parle beaucoup en ce moment de la Chine comme modèle après tant d’autres modèles depuis 40 ans. La réussite actuelle de la Chine ne repose pas à mon avis sur une révolution culturelle ou éducationnelle. C’est une révolution du modèle économique. C’est mettre les masses paysannes au service de l’industrie mondialisée.
Ce qu’il faut noter c’est que c’est le boom économique qui permet aujourd’hui à la Chine de se repositionner sur l’échiquier mondial et d'augmenter son influence et non l'inverse.
Ne pensez vous pas que le lien de causalité se fait plutôt dans ce sens que dans celui que vous préconisez? _________________ Un ennemi intelligent est préférable
à un sot ami
agir en penseur, penser en homme d'action
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